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sur 4506 notes
Pour raconter l'histoire de l'allemagne nazie, M. Zusak adopte plusieurs parties pris singuliers: une jeune fille juive, Liesel, réfugiée chez un couple d'allemands au-dessus de tout soupçon apprend à lire et devient accro à la lecture en volant des livres, un mode narrative proche du conte qui insert des incises documentaires ou explicatives et surtout faire raconter l'histoire par la mort. Cette dernière symbolise à merveille le climat de l'époque et la menace qui plane sur les personnages. C'est un roman à multiples détentes, celui de l'apprentissage de la lecture et de la vie (et de la mort) par Liesel, une ode au livre et à l'imaginaire comme lieu d'existence innaliénable pour tout être humain, un roman historique avec son cortège de drames poignants,... et plein d'autres choses à découvrir par vous-même.
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L'histoire de Liesel Meminger débute en Allemagne en 1939, alors que dans un train qui les emmène vers une vie nouvelle, la Mort s'empare du petit frère de la fillette. La mère en effet ne peut plus s'occuper seule des deux enfants, alors que le père a "disparu", emporté par son adhésion au communisme, et s'est résolue à confier ses enfants à une famille d'adoption.
Liesel voit donc son petit frère emporté par cette Mort, qui est le narrateur du roman. Celle-ci remarque la fillette, et tout au long de sa vie, viendra lui "rendre visite", intriguée par le caractère fort de l'enfant, par sa farouche volonté et son envie de vivre. Pendant l'enterrement du petit garçon, Liesel ramasse dans la neige un livre, perdu par un employé du cimetière, et, alors qu'elle ne sait pas encore lire, elle pressent que ce livre deviendra son bien le plus précieux, peut-être sa protection contre le monde fou qui l'entoure, et contre la Mort qui rode autour d'elle et ne cesse d'emmener avec elle hommes, femmes, jeunes et vieux, travaillant d'arrache-pied en cette période de guerre... D'autres livres se trouveront sur le chemin de Liesel, qu'elle prendra également (volera), ressentant un appel puissant de la part de ces objets, comme s'ils voulaient lui faire partager les mots, les émotions, les expériences qu'ils contiennent. Et c'est la Mort, qui tel un ange veille sur Liesel tout au long de sa vie, qui surnomme l'enfant "la voleuse de livres".

suite sur :
Lien : http://liliba.canalblog.com
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J'ai refermé ce livre il y a trois jours mais je n'arrive pas à tourner la page ...
Vous l'aurez compris "la voleuse de livres" de Markus Zusak est un gros coup de coeur pour moi!
J'ai acheté ce livre lors d'une descente à la fnac. Je l'ai pris car le quatrième de couverture avait attiré mon attention mais sans en attendre grand. Et pourtant, dès le livre ouvert, j'ai compris que ce livre était une perle et qu'une fois lu, rien ne serait vraiment comme avant. Il nous fait passer par toutes les émotions : joie, rire, tristesse, peine, surprise, amusement et tellement plus encore.
L'histoire se déroule dans l'Allemagne nazie, en pleine deuxième guerre mondiale. L'action prend place dans un petit village près de Münich. La narratrice n'est autre que la mort. Elle nous raconte l'histoire d'une petite fille allemande, Liesel, qui a croisé son chemin plusieurs fois ... mais je ne vous en dirait pas plus, de peur de trop en dire.

Quelques commentaires de journaux sur ce livre :

« Déconcertant, intriguant, triomphant et tragique, c'est un roman magistral à vous couper le souffle. Je ne pourrais jamais assez vous recommander de le lire. » The Guardian

« Zusak n'a pas connu la Seconde Guerre mondiale, mais La Voleuse de livres a sa place aux côtés du Journal d'Anne Frank et de la Nuit d'Elie Wiesel. Un classique. » USA Today

« La Voleuse de livres célèbre l'amour de la lecture, les liens familiaux, la solidarité humaine. de quoi attendrir la Mort elle-même. » le Monde des livres, 5 avril 2007

« Ce roman a une portée universelle. (...) L'auteur a réussi un livre très touchant et très poétique. » Livres Hebdo, 2 mars 2007

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Cette lecture, partagée avec tant d'autres, ne m'a pas laissée indifférente.
Si je n'ai pas vraiment accroché au souffle froid de la narratrice qui veut incarner la mort et qui n'arrive qu'à ressembler à un masque grossier derrière lequel elle se cache, je me suis quand même laissée prendre au piège de ce récit bien ficelé, où on nous annonce à l'avance les dénouements comme pour mieux nous y préparer, par attention, précaution,sans doute, pour nos âmes sensibles qui vont voir le voile se lever souvent sur l'horreur de la condition humaine,et l'absurdité de la vie.
La toile de fonds de ce roman est la page la plus noire de notre histoire, et nous y plongeons en suivant une petite fille prise dans la tourmente de l'histoire, au coeur de l'Allemagne nazie , entre 1939 et 1945.
Elle même victime du nazisme, ses parents ayant été détruits pour cause de communisme, notre petite héroïne n'aura de cesse d'essayer de survivre malgré ses multiples rencontres avec la mort, qui l'aura effleurée mainte fois, sans jamais réussir à l'emporter.
Elle sera recueillie par un couple pauvre vivant dans la banlieue de Munich et essayant de survivre eux aussi et de s'adapter tant bien que mal aux nouvelles normes sociales érigées par Hitler.
Elle découvrira la lecture et l'écriture, et cultivera une passion ambivalente pour les mots. C'est ce qui la sauvera.
Elle sait qu'ils sont capables du meilleur et du pire, mais jamais elle ne renoncera à apprendre, à lire, à dire, puis à écrire.
Ceux qui la mettent sur la voix sont les livres qu'elle rencontre sur son chemin et qu'elle ne peut s'empêcher de voler, son père adoptif, qui aura le courage de lui apprendre à lire la nuit, lorsque ses cauchemars l'empêchent de retrouver le sommeil, et l'adolescent juif caché dans le sous-sol qui lui écrira des histoires illustrées poétiques et allégoriques donnant un sens à l'absurdité de la vie qu'ils mènent.
Dans ce magma de terreur, de guerre, de bombes et de décombres, nous aurons l'occasion de voir éclore des moments de bonheur fugaces et simples qui suffisent à illuminer la vie d'une enfant. Je pense aux livres que l'homme aux cheveux de plumes écrit et illustre sur un volume de "Mein Kampf", que les parents de Liesel ont aidé à repeindre pages par pages pour qu'il puisse y arriver; Je pense aussi au seau de neige emporté par la petite fille dans le sous sol et à toute la famille qui s'unit pour confectionner un bonhomme...
Ce livre peut surprendre et irriter un peu par le ton de cette drôle de narratrice fictive, mais si on la laisse grimacer dans son coin en se concentrant sur l'histoire qu'elle nous raconte, alors nous avons la chance de découvrir un très beau récit d'amour et d'amitié, de courage et d'audace, malgré la rage, la peur, l'humiliation, la faim, le froid, et le désespoir, qui érodent les personnages les uns après les autres.
http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/06/la-voleuse-de-livres-markus-zusak.html
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Je ne regrette pas une seul seconde d'avoir ouvert ce livre. Ce roman est vraiment très beau et raconte une belle histoire d'amitié et d'amour qui fait verser quelques larmes. le style d'écriture est assez particulier mais très plaisant à liree. Une fois dedans, impossible de le lacher. Je le conseille vraiment à tout le monde. C'est pour moi un immense coup de coeur.
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Un livre dont la narratrice est La Mort. Etonnant. Intriguant. Pour un résultat ma foi qui vaut le détour.

Liesel voit mourrir son frère, et c'est alors qu'elle vole son premier livre. Placée chez les Hubermann, Hans l'accordéoniste et peintre, et Rosa l'autoritaire. Dans cette petite maison, le long d'une rue du quartier pauvre d'une bourgade près de Munich, Liesel va découvrir l'amour des mots, leur puissance. Elle apprendra beaucoup sur la vie, l'amitié et le courage...
http://ya-dla-joie.over-blog.com/article-16050001.html
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Liesel a neuf ans quand sa mère communiste la confie à Hans et Rosa Huberman, en 1939. Son frère est mort pendant le voyage.
Hans et Rosa Huberman vont élever Liesel comme leur propre fille.
Pendant la guerre, ce couple d'allemands pauvres vont cacher Max. Hans Huberman a connu son père pendant la première guerre mondiale et lui a promis de l'aider en cas de besoin.
De son coté, Liesel est attirée par les livres. Elle les vole, les dévore, les lit et les relit, assistée dans ses larcins par son ami Rudy.
Le tout sous le regard bienveillant de la Mort qui recueille les âmes et nous raconte cette histoire.
Un roman assez surprenant, tout compte fait.
L'histoire est assez jolie, souvent émouvante, parfois amusante. La guerre y est décrite « coté allemand » : le village de Molching, prés de Munich, héberge des familles pauvres, qui subissent plus qu'ils n'encouragent le Fürher et sa folie dévastatrice. Des allemands qui endurent les bombardements, pleurent leurs enfants partis au front, souffrent du rationnement et effectuent le Heil Hitler parce c'est obligatoire et qu'ils doivent se soumettre.
L'amitié qui lie rapidement Liesel et Max est attendrissante. Elle le sauve par ses mots, ses histoires, il la remerciera avec un livre, écrit juste pour elle.
Une histoire assez touchante, des personnages attachants sont les points forts du roman.
En revanche, le style plaira davantage aux amateurs d'histoires émouvantes plutôt qu'à ceux qui s'attachent davantage à la beauté des phrases et la magie des mots. Il est simpliste voire élémentaire, tenant plus du roman jeunesse que d'une littérature adulte, alors que le titre et les éléments du roman (la « Secoueuse de Mots ») acclament la beauté des mots et leurs pouvoirs magiques.
Quant à la quatrième de couverture, qui annonce que « La voleuse de livres a sa place aux cotés au Journal d'Anne Franck et de la Nuit d'Elie Wiesel », je l'ai trouvé ici pompeuse et très injustifiée. N'exagérons pas. C'est une petite histoire attendrissante qui a agréablement meublé un voyage de 700 km en voiture, que je ne regrette absolument pas d'avoir lue et que je recommanderai aux adolescents, parce qu'elle délivre un message de tolérance et de bienveillance.

http://amandameyre.hautetfort.com/archive/2007/12/26/la-voleuse-de-livres-–-markus-zusak.html
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