La Voleuse de livres

Je sors de la lecture de ce livre avec quelques larmes, pourtant ce n'est pas faute à la narratrice de nous avoir avertit... oui parce la narratrice nous avait bien dit que cela finirait comme cela, elle nous a préparé à la fin, en nous rappelant de temps en temps, au cours du récit, ce qui attendait Liesiel Meminger. Pourtant, j'ai versé quelques larmes. Ce n'est pas banal de parler d'un livre en commençant par la fin, n'est ce pas ? Pourtant c'est bien comme ça que le livre démarre...

Et si je revenais au début... quand j'ai ouvert le livre, j'ai eu la surprise de découvrir la narratrice de cette histoire qui n'est pas Liesel Meminger, mais la Mort. Oui, c'est la Mort qui raconte cette histoire, et si elle raconte l'histoire de Liesel, c'est parce que cette petite fille a éveillé sa curiosité. La deuxième surprise c'est que j'ai découvert que la Mort est assez "humaine" : elle déteste et elle aime les hommes en même temps, elle les recueille dans ses bras quand l'heure est venue. Dans ce livre, on donne un autre visage à la Mort, ce n'est plus la grande faucheuse qui vient nous chercher, c'est une amie...

Je dois dire que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début. Il faut dire que je suis passée des belles longues phrases de Proust (ma lecture précédente) à des phrases beaucoup plus courte, voir presque enfantine de Markus Zuzak. D'ailleurs, ces phrases enfantines m'ont un peu dérangées par moment, car même si c'est de l'histoire de Liesiel qui est une enfant, c'est la Mort qui nous transmet cette histoire. D'un côté de fait que la Mort tient des propos enfantin la décrédibilise (c'est le sentiment que j'ai eu en débutant la lecture), mais d'un autre côté cela renforce le sentiment qu'une Mort plus humaine, en rendant son attache pour la fillette plus profond, car elle adopte son mode d'expression. Il m'a fallut donc un petit temps d'adaptation, car en plus certains termes sont allemands (traduits au début, mais pas tout le temps pour les mots qui reviennent assez souvent), mais au bout d'une centaine de pages, je n'ai plus lâché ce livre.

Je me suis laissée porter par l'histoire de cette petite fille vivant dans l'Allemagne nazie. Mais ce n'est pas que l'histoire de la Voleuse de livres, c'est aussi l'histoire de son entourage : sa mère et son frère qu'elle a du quitter ; ses parents nourriciers qui sont plein de courage et d'affection (même si la nouvelle maman de Liesiel cache bien ses tendresses derrière de jolies noms d'oiseaux) ; Rudy, l'ami de Liesiel, toujours là et réclamant souvent un baiser à son amie ; Max ; et les habitants de la rue Himmel... C'est aussi un livre avec une portée historique, car on découvre des aspects de la vie des allemands pendant le nazisme : la propagande, les jeunesses hitlériennes, le rationnement, les déportations, la guerre...

On pourrai croire qu'avec la Mort au commande de l'histoire, le livre ne peut qu'être dramatique, mais ce n'est pas la Mort qui rend les choses dramatiques, d'ailleurs la Mort aurait été contente que rien de tout cela ne se soit passé, c'est la période historique à laquelle se déroule l'histoire qui rend se livre dramatique.
J'ai eu une belle surprise en ouvrant ce livre, un livre avec une histoire qui marque, avec des sentiments, avec du courage, avec des émotions, avec des mots...
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Je viens de terminer la voleuse de livres, je me suis gardée hier soir les dernières pages pour ce matin. Je ne pense pas que ma critique fera beaucoup avancer les choses car le nombre de critiques sur ce roman est impressionnant.
Mais il faut tout de même que je vous dise à quel point cette histoire m'a touché. On parle souvent de la guerre 39-45 et d'Hitler vus de l'extérieur, c'est à dire des pays occupés, mais on oublie souvent que les Allemands eux mêmes ont souffert de privations, de tortures, sans parler des Juifs Allemands.

Cette histoire parle aussi bien sûr de livres, de l'importance qu'ils ont pour la jeune Liesel, du petit bonheur que la lecture de ces livres apportent à ceux à qui elle les lit, dans des moments de terreur et de souffrance innommables.

En résumé et pour conclure, un superbe roman auquel je donne une note de cinq étoiles++. A lire absolument.

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Quel livre ! Quel roman unique ! Ce livre doit absolument atterrir dans vos mains un jour, c'est obligé ! Même si vous n'aimez pas les livres historiques, vous vous en foutez car je vous forcerai à lire La Voleuse de Livres de toute manière ! Je ne saurai comment remercier Markus Zusak pour l'oeuvre de grande qualité qu'il a su m'offrir à lire, alors je dirai juste : MERCI. J'espère que cet auteur a écrit d'autres romans, il le faut ! Dans ce cas, je vais vite me jeter dessus pour les dévorer ! La Voleuse de Livres, c'est un roman qui rend hommage à la famille, à l'amitié et à la lecture. C'est un grand livre que je suis ravie de compter parmi les ouvrages de ma bibliothèque. Je le relirai un jour avec un plaisir immense et, d'ici là, je me ferai une joie de regarder l'adaptation cinématographique, dont j'attends beaucoup ! J'espère qu'ils auront su être fidèles à la magnifique histoire que j'ai lu ! Je croise les doigts et j'espère pouvoir vite écrire un article là-dessus ! Pas ce mois-ci, mais sûrement cet été ! Pour finir : lisez La Voleuse de Livres, je vous garantis un coup de foudre imminent et un lot d'émotions ! Et si ce n'est pas le cas, je n'y comprendrai rien !

Petite déception...
Au vue des critiques plus que positives et aux fans en masse, j'en attendais peut-être trop...
Malgré une narration originale, pas désagréable, le livre m'a semblé un peu trop léger, pas du tout accrocheur.
Je suis tout de même allée jusqu'au bout, la toute fin est belle je l'avoue, mais je suis globalement déçue par cette oeuvre !
La Voleuse de livres est presque un livre "de gare", les personnages sont attachants mais pas assez profonds, je trouve...
A lire quand on ne veut pas se prendre la tête !

Un récit magnifique, poignant, extrêmement bien écrit, touchant et qui en plus de tout, nous amène un nouveau point de vue sur la guerre 40-45, dans le coeur de l'Allemagne nazie même. L'auto-dérision de la mort, qui assiste à tous ces événements à travers les yeux de la petite Liesel Meminger vaut tout simplement de l'or. J'attends avec impatience de pouvoir lire un autre récit de Markus Zusak car celui-ci m'a touché en plein coeur!

J'ai été extrêmement touchée par cette histoire, par cette petite fille qui n'est pas gâtée par la vie et qui reste pendant des années dans le collimateur de la mort... C'est d'ailleurs la mort qui nous raconte son histoire. Cette petite fille se réfugie dans la lecture et l'écriture pour fuir les horreurs de la guerre, même si elle ne comprend pas tout ce qu'il se passe autour d'elle, elle sent une tension présente au quotidien. Et le fait qu'elle aime un livre pour tout ce qu'il représente et non pas seulement pour l'histoire qu'il raconte, m'a fait me rapprocher énormément d'elle.

Par ailleurs j'ai eu un peu de mal avec certains passages introductifs de la mort, car elle nous dévoilait ce qu'il allait se passer et pour moi ça gâchait complétement le moment...

Maintenant il est possible que je m'attaque au film :) Et si je n'avais pas autant de livres à lire, je le relirais immédiatement!

Lien : http://les-livres-de-maya.ov..

Livre découvert par le club de lecture de ce mois-ci. J'avais une grande envie de découvrir le film mais finalement je vais commencer ma découverte par le livre...

La voleuse de livres évoque l'histoire de Liesel, petite fille allemande, confrontée à la Seconde guerre mondiale et la barbarie faite à cette période. Elle va passer tout son temps auprès de la famille Hubermann (ses parents nourriciers) et des habitants de Molching. le déroulement est décrit au fil du quotidien de l'héroïne et met en avant le pourquoi de ce surnom ("La voleuse de livres").

Ce roman est plutôt original: le narrateur n'est autre que la Grande
Faucheuse... On pourrait croire que l'histoire va être glauque et teintée d'éléments "trash" mais en fait pas du tout! Des moments légers (voire anecdotiques) et plus lourds sont parfaitement articulés.
L'auteur sait bien faire passer les émotions auprès du lecteur. de belles histoires d'amitiés, d'amour et d'entraide!
Un peu long par moments dans la lecture mais vite reprise dans l'intrigue pour revenir auprès de ces personnages!

Belle découverte et un livre à ne pas louper!

on bah écoutez je dois être une des seules personne a ne pas avoir aimée plus que ca . très belle histoire narratrice hors pairs mais trop long beaucoup trop long pour moi . une fin triste et boulverssante . Mais trop trop long pour moi .

Poignant est bien le terme qui convient le mieux pour évoquer mes émotions: ce livre vous étreint le coeur à chaque instant.
Un livre où la "compagnie" de la Mort , tout au long du récit, se révèle objective, sage, émouvante jusqu'aux larmes, face à ces humains qui, pour elle, peuvent être, inexplicablement, tout à la fois "magnifiques" et "abominables", d'une bonté, d'une générosité infinies et terrifiants de cruauté.
Tout a été dit précédemment sur ce livre et que pourrais-je ajouter sinon: lisez-le!!!!!! Oui, vous en sortirez bouleversé(e)s mais, paradoxalement, c'est une lecture qui nous "grandit", nous apaise.

"La voleuse de livres" est un roman remarquable. Markus Zusak nous offre une histoire émouvante ancrée dans l'Allemagne nazie, où des familles allemandes ont mis leurs vies en danger pour aider leurs prochains quelque soit leur confession religieuse. On s'attache très rapidement aux personnages, la petite Liesel, qui grandit au fil des pages, les parents Hubermann , Max...

Pour moi, un bon roman est un roman dont je termine la lecture avec regret, regret qu'il se finisse, qu'on en reste là et que l'on abandonne les personnages qui nous ont accompagnés plusieurs jours. C'est le cas avec "La voleuse de livres". Je ferme ce roman partagée entre de nombreuses émotions... et laisse libre court à mon imagination pour compléter le récit de la vie de Liesel après la guerre et jusqu'à ses vieux jours !