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3,98

sur 456 notes
Ode à l'aventure. Jouir à s'en péter le frein. Monde vaste à conquérir, frémir de tout son être pour la pépite ultime. le livre est une pépite, l'auteur a mis ses tripes dans le bouquin, ses c….. sur les fronts de ses rivaux.

Un aventurier made in France comme on en fait plus, et c'est pas l'émission “ rendez vous en terre inconnue” qui prendra le relais ( le registre est différent je vous l'accorde).

Sortons des sentiers battus. Un peu à la manière d'un Zorba le grec, figure nietzschéenne par excellence, Juan El Frances nous assène un grand oui à la vie et peu importe si le palpitant lâche au bout de la route. Débridons nous les amis, le monde est immense et l'aventure encore possible !!


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Premier livre que j'ai lu de Cizia Zykë, et un des premiers que j'ai lu quand je me suis mis à la lecture. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de l'auteur, alors j'ai lu ça sans m'attendre à ce que ça allait être. On me l'avait vivement recommandé mais je n'avais pas compris pourquoi, et quand je l'ai lu, j'ai compris.
Ce livre relate son expérience de chercheur d'or au Costa Rica de manière illégale souvent, partiellement légale parfois, avec un franc succès (temporaire). Ce roman n'est pas uniquement une histoire de mineur qui cherche de l'or, c'est l'histoire d'un chef de bande charismatique, d'un meneur inspirant confiance -et crainte- à ses lascars. le récit ne connait pas de filtre, ou alors seulement ce qui pourrait l'envoyer en prison, donc on a des détails succulents, dégoutants, excitants, brutaux, qualifions-les comme nous voulons, à propos de ses bagarres, de sa façon de négocier et de s'imposer.
C'est définitivement le livre qui m'a relancé vers la lecture, qui m'a fait "bander" et voyager, et bien sûr découvrir ce personnage délirant qu'est Zykë, qu'on rêve tous en secret être, tant il en impose en tant qu'icone de la virilité, inatteignable et que beaucoup qualifient de "dernier aventurier", pendant les années 80, à la fin d'un monde qui n'existe plus.

Je conseille souvent cette lecture aux jeunes hommes comme moi tellement elle m'a emballé.
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C'est un livre d'aventures violentes que j'ai globalement apprécié pour le divertissement qu'il m'a donné. Peu m'importent la vie de son auteur et l'argent qu'il a gagné. C'est une écriture très vivante, certainement de macho, et alors? Je ne suis pas allé plus loin que l'histoire.

Et celle-ci est dense puisque le héros multiplie les aventures et les péripéties de tous genres. Il exploite une mine d'or au Costa-Rica, a des aventures sexuelles avec des nymphettes, mais aussi des prostituées, il affronte des voyous -- n'en est-il pas un également? --, se bat contre des serpents, des ivrognes, lit quand même un verset de la bible chaque soir, ainsi de suite.

Bref, on peut aimer le personnage ou le détester. Il ne fait rien pour l'un ou pour l'autre. C'est un gros vivant qui avance en écrasant pas mal de choses. Quelle est la part de vérité dans son roman? Pour ma part, je l'ai vu comme une fiction, écrite pas mal à la hache, donc ne pas rechercher une oeuvre littéraire dans cette lecture.


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Mal écrit, truffé d'invraisemblances, vulgaire, grossier et même bête, c'est le récit d'un aventurier français au Costa Rica en 1981-1983, d'une sorte de Super Beauf, voire d'un adolescent déchaîné, avide de pouvoir, sans concession ni conscience des limites.
On a parfois un peu l'impression de lire un San Antonio, l'humour en moins.
Etonnant que Pivot ait offert la tribune d'Apostrophes en juin 1985 pour mettre en avant un livre pareil, car pour le cas où le récit est authentique c'est à peu près son seul intérêt.
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Je découvre Cizia Zykë avec ORO.
On m'a conseillé ce livre d'aventures, comme étant celui d'un des derniers "vrais aventuriers".
Je me procure le livre, ainsi que Sahara, les deux d'occasion pour le prix d'un : Je suis très content.
La lecture se déroule bien, j'apprécie le bonhomme, un bourrin, assez dur, avec son flingue et sa volonté de gagner du fric.
Il en bave, la malaria et les problèmes s'enchainent, attirant d'autant plus ma sympathie envers ce barjot qui évolue dans une adversité permanente.
Et là premier écueil pour moi dans la lecture, qui ne va cesser de se confirmer.

Le personnage principal, au delà de déconsidérer les animaux, les femmes, et les ticos (les indigènes), se révèle d'un sadisme qui s'accentue au fil des pages. S'accommodant à la rigolade d'un de ses employés qui tombe amoureux d'une jument que tous les ticos semblent enculer allègrement au campement.
Passons la dessus, quelques pages plus loin, l'auteur nous expose sa satisfaction, quant, une famille du coin, lui offre leur jeune fille, à peine adolescente, auréolée d'une blanche innocence et qui nous explique finalement qu'elle aura peu dormi cette nuit là...
Je ne parle même pas du fait qu'il ai également réduit sa compagne dans l'oeuvre en esclave sexuelle.

J'ai terminé le livre.

J'ai ramassé le bouquin, ainsi que Sahara que je n'ai même pas ouvert, et direction poubelle pour ces deux torchons. C'est une première pour moi qui ai un infini respect pour les livres.

C'est ce qui devrait être fait pour tous les pédophiles et autres esclavagistes comme Cizia Zyke.
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Ce roman, écrit un peu à la manière d'un journal, raconte les mésaventures de l'auteur en 1983, alors qu'il a décidé de se lancer dans l'orpaillage à grande échelle.
Il arrive au Costa Rica après maintes aventures avec sa femme qui le quittera rapidement, incapable de suivre le rythme de vie de Cizia. Et franchement, on peut aisément la comprendre. Vivre en pleine jungle, dans un environnement très hostile peuplé de serpents, d'individus peu recommandables, de brutes alcooliques et violentes, sous une pluie presque quotidienne et dans des conditions de confort extrêmement rudimentaires, ne donne guère envie.
Mais Cizia, imperturbable, s'en remet très vite et trouvera nombre de partenaires pour assouvir sa libido débordante. Son manque d'empathie et son égocentrisme surdimensionné n'y sont pas étrangers, même si parfois, au détour d'une page, il s'appesantit sur sa prétendue générosité…
Si certaines péripéties sont drôles, on est affligé de voir comment l'auteur traite les femmes, avec misogynie et vulgarité. D'autre part, il affiche une préférence très nette pour les nymphettes à peine sorties de l'adolescence… Ce qui est, de nos jours, regardé avec consternation mais, semble-t-il à lire ce roman, parfaitement admis en 1983 !
Cizia fait régner la terreur autour de lui pour faire travailler ses esclaves locaux abrutis par l'alcool, la drogue, le sexe et pour se protéger d'une police véreuse et d'associés bien peu fiables.
Il fait le coup de feu ou le coup de poing dès qu'il le juge nécessaire, c'est-à-dire très souvent. Son manque d'humanité s'étend au règne animal et il n'hésite pas à sacrifier sans remords chien, cheval, porcs et autres, avec ce qui ressemble à une désinvolture teintée de plaisir sadique.
Ce reportage ne vaut que par son aspect historique. Les manières de faire de l'auteur ne s'apparentent pas, de mon point de vue, à un récit d'aventurier mais à la vie d'un malfrat. J'ai peu de sympathie pour l'homme, égoïste notoire, brute épaisse et transgresseur de toutes les valeurs qui transcendent l'Humanité. Une citation sortie de son ouvrage résume bien l'opportunisme grossier du personnage : « Mais dans ce monde trop bien réglementé, il est dur d'être un aventurier et de suivre ses propres lois. Pour moi, la notion d'interdit n'existe pas : je veux le faire donc je le peux. Hélas! Ce monde moderne n'est plus assez vaste. Il est impossible de se tailler un royaume, de vivre une aventure en dehors des lois, car la lutte est inégale. Tout est fait pour les faibles, groupés tous ensemble sous la bannière des lois à respecter ».
Il n'y a pas grand-chose à ajouter, l'auteur faisant preuve parfois, mais avec parcimonie, d'un réalisme étonnant sur sa propre personne… On est à des années-lumière de son excellent roman Paranoïa qui est une simple oeuvre de fiction.

Michelangelo 4/08/2021

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Avant d'ouvrir ce livre, il faut connaître les préceptes de vie qui ont accompagnés Zikë tout au long de son existence : ni Dieux, ni lois, seule la Liberté.
Cizia Zikë a vécu 1000 vie, Oro est le récit de l'une d'entre elles.
Arrivé avec Diane sa compagne au Costa Rica au début des années 80, hébété par des mois d'errance et d'excès à la suite du décès de son nouveau né, Cizia Zikë va trouver dans ce petit pays d'Amerique Centrale, le terrain propice à l'une des ses plus rocambolesques aventures.
Se jetant à corps perdu dans la prospection d'or, comme la quête mythique d'un El Dorado pour seule rédemption, il connaîtra demi succès et cuisant échec avant d'être repéré par l'entourage du nouveau président qui lui confiera la responsabilité d'exploiter l'or de la péninsule d'Osa.
C'est en véritable despote qu'il va régner sur une troupe de va-nu-pieds, les abrutissant au travail avant de finir par les façonner à son image.
Drogué, voleur, violent, escroc, misogyne, macho, esclavagiste mais aussi fidèle en amitié, charmeur, courageux, séducteur, drôle, chevaleresque, Zikë est tout à la fois et il nous livre ce récit autobiographique sans filtre ni édulcorant. Qu'on le déteste ou qu'on le vénère, force est de constater que dans le genre, on n'a pas fait mieux depuis.
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Cette autobiographie est celle d'un héros comme on en fait plus. Un mercenaire, un barbouze, un aventurier, un voyageur cheminant à travers le monde à la recherche du nerf de la guerre : l'argent. Dans ce cas précis, c'est d'or dont il s'agit... ORO nous fait suivre l'itinéraire des chercheurs d'or de la Serra Pellada, du Surinam, du Panama, du Costa Rica.
Le vocabulaire est souvent cru, les événements sont violents, à l'image de la vie. Un humour certain teinte le récit de Cizia Zykë. J'ai adoré le ton narratif, le cynisme du personnage qui nous fait prendre du recul sur la sauvagerie. J'ai relu ce livre plusieurs années après ma première lecture et m'en suis à nouveau délecté.
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Si le mot "aventurier" a un sens, alors personne ne le mérite plus que Cizia Zykë. En lisant cette histoire, on croit revivre la ruée vers l'or
des pionniers au début du 19ème siècle, sauf que ça se passe à la fin du 20ème. Des chercheurs sans foi ni loi s'installent dans la jungle pour en tirer le métal précieux. En regardant de plus près, on constate que l'auteur et ses associés méprisent les règles de notre monde, mais ce n'est pas l'anarchie du Far West, ils appliquent un certain code de l'honneur. Et malheur à celui qui ne le respecte pas, Cizia Zykë n'aime pas les tricheurs ...
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On dit souvent que lire ça fait voyager. Si c'est votre cas vous pouvez plonger dans ce livre les yeux fermés.
Attention quand même... Si vous aimez voyager dans le luxe, 1ere classe avec la jolie hôtesse, visites organisées avec le beau guide et mojito en fin de journée à la terrasse de votre lodge, c'est pas pour vous.
Parce Cizia Cikë va vous trimballer au fin fond de la jungle du Costa- Rica, et c'est pas tout confort.
En nous racontant cette période "aurifère" de sa vie l'auteur va se livrer all inclusive.
Cet aventurier comme on en fait plus va nous entraîner dans une aventure comme on en fait plus.
Vous apprendrez donc comment on cherche de l'or, comment vivre dans la jungle entouré des pires sans foi ni loi d'Amérique Latine, comment la violence est parfois incontournable et comment ne pas mourir d'une morsure de serpent.
On y apprendra aussi qu'en Amérique Centrale comme ailleurs la corruption est partout, et que tout le monde est pourri, du villageois costaricien jusqu'àu plus haut niveau de l'état.
Parce que l'or les rend fous, tous sans exception.
Et l'auteur dans tout ça ?
L'auteur, comme je vous l'expliquais plus haut est un personnage rare et qui nous raconte la vie qu'il a choisi.
Une vie d'aventures, de violences, de victoires et de cuisantes défaites.
Millionaire le lundi et sans le sou le lundi d'après.
Cizia Zikë va donc nous emmener avec lui et nous apprendre sa morale, son code d' honneur et ce qui fait de lui l'homme qu'il est.
Ho certes il est violent, mysogine et à la limite parfois de l'esclavagiste.
(Avec le politiquement correct installé de nos jours il est d'ailleurs évident que ce livre ne pourrait être édité en 2021.)
Mais il a aussi un côté attachant et je ferais plus confiance à ce genre de gars qu'à un politicien en col blanc qui me fait son plus beau sourire.
Oro est l'histoire d' un homme à part, qui a choisi son chemin de vie et qui l'a toujours assumé.
C'est pour découvrir cela qu'il faut lire ce livre.
Après si vous préférez les mémoires d'un expert comptable à Rambouillet, c'est pas pour vous !
Comme je l'écrivais en préambule, on voyage en hôtel de luxe ou on part à "la roots" avec son sac à dos.
Avec Cikë ça sera donc sac à dos et à la dure.
Et l'écriture dans tout ça ?
Parce qu'on parle quand même d'un livre non ?
Et bien l'écriture est à l'image de l'auteur : efficace, brutale, sans concession mais également attachante.
Pour moi un bon écrivain est celui qui arrive à m'emmener dans son univers et qui me donne envie de plonger dans son livre des que la journée est terminée.
Alors bravo à Cikë qui a réussi à me captiver dans ce livre.

Ziké sera pour certains un aventurier au parcours hors du commun, une brute épaisse pour d'autres.
À vous d'en décider.

Moi j'ai choisi.



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