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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
   Malgré une certaine Désorientation du lecteur
non voulue par l'auteure, nous pouvons souligner :

- cette poésie du débris et de la miette
- ces remontées par bribes de l'enfance pulvérisée
. Une audition de l'enfance : [lilas]1.[/lilas]

. Un jour peut-être, foison de langue [lilas]2.[/lilas]

. Ouvrir en grand la porte :
N‘y va pas. [lilas]3.[/lilas]

. Penser à vider la machine

« Attention » [lilas]4.[/lilas]

. Fiction, mon seul voile [lilas]5.[/lilas]

- ces inventions de vocabulaire :
. les feuilles tombelottent nos archives [lilas]6.[/lilas]

. le vent grondelotte sous l'arbre mort [lilas]6.[/lilas]

- et ces images :
" dans les débris les miettes
" homme-laine aux yeux de métal
" le temps ne rattrape pas ses chevaux
" trouble pas / le sommeil des ogres
" tenir… l'enfance par la racine

Les poèmes sont accompagnés des peintures sombres
débordantes de Michel Braun, qui tentent de se cadrer
sur les poèmes.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
[lilas]1.[/lilas]


Une audition de l’enfance
À peine achevée
La vie de l’adulte en l’occurrence
Un regard porté sur la ville – que la ville n’entend pas
un regard pour que la ville n’existe pas,
aux frontières, deux paysages
situation première : fiction du désir
Un récit entre mille témoignages
manière de bouger avec les choses
Plonger le bras dans la matière, informelle
des figures en pagaille
                   incompressibles
À chaque couleur de langue,
Résistance du grain
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[lilas]2.[/lilas]


Désir et subir, du juste milieu
Conjuguer les écarts

S’abstraire et confondre passe par la solitude
des règles qu’il impose et exclut
Celui dont le bonheur résiste
pour le quitter, il te faudrait amoureuse

Un jour peut-être, foison de langue
Trop courtes ses nuits
La fille en lambeaux frappe des pieds,
ouvre ses bras comme voir
la main soulève,
         des formes ?
Tu es le vent passé derrière
par lequel claquent les portes
Ce que tu savais, écume grise
d’un matin gris légèrement froid
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[lilas]6.[/lilas]


Comme ça remue, l’herbe
les feuilles tombelottent nos archives
le grand vent tonne
          apparemment
dans sa mouillure

Alors allons, comment va ta façon ?
« Allégeons, allégeons »
Allongez-vous près de moi
ça bouge l’herbe

Aujourd’hui : trombes noires
votre faculté à mourir, allongez-la
Le vent grondelotte sous l’arbre mort
des feuilles bougent dans mon dos
ombres et jaunes

La différence, ne la pense pas
de sorte que d’être toujours en mouvement
ne se pense pas.
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[lilas]3.[/lilas]


Pour ceux à qui je dis, je répète :
N’y va pas.

Je répète, à ceux qui souhaitent l’entendre
le jour écoute entre les branches
le pas ininterrompu des oiseaux, delà des signes
Ouvrir en grand la porte :
N‘y va pas.

Un homme et sa fille
le fiancé les regarde
il tourne le disque – des sensations
tu traverses, comme un alliage de fer et de bois
commandes du thé, debout dans son odeur
Portée transitoire, si
Seulement
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[lilas]5.[/lilas]


Situation idéale, enchantement
effeuille les jours en sommeil
personne d’autre ne
          s’élance

Et
  coupant directement dans l’étoffe
Les idées dansent – roches brunes
Attendre des mots qu’ils précisent
comme traverser leur valeur

Fiction, mon seul voile
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Videos de Marie de Quatrebarbes (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie de Quatrebarbes
Marie de Quatrebarbes lit (quelques pages de) Aby à l'occasion de la parution de "Aby" aux éditions P.O.L, à Paris le 1er mars 2022 - "Aby", c'est Aby Warburg - Pages 62 à 65 + pages 43 à 45 - "Kreuzlingen, 1921. En 1921, Aby a peur des métaux, des objets en métal, de l'électricité, de l'empoisonnement, du sublimé dans l'eau du bain. Il a peur que sa nourriture soit souillée par du sang menstruel, du sperme ou de la morve, il a peur des pogroms, de l'hypertrophie de la prostate, de faire l'objet d'une erreur judiciaire,de l'hypertension, du diabète, d'un poêle qui fume, d'une chèvre qui avorte, d'une citerne endommagée, de la lettre de crédit, que ses lettres soient volées, ou ses bagages, que sa famille soit torturée et assassinée. Et par-dessus tout Aby a peur d'être emprisonné, exécuté, que les juifs soient éliminés, que son oeuvre soit mise au pilon et du sang humain ajouté à son médicament. Il traite à Bellevue ses affaires avec le plus grand soin, s'inquiète que ses costumes et ses bottes soient volés ou salis, craint qu'on change ses lacets, que le docteur Embden exécute sa famille, le docteur Otto Binswanger II, le frère de Ludwig, l'empoisonne et la femme de ce dernier soit une espionne."
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