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3,82

sur 231 notes
Dès les premières pages et au vu de la situation dans laquelle se trouve la résistance on se demande comment ils vont réussir à se sortir de ce merdier en moins de 400 pages, et en admettant qu'ils y parviennent tout est à reconstruire (mais ça c'est une autre histoire). On découvre ainsi un monde encore plus sombre que celui que l'on avait quitté en refermant La Chute mais les auteurs ne perdent pas de temps en s'apitoyant sur le trsite sort de l'humanité, au contraire ils nous plongent en plein coeur de l'action, au coeur d'une résistance affaiblie mais plus déterminée que jamais, avec ou sans leur leader charismatique…
Si je devais définir ce troisième et dernier tome par rapport aux deux précédents je le classerai un poil en dessous (tout en restant excellent) ; j'ai trouvé que la fin arrivait trop vite et trop facilement, un peu trop prévisible aussi (sans vouloir en dire trop un happy end façon Hollywood aurait été une farce de mauvais goût pour les lecteurs) mais finalement je pense que je regrette surtout que la saga s'arrête déjà. A l'heure où le phénomène bit-lit envahit les rayonnages de nos librairies ça fait du bien de lire une histoire de vampires assoiffés de sang plutôt que de guimauve et de lycéennes en rut… Peut être un espoir de seconde vie au cinéma, après tout Guillermo del Toro a prouvé qu'il était un réalisateur de talent et il tient là un scénario en béton armé (“on est jamais mieux servi que par soi même” d'après le dicton) mais ce ne sont là que spéculations de ma part…
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La nuit éternelle est le dernier volet de la trilogie de del Toro et Hogan sur les vampires. Alors que je trouvais que le deuxième avait une baisse de régime par rapport au premier, celui-ci fait emprunte un peu le même chemin.

Je n'ai pas retrouvé l'ambiance angoissante du premier. Les combats entre les vampires et les survivants sont assez répétitifs, cela ressemblait beaucoup à ce qu'il pouvait y avoir dans le précédent épisode.

Du côté des personnages j'ai eu du mal à trouver mon compte. le début de relation amoureuse entre Nora et Fet ne pouvait qu'arriver quand on voit ce qu'est devenu Ephraim Goodweather, l'homme qui doit sauver l'humanité. Accro aux antidépresseurs et aux antidouleurs, il vit dans le passé quand il pouvait encore être avec son fils. A la rigueur le Maitre est celui qui s'en sort le mieux. Sa volonté de retourner le fils d'Ephraim contre lui le rend plutôt intéressant. Sa manipulation permet de rentrer un peu plus dans la psychologie des vampires. Je suis un peu déçu d'avoir dû attendre l'extrême fin pour avoir un acte héroïque, c'était presque inattendu.

Après un premier volume qui laissait présager quelque chose de bien, je me suis retrouvé avec deux épisodes en demie-teinte. Alors del Toro est bien meilleur cinéaste qu'écrivain.
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Cette critique concerne l'ensemble de l'oeuvre, à savoir la lignée,la chute et la nuit éternelle. Je n'ai pas l'intention ici de reprendre le récit puisque celui-ci est largement détaillé sur le Web ainsi que dans la sérié "The Strain", mais aussi pour éviter des spoils malheureux !!!! Aussi,je vais simplement vous livrer mon impression après m'être plongé dans cette épopée apocalyptique.

Points positifs :
- Une nouvelle conception du mythe vampirique très intéressante et fourmillant de références scientifiques ;
- Des interludes historiquement fort constructives et ponctuant à merveille le récit dans son ensemble ;
- de l'action en continu avec très peu de temps morts ;
- Des passages vraiment haletants;

Points négatifs :
- Des personnages trop caricaturaux (ex : Gus)
- On part très vite dans l'ésotérisme et le religieux, cela frise le grand-guignolesque eu égard aux prémisses de l'intrigue ;
- (SPOIL), l'utilisation des armes nucléaires devient monnaie courant au fur et à mesure que l'intrigue progresse, c'est tout simplement ridicule ;
- Une traduction/écriture inégale (les difficultés imputables à une écriture à quatre mains!!!)

Bref, j'ai passé de très bon moments durant la lecture de cette trilogie, mais trop de défauts m'ont laissé un goût amer et impression plus que mitigée. Il est temps de passer à autre chose !!!
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Suite et fin de la trilogie vampirique de Guillermo del Toro et Chuck Hogan, série qui se sera illustrée par des moments forts et d'autres plus en-dessous.
A l'issue de ma lecture, trois livres étaient sans doute trop pour traiter cette histoire qui aurait pu tenir en deux volumes.

Ce dernier tome s'illustre par un virage radical vers la dimension mystique des vampires, bien que celui-ci ait été légèrement ébauché dans le deuxième volume.
Après un démarrage laborieux auquel je reproche le côté rabâchage des deux premiers opus, les auteurs ont choisi de donner une grande part mystique aux vampires qui trouvent leurs origines dans la religion et sont liés quasi-directement à Dieu.
Sans être révolutionnaire car déjà abordé dans la littérature fantastique dédiée aux vampires, c'est déroutant pour le lecteur.
Pour ma part je ne m'attendais pas à une telle direction et j'ai eu un temps d'adaptation.
Je regrette que ceci ne soit intervenu que dans cette conclusion, tout comme certains thèmes traités qui ne sont qu'effleurés alors qu'ils mériteraient d'être approfondis (les camps de détention des humains par exemple).
Le Maître est fidèle à lui-même : "Chaque fois que je te regarderai, pour le reste de l'éternité, je verrai une reddition représentative de la faiblesse de ta race d'animaux civilisés." et a, pour l'instant remporté la manche, sauf qu'il cherche à acquérir l'Occido Lumen, seul manuscrit qui donne la façon de le détruire.
Plus présent dans ce volume, notamment par des dialogues, je trouve qu'il a perdu de son prestige et de la crainte qu'il pouvait inspirer.
C'est d'ailleurs un reproche global que je fais à cette trilogie, autant le premier tome faisait peur autant les deux autres ne m'ont plus procuré de frissons.
Les vampires avec leur dard sont devenus banals, les quelques scènes de violence ne sont pas aussi angoissantes et même la relation entre le Maître et Zack n'est pas aussi dérangeante et malsaine qu'elle devrait l'être.
Certains personnages ont franchement perdu de leur panache, à l'image d'Ephraïm que j'ai trouvé lamentable d'un bout à l'autre, avec le charisme d'une moule accrochée à son rocher, tandis qu'un Setrakian manque cruellement à l'histoire.
Ceux qui, à mes yeux, s'en sortent le mieux sont Nora et Fet, ils restent fidèles à eux-mêmes et à leurs convictions, ils sont la bouée à laquelle le lecteur peut se raccrocher sans avoir l'impression d'un troisième volume complètement déconnecté des deux autres.
Que dire de l'Enfanté, à part que l'idée était bonne mais pas assez développée à mon goût, un chapitre n'était pas suffisant pour faire le tour de ce personnage complexe et qui sera amené à jouer un rôle clé dans le dénouement.
J'ai vraiment eu la sensation au cours de ma lecture que les auteurs avaient de nouvelles idées mais manquaient de temps pour les explorer, alors ils les écrivaient, les survolaient, et passaient à une autre et ainsi pendant tout ce volume.
Il reste que malgré les reproches que je fais à ce roman, l'histoire devient captivante, une fois passé le début laborieux et répétitif, les événements s'enchaînent rapidement, sans doute un peu trop, et j'avais envie de connaître la fin.
J'espérais une fin un peu différente, en tout cas une qui ne finit pas dans la guimauve de bons sentiments avec des phrases telles que : "Quand on regarde en arrière et qu'on fait le bilan de sa vie, on se rend compte que l'amour a été la réponse à tout.", c'est un thriller fantastique avec un côté apocalyptique, pas une simple aventure romanesque.
Il reste New York, ville omniprésente dans l'histoire, et que j'ai pris plaisir à redécouvrir dans une vision apocalyptique : zoo de Central Park à l'abandon, Belvedere Castle en QG de Zack, les Cloisters celui du Maître lorsqu'il s'abrite des deux heures quotidiens de pseudo soleil, Harlem, les grandes avenues désertes, Macy's le plus grand magasin du monde à l'abandon, les buildings vides de toute personne.

"La nuit éternelle" clôt cette trilogie de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan mais me laisse un peu sur ma faim/fin, dans les deux sens du terme, et je dois bien avouer que ce dernier opus tout comme son prédécesseur n'ont pas eu l'attrait de la nouveauté et des frissons au cours de la lecture que m'a procurés le premier volume et qui reste pour moi le meilleur et le plus surprenant des trois.
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Attention, ne lisez pas cette critique si vous n'avez pas lu les 2 premiers tomes (spoilers) !


Dans ce dernier tome, les vampires se sont installés en maîtres sur le monde et certains humains vivent sous l'oppression tandis que d'autres, ayant la malchance d'appartenir au groupe sanguin préféré des créatures, sont rassemblés dans des fermes où leur sang est récolté régulièrement. Ce pitch n'est pas sans rappeler une période sombre de notre histoire...

Eph et ses alliés se battent encore, même si tout paraît perdu d'avance suite à la mort de Setrakian. Zack est toujours porté disparu ce qui plonge Eph dans un état discutable, se réfugiant dans son ancienne maison et se droguant de divers médicaments.

J'ai beaucoup aimé le début du roman, où l'intrigue s'installe à nouveau dans ce monde plongé dans les ténèbres, le soleil ne perce presque plus les nuages noirs causés par toutes les explosions du second tome. L'ambiance installée dans les premières pages est pesante et angoissante. Après ces premières pages, pour être honnête, je n'ai plus vraiment ressenti de peur. L'histoire devient presque trop longue, entre les disputes entre les humains et les problèmes d'Eph. On perd un peu l'angoisse qui pouvait nous étreindre car les auteurs nous laissent parfois oublier le monde dans lequel vivent les personnages au profit d'histoires d'amitié ou d'amourettes.

Ce n'est définitivement pas mon tome préféré de cette série même s'il vaut la peine d'être lu car il éclaire beaucoup de choses et nous révèle plus en profondeur l'origine et les motivations du Maître.
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Ce dernier volet de la trilogie vampirique signée du réalisateur Guillermo del Toro prend une dimension apocalyptique. L'écriture reste d'une efficacité redoutable et j'ai été une nouvelle fois embarqué par ce récit.

Comme pour les deux précédents tomes, on pourra reprocher une écriture très cinématographique, avec des codes très américains, mais l'efficacité est une fois de plus au rendez-vous. Evidemment, le sort de l'humanité se joue en Amérique du Nord et pas forcément d'une manière très logique par rapport au reste du récit. le récit est sombre et les conflits intérieurs d'Ephraïm pris entre son amour pour son fils et sa mission sont très bien retranscrits.

Une nouvelle fois, le récit réserve quelques surprises terrifiantes et offre des passages très ambitieux. Ce tome permet de lever totalement les divers mystères qui entourent le Maître.

A défaut d'être toujours originale, cette trilogie est d'une efficacité redoutable et embarquera tous les amateurs de littérature fantastique et vampirique.
Lien : http://lionelfour.wordpress...
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Deux ans après l'explosion de centrales nucléaires, les strigoï, les vampires prennent le pouvoir sur les humains. Ephraïm Goodweather, Nora et Fet les combattent toujours et cherche à détruire le Maître.
Troisième et dernier tome de la trilogie La lignée. Dernier tome qui ne m'a pas plu. Rien de bien palpitant, le rythme est lent. L'explication est trop mystique pour m'intéresser et trop facile à mon goût. de plus, l'asservissement de l'homme à l'état de bétail est peu développé et ressemble trop à la Shoah. Rien de nouveau pour retenir mon attention.
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C'est le dernier tome de la trilogie vampirique de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan après le Lignée et La Chute. Et quelle fin ! Contrairement au troisième roman décevant du Bourbon Kid, celui-ci est à la hauteur des deux précédents.

Quatrième de couverture : le sort de l'humanité repose désormais entre les mains d'un seul individu. Une nuit sans fin s'est abattue sur la Terre depuis l'apocalypse nucléaire déclenchée par le Maître. Les vampires, qui ont proliféré à un rythme vertigineux, ont réduit les humains à l'état de bétail, car, à leurs yeux, seul leur sang a encore de la valeur.
Un groupe de survivants résiste encore. Mais Ephraïm Goodweather, leur leader, n'est plus que l'ombre de lui-même : il ne s'est jamais remis de l'enlèvement de son fils et de la liaison entre sa petite amie, Nora, et son allié, Fet. Profitant de son désespoir, le Maître lui propose d'épargner son fils en échange de l'Occido Lumen. Dans ce très ancien manuscrit, préservé au prix du sacrifice du professeur Setrakian, se trouve la clé pour détruire le Maître. Ephraïm fera-t-il passer la vie de son fils avant le salut de l'humanité ? Mené à un rythme infernal, ce dernier volet offre à la trilogie « La Lignée » un finale magistral.

On y retrouve donc Ephraïm Goodweather en proie à ses démons qui se noie dans l'alcool pour oublier la perte de son fils Zack, Nora toujours fidèle à la résistance et son ami Fet et bien sûr le Maître et son clan de vampires qui ont colonisé le monde. Ils utilisent certains humains comme banque de sang et les exploitent dans des camps. D'autres tentent de survivre dans les villes démolies, sombres et vides de vie mais ils ont du mal à trouver de la nourriture et sont sans cesse pourchassés par les vampires. Nos amis, avec l'aide du vampire Quinlan, protègent l'Occido Lumen et tentent de le déchiffrer pour mettre un terme au règne du Maître. La chose n'est pas aisée d'autant plus que des querelles au sein du groupe vont venir perturber le peu d'espoir qu'ils ont encore.
Il y a toujours autant de suspense disséminé au fil des pages et les conditions de vie sont si misérables qu'on se demande comment ils ont fait pour tenir jusque là. La ville de New York n'est plus que le reflet d'ombres inanimées, tout est saccagé et abandonné. Ephraïm souffre effroyablement, il n'est qu'un fantôme qui survit grâce à son besoin de vengeance. Nora va voir d'atroces choses dans les camps pendant que Fet cherche désespérément un moyen de tuer le Maître.
Quinlan va jouer un rôle important et avec l'Occido Lumen, ils vont nous dévoiler de nombreuses informations sur les origines des vampires et sur l'histoire des Aînés et du Maître. Que de détails croustillants !
A lire absolument.

Deux extraits seulement pour ne pas trop vous en dévoiler :
Page 11 : A Times Square, on incinérait les cadavres sur des bûchers funéraires hauts de six mètres. Dans une odeur de barbecue sans équivalent à ce jour, la crème de Manhattan transformée en torches illumina les rues désertes et les vitrines des boutiques fermées. « Tout doit disparaître ».
Le Maître semblait avoir calculé avec précision le nombre de vampires nécessaire pour asseoir sa domination tout en conservant un équilibre subtil évitant de créer des besoins d'approvisionnement en sang insurmontables. Il procédait avec méthode et un grand souci de rigueur mathématique.

Page 62 : Au fil du temps, ce qui au début ressemblait à un kidnapping avait fini par prendre des allures de sélection. de distinction. Comme si on lui réservait une place de choix dans ce monde nouveau.
Parmi tous les autres, Zack avait été choisi. Pour quel dessein, il l'ignorait. Il savait seulement que l'être qui lui accordait ces privilèges représentait l'autorité absolue dans ce nouvel empire. Et il voulait Zack à ses côtés.
Les descriptions qu'il avaient entendues au sujet du Maître – un géant effrayant, un tueur impitoyable, le mal incarné – étaient toutes des exagérations évidentes. D'abord, pour un adulte, le Maître était de taille moyenne. Et pour un être âgé de plusieurs siècles, il paraissait presque jeune. Dans ses yeux noirs perçants, Zack devinait bel et bien un potentiel d'horreur prêt à se déchaîner si quelque chose ou quelqu'un attirait sa défaveur. Mais celui qui aurait l'immense chance, comme Zack, de plonger son regard dedans, découvrirait une profondeur qui transcendait l'humanité, une sagesse qui remontait à des temps immémoriaux, une intelligence connectée à un monde supérieur. le Maître dirigeait l'immense clan de vampires qui avait envahi la ville, le pays, le monde entier. Une ramée qui obéissait aux ordres télépathiques qu'il lançait depuis son trône dans le coeur marécageux de New York.
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Après avoir dévoré les deux premiers tomes, j'attendais le 3e avec impatience et j'ai été quelque peu déçue. L'écriture est fluide, il y a de l'action mais il manque ce petit quelque chose qui m'avait accroché dans les deux premiers, un suspense, une envie de dévorer le livre jusqu'à la fin pour savoir ce qui arrivait aux personnages qui étaient un peu devenu mes amis. J'ai eu du mal cette fois-ci à m'identifier à eux. Ils sont maintenant en mode survie et deviennent peu à peu l'ombre d'eux-mêmes. Ils formaient une équipe mais ressentent maintenant l'un envers l'autre une certaine méfiance. J'ai complètement décroché quant à l'origine des vampires... L'aspect biologique m'avait bien plu au départ, mais on en revient encore et toujours à la religion et au fait que le Bien et le Mal sont inévitablement reliés à Dieu... Rien de bien original là-dedans... Mais au final, ce tome conclut tout de même la trilogie de belle façon.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 10/10
Développement des personnages : 10/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 10/10
Total 40/40 Babelio 5/5

Fin de cette excellente trilogie. Alors si vous vous attendez à un happy end à la Disney ou à de la naïveté scénaristique à la Justin Cronin (le passage), il vaut mieux que vous n'alliez pas plus loin. Ce dernier tome est sans doute le plus sombre et celui-ci va jouer avec vos nerfs, c'est certain.

Ce dernier roman tout comme les précédents est sans faille. Guillermo del Toro et Chuck Hogan continuent sur leur lancée et nous offre un ultime tome horrifique. C'est dans cet ultime tome que la garde de Zack va être définie. Une sorte de Kramer contre Kramer à la sauce vampire.

Les montées d'adrénaline vont bon train dans ce dernier tome, où il est difficile de prévoir ce qui va arriver. Au contraire de Justin Cronin, les auteurs savent conter une histoire et surtout tenir leur public en haleine.

Sur fond de vérité les auteurs nous montrent comment serait gérée une (vraie) crise sanitaire par nos gouvernements. C'est-à-dire très mal. Il suffit une fois de plus de se référer à la crise que nous avons connue avec un virus pas si dangereux que ça (sauf pour certains). On vaccine avec un vaccin qui n'en est pas un, les médias font peur au public dans un but d'audimat, on prive les gens de toute sorte de liberté.

Les romans écrits il y a des années de cela montrent comme nous sommes tous des pions et qu'au final on est de la chair à canon pour nos politiques et les puissants de ce monde. On nous montre aussi qu'on reste indifférent à ce qui arrive à notre voisin tant que ça ne nous arrive pas à nous. La preuve en est de la guerre en Ukraine.

Sur fond fantastique, cette trilogie nous emmène loin très loin sur nos origines. J'ai rarement connu une telle perfection à l'état brut dans un roman post-apocalyptique.
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