Je trouvais l'idée géniale: listes de connaissances générales que tous devraient avoir à apprendre par coeur. Cela faisait d'une pierre deux coups: faire travailler la mémoire et apprendre des choses utiles à connaître (des références dans plusieurs domaines). Malheureusement, à l'exception de quelques listes intéressantes (7 merveilles du monde, dieux de la mythologie grecque et romaine, certains poèmes, dates de découvertes importantes...), il n'y a rien de bien excitant à apprendre par coeur dans cet ouvrage. Ce sont surtout des informations inutiles que je n'ai aucune envie de connaître (les disciplines disparues de jeux olympiques, les mots ayant le plus de synonymes en argot (!), les clubs qui ont remporté la ligue des champions, les combats de boxe, les compétitions les plus suivies à la télévision!). C'est bien dommage, j'aimais beaucoup l'idée, mais plus de la moitié des listes sont insipides et aucunement motivantes à apprendre.
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Combien de numéros de téléphone connaissez-vous encore
par cœur? Combien de trajets êtes-vous capables de faire sans
programmer votre GPS? Et les dates clés de l’histoire de France,
apprises à l’école il y a quelques années, pouvez-vous les citer sans
consulter Wikipédia?....
Peu à peu, nous transférons notre mémoire à notre smartphone: c’est bien pratique pour des détails inutiles qui occupaient trop de place dans nos petits cerveaux, disques durs limités, mais moins heureux lorsqu’il s’agit des grands repères qui nous permettaient de comprendre notre environnement. Il y a des faits, des dates, des personnes, des ordres de grandeur qui balisent l’espace et le temps: les connaître, c’est être mieux armé pour décrypter la réalité qui nous entoure. Leur apprentissage
aura aussi le mérite d’entraîner cette faculté précieuse qu’est
votre mémoire.
Injustement confondus, caricaturés, les pays en -stan aimeraient qu'une bonne fois pour toutes on sache les différencier.