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4,03

sur 175 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En conclusion, j'ai adoré ma lecture! Bien qu'elle soit émaillée de quelques petits défauts sans gravité (anglais non traduit ou manichéisme un peu trop présent), les qualités du roman font que j'ai complètement adhéré à l'écriture fluide et l'univers uchronique de Morgan of Glencoe. Surtout, j'ai beaucoup apprécié le double niveau de lecture du récit qui met en exergue des valeurs que je partage (lutte pour le droit des femmes, contre l'homophobie ou le vivre ensemble). Bref, ce premier tome Dans l'ombre de Paris est une véritable réussite et je compte bien poursuivre avec le tome suivant.

Pour une chronique plus développée, rendez-vous sur mon blog :
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Musicienne et barde, Morgan of Glencoe a un peu délaissé ses partitions pour prendre la plume qu'elle manie avec tout autant de talent. Cette enchanteresse des mots nous emporte ici dans un Paris uchronique des plus étonnants. Elle fait honneur à ses origines bretonnes en invitant les fées, avec lesquelles elle a grandi, à venir égayer son récit.

Dans L'Ombre de Paris est une dystopie qui nous attache aux pas de Yuri-hime Nekohaima, la fille de l'ambassadeur de l'Empire japonais, qui est destinée à épouser le dauphin de France. C'est à bord de l'Orient-Express qu'elle débarque à Paris et apprend l'avenir que son père lui a tracé. En bonne princesse japonaise, elle doit se conformer au désir de ce dernier qui reste son tuteur jusqu'à son mariage. Mais, même si elle ne montre rien, elle vit comme une trahison de ne pas avoir été prévenue avant de ce qui l'attendait. La voici qui se retrouve donc au Louvre à devoir se laisser courtiser par un prince qui ne l'intéresse pas sans même pouvoir demander des explications à son père. Son salut viendra de là où elle ne l'attend pas mais sera-t-elle capable d'écrire sa propre histoire ?

Morgan of Glencoe nous ouvre les portes d'un Paris déconcertant où la splendeur n'est pas là où on l'imagine. Ici, le lustre et le faste des rois et de leurs pairs sont aussi factices qu'illusoires. Pour la jeune princesse, ce ne sont que les murs d'une nouvelle prison dorée qui va bientôt refermer ses portes sur elle.

Dans l'imaginaire de cette autrice, il y a le Paris d'en haut et le Paris d'en bas. Alors que celui d'en haut sonne comme un faux-semblant, celui d'en bas, lui, carillonne de féerie. C'est ici, au coeur des égouts de la capitale que se sont réfugiés les fées, les rejetés, les incompris de ce monde étroit et sectaire. C'est là que l'on rencontre, par exemple, certaines figures de la geste arthurienne comme Taliesin le barde. L'autrice s'est amusée à peupler ces lieux inattendus de créatures tout droit sorties du folklore celtique. Maltraitées et haïes par les hommes, qui ne les comprennent pas, ces fées ont su se rassembler pour former une communauté hétéroclite et joyeuse. C'est dans ce royaume que Yuri va faire ses vrais premiers pas dans la société. En abandonnant peu à peu ses préjugés, elle découvre un monde insoupçonné, peuplé d'êtres de qualité, tolérants, bienveillants et enrichissants. Une rencontre bouleversante pour une princesse appelée à devenir une grande dame.

Dans L'Ombre de Paris n'est qu'un prélude à une saga de fantasy déjà éblouissante qui redéfinit notre conception du merveilleux. Cette nouvelle plume a su se nourrir de son héritage, constitué de récits populaires et teinté d'une forte tradition orale, pour construire un univers fabuleux, sombre et lumineux à la fois, fait de larmes et de joie... plus d'infos sur Fantasy à la Carte.
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Grande amatrice de romans liés de près ou de loin à la féerie, je me suis laissé tenter par Dans l'Ombre de Paris sans trop savoir à quoi m'attendre. Dans cette version uchronique de notre monde, les êtres féeriques sont considérés comme des animaux dans la plupart des pays et la dynastie des Bourbon règne toujours sur la France. L'autrice a battu et redistribué toutes les cartes pour nous offrir quelque chose de familier et d'original à la fois.
Il ne m'a pas fallu longtemps pour prendre mes marques. J'ai été happée par cette histoire complexe qui se déploie sur plusieurs axes narratifs. Je me suis progressivement attachée à tous les personnages, même si au départ j'avais une préférence pour les fourmis du rail. Et surtout, à mesure que ma lecture avançait, j'ai eu de plus en plus de mal à lâcher mon livre.

La suite sur le blog...
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Paris, 1995. Dans ce Paris uchronique, le temps semble s'être arrêté au Siècle des Lumières : la France (ainsi qu'une grande partie de l'Europe) est dirigée par le roi Louis XX, les moyens technologiques sont limités, les avancées sociales inexistantes, dans ce monde où l'aristocratie règne et où le peuple lutte pour sa survie. Dans ce monde d'inégalités, les fées et autres créatures sont tout en bas de l'échelle sociale : craintes, donc méprisées, elles sont considérées comme des animaux.
La condition féminine n'est pas non plus très enviable. Aussi, quand la princesse Yuri, fille de l'ambassadeur japonais à Paris, arrive dans la capitale et découvre qu'on va la marier au fils du roi, elle prend vite conscience qu'en tant que femme, elle n'est rien de plus qu'un ravissant objet docile et décoratif. Révoltée, se sentant trahie, elle n'hésite pas longtemps quand on lui offre une échappatoire à ce destin déjà scellé.

Morgan of Glencoe nous offre ici un excellent roman de fantasy, dans lequel on plonge avec plaisir et qui nous emporte sans qu'on s'en rende compte : les pages se tournent toutes seules ! Je l'ai lu en une après-midi et je n'ai absolument pas vu le temps passer. L'histoire est prenante, mais sans nous étourdir de rebondissements, de retournements de situation. On savoure aussi la douceur de vivre du peuple des Égouts, la simplicité, les petits moments de bonheur. C'est aussi une des forces du roman : une opposition très forte mais subtilement décrite entre le monde des Égouts, sa bienveillance, son humanité, sa douceur et sa tolérance, et la dureté du monde de la surface, fait de violence, de faux-semblants, de manipulation, de mensonges. Les plus humains ne sont finalement pas ceux que l'on croit...

J'ai beaucoup aimé aussi les personnages, très bien construits, complexes, tout en nuances. Les personnages féminins, en particulier, sont une réussite : que ce soit Yuri, Bran, la capitaine Trente-Chênes ou même Levana, elles montrent des portraits de femmes intelligentes, fortes, qui ne sont pas dupes de leur place dans la société mais ne s'en laissent pas conter pour autant.

En bref, un vrai coup de coeur pour ce roman prenant, subtil, élégant, à la fois sombre et lumineux. Un roman envoûtant, où la violence et la noirceur ne sont jamais gratuites, mais servent habilement un propos empreint d'humanité et de bienveillance.

Vivement le tome 2 !!
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Non content de m'emporter tout au long de son cheminement émotionnel, cet ouvrage m'a également noyé sous les souvenirs, beaucoup de références non dites, de discrètes allusions, tant dans le texte qu'entre les lignes dénotent d'un auteur d'une culture et d'un niveau rare. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser, spontanément, à une très vieille bande dessinée qui m'a marqué enfant, une bande dessinée tombée dans l'oubli et qui pourtant mériterait tellement d'être une référence absolue dans notre société (pardon, je digresse) Nahomi (scénario de Bom, dessiné par Crisse et colorisé par Helen dans les premiers ouvrages, puis dernier tome par Crisse tout seul) sorti en 1981 et introuvable aujourd'hui, une intégrale a été sortie en 2009, mais elle n'est plus éditée non plus. Bien que l'histoire soit très dissemblable, je ne peux m'empêcher d'y trouver des parallèles qui résonnent en moi haut et fort.
En résumé de cette chronique : Lisez-le, c'est un bijou de poésie, de délicatesse et d'une profondeur insoupçonnée. J'ai rarement lu, même chez des auteurs soi-disant établis, renommés, tout ce que vous voulez, un texte de cette qualité. Autant vous prévenir, après la première page, il est très difficile de s'interrompre avant que vous soyez arrivés au bout. Un seul regret ? Il n'existe pas d'édition papier à ce jour.
J'espère que ces quelques lignes vous ont encouragé à aller y jeter un oeil, lui accorder un regard et un peu d'attention. La suite promet de beaux et grands moments.
Lien : http://wp.me/p5g3WB-6xf
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Déjà, je ne peux que dire que j'ai été plus que ravie de découvrir la plume de Morgan of Glencoe que j'ai trouvé vraiment agréable, fluide et enchanteresse. L'auteure a su m'aspirer dans son univers mêlant les genres sans aucun effort et j'ai vécu l'aventure auprès de ses personnages auxquels je me suis vraiment attachée.

Le monde tel que nous le connaissons n'existe pas. Il est gouverné d'une main ferme et peu permissive par la Triade, composée du Royaume de France, de l'Empire du Japon et du Sultanat Ottoman. Il y a aussi Keltia, le pays des fées (aucune ressemblance avec la Fée Clochette, désolée pour les fans) et autres créatures magiques qui ne peuvent vivre que comme des parias, rejetées et honnies. Au milieu de ça, il y a les gens des Rail, les Fourmis (rien à voir avec les animaux), qui vivent sur le gigantesque train qui relie l'Orient et l'Occident ainsi que les rebelles et les parias vivants cachés, sur un pied d'égalité, dans les égouts et se faisant appeler les Rats (aucune ressemblance physique non plus).

Alors à quel style s'attendre ? A aucun en particulier et tellement à la fois... On pourrait parler d'uchronie vu que l'histoire se passe dans notre monde mais avec une histoire différente ; de dystopie car on imagine mal les gens vivre heureux dans un monde où seuls les riches ont des droits (le pauvre n'a que celui de se taire) ; de fantasy avec l'apparition des fées et autres créatures magiques ; d'apprentissage parce que l'héroïne ne va faire que ça tout le long du livre....
Oui, cet ouvrage possède bien des genres et pourrait rentrer dans bien des cases, mais il n'obéit à aucune loi et se contente de nous embarquer à son bord.

A l'intérieur de tout ça, il y a Nekohaima Yuri, la fille de l'Ambassadeur blanc, l'ambassadeur japonais auprès du Royaume de France. La jeune fille a été élevée dans le luxe et l'opulence, dans le culte de la maîtrise de soi (comprenez par là à ne montrer absolument aucune émotion), avec la meilleure éducation et les meilleurs professeurs, sans presque jamais sortir de chez elle. Cela ne l'a pas empêché de vivre des situations peu enviables. Choses qui font que j'ai eu plusieurs fois envie de la baffer (très fort !) pour son côté hautain. Heureusement, son comportement va petit à petit changer ! Elle a beau être intelligente, rien ne va la préparer à ce qu'elle va vivre et découvrir suite à son voyage à Paris, pour un but qui sera loin de la ravir lorsqu'elle le connaîtra.

Loin de son confort habituel, Yuri va vite découvrir que, si les pauvres courbent l'échine, résignés à cette vie rude et sans avenir, il existe des gens différents. Des gens qui n'obéissent pas aux règles de la Triade, mais bel et bien aux leurs. Elle s'en apercevra d'abord lors de son trajet sur le Rail avec la volcanique capitaine Trente-Chênes et ses Fourmis comme Ren le Spectral et Alcyone l'Aeling qui ne prennent des ordres que de sa part. Mais ce sera sans compter avec les Rats, cette communauté vivant dans les égouts, humains comme créatures magiques, tous sur un pied d'égalité.

Elle y rencontrera tellement de personnages différents mais qui auront tous un rôle et des choses à lui enseigner. A commencer par Bran, une Selkie bourrue et sauvage aux antipodes de tout ce qu'à toujours connu la princesse. Autant dire qu'elle en verra de toutes les couleurs avec ce personnage que j'ai tout simplement adoré.
Comment ne pas mentionner Sir Edward Longway, le fondateur de cette communauté, Talielsin le barde mystérieux, Lady Lore, Samuel, Pyro, Lilas, Haruko... et tant d'autres encore...

De cette communauté, elle aura beaucoup à apprendre... Tout, en fait...

Un peu comme nous parce que ce livre, nous chante un hymne à l'égalité, au respect et à la tolérance. Parce qu'en fin de compte, riches ou pauvres, noirs ou blancs, humains ou créatures magiques, nous sommes tous pareils. Pourquoi quelques différences devraient-elles mettre une catégorie de la population à l'écart ? Qu'est-ce qui justifie cette haine et cette peur à l'égard de tout ce qui est un peu différent de nous ?

J'aimerais vous en dire plus, mais j'aurais peur de trop en faire et de vous gâcher le plaisir de la découverte. Je vais donc m'arrêter là en espérant vous avoir transmis mon enthousiasme et aussi convaincu, ne serait-ce qu'un tout petit peu. ^^

En résumé, un premier tome coup de coeur autant pour la plume de Morgan of Glencoe, que pour son monde qui semble ne pas vouloir rentrer dans les cases prédéfinies ainsi que pour les personnages très travaillés et fouillés dont nous sommes entourés. Je ne sais quoi vous dire d'autre à part que je ne peux que vous conseiller plus que fortement de vous embarquer pour cette aventure livresque haute en couleurs si le mélange des genres ne vous fait pas peur !
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On serait de prime abord tenté de classer ce roman comme une uchronie, l'intrigue se déroule dans notre monde mais avec une Histoire bien différente (voire même à la limite de la dystopie tant ce nouveau monde est pourri). Mais voilà dès les premières pages on croise des fées, bientôt rejointes par d'autres créatures magiques… Fantasy ? Fantastique ? Un roman susceptible de rentrer dans bien des tiroirs mais n'obéissant à aucun univers prédéfini.

Chaque composante de la Triade adopte un régime de type monarchie absolue, les nobles ont tous les droits, les classes inférieures celui de se taire et de travailler. Quant aux créatures magiques elles sont purement et simplement considérées comme des abominations, la pire de toute étant incontestablement la fée (voilà qui devrait plaire à Stelphique).

Mais même au sein de la noblesse tout le monde ne naît pas sur le même pied d'égalité, ainsi les femmes se doivent d'être soumises, d'abord au père, puis au mari. Nombre d'activité leur sont ainsi interdites.

C'est cet aspect des choses que l'on découvre via le personnage de Yuri, fille d'ambassadeur, intelligente mais l'esprit encombré des multiples mensonges et autres contre-vérités que lui ont inculqué son éducation. A ce titre plus d'une fois vous aurez envie de la prendre et de lui éclater la tronche à coup de parpaing tellement elle se montrera hautaine (rassurez-vous ça ne durera qu'un temps).

Heureusement face à cette noblesse autoritaire et hautaine et toute leur clique de serviles serviteurs en tout genre, il y a ceux qui n'obéissent pas au système. La première rencontre de Yuri avec ces esprits libres se fera à bord de l'Orient Express, lors du voyage qui la conduira à Paris ; le Rail est en effet une société totalement indépendante de la Triade, et son personnel (Les Fourmis) n'obéissent qu'à leur capitaine. Et il s'avérera très vite que la capitaine de la rame n°5 n'est pas du genre à se laisser emmerder.

Mais le top du top reste les Gens de l'Egout, la communauté qui prendra Yuri sous sa protection après sa fuite. Elle découvrira alors que les humains et les créatures magiques peuvent cohabiter en parfaite harmonie. Et ce n'est que le début de ses surprises et désillusions, elle aura heureusement le réflexe de se débarrasser de ses préjugés même si ça ne fera pas en un claquement de doigts (à sa décharge elle énormément de trucs à découvrir en un temps réduit). L'auteur nous délivre ainsi une ode à la tolérance, au respect et à l'égalité, sans mièvrerie et sans pragmatisme, c'est juste parfaitement intégré à son intrigue.

Au fil des chapitres on croisera de nombreux personnages hauts en couleurs et tous plus attachants les uns que les autres. A commencer bien entendu par Bran, une Selkie (la pire espèce de fées d'après les enseignements du Yuri) qui s'est portée volontaire pour être son guide, entre l'humaine et la fée se nouera une improbable mais solide relation d'amitié. Mais il y a aussi Pyro, un jeune Feu Follet débordant d'énergie et vouant une admiration sans faille à Bran. Sir Edward Longway, le fondateur de la communauté, et bien d'autres que je vous laisse découvrir…

Bref l'auteur déploie une imagination incroyable pour nous plonger en immersion au sein de son univers, et ça fonctionne à merveille, j'ai tout de suite accroché, pour ne plus lâcher le bouquin avant de le refermer (520 pages lues en deux jours… et encore parce qu'il fallait bosser, sinon je me le serai fait en lecture continue). Il faut dire aussi que Morgan of Glencoe ne nous laisse pas vraiment le temps de souffler, nous imposant un rythme survitaminé (surtout dans les derniers chapitres).

Une intrigue totalement maîtrisée, des personnages mitonnés aux petits oignons, une écriture d'une grande fluidité. Ce premier opus est une totale réussite, j'ai hâte de découvrir la suite (tome annoncé pour le printemps 2017).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je ne lis jamais de roman de fantasy, mais j'ai lu tant d'éloges au sujet de celui-ci que je m'y suis risquée par curiosité. Dès les premières pages j'ai compris que j'avais affaire à un auteur, pourtant jeune, de grand talent.

Morgan of Glencoe possède une maîtrise rare de la narration. L'intrigue est remarquablement construite de bout en bout. L'univers de l'histoire qui mélange monde féodal, monde féérique, culture druidique et technologie actuelle est d'une richesse étonnante et pourtant parfaitement cohérent. Les personnages - humains ou pas - sont si bien construits et différenciés qu'ils semblent réels. Les dialogues sont très intelligents, justes et jamais convenus quels que soient l'âge, la culture et le niveau social des personnages…

J'ai été conquise par l'histoire de cette jeune princesse japonaise qui refuse un destin tout tracé pour partir à la recherche de son identité. Mais la plus grande qualité de ce récit est à mon avis de défendre avec panache d'anciennes valeurs de loyauté, de grandeur morale et d'intégrité qu'on ne trouve guère dans la littérature contemporaine. Je n'ai finalement trouvé qu'un seul défaut à ce roman : celui de se terminer. Je garde donc précieusement la lampe que Morgan of Glencoe m'a donnée, en attendant le moment de plonger dans les catacombes du deuxième tome !
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KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH : voilà donc mon avis en résumé. Ha ha ! Non, assez blagué ! Je vais tâcher de vous expliquer de façon clair pourquoi ai-je littéralement fondu pour ce roman. Enfin, je vais essayer !
Comme vous avez du le comprendre, j'ai tout simplement adoré cette histoire. Et je tiens d'ailleurs l'auteur en très haute estime. Elle a donc rejoins ma liste de génie de la littérature regroupant déjà Tolkien, Martin, récemment rejoint par Bruno Démarbais et maintenant hop, Morgan Of Glencoe.
Parce que c'est très difficile d'écrire de la bonne fantasy sans tomber dans les stéréotypes ou le plagia. Ici, Morgan Of Glencoe invente un monde avec des peuples ayant leurs propres coutumes. Ce que j'ai particulièrement apprécié est la nouveauté ! Enfin un peu de fraîcheur dans le monde de la fantasy ! C'était vraiment différent de ce que je lisais habituellement.

L'aspect politique et monarchique est lui aussi extrêmement intéressant et très bien utilisé. Nous suivons plusieurs point de vue dans ce roman et je n'ai été à aucun moment submergée par un trop plein d'informations ou été complètement perdue. Morgan Of Glencoe met le doigt sur quelque chose d'essentiel à travers la relation entre les Fées et les Hommes : la discriminations, sujet sensible traité avec brio grâce à des personnifications.
À quand une suite ? Je brûle d'impatience de lire la suite de ce roman haut en couleur ! L'écriture de l'auteur est fluide, simple. comme quoi, pas besoin de trop pour faire bien ! En somme un style fort agréable.

Au final, un roman époustouflant défiant les codes de la fantasy. Morgan Of Glencoe, le nouveau nom de la Fantasy Française ! Une auteur à suivre !
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Yuri est princesse, dans un monde qui ressemble aux nôtres, où les femmes sont juste des bibelots et ne peuvent rien faire sans les hommes, où les fées sont traités comme des animaux (voir pire), et où les homosexuels sont des détraqués à abattre. Ce monde est dirigé par trois grande puissances, le Royaume de France dirigé par le pire enfoiré de la planète, j'ai nommé Louis XX, le Sultanat Ottoman et l'Empire du Japon dont le père de Yuri est Embassadeur.
Yuri est un jour rappelé en France, où elle va se rendre compte que son père l'a tout simplement fiancé à Louis Philipe, le prince de France, sans lui demander son avis. Dégoûtée Yuri, va choisir une autre vie, une vie qui lui conviendra mieux.
J'ai totalement adoré ce livre, c'est très difficile d'en parler pourtant. Il y a énormément de personnages qui vont traverser l'histoire, attachants pour la plupart, j'ai eu envie d'en étrangler certains. Les Fourmi (qui travaillent sur le Rail) sont géniales tous autant qu'ils sont, les Rats (qui vivent dans les égouts) sont super pour la plupart, ça au moins j'en suis sûre.
Yuri se trouve au centre de cette histoire et c'est son évolution qui est au coeur de tout. Parce que bien que Yuri rêve de liberté, elle a été éduqué dans la haine de ce qui n'est pas noble, dans l'idée qu'elle était plus importante que les autres. Dans un monde où on faisait tout pour elle, et pour commencer : on l'habillait.
Passant d'un monde où elle était prisonnière mais protégée, aux Égouts où elle va devoir à se débrouiller toute seule mais pour une fois connaître la liberté, Yuri va doucement évoluer. Et j'ai adoré Yuri, malgré les quelques moments où j'avais envie de lui mettre des claques, c'est un personnage hyper attachant, elle est très intelligente, elle sait se montrer ironique, et elle grandit, s'attache, essaye de comprendre, malgré ses préjugés.
Et puis Yuri va être bien entouré, notamment de Bran, la petite Selkie, et également mon personnage préféré. Leur relation est trop belle et m'a foutu des frissons partout plus d'une fois.

On va découvrir plusieurs types de fées, Selkie, Spectraux, Sylfes, Feux follets, Aelings, et chacune ont leurs particularités et leurs personnalités. Comme les feux follets qui sont des hyperactifs, hyper attachants. Pyro et Ashe sont vraiment adorables, et Ashe a réussi à m'émouvoir au point de me faire pleurer, à un moment du livre.
Il y a beaucoup de liens familiales dans ce roman, les familles sont très attachés et très attachantes, et pour d'autres, ils se créent leurs propres familles. Beaucoup de relations sont hyper touchantes, comme celles du barde et de Sir Edward, ou celle de Bran et Sir Edward, ou celle d'Emmanuel et Samuel, ou celle d'Alcyone et Ren (les deux frangins, avec Alcyone en frère surprotecteur, ce qui est adorable).
Une chose que j'ai beaucoup aimé, c'est comment on peut sentir la libération et le changement de Yuri à travers ses vêtements. Etant Japonaise, Yuri porte un kimono long, un kimono qui est comme une prison, qui la force à marcher à petit pas, et petit à petit elle va porter d'autres vêtements.

C'est un livre qui parle de tolérance, tolérance envers les autres espèces, tolérance également envers les autres classes, envers les autres formes d'amour. C'est aussi un livre qui montre que peu importe qu'on soit un homme ou une femme, ce qui compte c'est ce que nous sommes à l'intérieur et ce qu'on désire, qu'on est autant capable d'être forte même si on est née femme. Cette histoire touche au genre, aux différentes formes d'amour, mais on peut aussi voir un passage sur la façon dont les hommes peuvent avoir intégré des idées dangereuses. Comme celle qu'une femme qui dit "non" dit en fait "oui" et qu'on peut la forcer à coucher.

C'est aussi un roman un peu dépaysant, puisqu'on rencontre plusieurs langues (Japonais, Français et Lorien (anglais en fait) se côtoyant) et plusieurs coutumes.

Tout ça sur fond musicale, avec une histoire super intéressante, des personnages avec un sacré caractère (Yuri est hyper maligne et ne se laisse pas faire), d'autres qu'on déteste (graaaaaah Louis XX et son crétin de fils), une intrigue bien ficelée avec quelques mystères dont on n'a pas forcément la résolution dans ce premier tome (et j'avoue que je suis intriguée sur pleiiiiiiiiins de trucs).
La fin de ce premier tome est absolument horrible, d'ailleurs même avant que ça ne devienne horrible, j'ai pleuré. Et je suis vraiment restée sur le cul, je veux la suite tout de suite, j'en ai besoin, ça va être vraiment très très dur de l'attendre.
Ah oui ! Et en parlant de la fin, il est très important de bien tout lire, même après les remerciements, on a le droit à un petit bonus.
En bref, j'ai dévoré ce livre, il se lit hyper facilement, il est passionnant, il est super bien écrit, il traite de sujet qu'on ne voit pas forcément traité en fantasy ce qui le rend original. Morgan maîtrise bien son sujet, son univers et ses personnages, et elle nous fais vivre pleins d'émotions différentes (rire, joie, colère, rage, tristesse infinie).

C'était génial. Alors vas-y court l'acheter !!!
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