Une aventure de Spirou et Fantasio pleine d’action entre les mains d’un scénariste / dessinateur allemand, destiné à un public allemand, à Berlin juste avant la chute du mur.

Pas très convaincue par le scénario, l’histoire avance tambour battant sans aucun sens, c’est incohérent.



J’ai bien aimé le dessin (enfantin mais j’aime aussi), les rappels aux personnages anciens et quelques clins d’œil à d’autres classiques (j’ai repéré la moquette de l’hôtel de shining, le ballon rouge qui s’envole, il doit y en avoir d’autres…)

Rien à voir avec Spirou et Fantasio tels qu'on les connait. Ils servent plutôt de prétexte, ils sont là comme il y a un décor (ou presque). Spirou ne mène pas la danse et Fantasio fait des petites blagues, ils se chamaillent pour des broutilles comme des gamins attardés.

Non, la véritable histoire ici c’est de savoir ce qui arriverait si la France devait « cacher » un dictateur destitué. Et les seuls personnages principaux sont le directeur et l’hôtel qui cachent bien des secrets



J’aime beaucoup le dessin et surtout la mise en page

Ce dernier tome de la série de spirou par Émile Bravo nous décrit l'arrivée des alliés en Belgique et la fin de la guerre. Il devrait être synonyme de joie ,cependant, peut-on sortir d'une guerre le cœur léger ? Comme le regrette spirou," la bête n'est pas morte,la bête est en nous...pour devenir réellement humain, il nous reste beaucoup de travail..."

Et en Belgique comme ailleurs, la libération fait aussi sortir de l'ombre les lâches qui voudraient se faire passer pour des héros en faisant la chasse aux sorcières, ceux qui pensent déjà à tirer profit de la situation. C'est le temps de belles retrouvailles mais aussi de terribles absences,comme celle du couple de

peintres Félix etFelka Platek dont j'apprends qu'ils ont réellement existés...alors oui,bien sûr cet album est celui du soulagement et du bonheur de laisser la guerre derrière soi,mais ce n'est pas l'euphorie . Je l'ai presque trouvé plus triste que les précédents malgré la personnalité de Fantasio,Spirou et leurs amis qui parvient tout de même à redonner le sourire.

Quitter Spirou vu par Émile bravo engende un petit pincement au cœur. On se sentait bien avec lui même si toutes ces années passées en sa compagnie n'étaient pas toujours des plus joyeuses.

Toutefois le contexte de guerre avec Spirou et Fantasio reste toujours bon enfant et même si certaines heures sont graves, le sourire n'est jamais bien loin. D'autant plus avec ce dernier volume puisque l'on assiste à la libération de la Belgique, ce qui n'empêche pas néanmoins de parler des camps , des pillages, des disparus.

Émile bravo a su durant ces quatre volumes retenir l'attention mais aussi raconter l'Histoire avec ses atrocités mais aussi les belles rencontres les actes de résistance.

J'apprends grâce à ce dernier volume que Félix a réellement existé et que ses toiles sont exposées en Allemagne. C'est un plus qui vient renforcer l'émotion que l'on a pu avoir avec cette série.

Je reste toujours aussi attendrie par les dessins.

Un Spirou en huis-clos, comme un écureuil contemplatif, amoureux, dans un cadre hors du temps. Un héros toujours jeune, magnifié par le trait de Christian Durieux, dont l’esthétique empreinte parfois à l’héritage d’Hergé. Pour une fois, l'aventure restera confinée dans l'hôtel, devenu le théâtre d'un exil controversé...

L'hôpital psychiatrique d’Angoulême renferme toute une catégorie de fous qui se prennent pour des personnages de bande dessinée, Le cosplay frise dangereusement avec la schizophrénie. Dans cette aventure, Spirou et Fantasio vont se prendre pour Tintin et le Capitaine Haddock.

On retrouve un peu le Libon d’Animal Lecteur, le livre, et les personnages fictifs sont au cœur du récit, le Festival d’Angoulême en arrière plan, et le thème classique du savant fou y fait son apparition. Comme toujours chez Libon, il y a beaucoup d’absurde et d’infantilisme dans les actions de ses personnages, mais surtout, j’ai aimé le jeu des références, Spirou qui devient Tintin, mais pour de faux, comme dans un jeu enfantin, avec une mise en abyme un peu cinglée, le personnage fictif célèbre qui se fait passer pour un personnage fictif célèbre, le délire est total.

L’aventure est assez succincte et simple, mais l’ambiance schizophrène est totalement géniale, on ressort de cette lecture un peu plus fou qu’avant.

Critique valant pour les 5 tomes. 0 spoils

Quelle aventure ! Émile Bravo a su s'approprier un personnage mythique et lui donner une origine incroyable et crédible. La richesse du scénario, sa capacité a raconter la guerre sans rien cacher mais sans jamais être dans le désespoir est fascinante.



Il interroge plus qu'il ne répond laissant a chacun le soin de prendre sa décision : la remarque de la maîtresse d'école sur le drame de bombarder des civils Allemands ne souhaitant pas a autrui ce qu'elle a elle même vécu permet de s'interroger grandement sur notre civilisation.



Du journal d'un ingénu a cette fin c'est une aventure qui nous tient en haleine. Le mépris de Spirou pour les armes. Sa volonté pacifiste toute la construction de ce personnage qui devient crédible.



Le titre enfin est particulièrement bien choisi : l'espoir malgré tout... En dépit de la guerre des drames nos personnages gardent espoir.



L'enfant ici est innocent de ses parents : le fils de collabo joue avec le juif et le communiste.



Une très belle leçon d'humilité et d'humanité.



Merci M. Bravo pour ce chef d'œuvre de la BD Franco Belge vous reprenez avec brio les traces de Franquin sur ces personnages mythiques.



A partir de 12 ans selon moi voire 13 14 c'est assez dense au niveau de la lecture.

Dernier opus de la série consacrée à la seconde guerre mondiale, ce tome dévoile aux lecteurs les conséquences de cette guerre. Au final seul le devenir des protagonistes est une énigme car nous connaissons déjà les aboutissants de ce conflit. La Belgique est libérée et l Allemagne vaincue.

Très belle fresque de cette période abordant tous les sujets de cette guerre.