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Sidooh

Série de 25 livres (Terminée). Écrite par Tsutomu Takahashi (25),

Sidooh, tome 1 par Takahashi
tome : 1
Sidooh, tome 2 par Takahashi
tome : 2
Sidooh, tome 3 par Takahashi
tome : 3
Sidooh, tome 4 par Takahashi
tome : 4
Sidooh, tome 5 par Takahashi
tome : 5
Sidooh, tome 6 par Takahashi
tome : 6
Sidooh, tome 7 par Takahashi
tome : 7
Sidooh, tome 8 par Takahashi
tome : 8
Sidooh, tome 9 par Takahashi
tome : 9
Sidooh, tome 10 par Takahashi
tome : 10
Sidooh, tome 11 par Takahashi
tome : 11
Sidooh, tome 12 par Takahashi
tome : 12
Sidooh, tome 13 par Takahashi
tome : 13
Sidooh, tome 14 par Takahashi
tome : 14
Sidooh, tome 15 par Takahashi
tome : 15
Sidooh, tome 16 par Takahashi
tome : 16
Sidooh, tome 17 par Takahashi
tome : 17
Sidooh, tome 18 par Takahashi
tome : 18
Sidooh, tome 19 par Takahashi
tome : 19
Sidooh, tome 20 par Takahashi
tome : 20
Sidooh, tome 21 par Takahashi
tome : 21
Sidooh, tome 22 par Takahashi
tome : 22
Sidooh, tome 23 par Takahashi
tome : 23
Sidooh, tome 24 par Takahashi
tome : 24
Sidooh, tome 25 par Takahashi
tome : 25

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Dernières critiques
Sidooh, tome 25

Voila. "Sidooh", c'est fini... ou presque, puisqu'il reste le spin-off en un tome Sidooh Sunrise, et que l'on a toujours l'espoir que les éditions Panini le publient lui aussi. En attendant, Tsutomu Takahashi referme merveilleusement la plus longue série de sa carrière.
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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Sidooh, tome 25

Fin en apothéose pour cette série qui tient du chef d’oeuvre dans son cheminement sur la fin d’un page clé de l’histoire du Japon. Magistral !



Takakashi, tel un grand réalisateur, met les petits plats dans les grands pour nous conter les derniers instants de ce Japon médiéval que nos héros chérissaient tant, un Japon avec des valeurs faisant écho à qui ils sont, un Japon voué à disparaître, ce qui va se montrer fort douloureux pour eux. Nous allons vivre et partager cette douleur avec eux jusqu’à ce qu’un nouveau ciel s’offre à nous.



C’est avec une beauté et une philosophie poignante que le mangaka nous narre ces derniers instants du Japon pré-Meiji. Tel un chroniqueur historique, il se met à la hauteur des peuples ayant vécu ses événements et nous bouleverse ce faisant. Bien sûr, Sidooh c’est l’histoire des deux frères Yukimura mais c’est également celle de la fin d’une époque et l’auteur l’a parfaitement compris. Sa mise en scène est donc aussi poignante et soignée que celle d’un grand réalisateur comme Scorcese et on n’oubliera pas les nombreuses pages marquantes qu’il nous offre tout du long en cheminant avec Gen, héros indestructible et marqueur de son époque.



C’est bouleversée que je suis sortie de cette lecture, sachant pourtant comment cela allait finir, mais l’émotion qu’il met pour mettre un terme à la destinée des frères Yukimura m’a emportée. J’ai été fascinée par la saine application qu’il met à nous faire leur dire au revoir en retranscrivant sur le papier leur attachement à leurs terres natales et aux gens qui la peuplent. Ce sont des héros ordinaires qu’il nous peint ici avec vaillance. Les au revoir de Sho sont sublimes, poétiques, philosophiques même. Et il en va de même pour Gen, personnage que je trouvais insupportable dans son énergie autrefois mais qui ici mûrit brusquement et porte un poids terrible sur les épaules mais le fait brillamment et modestement. Quels hommes ! Quels frères ! Quelles destinées !



La retranscription de cette époque trouble m’a aussi bouleversée comme l’épopée des deux frères. Gen en est l’observateur privilégié, celui qui va se faire chahuter à chaque fois sans réussir à se faire emporter. J’ai aimé la rapidité et l’implacabilité avec laquelle Takahashi conte ces derniers instants après la chute du Shogunat et la restauration de l’Empire. Il enchaîne les conflits armés de cette guerre civile qui ne dit pas son nom, montrant leur violence, leur implacabilité et le changement d’ère qu’ils représentent. Le temps du sabre est fini, place à la poudre et aux balles. C’est d’une tristesse ! Mais c’est sublimé encore une fois sous le trait et l’émotion du mangaka.



Et que dire du destin de ce petit peuple si bien mis en avant. L’émotion nous prend quand on suit les horreurs qu’ils subissent. La violence de la guerre, la violence des soldats, la violence du temps est si bien rendue ici. Que ce soit des camarades de Gen et Sho, leurs femmes, ou juste des inconnus, le mangaka nous bouleverse avec ce qu’ils subissent brutalement. Peu de mots, tout passe par le dessin et quel dessin ! La mise en scène poétique et traditionnelle de l’auteur rendant hommage aux tableaux naturalistes de l’époque est sublime. Impossible de rester insensible. J’ai eu la gorge nouée tout du long.



Il n’y a rien à jeter et tout à garder dans ce final à l’émotion puissante mettant un terme à l’épopée vengeresse de deux frères qui s’est métamorphosée en épopée pour la défense de leur famille, leurs proches et leurs idéaux dans cette époque terriblement agitée qui nous bouleverse. Un dessin sublime, une mise en scène tout aussi poétique, des destins fracassants et une Histoire à qui il rend magnifiquement hommage dans toutes ses aspérités. Sidooh est définitivement l’un des meilleurs mangas historiques que j’ai pu lire. Merci à Panini d’en avoir repris la publication ❤
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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