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3.74/5 (sur 137 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 17/04/1972
Biographie :

Antoni Casas Ros est un écrivain français.

À la suite d'un accident, son visage a été défiguré (il ne veut pas apparaître en public, ses éditeurs et son agent ne l'ont jamais vu), il interrompt ses études de mathématiques. Il vit alors une longue traversée du désert qui se concrétise par la rédaction de son premier roman Le théorème d'Almodovar.

Antérieurement à ce premier roman, il s'est consacré à l'écriture de courtes nouvelles groupées sous le titre Microcosmos.

Antoni Casas Ros a temporairement résidé à Perpignan, avant de s'installer à Rome, où il se consacre à l'écriture.

En 2009, il publie un recueil de nouvelles, Mort au romantisme, suivi en 2010 de son second roman, Enigma.

Le théorème d'Almodóvar serait-il un pied de nez à l’autofiction ? En 2011, Antoni Casas Ros publie un autoportrait de lui au crayon dans Next7, comme pour contredire le récit d’homme défiguré de son premier roman.

En novembre 2011, Antoni Casas Ros confie à propos de ses projets littéraires : « Je suis dans la phase « laisser venir », je ne fais rien, j’attends, j’écoute, je somnole au soleil, je nage, je bois, Cybèle est silencieuse, elle ne m’a donné que le titre : Lento. »



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Source : /livres.fluctuat.net/
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Le théorème d'Almodovar Livre de bord

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Ecrire, c'est nager très longtemps, nager page après page, sans jamais regarder le rivage de l'impossibilité.
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- Il y a une bouteille de téquila sous ta chaise.
- Je me suis toujours demandé si le ver qui est au fond de la bouteille y est mis vivant.
- Ce sont des vers suicidaires.
On entend des bruissements de joncs. Un poisson jaillit, avale un peu d'espace. Crissements. Stridulations. Musique de jungle.
- Ce que je préfère dans la nature, c'est la bande-son.
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Tu sais, parfois, dans la solitude, l'esprit crée ce qu'il ne perçoit pas.
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En fait, ce ne sont pas les murs qui nous enferment, mais notre pensée.
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-Tu n'as jamais été tentée par l'opération ?

-Non, moi j'aime bien être actif et beaucoup d'hommes recherchent ça. Ils sont attirés par la sodomie mais pas assez pour la tenter avec un homme. Avec nous, la peur tombe. Ils se sentent pas homos. Ils voient un visage de femme, un corps de femme et ils sentent quelque chose qui les pénètre... une autre demande. Plus ambiguë.
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Antoni et Anca ont déserté les autoroutes, ils sillonnent l'Arkansas. S'arrêtent dans les bars déglingués où les lettres Coors, en rouge, se détachent sur le profil d'une montagne blanche, descendent des bières sous le regard méfiant des autochtones à la nuque brûlée par le soleil. Ça sent le mâle, le silence, la répétition incessante du mouvement du bras qui porte la bière et le whiskey aux lèvres sèches. De temps en temps, une serveuse comme sur les publicités-lubricité et Dieu qui surveille tout ça du haut des châteaux d'eau et des silos à grain. Les granges des petites fermes misérables. Les vaches ou les chevaux. La musique country.
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Son corps est d'une telle légèreté qu'il pourrait se volatiliser. Sel sous sa langue, sel sur ses globes oculaires. Fraîcheur absolue. Il ne pense pas encore. Il ne force rien, il s'offre aux éléments. Il se maintient à la surface par le souffle, s'enfonce légèrement à l'expire. Refait surface à l'inspire. Cette sensationsi puissante. que le souffle est tout. L'écriture n'est qu'un souffle, un rythme, un lien avec l'infime, avec le ciel et l'eau. D'un rythme lent et soutenu, il nage vers le large. Une barque orangée traverse le bleu, un pêcheur qui rentre de sa nuit.
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Écrire est un moyen de retrouver l'accès à la liberté en séparant ce qui formait pour moi une pelote de sentiments et de ressentis corporels confus.
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La vie est comme une route. J’aime la vitesse, les paysages, les accidents. Parfois j’ai envie de vivre, parfois j’ai envie de mourir. Je suis heureuse quand j’écris. Je ne crois pas à l’amour. Écrire, c’est comme se shooter. Un plaisir court, mais fulgurant. Je me fous des blessures. Je suis là, vivante. Je veux écrire comme Charlie Parker jouait du saxophone. Pour la musique.
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- Pourquoi y a-t-il chez toi une telle propension au cul ?
- J’ai ça en moi. Quand je baise avec quelqu’un, je le décape, je fais tomber le vernis, je le retourne, je photographie son âme, je fais exploser ses cellules, je le fais voyager dans l’espace, je le soûle, je le nourris, je pousse sa vie au bord du gouffre. J’aime voir un visage à ce moment-là, pendant ces secondes où il n’y a plus rien à quoi se raccrocher, où la nudité est extrême, et c’est ça qui me fait jouir, qui me propulse dans le vide.
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