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Critiques de Ayerdhal (328)
Demain, une oasis

excellent ! mais bon, c'est Ayerdhal !
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La Bohême et l'Ivraie

My best !

"La violence n'est que le dernier refuge de l'incompétence"
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Demain, une oasis

Alors ce n'est pas forcément "facile" à lire, mais ce que j'apprécie chez Ayerdhal c'est qu'il provoque des choses, des pensées, des idées, il interpelle l'esprit. Il ne me laisse pas indifférent dans le sens où une fois la lecture terminée, elle m'accompagne encore pendant des jours... Et ça, c'est quelque chose qui m'intéresse.
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Bastards

Le vertige de la page blanche est un phénomène bien connu des écrivains, et lorsqu'ils y sont confrontés, ils tombent dans le gouffre du manque d'inspiration. Le succès est peut-être arrivé trop vite, à moins qu'il soit atteint du syndrome du Prix Pulitzer, qu'il a obtenu avec mention très bien mais Alexander Byrd n'arrive plus à aligner plus de deux ou trois chapitres.



Natif du comté de Missoula dans le Montana, véritable vivier d'artistes en tout genre et de prosateurs mondialement connus, Alexander Byrd, Xander, a préféré poursuivre ses études, sans s'essouffler, à l'université de Columbia située dans la Grosse Pomme. Il aurait pu, par exemple devenir journaliste, il a même suivi un stage dans un journal. Non, il préfère recueillir des impressions et les consigner sous forme d'articles qui lui serviront pour ses romans. Et depuis qu'il est lauréat du fameux Prix Pulitzer, il continue d'emmagasiner sur son ordinateur des débuts de chapitre, mais cela ne veut pas se mettre en forme.



bastards1.jpgIl a rendez-vous dans Central Park avec Colum McCann, car il a décidé de s'inscrire au cours d'écriture créative. Mais le romancier qui connait les possibilités de Xander le dissuade d'y participer. Au contraire, il lui conseille plutôt de rechercher sur le terrain l'inspiration, l'idée majeure. Il lui suggère de s'intéresser à un fait-divers auquel des gamins ont assisté comme spectateurs impuissants et qui suscite de nombreuses réactions. Une vieille dame attaquée dans un quartier délabré de New-York, s'est débarrassée de ses agresseurs à l'aide de ses bras, ses jambes, d'un outil de jardin et d'un chat qu'elle promène dans un cabas.



Maria, qui travaille dans le service relations publiques de la police de New-York, et Xander sont amis depuis près de vingt ans. Ils se sont connus à l'université de Columbia, mais ont eu un parcours différent tout en étant similaire. Ils sont veufs tous les deux, ayant perdus leurs conjoints peu après leur mariage. Depuis leurs relations sont en pointillés, mais leur amitié n'est pas entamée. Xander lui demande donc de lui fournir tout renseignement susceptible de le mettre sur la piste de celle qui a été surnommée Cat-Oldie. Maria ne tarde pas à le mettre en contact avec Kyle Kentrick, fils du célèbre juge du même nom, assistant du procureur fédéral, lequel lui présente Laurence McNair, agent spécial masculin du FBI, qui vit chez lui. Les deux hommes possèdent de maigres informations sur Cat-Oldie, même si personne n'a jamais essayé de relier certaines affaires auxquelles elle a été mêlée. Ils savent qu'elle pratique les sports de combat, qu'elle entre soixante et quatre-vingt-dix ans et qu'elle se promène avec un maine coon.



Muni de ces quelques renseignements, et avec l'aval des deuxHarryHoudini1899.jpg hommes, Xander arpente les rues de New-York, avec sur les épaules ou dans la capuche de son blouson un stray cat pur race cent pour cent gouttière. C'est ainsi que dans le cimetière où est inhumé le magicien prestidigitateur et spécialiste de l'évasion Harry Houdini, décédé en 1926, il remarque une vieille femme qui porte un cabas avec un chat à l'intérieur et décide de la suivre. Elle emprunte un bus et il effectue le parcours à l'aide de rollers qu'il garde toujours à portée de mains dans un sac à dos. Jusqu'au moment où dans une ruelle mal famée il est agressé lui-même par quelques voyous. Téméraires, les jeunes gens, qui ignorent que Folksy, c'est le nom du matou, n'aime pas être dérangé et surtout qu'un individu quelconque puisse molester son maître. Un coup de griffe au passage, aidé par Xander qui lui non plus n'a pas les mains dans ses poches, et la venue impromptue de la vieille dame mettent rapidement fin au combat. Cat-Oldie l'emmène chez elle, à travers un dédale de rues, puis elle lui avoue qu'elle s'était rendue compte qu'il était sur ses traces. Elle lui raconte une partie de sa vie, du moins ce qu'elle veut bien en dire, peut-être en affabulant puisqu'elle prétend avoir connu Houdini, et enfin elle se présente : Bond, Janet Bond.



ian_fleming_page_pic_resize.jpgCeci ne vous rappelle rien ? Eh oui, elle a aussi connu Ian Fleming, et d'ailleurs c'est sa façon de se présenter qui aurait inspiré le romancier qui avait aussi calqué son personnage sur celui d'un ami. Mais ce n'est pas tout, elle parle aussi de son ami Steinbeck et de quelques autres artistes qu'elle aurait bien connu. Alors mensonge ? Probablement, car dans ce cas il faudrait évaluer son âge à cent ans, voire plus. Racontars, affabulations ? Probablement aussi, il faut se méfier des vieilles dames, même si elles ne sont pas indignes. Xander en parle à ses nouveaux amis, mais un événement va perturber cette recherche. Maria est victime d'un accident de voiture. Accident, vraiment ? Et madame Janet Bond qui communique avec lui par messages électroniques. Vraiment bizarre...



Personnages d'écrivains vivants et morts se côtoient par bastard4le biais des connaissances et celui des souvenirs. Alexander va rencontrer outre Calum McCann, des romanciers comme Norman Spinrad ou Jérôme Charyn tandis que Janet Bond en réfère à Steinbeck et Ian Fleming. Et au détour des pages Ayerdhal ne manque pas d'évoquer Roland C. Wagner qui venait de disparaître tragiquement.



Les passages mettant en scène les chats, Szif de madame Janet et Folksy d'Alexander sont particulièrement savoureux, mais l'on sait que les chats et les écrivains ont toujours fait bon ménage, sauf peut-être depuis l'apparition des claviers d'ordinateurs.







L'attention d'Alexander est train de s'effriter. Toute proportion gardée, s'il adore déduire le cheminement qui mène à un raisonnement, il supporte mal qu'on lui détaille l'histoire de l'univers depuis le big-bang pour lui raconter une anecdote datant de la veille.



Au risque de décevoir l'auteur et l'éditeur, je réagis de la même façon. Et cette histoire, par trop délayée, entrelardée de graisse, même si c'est de la bonne graisse, du bon cholestérol comme affirmeraient les médecins qui désirent protéger votre santé, m'a parfois occasionné quelques moments de somnolence. C'est dommage ! Je préfère nettement les bons vieux romans des années cinquante à quatre-vingt durant lesquelles l'éditeur et l'auteur, à de rares exceptions près, privilégiaient les ouvrages ne dépassant pas deux-cent-cinquante pages. Le style était rapide, l'action présente à tout moment et les textes n'étaient pas englués dans des descriptions ou des digressions trop littéraires. Et le lecteur pouvait à loisir s'empiffrer de bouquins ce qui évidemment avait une grande répercussion sur les ventes.
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Bastards

Je vous partage aujourd’hui mon avis sur un thriller fantastique de l’écrivain français Ayerdhal. En dépit de bons éléments narratifs, ce roman ne m’a pas franchement plu. Voici quelques éléments de réponse.



Le prologue qui fait guise d’introduction semblait pourtant prometteur : à New York, dans le Queens, une octogénaire se débarrasse de ses agresseurs armée d’un outil de jardin et d’un chat planqué dans son cabas. Un mystère épais entoure cette affaire. Pour Alexander Byrd, écrivain en panne d’inspiration, voilà un potentiel sujet pour un futur roman. Seulement voilà, ses investigations vont le mener droit dans les griffes d’un groupuscule surprenant, impliqué dans une guerre millénaire.



Ce roman – et c’est là son principal atout – est indéniablement bien écrit : chaque phrase prouve de la part de l’auteur une excellente maîtrise de la langue française, et un don certain pour raconter les histoires. De même, Bastards bénéficie d’une intrigue solide, constituée selon les règles de l’art d’une ouverture, d’un conflit qui se résout à la suite d’une série de péripéties. Ayerdhal sait parfaitement où il veut emmener son lecteur qui, lui, ne sait pas dans quoi il s’embarque.



Il va me falloir en révéler le moins possible pour préserver intacte la surprise aux éventuels futurs lecteurs de Bastards. On l’aura deviné rien qu’en observant la première de couverture, le roman est placé sous le signe du chat. Et ce chat est étroitement lié à une organisation composée de femmes fatales auxquelles vaut mieux ne pas se frotter.



Ce tandem chat-femme n’est pas nouveau. La femme féline et mortelle est une figure familière au cinéma ou dans la littérature. En témoignent par exemple le film Les Félins (René Clément, 1964), ou le personnage emblématique de Catwoman, interprété par Halle Berry ou Anne Hathaway. Ajoutez à cela une pointe de James Bond, autre inspiration à laquelle sont faites des références évidentes dans le roman.



Face à cette figure féline se trouve celle de l’écrivain, dimension importante dans le récit. Alexander, le personnage principal, est écrivain et souffre depuis l’obtention du prix Pullitzer pour son dernier roman du syndrome de la page blanche. Et cette quête du déblocage qui va l’entraîner dans cette aventure hors du commun. Une mise en abîme de la part de l’auteur, qui me fait m’interroger sur le degré de ressemblance qu’il partage avec son personnage. Par ailleurs, on notera parmi les protagonistes la présence d’écrivains bels et bien réels, tels que Colum McCann (Et que le vaste monde poursuive sa course folle, Lettres à un jeune auteur), Norman Spinrad (Les Solariens, Le Temps du Rêve) ou Jerome Charyn (Cris de guerre avenue C).



Alors, où est-ce que ça coince ? La principale critique que j’adresse à ce roman concerne les personnages : aucun d’entre eux ne m’a paru crédible une seconde. Pas un seul instant je ne me suis reconnue ou projetée en l’un d’eux. Selon moi, ils sont trop artificiels, pas assez profonds pour ne pas dire totalement stéréotypés. Dès son apparition, Alexander m’a agacé. Outre le fait qu’il est doté d’origines amérindiennes et que cette donnée n’est absolument pas exploitée, il m’est apparu comme arrogant. Pour ne rien arranger, j’ai trouvé les dialogues, manquant cruellement de spontanéité et de naturel. Enfin, j’estime que le thriller/roman d’espionnage ne se mêlait pas toujours de façon brillante avec le surnaturel. Trop d’éléments à ingérer pour un lecteur qui ne sait déjà pas où donner de la tête !



En conclusion, en dépit de mon amour pour les chats, les dames félines d’Ayerdhal ne m’ont pas tout à fait convaincues. Sur la forme, tout fonctionne, mais le récit n’est pas bien porté par ses personnages, ce qui est à mon sens rédhibitoire. Un livre qui n’est pas sans rappeler American Gods de Neil Gaiman… en moins bien.
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Consciences virtuelles

Si c’est de loin l’une des pires lectures faites pour cet auteur, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille quant à son potentiel dans ses autres œuvres. Le plus gros défaut de ce livre repose sur son épaisseur qui induit un manque de développement. Mais la plume et les idées sont toujours dans la veine d’Ayerdhal autant dire que cela se lit très bien, en gardant à l’esprit qu’il faut être concentré pour réellement comprendre le propos derrière l’intrigue. Pas un bijou, mais une bonne lecture.
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Jour de l'An 1000

1 - Léa SILHOL, Mille ans de servitude, pages 11 à 31

2 - Jean-Baptiste CAPDEBOSCQ, La Table de poussière, pages 35 à 49

3 - AYERDHAL, Jessie, le retour, pages 53 à 68

4 - Mathieu GABORIT, L'Étreinte de Babylone, pages 71 à 81

5 - Jonas LENN, Les Noces d'Orage, pages 85 à 102

6 - Antoine LENCOU, Le Feu sacré, pages 105 à 144

7 - Jean MILLEMANN, Frère justice, pages 147 à 157

8 - Raphaël GRANIER DE CASSAGNAC, Crispin, pages 161 à 200

9 - Fabrice COLIN, On est peu de chose, pages 203 à 216

10 - Patrick ERIS, L'Architecte, pages 219 à 226

11 - Luc VERDIER, Le Livre d'Ipazia, pages 229 à 252

12 - Nicolas CLUZEAU, L'Affaire du millénaire désenchanté, pages 255 à 301

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SF 99 : Les meilleurs récits de l'année

1 - Olivier GIRARD, On s'en souviendra, pages 7 à 14, Préface

2 - Jean-Jacques NGUYEN, L'Amour au temps du silicium, pages 15 à 44

3 - Jean-Claude DUNYACH, Déchiffrer la trame, pages 45 à 55

4 - Marie-Pierre NAJMAN, Amour flou, pages 57 à 74

5 - Alain BERGERON, L'Homme qui fouillait la lumière, pages 75 à 105

6 - Thomas DAY, La Face claire des ténèbres, pages 107 à 149

7 - Sylvie DENIS, Cap Tchernobyl, pages 151 à 169

8 - Robert WOLFF, Les Singes, pages 171 à 181

9 - Roland C. WAGNER, Honoré a disparu, pages 183 à 260

10 - Serge LEHMAN, Le Vide, le silence et l'obscur, pages 261 à 301

11 - AYERDHAL, Scintillements, pages 303 à 323

12 - Quelques regrets, mentions honorables & récits anglo-saxons, pages 325 à 327, Postface

13 - Olivier GIRARD, Pour une revue des revues, pages 329 à 333, Article
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Mytale

Chronique complète chez les bergers électriques



D'une part Mytale critique ce qu'est devenu notre société, en exposant ce qu'elle deviendra plus tard lorsque la conquête spatiale ne connaitra pas d'obstacle, mais nous montre aussi les implications bénéfiques d'une société sans technologie, mais une société modelé dans le déterminisme (c'est-à-dire que chaque personne à une fonction dans la société, qui est déterminé par sa naissance). Elle tend à montrer que notre société qui pour symbolise une société quasi idéale, nait des évolutions et des souffrances que l'on a connues dans le passé, du bonheur et de la souffrance de ceux qui ont composé la société pour qu'elle s'améliore, ne doit pas s'endormir et continuer d'évoluer si l'on ne veut pas terminer dans une société aussi impitoyable qu'est Mytale. Le tout est parsemé de critique écologique et de critiques du progressisme ininterrompu, dans le sens où la recherche du progrès exponentiel a eu des impacts sur la nature et la planète qui nous entoure : espèces disparues, flore ravagée (déforestation, pollution de l'air et de l'eau …), paupérisation de la société (révolution industrielle a augmentée drastiquement la pauvreté de toute une frange de la population…). Ce livre, premier témoignage pour moi des romans d'Ayerdhal, est une excellente découverte : les sujets traités sont profonds, subtils et nuancé : aucune des entités, que cela soit Mytale ou la Fédération ne sont, des sociétés idéales, aucune n'est bonne ou mauvaise, chacune à ses qualités et ses défauts et montre la place de l'individualisme qui peut faire bouger les choses. Cette nuance est possible par ces articles de début de chapitre où des scientifiques de la Fédération, qui à l'image d'historiens, tentent d'avoir une approche critique de la société mytale. Enfin, même si ces thèmes sont profonds, intemporels, le roman est écrit tel un page-runner, bourré d'action, le livre se lit avec une facilité déconcertante. Ce livre rentre au Panthéon de ma Bibliothèque.
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Etoiles mourantes

J'ai vraiment aimé ce livre et je le conseille sans réserve. L'histoire est complexe, subtil mais compréhensible et celle-ci est rehaussée par des personnages attachants (j'ai beaucoup aimé les héros connectés et le héros mécaniste). Les différents rameaux sont la passerelle entre notre présent et leurs avenirs, ce qui implique vraiment le lecteur dans le livre. De plus, le roman, n'est pas manichéen : les mécanistes ne sont pas forcément les grands méchants même si c'est ceux qui peuvent mettre un terme à l'humanité le plus rapidement, mais chacun à leur niveau mettraient fin à l'humanité d'une façon ou d'une autre (mollesse des organiques, le renfermement des Connectés, la déshumanisation des originels….). Les Animaux-Villes restent les éléments les plus stables de cet univers, ce qui remplit encore plus de mystère ce Space-Opéra de qualité. L'alliance de la prose de Dunyach et la maitrise des Planets-Opéras d'Ayerdhal donne la naissance à un nouveau chef d'œuvre de la SF française.
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Demain, une oasis

Une vision prévisionnelle de l'Afrique qui fait froid dans le dos
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Consciences virtuelles

Autant j'ai bien aimé la société que Ayerdhal dépicte, en particulier les relations entre industriels, politiques et organisations internationales, autant l'histoire n'est pas super intéressante.
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La Bohême et l'Ivraie

Ayerdhal invente une nouvelle forme artistique dans un univers complexe formé de nombreux mondes. Il réussit un tour de force en nous faisant aimer des œuvres d’arts juste avec ses mots. Il décrit l’art et ses conséquences politiques dans un monde dirigé de main de maître. Le livre, en deux parties, la Bohème et l’Ivraie, décrit tout d’abord la monté en puissance du talent d’un jeune artiste rejeté pour son non conformisme puis les conséquences de son génie sur une société où l’art est devenu un mode de manipulation de masses. Excepté quelques digressions sexuelles gratuites, ce roman est un des chefs d’œuvres de Ayerdhal. Je regrette juste les quelques dernières pages totalement superflues.
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Sexomorphoses

Bon, décidément, je n'aime pas ayerdhal. Rien à reprocher à l'écriture. Mais je n'ai rien compris à ce que j'ai lu. La lecture d'un space opera est en général complexe, mais si en plus on ne comprend pas les relations entre les personnages et les peuples, et qu'on laisse volontairement le lecteur dans le flou complet, cela devient du n'importe quoi.

Ce livre n'a que très peu d'intérêt. Il y a nettement mieux question SF.
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Demain, une oasis

Ce livre nous donne à réfléchir sur notre relation avec les pays du tiers-monde de nos jours. Le début ( hyper technologie, vaisseau spatial, etc..) crée un fossé énorme avec le dénuement dans lequel se retrouve le protagoniste, médecin-technocrate enlevé puis abandonné dans un village d'un désert africain. Ce médecin va (re)trouver les gestes de base de son métier : soigner, aider, apaiser, etc... l'autre quel qu'il soit.
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Cybione

5 tomes!

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La troisième lame - Pollinisation

Ce sont les premiers textes d'Ayerdhal que je lis. "La troisième lame" et "Pollinisation" sont deux novellas, dont l'action se situe dans un univers créé et exploré par l'auteur dans ses précédents romans. (l'Homéocratie, une Fédération multi-planétaire)

A l'évidence, ce ne sont pas des textes faciles d'accès, de prime abord du moins. Le lecteur un peu désinvolte pourra se sentir largué dans les premières pages, mais ce serait dommage de s'arrêter à ça. On se rend vite compte que les problématiques soulevées dans ces deux nouvelles peuvent être mises en parallèle avec les problèmes de notre propre planète : écologie, corruption, racisme et luttes d'influence sont au centre des préoccupations d'Ayerdhal. Il faut donc accepter de dépasser le petit écueil initial de la compréhension (pour un lecteur habitué au cyberpunk, ça ne posera pas de soucis) pour réaliser qu'Ayerdhal a une belle plume, un style fluide et bourré d'humour. Ses personnages sont proches de nous et leurs problèmes, conflits et angoisses ressemblent aux nôtres. En bref, c'est donc une SF intelligente, subtile, engagée, qui ose poser les questions qui dérangent. A noter que cette version rééditée par Actu SF bénéficie en outre d'une interview de l'auteur (comme toujours chez Actu Sf et c'est une initiative à souligner) qui enrichit la lecture.

En ce qui me concerne, ces deux novellas m'ont donné envie de lire les autres romans de cet auteur dont le décès récent a profondément affecté le monde la SF francophone.
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Demain, une oasis

Très bonne remise en question sur le monde qui nous entoure et l'Histoire !
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Cybione

Je fus déçue de voir que ce livre n’a pas tenu sa promesse, ne m’a pas emportée ni ne m'a agressée de la claque retentissante normalement tant promise. Le défaut des intrigues redondantes saute davantage aux yeux ici, tout comme les personnages au caractère soit pas assez travaillé, soit développé comme un condensé de créations déjà rencontrés dans d’autres lectures. Si j’ai tout de même retrouvé le style avec plaisir, l’absence de la claque se fit cruellement sentir et j’ai refermé ce livre avec une pointe de nostalgie face au néant qu’il a laissé dans ma réflexion… C’est probablement le titre que je recommanderai le moins à ceux qui ne connaissent pas encore les livres d’Ayerdhal mais qui veulent les essayer.



Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Rainbow Warriors

Le PRIX DU ROMAN GAY (troisième édition) a été attribué ce 6 janvier 2016

MAISON ARC-EN-CIEL de Liège.



PRIX DU ROMAN GAY 2015 :

"RAINBOW WARRIORS" de Ayerdhal aux ÉDITIONS AU DIABLE VAUVERT.


Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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