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Critiques de Ayerdhal (329)
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Chroniques d'un rêve enclavé

J'avais plutôt bien aimé "Demain une Oasis" d'Ayerdahl, un livre intéressant sur le terrorisme humanitaire, à la fois agréable à lire et qui en même temps oblige à se poser des questions.



Cette fois, c'est surtout le titre qui m'a attirée : "chronique d'un rêve enclavé", c'est joli et intrigant, non ?



Mais j'ai trouvé le contenu très décevant : l'histoire d'une petite communauté qui décide de vivre en autarcie pour se préserver de la famine et de la dictature ; le sujet pourrait être intéressant, mais il est traité sans grande originalité et surtout avec une naïveté qui frise souvent le ridicule.



Quant au message, que l'auteur essaye pourtant de nous faire passer en force, je n'ai pas bien compris s'il était à la gloire du communisme, de la libre pensée... ou de l'individualisme qui finit par triompher.
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Chroniques d'un rêve enclavé

Il s’agit d’un livre difficile à classer, finalement. L’éditeur lui a donné l’étiquette « polar SF ». Il ne s’agit pourtant pas d’un polar… et pas non plus de SF. De Fantasy ? On pourrait l’imaginer puisque l’intrigue se déroule dans un pays imaginaire et moins développé que le nôtre. Presque à l’ère médiévale. Sauf qu’il n’y a que des hommes, la famine, la royauté, la religion et… l’argent. Pas de grand héro ni de bataille épique, pas non plus la moindre trace de magie ni d’intrigue à la Game of Throne. Ayerdhal a écrit une histoire simple et pourtant difficile : la construction d’une utopie.

Les habitants de Macil sont à la merci de la famine durant un hiver bien difficile. Cet hiver, beaucoup ne le passeront pas. Parleur motive alors quelques-uns à prendre les choses en main sans attendre l’aide ni des dirigeants ni des religieux. A force de négociations, en évitant la violence et en usant des bons mots, il parvient à maintenir un minimum vital pour la Colline qu’il a coupé du monde pour mieux se gérer toute seule.

Je n’enterai pas dans les détails au risque de spoiler. Au fil des pages, Ayerdhal nous décrit comment ce Parleur parvient à rendre la vie meilleure pour tous les habitants de la Colline. Toujours à force de mots et en exécrant la force brute, ces gens vont faire front commun face à l’autorité qu’en tente de leur imposer. Il s’agit d’un rêve d’indépendance totale, de décisions prises par le peuple et plus par une poignée « d’élus » qui profite de son pouvoir. La Colline s’auto-gère, au même titre que cette commune d’Espagne qui a instauré il y a des années la prise de décisions par vote du peuple (entre-autres). On ne peut que comparer ce qui se déroule à Macil avec notre propre façon de vivre. Leur gouvernement et le nôtre. Il s’agit d’un doux rêve que l’on voudrait tous atteindre : la fin des impôts tels que nous les connaissons, un revenu de base pour tous, l’entraide et la solidarité plutôt que l’individualisme… mais il s’agit d’un rêve que tout gouvernement refuse(ra). Et puisque c’est encore lui qui a les pleins pouvoir aujourd’hui, il fera tout pour que ce rêve ne se réalise pas.



Très politiquement engagé Chroniques d’un Rêve Enclavé est un livre qui ne parlera pas à tout le monde. Je ne sais toujours pas dire si je l’ai apprécié ou non. Il est très intéressant, mais la politique, même aussi belle, me gave. On entend de plus en plus parler de revenu minimum, de « vraie démocratie », de vote du peuple etc. Mais je ne me sens pas (du tout) engagée. Je me fiche de la politique. Complètement. Si elle change, tant mieux. Sinon tant pis. C’est certainement très égoïste, oui. Mais je n’ai pas l’âme d’un Parleur et je ne me vois pas aller au front de chaque manifestation. Ce n’est pas moi.



Alors peut-être que non, finalement. Je n’ai jamais réussi à entrer pleinement dans ce livre.
Lien : http://lamagiedesmots.be/chr..
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Chroniques d'un rêve enclavé

Dans un monde médiéval imaginaire, la cité de Macil s’apprête à affronter l’hiver. La famine et la misère sont partout et le prince qui ne pense qu’à guerroyer avec ses voisins presse les habitants d’impôts de plus en plus lourds. Perché sur les hauteurs, le quartier de la colline essaie de s’organiser pour survivre aux rigueurs de la mauvaise saison. Guidé par la sagesse d’un étranger que tout le monde nomme le parleur, les collinards se serrent les coudes et partagent leurs ressources. Le but est avant tout de survivre mais cette entraide donnera des idées aux Citadins qui rêvent maintenant de liberté. La colline ferme alors ses portes et entre en lutte contre la tyrannie des puissants et du clergé. Ayerdhal nous raconte l’histoire de cette révolte éphémère puisque dès le début, on se doute que cette utopie ne durera pas. Grâce à une belle galerie de personnages, nous vivons au cœur du quartier et nous en partageons les doutes, les craintes et les espoirs. Une belle histoire, parfois un peu naïve mais très forte en émotions. Un joli rêve.
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Chroniques d'un rêve enclavé

Ayerdhal ne se propose pas uniquement d'effleurer un sujet sans approfondir sa position comme peuvent le faire d'autres auteurs. Au contraire. Ici, les personnages s'engagent dans un processus irréversible et mettent en jeu bien plus que leurs simples idéaux.



Se dégage de ce texte une grande réflexion à propos du droit inhérent (dans notre propre société en tout cas) de l'Homme à disposer de lui-même sans être asservi d'aucune manière. Ce qui peut nous sembler comme allant de soi dans notre démocratie ne l'a pas toujours été et ne l'est pas dans d'autres pays du globe. Et par extension, je pense que ce texte fait relativiser sur les défauts de notre système politique.



Dans ce texte, chaque personne disposant d'un peu de pouvoir ne peut s'empêcher de l'utiliser pour favoriser les siens, même de manière totalement inconsciente. Dans toute décision, qu'elle soit politique ou non, on peut donc se demander ce qui anime inconsciemment la personne qui en est à l'origine. Par l'intermédiaire de Parleur, Ayerdhal nous offre une paire de lunette des plus importantes, celle qui nous permet de voir à travers les grands discours pour débusquer son sens caché.



L'intrigue s'articule autour de l'évolution de cette réflexion. Je vous l'assure, elle tient en haleine tellement, partagés entre l'espoir et le pessimisme. Curieux partage je vous l'avoue, mais au final pas si étrange que ça : l'espoir de voir les plans de la Colline aboutir à une vie meilleure et le pessimisme de connaître le genre humain qui fait redouter la fin de l'histoire. Rassurez-vous, je ne vous dévoilerai rien de celle-ci !



La suite de la chronique sur le blog ! :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Chroniques d'un rêve enclavé

Gros gros coup de coeur. Très bien écrit, un réel régal à lire. le genre de livre dans lequel on se perd, et pour lequel on est impatient de reprendre sa lecture. Les personnages sont attachants et le thème m'a énormément parlé.



Ça se passe dans un royaume fictif, dans la cité médiévale de Macil, type méditerranéenne, dans le quartier populaire de la Colline. Suite à l'arrivée d'un personnage riche en idées, les gens de la Colline vont s'organiser et se serrer les coudes pour affronter tous ensemble un hiver d'une rigueur extrême, et la famine qui vient avec.

Cet élan de solidarité et de coopération va transformer à jamais la vie des Collinards, qui vont capitaliser dessus une fois l'hiver passé, pour faire naître quelque chose de nouveau pour la Colline et ses habitants. Car au delà de cette année de disette, d'autres événements viendront les éprouver...



C'était très fort, c'était très beau. Un livre à lire.
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Chroniques d'un rêve enclavé

J'ai adoré ce livre.

Et même vingt, vingt cinq ans (?), après je m'en souviens.

Sans doute mon coup de foudre pour ce livre était-il du, aussi, à ma jeunesse et mon idéalisme qui, à défaut d'être intact, était vivace.



Mais quelle force.

Là ou l'aigreur, le renoncement, la médiocrité souvent triomphe, de nous et du monde, il est bon, parfois de se replonger dans des espoirs invaincus.



Le principe du roman est simple, une citée, dans un univers médiéval, sous le joug d'un pouvoir qui par l'enchantement de "Parleur" va tenter de reprendre sa liberté, son autonomie.

Ce qui marquera le plus, ici, c'est, sans doute les discours du dit "Parleur" 'C'est le titre original) qui, par sa pensée va réveiller les consciences et cimenter les révoltes.

Et puis, ce sera l'évolution de cette révolte, ses ajustements, les réactions du pouvoirs ... Jusqu'au dénouement final.



En aurais-je la même lecture aujourd'hui? L'avenir le dira, je le relirais, mais mon âme d'aujourd'hui serait-elle plus dans le vrai que celle- d'hier, je n'en suis pas sûr.



Quoi qu'il en soit, Ayerdhal était un homme engagé et son élan de révolte qui habite tous ses écrits était, avant tout, un élan d'humanisme et ce roman, en particulier, tient une place toute particulière dans la bibliographie d'Ayerdhal.





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Consciences virtuelles

Autant j'ai bien aimé la société que Ayerdhal dépicte, en particulier les relations entre industriels, politiques et organisations internationales, autant l'histoire n'est pas super intéressante.
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Consciences virtuelles

J'ai découvert Ayerdhal en passant un coup de bigo au Diable Vauvert. Je voulais obtenir quelques informations les concernant: leurs participations aux salons du livre, leurs publications... Je voulais surtout savoir s'ils allaient publié à nouveau du Welsh, et quand. J'ai été quelque peu déçu puisque ce n'est pas prévu avant un long moment. La fort sympathique et intéressante jeune femme que j'ai eue au bout du fil m'a alors orienté vers cet auteur que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam (je la trouve conne cette expression, d'ailleurs. Enfin bon...): Ayerdhal. Comme je ne suis pas contrariant, j'ai suivi son conseil... et n'ai pas été déçu.
Lien : http://marcanciel.over-blog...
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Consciences virtuelles

Dans un futur proche, toutes les communications passent par Transcam, une station orbitale dirigée par Caine Pauland, auprès duquel l’ONU a affecté Asunción Bailar, jeune enquêtrice virtuose de l’informatique qui chasse l’influence du MAC, un consortium financier. Sur Terre, Vlad enquête pour Interpol à propos des membres et dirigeants encore en vie du Gestalt, un groupe de recherche en cybernétique qui a enfanté une frange terroriste.

Dans ce court polar très rythmé qui baigne dans le cyberpunk, Ayerdhal anticipe la prédominance des communications dans le commerce, affirme l’impuissance d’un semblant de gouvernement mondial et pose comme décor les ingérences et les exactions de groupes d’influence. Le style est fluide et l’action ne faiblit pas, les personnages sont succinctement développés mais tiennent leur rôle dans l’enchainement de meurtres et de suicides, d’attentats, d’espionnage et de contre-espionnage. Cette ambiance paranoïaque et ce déroulement coulant de l’histoire sont les principaux atouts du livre, dense et varié, pessimiste et cynique.
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Consciences virtuelles

Si c’est de loin l’une des pires lectures faites pour cet auteur, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille quant à son potentiel dans ses autres œuvres. Le plus gros défaut de ce livre repose sur son épaisseur qui induit un manque de développement. Mais la plume et les idées sont toujours dans la veine d’Ayerdhal autant dire que cela se lit très bien, en gardant à l’esprit qu’il faut être concentré pour réellement comprendre le propos derrière l’intrigue. Pas un bijou, mais une bonne lecture.
Lien : https://la-riviere-des-mots...
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Consciences virtuelles

C’est Tatooa qui, en écrivant récemment une critique sur Ayerdhal, m’a inoculé l’envie d’aller moi aussi découvrir l’auteur. Chance ! Les Moutons Électriques publient justement cette novella (ou ce roman court, je ne sais pas). C’est l’occasion.

Eh bien je me suis régalé.



Ce roman suffit pour classifier Ayerdhal dans la liste des auteurs français de l’imaginaire « à message », comme Damasio, Ligny ou Dufour. Il en ressort une aversion ou du moins une déception envers nos sociétés consuméristes et surtout envers ceux qui s’en accaparent le pouvoir et les richesses. Le message que j’ai saisi résonne fort aujourd‘hui bien qu’il ait été écrit à la fin des années 90 (bravo l’artiste) : méfiez-vous des technologies de l’information et de la communication à outrance, vous pourriez y perdre votre âme et faciliter le contrôle des nantis.



Mais Ayerdhal prouve que l’on peut emballer un message sérieux dans un écrin grand luxe, car il ne sacrifie pas au plaisir de lecture. Station spatiale contrôlée par l’ONU, terroristes, anti-terroristes, infiltrés ; le suspense est palpitant et l’action à tous les coins de page. On est dans un thriller technologique limite cyberpunk dopé à la sauce thriller extrêmement efficace. Sur aussi peu de pages, il arrive à alterner plusieurs points de vue, à nous rendre attachants ses personnages et, alors qu’on quitte Asunción, à nous donner envie de la retrouver alors que l’on aborde Vlad dans le nouveau chapitre et vice versa. Ayerdhal parvient même à distiller quelques instants d’humour qui m’ont plié de rire.



Consciences Virtuelles se termine sur une note positive là où Les Marteaux de Vulcain de P.K. Dick commençait sur une note négative. Cela a trait aux Intelligences Artificielles et à l’option de leur laisser le contrôle de nos vies. On échange l’illusion de liberté de fait manipulée par quelques magnats contre l’absence de liberté contrôlée par une « plus que machine » dépolluée des émotions. De quoi écrire encore des tonnes de bonnes histoires.

Mais Ayerdhal n’a pas besoin d’en faire des tonnes : il maîtrise l’art de jet de la novella, et cela me va parfaitement.

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Cybione

En conclusion, c’est un roman qui se lit vite et agréablement bien. J’ai vraiment apprécié les personnages principaux avec une préférence pour Cybione à Chad. Le scénario est prenant et je ne me suis pas ennuyée. Bref, une lecture sympathique.
Lien : http://helran.fr/lecture/boo..
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Cybione

Cybione est un thriller dans un décor de space opera. Bon, j’ai placé deux anglicismes dans la même phrase ! Traduction : une histoire d’aventure à coloration policière/espionnage, se déroulant dans un monde de technologies avancées, où l’homme s’est répandu dans l’espace galactique. Le style est celui du bon vieux polar à la française, avec langage vulgaire recherché, et personnages cyniques et brutaux. Toute l’originalité du livre tient dans ce mélange inhabituel. Il existait déjà des hybrides SF/policier, par exemple Les Cavernes d’acier ou Face aux Feux du soleil d’Isaac Asimov, mais le style de polar d’Asimov est Agatha Christie plutôt qu’Albert Simonin.

Ce roman était paru à l’origine au Fleuve Noir Anticipation, et c’est un bon petit Anticipation, ouvrage mineur, mais agréable à lire de temps à autre…
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Cybione

M. Ayerdhal nous livre l'histoire d'une Cybione. Seule dans son genre, elle essaye d'échapper à ses maîtres. Ou plutôt à la personnification de ses derniers: son ancien mari. Quoi qu'il arrive, si elle meure, il la refera revenir pour accomplir une nouvelle mission. Il la connaît bien et sais comment faire jouer sa culpabilité et son désir d'un monde meilleur pour la contraindre à ces missions. Sa nouvelle mission? Aller sur une petite planète, Cheur, et la débarrasser d'un mafieu qui veut s'en emparer.

Comme souvent, les personnages principaux de M. Ayerdhal ont un regard très critique sur les systèmes mis en place et surtout sur les institutions. Quoi que se personnage semble un peu plus résigné que dans d'autre livre. Toutefois, le désir de liberté est le plus fort. Même si, pour Elyia, le pris a payer sera l'oubli...
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Cybione

Très contente que babelio me propose ce livre sous l’entête "démocratie"

Car c'est en effet quelque chose qui m'est cher, au delà du plaisir à lire les aventures d'une super héroïne dotée de super pouvoir :)
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Cybione

Le commentaire de Cathy :

Me plonger dans l’univers d’Ayerdhal est quelque chose que je voulais absolument faire, l’expérience a été plutôt pas mal, l’auteur nous propose un premier tome space opéra à la hauteur de mes espérances.

Elle s’appelle Elyia.

C’est une cybione, un être unique, pour ainsi dire éternelle.

Son employeur, l’agence Ender qui assure les constitutions de mille mondes, lui confit des missions suicides et la fait renaître après chaque mort.

Éternellement jeune, privée d’une partie de sa mémoire, Élya ne cesse de lutter entre son asservissement programmé et son goût pour la liberté.

Ayerdhal nous offre un roman mélangeant le polar, avec l'enquête que mène Deen Chad, l’espionnage, la politique, une histoire pleine d’action avec une héroïne Badass hors norme.

Dès les premières pages, nous sommes propulsées dans un univers assez complexe malgré tout, je regrette un manque de description pour bien poser les bases, ma petite déception a très vite été balayée par le rythme de ce récit et surtout l’action.

Ce roman est un premier tome, je serai curieuse de connaître la suite, je viens de passer un bon moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Cybione

A travers ses romans, feu Ayerdhal a toujours fait preuve d'un sens politique acéré. C'est le cas également dans « Cybione » puisque l'intrigue se déroule dans une société ultralibérale au sein de laquelle chaque pouvoir normalement attribué à l'État est ici privatisé comme la police. En plus d'être une œuvre de science fiction, l'auteur nous plonge dans une enquête policière assez classique dans le fond mais parfois brouillon. La fin dénoue une incompréhension et un voile de confusion qui a tenu une bonne partie du roman. Pourtant, « Cybione » se lit bien grâce au style direct d'Ayerdhal, très efficace durant les passages d'action.

Ce n'est clairement pas une œuvre majeure de l'écrivain mais « Cybione » n'est pas dénué d'intérêt, loin de là.
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Cybione

Merci a Babelio de m'avoir sélectionné pour la masse critique ''mauvais genre''.

Un roman qui m'aura complètement sorti de ma zone littéraire.

Je dois même avouer que c'est mon premier science fiction.

J'ai eu un gros temps d'adaptation à l'environnement ainsi qu'aux personnages.

Nous sommes plonger dans se qui s'apparente à une enquête policière, mais cela devient plus complexe à mesure qu'on avance dans le récit.

L'action ne manque tous comme certains passages où l'assassinat de victimes est très détaillée et franchement c'est pas joli joli.

Vous ne pourrait vous empêcher de cogiter en même temps que Deen et Elyia, pour tirer cette hisoire au clair.

J'ai passé un bon moment dans ce monde futuriste, pas très enviable, mais cela n'a pas éveillé en moi une folle passion pour ce genre littéraire.
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Cybione

J ai décidé de RE-lire du Ayerdhal - après 15 ans de lecture SF bcp plus "contemporaines", "plus récent, plus techno").

L éditeur précise: une série d aventures intergalactiques jubilatoires.

En effet, une lecture loufoque, déjantée, presque vintage.

Amateurs de hard-science, techno-thriller, SF verte, passez votre chemin.

Dans cet opus, on retrouve un certain type de poîlar rétro qui m'a enchanté le temps d une après midi au calme de mon salon.

J ai eu un peu mal à démarrer ( vocabulaire un peu cru, argot , noms quelque peu dévergondés...), mais une fois lancée, je l ai lu d une traite.

Il m a rappelé le guide routard galactique.

Et puis j apprécie tjs ce que propose cette maison d édition.
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Cybione

"Cybione"

Que dire des premières pages de cette intégrale si ce n'est qu'il faut s'accrocher et surtout ne pas se bloquer sur une impression de totale incompréhension. Je crois lire un auteur de SF et je me trouve engluée dans un vocabulaire de plomberie assez cru et vulgaire qui finalement ne sera que la métaphore assez ludique d'un merdier gouvernemental à résoudre…

Et dès la quatrième page me voilà déjà prise dans la première grande aventure d'Elyia, le roue de secours de la roue de secours de la roue de secours des situations impossibles à résoudre.

Ce n'est pas le roman « Les cavernes d'acier » d'Asimov et pourtant, tout de suite une similitude m'est apparue ; ce n'est clairement pas du San-Antonio et pourtant l'auteur joue bel et bien avec les mots ; ce n'est pas non plus « Blade Runner » et pourtant plusieurs images du film me sont revenues en tête lors de ma lecture. Et même si parfois la situation globale semblait bien embrouillée, surtout pour ma petite tête, l'ensemble est un premier essai ma foi, pas mal réussi du tout.

Bravo Monsieur pour avoir en fait bien respecté la règle des trois S : du sang, il y en a bien ; du sexe, à améliorer peut-être et de la sueur, sueur qui a dû dégouliner de votre front lors de la seconde présentation du manuscrit sans l'avoir modifié d'un poil :-)

Sans attendre, je passe donc à la deuxième aventure de notre plombière galactique pas tout à fait humaine et qui a pourtant un caractère de cochon !



"Polytan"

La fougue juvénile semble avoir quitté l'auteur qui adopte une plume plus classique sans pour autant perdre sa vision futuriste qui reste ébouriffante. Ainsi tel restaurant qui semble sortir tout droit des dessins d'Escher, tel ce plat imaginaire de pain trop levé qui me fait baver rien qu'en y repensant.

Le vocabulaire se lisse tout en restant innovant et l'histoire, mieux construite et plus lisible que dans Cybione, n'est plus juste l'explosion d'un cerveau débordants d'idées mais bien une histoire construite et certainement relue ;-)

Pas de sexe ici et d'ailleurs, le personnage principal s'en plaint un peu à la fin ; du sang, pas vraiment non plus, juste quelques poursuites mortelles mais où l'hémoglobine n'a pas vraiment sa place ; de la sueur, là oui, pour gérer au mieux les implications politiques, stratégiques et sociales d'une utopie qui s'attaque à un gouvernement démocratique qui a le 'pouvoir des élus et pas des électeurs'...

Même si le style a un peu changé, l'écriture est fluide, l'histoire prenante et l'auteur, plein de nouvelles ressources.

Et je n'en ai pas encore fini avec Ayerdhal, une intégrale ça se mérite !

« Keelsom, Jahnaïc » me voici :-)



« Keelsom, Jahnaïc »

Et le troisième tome est celui des explications… On comprend enfin ce que l'on soupçonnait, on met des mots corrects sur des concepts aux noms farfelus, on entre dans le vif du personnage principal qui lui aussi se cherche…

Toujours dans le cadre d'une situation socio-politique difficile qu'il puise dans notre histoire moderne et qu'il maîtrise de bout en bout, l'auteur nous entraîne dans une aventure qui finalement ne concerne que la survie future de notre plombière géniale. Plombière qui s'humanise, qui se découvre au fil de ses propres morts et qui défie son créateur à l'échelle de l'univers.

« Tu t'attendais à ça, Saryll ? »…

Et je ne me lasse pas de vous Monsieur Ayerdhal, votre univers, même s'il est plus politique que mes lectures habituelles comble mon besoin d'aventures et de connaissances humaines.

Pour les 3 S, je crois finalement qu'ils ne sont pas vraiment indispensables pour faire d'une histoire un bon roman, il suffit d'un personnage surprenant et attachant et là, pour le coup, Elyia remplit bien son rôle.

Pas le temps ni l'envie de patienter avant de me plonger dans le dernier opus de cette intégrale à savoir « L’Oeil du Spad » :-)
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