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Critiques de Ayerdhal (328)
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 Le cycle de Cybione - Intégrale, tomes 1 à 4

Oyé, oyé, braves gens ! Les éditions Au Diable Vauvert rééditent le cycle de Cybione de Ayerdhal, cette série de 4 romans de science fiction datant des années 2000. 4 romans pour le prix d’un, je me demande comment vous pouvez résister ! Les quatre romans en question, avec mon avis, sont ici :



Cybione :



Lui, c’est Deen Chad. Flicaillon d’une sous-filiale de la plus grosse firme policière sur le marché de la justice, récemment promu inspecteur solo chez Invest.



Elle, c’est Elyia. Pour ainsi dire éternelle, puisqu’elle renaît de chacune de ses morts, la mémoire amputée de sa dernière vie. Entre eux, il y a Cheur, une planète ultralibérale dont chacune des institutions est privée. Mais il y a surtout Ender, l’assureur qui garantit les constitutions de mille mondes et qui veille sur ses contrats grâce aux services d’un million d’agents très spéciaux.



Mon avis :



La science fiction, ce n’est pas trop mon genre, car je n’arrive pas à m’installer dans un monde nouveau avec suffisamment de célérité. Il n’en reste pas moins que ce roman est un pur polar d’action, avec une enquête sur des meurtres, que c’est mâtiné de politique et de complots, et que les scènes d’action sont ébouriffantes. Bref, cela donne envie de continuer ce cycle pour retrouver Elyia. La fin est très réussie.



Polytan :



Elle s’appelle Elyia. C’est une cybione.



Son métier : agent très spécial, au service de la toute-puissante agence Ender. Aujourd’hui, on vient de l’expédier sur la planète Cinq-Tanat pour briser un mouvement révolutionnaire. Un job qui ne lui fait pas peur ; elle y laissera peut-être sa peau, mais ce ne sera pas la première fois. Car les missions fatales, elle connaît. Elle a même déjà donné. Non, le vrai problème, c’est que son patron semble lui cacher quelque chose… et que, une fois encore, ses propres convictions la portent à épouser la cause des insurgés.



Mon avis :



Tous les trente ans, la planète Cinq-Tanat connait des rebellions. Il semble bien que celle-ci se transforme en révolution et donne lieu à une dictature. Du roman d’action précédent, on passe à un pur roman politique, sous forme d’enquête où il s’agit de déterminer qui est le gentil et qui est le méchant … mais en politique, rien n’est ni blanc ni noir. Ce roman est passionnant et bigrement actuel, et nous démontre une fois encore qu’il est bien difficile de savoir qui tient les rênes du pouvoir et qui manipule qui ? A ne pas rater.



Keelsom, Jahnaïc :



En Jahnaïc, on chante le reggae, on boit du rhum, on joue au futchibol et on fume la ganja. Parfois aussi, on assassine un ministre ou on fait sauter un commissariat… Tout ça est cependant un peu réducteur. C’est en tout cas ce que pressent Elya Nahm, sans comprendre vraiment quelles raisons poussent l’agence Ender à s’intéresser à cette jeune et fragile république sans histoires. Encore qu’il paraisse normal que l’assureur des constitutions de mille mondes envisage de garantir la démocratie jahnaïcaine ; après tout, c’est sa vocation. Mais quels buts poursuivent alors ceux qui s’obstinent à lui mettre des bâtons dans les roues ?



Mon avis :



Ça commence par la mort de Elyia, lors d’un attentat contre un ministre ; et comme c’est une cybione, elle renait chez Sarryl. Quand elle retourne sur Jahnaïc, elle apprend qu’elle est morte plusieurs fois. Mais qui veut faire échouer le projet de constitution. Entre faux amis et vrais ennemis, Elyia va enquêter. Dans ce roman, on sent l’évolution de Ayerdhal. Le style se fait plus précis, les personnages sont mieux dessinés, les décors superbes, et l’immersion complète. C’est un splendide épisode où on a plaisir à plonger dans une nouvelle civilisation. Un très bon roman passionnant.



L’œil de Spad :



Il s’appelle Chad, Deen Chad. il était flic solo sur Cheur quand il a croisé le chemin d’Elyia Nahm. Et c’est à présent sur lui qu’Ender et Saryll comptent pour la mettre hors d’état de nuire. Car depuis qu’elle s’est enfuie de la Jahnaïc, Elyia a entrepris l’éradication des assassins de son espèce. Tous sur Jaïlur, l’ex-planète capitale de l’Union que les agents d’Ender ont largement contribué â effondrer au profit des multi planétaires de l’Agrégat. Mais ce n’est pas vraiment le problème d’Elyia. En tout cas, ça ne l’était pas jusqu’à ce que son instinct de cybione la contraigne à mettre son nez dans les affaires de la mafia locale et de tous les intérêts qui se cachent derrière…



Mon avis :



Au jeu du chat et de la souris, Ayerdhal finit rapidement par nous plonger dans un véritable polar, mâtiné de politique. Le roman se construit donc autour de chapitres donnant le beau rôle alternativement à Elyia puis Chad. L’un court après l’autre, qui court après l’autre. Le contexte, c’est un trafic de drogue dont ils cherchent les dealers. Mais c’est aussi une possibilité pour Elyia de retrouver la mémoire, et pour un gouvernement de maitriser son peuple.



Depuis le premier épisode, la narration a bien évolué. Le ton est plus sur, le récit costaud, et les scènes d’action toujours aussi efficaces alors que les dialogues s’offrent une belle part. Bref, si l’on peut faire un reproche à ce tome 4, c’est bien qu’il se lit trop vite, tant il est passionnant. Et puis, rappelez-vous, Ayerdhal, au travers de ses intrigues, nous montre une facette de notre société, et ce n’est pas joli.
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 Le cycle de Cybione - Intégrale, tomes 1 à 4

Elyia Nahm est une cybione (ou CYbernetic BIologic clONE) : c’est une femme éternellement jeune, belle et qui sait renaître de ses cendres, tel un Phénix des temps modernes. Mais c’est cette particularité qui justifie ses missions ainsi que le peu de scrupules de son employeur : l’agence d’assurance Ender l’envoie aux quatre coins du monde pour des opérations suicides, préférant supprimer les risques plutôt que payer des sommes imposantes. Or, la belle Elyia a un défaut que son employeur, Saryll, n’apprécie pas : un goût immodéré pour la liberté, de telle sorte qu’elle oublie parfois de revenir au bercail. Mais Saryll l’effroyable a pensé à tout : il envoie alors à ses trousses des Spads, chargés de l’éliminer, le cas échéant. La galaxie n’a qu’à bien se tenir, Elyia Nahm est loin d’être timorée…



« Le Cycle de Cybione » est la première d’œuvre d’Ayerdhal que je lis. Cette réédition révisée, publiée en 2015 aux éditions Au diable vauvert, contient les quatre volets de la saga : « Cybione », « Polytan », « Keelsom, Jahnaïc » et « L’Œil du Spad ». La réédition débute par une préface de l’auteur, remplie d’autodérision et d’un certain sens du recul depuis la création de « Cybione » en 1992. Le lecteur peut ainsi se faire une première idée de l’auteur et du style qui va l’attendre, certainement atypique, au long des presque 800 pages ! Et, en ce sens, on n’est pas déçu : l’intrigue mêle habilement divers genres : polar, space opera, imbroglios politiques, … On peut d’ailleurs résumer cela par la règle des 3S qu’Ayerdhal présente dans sa préface : Sang, Sexe et Sueur.

L’écriture est soignée, fignolée dans les moindres interstices sémantico-syntaxiques. Des descriptions époustouflantes de mondes lointains, sur un mode plutôt largo, alternent avec des accélérations staccato de l’enquête en cours rondement menée par une Elyia Nahm souvent (mais pas toujours) au mieux de sa forme. Ce qui unit chaque tome également, c’est l’humour dont l’auteur sait faire preuve vis-à-vis de ses personnages qu’il malmène sans vergogne.



« Le Cycle de Cybione » m’a surtout plu dans sa dimension space opera et, dans une moindre mesure, polar. Des quatre tomes, c’est le troisième « Keelsom, Jahnaïc » qui a eu ma préférence : l’intrigue était davantage axée sur les mœurs locales d’une peuplade dont on pressent bien les liens avec celles de la planète Terre, mais dont on perçoit également nettement les différences. Un peu de chamanisme sauce fantasy vient pimenter le tout, les machinations politiques étant reléguées au second plan. C’est précisément ce genre qui m’a semblé alourdir et complexifier à outrance le Cycle : j’ai souvent eu beaucoup de mal à comprendre les imbroglios politico-financiers, résonnant sur un mode unique, une paranoïa générale : au final, tout le monde dupe tout le monde et tout le monde est dupé par tout le monde, Elyia Nahm essayant de mettre de l’ordre dans tout cela, sachant qu’elle n’est que le jouet de son employeur… En ce sens, comme le souligne Ayerdhal : « Cybione est un canular » (p. 7).



Ayerdhal conclut sa préface par ces mots : « … que tout a une fin. Tout ? Non ! Car un auteur peuplé d’un irrésistible minois ne saurait l’oublier dans les limbes des histoires qu’il n’a pas contées. Il en est que seule une cybione peut animer. C’est ainsi qu’Elyia s’est imposée de nouveau. C’est ainsi qu’elle reviendra, sur Kwak… pour commencer. » (p. 8). Kwak est donc la suite inédite du Cycle de Cybione parue le 13 mai 2015. Elyia Nahm n’a pas finie de renaître sous la plume de l’atypique Ayerdhal !



J’ai pu lire cette intégrale grâce à l’opération Masse Critique : un grand merci à Babelio et aux éditions Au diable vauvert pour cette découverte dépaysante !
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 Le cycle de Cybione - Intégrale, tomes 1 à 4

Un roman qui fait son boulot : Divertir.



Ancien de chez Fleuve Noir, repris par J'ai lu et enfin Diable vauvert. Qu'elle est courtisée ce petite série datant de 1992 (pour le premier et 2003 pour le dernier).

Il est à noter que un petit nouveau Kwak, doit sortir incessamment sous peu chez Diable Vauvert.



Premier tome : Cybione :

Elya Nahm est parfaite. C'est une Cybione pour Cybernétique Biologique Clone. Plus rapide, plus forte et immortelle (elle renaît dans sa cuve à chaque mort, qui seront nombreuses). Elle travaille au profit d'Ender, une société qui assure l'inassurable et notamment les constitutions de plusieurs milliers de mondes. Envoyée en dernière chance, là où les autres ont échoué, elle œuvre donc à la stabilité et à la préservation de la démocratie, du moins en apparence. Mais Elya est une rebelle et son employeur est souvent obligé d'envoyer des assassins à ses trousses pour la faire revenir au bercail une fois son job effectué.

Dans ce premier opus, Elya est envoyée sur Cheur où une entreprise criminelle tente de déstabiliser les institutions de la planète. Action, réaction, meurtres et enquête seront les credo de cette première histoire.



Une farce. Tout du moins au début, c'est ce que devait être ce roman. Une application à la « presque » lettre d'une règle non-écrite en matière de romanesque : Les 3 S, pour Sexe, Sang et Sueur. Mais finalement le texte plaît et remanié, il atterrit chez Fleuve Noir.

La prise en main est aisée. Très rapidement on nous donne les clés de l'univers et des personnages crées (on est dans le format court, rappelons-nous).

Le style est familier, volontairement vulgaire, et franchement, pour ce premier tome, exagéré (cela s'améliorera nettement dans les tomes suivants).

Cela étant, malgré un début que je qualifierais volontiers de bâclé, à grands renforts d'analogies vaseuses sur la plomberie et les chiottes à déboucher, le récit est plus complexe, intelligent et fouillé que ne le laissait supposer cette intro. Nous avons donc un technothriller politique bien ficelé. Sang et Sueur sont bien présents (un peu moins le troisième S, mais c'est sans conséquence). Ayerdhal critique violemment au passage l'ultralibéralisme, poussé à son paroxysme, où police et justice sont privatisées (Hein les USA ? Vous croyez ?).



Si on aime le genre et l'héroïne, on pourra se pencher sur Vendredi de Heinlein qui présente des similitudes troublantes (mais écrit en 1982. C'est qui qu'a copié qui?)



Second tome : Polytan :

Après une petite explication de qui est qui et qui fait quoi dans l'univers crée par l'auteur, Elya Nahm est envoyée cette fois sur Cinq-Tanat où le Polytan, un système politique anarchique est en passe de renaître de ses cendres, menaçant la démocratie de tout un pan de la galaxie.



Toujours très orienté politique et manipulations des institutions par les grands (élus, financiers, industriels et mafieux) on passe cette fois du technothriller légèrement politique du premier tome au thriller politique légèrement techno.

Moins de sexe, beaucoup moins de vulgarité, plus de « sérieux ». L'auteur a trouvé sa vitesse de croisière dès ce second opus, où son personnage commence à prendre conscience qu'elle n’œuvre pas forcément pour le bien des masses. En même temps, Ender est un assureur. Qui a dit que ces derniers étaient des entreprises philanthropiques ?



Troisième tome : Khelsoom Jahnaïc

Toujours selon le même schéma, Elya Nahm est envoyée cette fois sur le monde de Jahnaïc. Petite particularité, elle y est déjà morte à plusieurs reprises, légère indication que cette mission-ci ne sera pas de tout repos.



Une petite satire amusante du pays presque éponyme, footballistique, chamanique, ésotérique et bien sûr politique.

Si la trame du roman reste la même, avec les ingrédients 3S (Sang Sexe Sueur pour mémoire), Ayerdhal fait évoluer son personnage et son environnement. Elya prend conscience qu'elle est plus manipulée que manipulatrice et qu'il serait peut être temps de prendre son envol du nid (de vipère) que représente Ender, mais il faut pour cela échapper aux Spads, ces assassins dont l'unique but est de s'assurer du retour de l'enfant prodige.



Dernier tome : L'oeil du Spad

Dernier tome à l'heure actuelle édité des aventures d'Elya Nahm.

Plus qu'un tome indépendant (comme l'étaient les trois premiers), c'est un prolongement du troisième, avec réminiscence du premier.

Elya poursuit sa quête de redresseur de torts des mondes en danger et Ayerdhal poursuit sa critique désabusée des systèmes politiques « démocratie-méritocratie » à l'américaine soutenue par ses services secrets.

Retour du sexe pour le sexe. (Du volume à remplir ?)



Un tome qui aurait pu servir de conclusion tout en laissant suffisamment d'ouverture pour le cinquième. Douze ans après quand même.



Lu et critiqué dans le cadre d'une opération Masse critique. Merci à Babelio et à Diable Vauvert.
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 Le cycle de Cybione - Intégrale, tomes 1 à 4

Merveilleux.

Qu'on le lise comme les aventures d'une super héroïne immortelle ou comme une critique de l'ultra libéralisme, ces 4 romans sont une merveille.
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 Le cycle de Cybione - Intégrale, tomes 1 à 4

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.



Depuis le temps que cet auteur m'intriguait, c'est maintenant chose faite grâce à cette intégrale aperçue lors d'une masse critique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas totalement réceptive au style d'Ayerdhal malgré toute ma bonne volonté. J'en ai abandonné la lecture à partir de « Polytan ».



Le style de l'auteur est tel que les 70 premières pages sont passées toutes seules car l'histoire mêlant espionnage et polar me tenaient en haleine. Mais dès que des considérations politiques et purement « space opera » sont entrées en jeu, j'ai complètement décroché car je n'y comprenais rien. Je me suis néanmoins forcée à finir le premier livre, « Cybione », pour au moins en connaître le fin mot de cette histoire, mais je ne suis même pas sûre d'y avoir tout suivi vers la fin. Ce qui est sûr, c'est que l'auteur m'a baladé de bout en bout de son histoire policière mais je n'avais pas toutes les cartes en main pour apprécier pleinement l'histoire tarabiscotée d'espionnage basée entre différents groupuscules d'un univers complètement inventé.



Comme vous l'aurez compris, la découverte du style d'Ayerdhal et de son type d'univers n'a pas été une totale réussite. Cela me confirme néanmoins que le space opera n'est pas ma lecture favorite. En film, cela peut passer mais en romans, c'est trop abstrait pour moi même si je reconnais facilement que l'univers créé par Ayerdhal est très complexe et bien détaillé. J'avais juste tendance à relire trois fois certaines phrases sans y comprendre grand chose donc pour une intégrale de 800p, j'abandonne. Si vous êtes amateurs de space opera, je vous conseille donc de découvrir Ayerdhal et sa Cybione pour laquelle il use fréquemment des 3S (sang, sexe, sueur). Pour ma part, je vais continuer vers d'autres horizons.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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50 Micronouvelles

Original pour le style et nouvelles tellement vite lues.
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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Balade choreïale

Un scénario classique : les Terriens débarquent sur la planète Azir en entrent en contact avec une population humanoïde à un stade de civilisation moyenâgeux. Alliance avec certaines nations, cadeaux , prospection. Mais derrière cela il y a les habituelles visées d’exploitation économique. Une lutte va s’engager entre une partie des membres de l’expédition initiale sur la planète qui veulent en protéger les habitants et les tenants d’une colonisation . Les premiers vont s’allier à certains autochtones pour faire émerger une cohabitation équilibrée . La lutte sera dure. Bonne intrigue qui résonne avec pas mal d’évènements de notre histoire, des personnages complexes et attachants.
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Balade choreïale

Dans un futur indéterminé, les humains ont enfin brisé leur isolement en découvrant une nouvelle planète habitée. La médiévale Azir et ses habitants accueillent chaleureusement ces premiers visiteurs d’autant plus qu’ils apportent avec eux une technologie qu’ils ne possèdent pas encore. Le livre commence quelque temps après la première rencontre au moment où les Terriens réfléchissent à la manière d’aider leurs voisins « sous-développés » tout en tirant profit de cette nouvelles frontières. Une nouvelle colonisation commence. L’histoire se concentre donc sur l’aspect diplomatique et sur les effets néfastes de cette rencontre. Deux clans s’opposent rapidement. D’un côté les partisans farouches de la non-ingérence et de l’autre toute la cohorte des profiteurs qui ne voient que les possibilités d’enrichissement que ce nouveau marché peut apporter. Entre ces deux extrêmes, quelques personnes de bonne volonté essaient tant bien que mal de préserver l’équilibre. Cet aspect est très bien traité par Ayerdhal qui montre bien la difficulté pour les Aziris de garder le contrôle de la situation face à la forte pression humaine. Mais pour ma part, j’aurais aimé découvrir des extraterrestres plus exotiques car malgré de nombreuses différences physiques et une culture propre, les Aziris m’ont semblé très humains dans leurs réactions. Loin de Jack Vance et de ces fabuleuses créations, le monde d’Azir ne m’a pas vraiment fait rêver et les intrigues du pouvoir m’ont assez vite lassé. Balade Choreïale ne manque pourtant pas d’intérêt.
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Balade choreïale

Balade choreiale de Ayerdhal

Une véritable immersion sur un monde véritablement étranger .

J'ai beaucoup aimé ce bouquin .

Nous sommes plongés dans une réalité extraterrestre très finement pensée et très finement décrite .

L'intrigue est séduisante et les personnages sont consistants et denses.

Bref ! c'est bien écrit bien pensé .

C'est un roman sur le thème du contact entre deux sociétés inégalement développées .

Ce n'est pas un manifeste idéologique .

Il y a beaucoup de nuances et l'auteur s'est donné la peine de se documenter en histoire et science sociale.

Le contact inégal entre deux sociétés est une constante historique ( et même préhistorique ) et réduire ce bouquin à un manifeste contre le colonialisme serrait catastrophiquement réducteur.

Sincèrement un très bon livre , léger , prenant , sérieux abouti et passionnant .

Un B mol cependant : les problématiques se résolvent toutes métaphoriquement autour d'un jeu et j'ai trouvé cela un peu léger ( pas mauvais , mais un peu trop : pas sérieux ).

Je trouve que cela brise légèrement l'élan et l’élégance que ce texte avais acquis .

Dommage !

Cela reste tout de même un des meilleurs roman de SF français ( et d’ailleurs ) sur la thématique du contact .

Cette société est étrange , complexe , assez sympathique et intelligible tout en étant assez indéfinissable je trouve.

Il y a une atmosphère qui n'est vraiment pas sans rappeler la série Foreigner de C.J Cherryh qui est assez analogue et qui possède également un charme fou ( les 2 premiers tomes existent en français : le Paidi et Le retour du Phoenix .

L'intérêt de poser Foreigner en miroir vient de ce que dans cette série les hommes sont technologiquement supérieurs aux extraterrestres mais ils sont pourtant dans des situations délicates et fragiles stratégiquement parlant et c'est le contraire dans Balade Choréale.

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Bastards

Tout d’abord je dois remercier gruz et sa critique qui m’ont donné envie de découvrir ce roman d’Ayerdhal, que j’aime beaucoup, et que je n’avais pas lu.

Que dire de plus que lui ? C’est riche, SF, mélangé avec de l’espionnage, critique sous jacente de notre société, baston, mythologie, un truc hybride mais tellement jouissif à lire !!!!!!

Et puis de l’amour....de la jalousie.....de l’amitié....

Alors aux adeptes de trucs un peu improbables, mais remarquablement écrits, je vous conseille aussi ce titre.

Le genre de bouquin que quand on le referme, on se dit: ah ouais !!!!
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Bastards

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui m’a plongé dans une histoire décapante, démarrant comme un polar pour finir dans une histoire mystique avec une pointe de fantastique qui se révèle vraiment passionnante. L’ensemble est vraiment bien rythmé, rempli d’action et on a du mal à lâcher le livre. La construction du récit se révèle intéressante, un peu comme une série TV où chaque chapitre représente un épisode. Les personnages se révèlent tous intéressants, attachants et efficaces. Alors certes, certaines révélations m’ont paru trop facile, certains liens se nouent parfois trop rapidement et j’ai trouvé la critique sociale un peu soft, surtout au vu des autres romans de l’auteur, mais ces défauts sont vite balayés par la frénésie qui emporte le lecteur pour peu qu’il se laisse aller. La plume se révèle vraiment vive, efficace et entrainante. La conclusion laisse des questions en suspens, peut-être pour une suite. En tout cas je lirai sans soucis d’autres romans de l’auteur.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Bastards

Je vous partage aujourd’hui mon avis sur un thriller fantastique de l’écrivain français Ayerdhal. En dépit de bons éléments narratifs, ce roman ne m’a pas franchement plu. Voici quelques éléments de réponse.



Le prologue qui fait guise d’introduction semblait pourtant prometteur : à New York, dans le Queens, une octogénaire se débarrasse de ses agresseurs armée d’un outil de jardin et d’un chat planqué dans son cabas. Un mystère épais entoure cette affaire. Pour Alexander Byrd, écrivain en panne d’inspiration, voilà un potentiel sujet pour un futur roman. Seulement voilà, ses investigations vont le mener droit dans les griffes d’un groupuscule surprenant, impliqué dans une guerre millénaire.



Ce roman – et c’est là son principal atout – est indéniablement bien écrit : chaque phrase prouve de la part de l’auteur une excellente maîtrise de la langue française, et un don certain pour raconter les histoires. De même, Bastards bénéficie d’une intrigue solide, constituée selon les règles de l’art d’une ouverture, d’un conflit qui se résout à la suite d’une série de péripéties. Ayerdhal sait parfaitement où il veut emmener son lecteur qui, lui, ne sait pas dans quoi il s’embarque.



Il va me falloir en révéler le moins possible pour préserver intacte la surprise aux éventuels futurs lecteurs de Bastards. On l’aura deviné rien qu’en observant la première de couverture, le roman est placé sous le signe du chat. Et ce chat est étroitement lié à une organisation composée de femmes fatales auxquelles vaut mieux ne pas se frotter.



Ce tandem chat-femme n’est pas nouveau. La femme féline et mortelle est une figure familière au cinéma ou dans la littérature. En témoignent par exemple le film Les Félins (René Clément, 1964), ou le personnage emblématique de Catwoman, interprété par Halle Berry ou Anne Hathaway. Ajoutez à cela une pointe de James Bond, autre inspiration à laquelle sont faites des références évidentes dans le roman.



Face à cette figure féline se trouve celle de l’écrivain, dimension importante dans le récit. Alexander, le personnage principal, est écrivain et souffre depuis l’obtention du prix Pullitzer pour son dernier roman du syndrome de la page blanche. Et cette quête du déblocage qui va l’entraîner dans cette aventure hors du commun. Une mise en abîme de la part de l’auteur, qui me fait m’interroger sur le degré de ressemblance qu’il partage avec son personnage. Par ailleurs, on notera parmi les protagonistes la présence d’écrivains bels et bien réels, tels que Colum McCann (Et que le vaste monde poursuive sa course folle, Lettres à un jeune auteur), Norman Spinrad (Les Solariens, Le Temps du Rêve) ou Jerome Charyn (Cris de guerre avenue C).



Alors, où est-ce que ça coince ? La principale critique que j’adresse à ce roman concerne les personnages : aucun d’entre eux ne m’a paru crédible une seconde. Pas un seul instant je ne me suis reconnue ou projetée en l’un d’eux. Selon moi, ils sont trop artificiels, pas assez profonds pour ne pas dire totalement stéréotypés. Dès son apparition, Alexander m’a agacé. Outre le fait qu’il est doté d’origines amérindiennes et que cette donnée n’est absolument pas exploitée, il m’est apparu comme arrogant. Pour ne rien arranger, j’ai trouvé les dialogues, manquant cruellement de spontanéité et de naturel. Enfin, j’estime que le thriller/roman d’espionnage ne se mêlait pas toujours de façon brillante avec le surnaturel. Trop d’éléments à ingérer pour un lecteur qui ne sait déjà pas où donner de la tête !



En conclusion, en dépit de mon amour pour les chats, les dames félines d’Ayerdhal ne m’ont pas tout à fait convaincues. Sur la forme, tout fonctionne, mais le récit n’est pas bien porté par ses personnages, ce qui est à mon sens rédhibitoire. Un livre qui n’est pas sans rappeler American Gods de Neil Gaiman… en moins bien.
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Bastards

Très bonne lecture qui aborde différentes thématiques sur fond de contre-espionnage/guerre inter-services secrets avec un aspect SF non négligeable dans un New York contemporain. SF qui passe plutôt bien malgré des termes et explications assez spécifiques de temps à autres. Mais aussi des persos auxquels il n'est pas difficile de s'attacher et que j'ai été assez triste de quitter.



Bref j'ai passé un bon moment et c'est tout ce que je voulais.
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Bastards

J'ai eu du mal à lire ce bouquin.

Je l'ai trouvé compliqué, surtout au début, et je devais toujours prendre un temps de réflexion pour savoir où j'en étais à chaque fois que je le reprenais. En fait on ne sait pas du tout où ça va et on a l'impression que ça part dans tous les sens dans le premier tiers du livre, il y a trop de personnages, d'où mon souci. Tout se focalise et prend du sens après, petit à petit !



Ceci dit étant donné que j'ai un pb de douleurs insupportables dans tout le côté droit du visage depuis plus d'une semaine passée à aller chez le médecin, lié à un souci dentaire qu'on n'a diagnostiqué et soigné qu'hier (une inflammation nerveuse sans raison, comme m'a dit mon dentiste, pas de carie, pas d'abcès, bref, la galère), ma capacité d'attention n'était pas au top. Ceci explique cela.

Nul doute que j'aurais adoré si j'avais été en forme lors de cette lecture, notamment la famille "Bastards" qui est hautement intéressante (et qui a fait que je me suis quand même accrochée jusqu'à la fin).

J'aurai mieux fait de lire des BDs, lol.
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Bastards

Babelio est un site formidable, une mine de découvertes. Après avoir lu la formidable critique de Gruz (allez lire la critique de Gruz, et celle de Blackwolf aussi (difficile d'arriver après)), j'avais placé ce livre en tête de ma wish-list. J'ai profité du salon du livre pour l'acheter sur le stand du Diable vauvert. J'ai d'ailleurs eu le plaisir de le faire dédicacer par l'auteur, qui a l'air d'être très sympathique.



Mais revenons à nos moutons (ou devrais-je dire à nos chats). Bastards est composé de multiples ingrédients ; thriller fantastique avec un zeste d'espionnage, le tout légèrement saupoudré d'humour. Mais jamais le roman ne ressemble à une tambouille indigeste. Tout est cohérent et coule tout seul.

Certains éléments du récit auraient même facilement pu tomber dans le ridicule (la vieille dame adepte des arts martiaux, l'écrivain timide qui devient un tombeur...) mais tout passe, tout est crédible.



Les personnages sont attachants, profonds, bien campés. Les personnages des femmes qui composent le clan de Bast sont très réussies, à la fois fascinantes et inquiétantes. Leurs relations sont intelligemment dépeintes ; rancœurs, jalousie, mépris. Tensions dont elles font fi pour unir leurs forces lorsque un danger menace leur famille-meute. Alexander, seul mâle au milieu de ces tigresses, est loin d'être dominant.

Le métier d'écrivain d'Alexander n'est pas un gadget. Au contraire, il est une composante essentielle de sa personnalité. Et, chose rare, on a presque l'impression de pouvoir dire ce que racontaient ses livres. A travers lui, Ayerdhal s'interroge sur la fonction d'artiste.



La qualité des personnages n'est pas au détriment de l'action. Et de l'action, il y en a, beaucoup. Les rebondissements et les péripéties s'enchaînent à un rythme effréné (à en faire louper sa station de métro).



Le genre de lecture qui procure tant de plaisir qu'on a instantanément envie de savoir tout ce qu' l'auteur a fait d'autre.

Gruz, merci pour la découverte.

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