Critiques de David B. (260)
Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.
Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.
Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.
Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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Belle adaptation de David B., avec ce tracé qui lui est si particulier et cette ambiance à la fois poétique et macabre. De grands questionnements éthiques et métaphysiques, aussi, dans cette courte bande dessinée dont la fin donne beaucoup de matière à penser.
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Un sujet taillé pour David B. et son onirisme macabre ! Le Hollandais Volant écume les mers. Son équipage de damnés n'aspire qu'à la libération que pourrait leur fournir la Mort, mais cette dernière se dérobe sans cesse à eux.
Les récifs s'effacent sur leur passage.
Même le terrifiant Léviathan ne les anéantit pas.
Leur destin paraît tracé : hanter les mers jusqu'à la fin des temps, à moins que Dieu ne leur permette d'enfin disparaître. Alors, pour tuer le temps, ils partent à l'abordage, pillent, massacrent, mais le cœur n'y est plus. A quoi bon, quand on est mort, accumuler un butin ? Mais voilà que l'inattendu survient sous les traits d'un bébé, rescapé d'un naufrage, et de la rencontre inattendue entre la vie et la mort.
David B. passe de très peu à côté de l'album parfait. Magnifique de poésie et d'inventivité, ce Roi Rose étonne et émeut. Mais la fin laisse un goût de trop peu. Pas à cause de la conclusion, mais plutôt à la manière dont elle est amenée, un peu trop abrupte. A peine installé, David B baisse déjà le rideau, là où j'aurais aimé quelques planches de plus pour découvrir la vie sur le Hollandais Volant lors de la parenthèse du Roi Rose. Mais qu'importe, ce « Roi Rose », adapté de Pierre Mac Orlan, est un grand livre, tout simplement.
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abel, paru dans la défunte collection Ignatz, reste une série énigmatique. Quel but poursuivait David B avec ce projet qui mélangeait éléments autobiographiques, rêves, réflexions et mythologie. Le titre déjà, Babel, renvoye à la mythique Tour de Babel, qui évoque à la fois la volonté de se mesurer à dieu ainsi que la multiplicité des langues nées de ce défi lancé à Dieu.
Babel, simple addendum à 'L'ascension du haut mal' ? Certainement pas, la maladie de Jean-Christophe n'y est qu'évoquée. La veine autobiographique est pourtant indéniable. Nouveau chapitre des rêves de David B, à la suite du 'Cheval blème' et les autres recueils qui ont suivi ? Le ton reste très ancré dans le réel, même s'il s'agit du réel fantasmé d'un enfant, remis en contexte par de l'homme qu'il est devenu.
Sans doute est-ce là le sens profond de Babel... une exploration de tout ce qui a fait David B, homme et artiste. Le parcours n'est ni rectiligne, ni chronologique. Il tient plus de la déambulation nostalgique dans les souvenirs. Qu'est-ce qui a marqué le petit Fafou, parfois de manière brutale, comme la dernière guerre des Papous, parfois de manière plus diffuse, comme la guerre d'Algérie ? Comment s'est developpé son rapport à l'image ?
C'est un peu tout cela, et encore bien d'autres choses. Que nous retrouvions dans ces pages des échos des 'incidents de la nuit', de 'l'ascension du haut mal' ou du 'cheval blème' n'est que logique, puisque David B explore ce qui l'a inspiré.
Sans doute la fin d'Ignatz aura eu raison de cette série qui promettait beaucoup. Qui sait si elle ne pourrait pas renaître sur les cendres de l'Association 2.0 ?
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un des tous premiers livres de la nouvelle mouture de Futuropolis, et pour l'occasion, un sujet rarement abordé en bande dessinée: les rêves, non pas comme argument scénaristique, mais simplement la retranscription des rêves de l'auteur. D'un point de vue strictement narratif, le résultat peut être frustrant parce que ces 'histoires' n'ont évidemment ni queue, ni tête. Si les planches témoignent de l'évolution graphique de David B, les rêves paraissent moins 'intéressants'. Je ne sais pas ce qui a dirigé la réalisation du 'cheval blème', mais ces 'complots nocturnes' finissent par paraître redondant avec le choix systématique de motifs polar ou espionnage... je ne ressens plus la spontanéité du cheval blème, mais plutôt un procédé.
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en relecture j'ai été assez déçu. Beaucoup d'agitation mais jamais vraiment excitant, comme si David B tatonait encore.
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La guerre des 6 jours vous dit vaguement quelques choses? qu'est ce que le panarabisme? Qui sont Nasser et le roi Fouad? quel est le rôle du président Jimmy Carter dans les accords de camps David? Pourquoi la guerre du Liban et la guerre Iran Irak? Pourquoi y-a-t-il eu des chocs pétroliers ?... Plusieurs pays influents en rivalité, plusieurs administrations américaines aux politiques différentes les unes des autres, la guerre froide ...En quelques phrases courtes et quelques coups de crayons, Jean Pierre Filiu, spécialiste réputé du Moyen Orient et le dessinateur David B. apportent des éléments de réponse d'une grande clarté sur une période particulière qui aura fait le lit des conflits actuels...
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Un livre qui aurait pu être une super bonne idée si d'une part il ne semblait aussi gagatisant et si d'autre part on n'avait pas le sentiment de faire tout mal en tant que parent...
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J'ai beaucoup apprécié le récit, et la façon dont il est développé, ainsi que l'importance qui est accordée aux mythes fondateurs. J'avais assisté à une conférence de l'auteur, qui m'avait donné envie de lire ce livre à plusieurs voix, plusieurs clés. Néanmoins, le gros bémol pour moi c'est le dessin, que je n'apprécie pas du tout, mais c'est un avis très personnel , qui n'enlève rien à la qualité scénaristique de cette bande dessinée.
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Adaptée d’une nouvelle de Mac Orlan publiée en 1919 dans son recueil « Chronique des jours désespérés », cette bande dessinée revisite avec brio le mythe du vaisseau fantôme cher à Wagner, qui en fit le thème de son opéra « Der Fliegende Holländer ». Victime de la damnation éternelle que leur inflige le Très-Haut, un capitaine et son équipage sont condamnés à une errance sans fin sur l’océan. Misérables cadavres hantés par le désir de mourir pour de bon, ils poursuivent les vivants d’une haine tenace et meurtrière. Rescapé d’un de leurs carnages, un enfant grandit parmi eux, insouciant et heureux d’appartenir à cette famille insolite au point de vouloir mourir pour mieux s’y intégrer. Pris d’affection pour leur « roi rose », les pirates le rendent à la vraie vie en l’abandonnant sur une côte déserte. Le bateau s’éloigne, les morts regagnent leur solitude et l’enfant pleure la sienne. Fabuleuse allégorie de la dualité Eros-Thanatos, cette bande dessinée au graphisme onirique tout en contrastes traduit à merveille la teneur du propos par de violentes oppositions entre le noir et la couleur. Magistral et incontournable.
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J'aime bien David B. Tout ce que j'ai lu de lui est bon.
C'est le cas pour cette BD, où il se contente d'être scénariste.
C'est l'histoire du gang des postiches, romancée sans doute mais ça sent la grosse recherche documentaire sur un sujet où la documentation ne doit quand même pas être trop abondante.
Ca fleure bon les années 70, c'est humain.
Le dessin est simple mais efficace, parfaitement adapté au sujet.
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Une bonne ambiance du Paris d'autrefois !
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La tension est a son comble dans ce cinquième volume. La cohabitation avec le frère aîné, qui sombre de + en + dans la folie, devient chaque jour plus difficile, pour ne pas dire dangereuse... Le meilleur tome de la série !
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Difficile de terminer une série comme celme la... surtout aprèes les sommets atteins par le tome 5..Mais Merci David B pour cette oeuvre remarquable !!
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