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L'Ascension du haut mal tome 6 sur 6
EAN : 9782909020075
86 pages
L'Association (01/09/2003)
4.25/5   77 notes
Résumé :
L'auteur évoque les expériences familiales, dans la macrobiotique ou de vie communautaire, avec comme toile de fond l'épilepsie de son frère aîné. Mélanges de souvenirs et de visions oniriques.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Après la violence du tome 5, on redescend un peu (juste un peu). l'aspect autobiographique prend un peu le dessus, il est ici question de sa vie à partir du début de ses études supérieures. La maladie de son frère reste une plaie ouverte. Cet album est une longue conclusion, une conclusion nécessaire, pas spécialement optimiste, mais qui ne nous laisse pas sur l'impression noire et glaçante du tome précédent. Elle nous éclaire sur l'ensemble de son oeuvre, qu'on ne peut que regarder d'un autre oeil, qui prend une dimension de puissance et place David B. dans les très grands. Après cette lecture, j'ai l'impression que je n'ouvrirai plus une BD, que je ne lirais plus un roman fantastique, que je ne regarderai plus un tableau, une oeuvre artistique de la même manière. L'ascension du Haut mal est de ces rares créations qui changent notre perception à jamais.
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L'Ascension du Haut Mal est l'histoire autobiographique d'un petit garçon fasciné par l'histoire et les grandes batailles, dont le grand frère est sévèrement épileptique. La dynamique familiale est toute entière accaparée par la maladie du fils aîné et va façonner la vision du monde de Pierre-François, de façon plutôt torturée.

David n'est autre que le Pierre-François du début de l'histoire, qui changera de nom en grandissant. Cette histoire vraie est poignante de justesse et d'introspection. Dans les tomes où il est enfant, le lecteur pourra littéralement ressentir ses sentiments d'enfant face à la maladie de son frère et l'obsession de sa guérison qui oriente toute la famille dans une même direction. Il parle par association d'idées, un peu comme s'il se trouvait sur le divan d'un psychanalyste. Car on sent dans cette série dessinée le besoin d'exorciser ce malheur qui a conditionné sa vie.

Enfant il nous raconte son attirance pour les grandes batailles, adulte il nous fait part de ses rêves. Tout cela avec une honnêteté qui lui vaudra même de se disputer avec ses parents après la parution du troisième tome.


Le dessin est en noir et blanc, pesant, surtout les pages où il raconte ses rêves. Des monstres animent fréquemment les planches, ces démons intérieurs et la personnification de l'épilepsie de son frère aîné. On pourra littéralement voir sur le dos des bandes dessinées, ainsi que sur la couverture et la quatrième de couverture "l'ascension du haut mal". le haut mal étant le nom ancien donné à l'épilepsie.

L'Ascension du Haut Mal n'est pas une lecture facile mais c'est une lecture nécessaire pour les vrais amateurs de bandes dessinées, de part l'originalité du dessin mis au service du fond et pour ceux qui s'intéressent aux "tranches de vie".

Lien : http://ledragongalactique.bl..
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6e tome et fin de l'histoire.
De nouveau, Jean-Christophe est assez secondaire dans ce récit qui se centre surtout sur l'âge adulte de David et sur les conséquences quotidiennes qu'a la maladie de son frère sur sa propre vie.
C'est triste et noir mais au final, on y trouve de très beaux passages sur les liens fraternels et familiaux.
Ce tome est l'apothéose de ce récit qui est magistral et puissant d'un bout à l'autre.
La couverture présente un fond uniforme, plus rien n'est visible dans la profondeur du noir qui finit, évidemment, par tout engloutir.
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Un classique du neuvième art tiré de faits bien réels. Des trouvailles narratives à la pelle. Cette série a marqué de nombreux lecteurs par son expression émouvante et passionnante. David B. est d'ailleurs aujourd'hui un auteur reconnu par son style onirique et la force de ses récits. Celui-ci est certainement le plus intime, le plus incarné aussi. Raconter la maladie et l'inquiétude qui va avec demande toujours beaucoup de recul et de gravité. David B. s'y emploie avec brio et un aplomb intrinsèque. Ses pages sont pour moi l'exposé d'un refuge, le parcours d'une souffrance latente, le témoignage d'une enfance privée d'insouciance. Il affronte des fêlures intérieures inguérissables.
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Tome 6
Alors là, c'est un feu d'artifice ! le dessin, le propos, tout y a pris une maturité, une analyse, un équilibre incroyables ! L'inquiétude de fond est toujours là, voire parfois la panique, mais il y a une force nouvelle, une résignation aussi... Et en plus, c'est une plongée dans l'intimité à un point que j'ai rarement croisé, que ce soit dans la bande dessinée ou dans les romans. La délicatesse des émotions est très bien retranscrite, que ce soit par le dessin ou les textes, l'imaginaire et le quotidien se cotoient et se mêlent parfois, la noirceur, omniprésente dans le dessin, surprend par sa force et les nuances qu'elle fait passer. A la fois étonnant et remarquablement fluide.
Bien entendu, ça renforce peut-être ma sympathie aussi, j'y ai retrouvé certains aspects, tant pratiques qu'émotionnels, que toutes les familles ayant un enfant handicapé doivent connaître, je pense.
Ce tome est vraiment le sommet d'une série formidable, dont, à mon avis, on ne peut pas sortir intact !
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je ne peux pas t'aider et j'en crève.
C'est vrai, tu n'as rien dit ni rien fait de mal. C'est ce rien qui me terrifie.
Tu ne peux pas rester à côté de moi à ne rien faire alors que j'essaye avec acharnement de me sauver en faisant quelque chose.
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Alors je me jette dans la rue et je marche. Marcher c'est écrire et dessiner autrement. (...)
Je marche pour m'épuiser, c'est mon ivresse à moi.
Je marche pour semer le passé et ses douleurs. Mais il est toujours sur mes talons.
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Mais Jean-Christophe ne veut pas de cette sorte d'aide. Il veut qu'on le plaigne et qu'on le console, pas qu'on l'aide à se battre.
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Videos de David B. (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  David B.
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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