une belle histoire bien écrite, beaucoup de recherche dans le vocabulaire, un vrai travail "pour se mettre à la place de " ou de "on dirait qu'on serait ".
J'ai dévoré la 2ème partie par contre, la 1ère s'est difficilement mise en place, j'ai bien cru abandonné mais j'ai tenu !!!!
J'ai pas vraiment adhéré à sa vision de la société idéale, je la trouve ennuyeuse et terriblement difficile à tenir dans le temps tellement il faudrait avoir une imagination sans cesse au travail, une vitalité constante, pas un moment de répit ! pire que chez les vrais gens " les culottés " Mais peut-être que j'ai rien compris en fait! que je suis trop socialisée ou peut-être que c'est juste pour nous faire réfléchir que ce livre a été écrit .
Commenter  J’apprécie         10
Bien aimé mais ce n'est pas le livre de cet auteur que j'ai préféré.
Commenter  J’apprécie         10
J'aime la fantaisie d'Alexandre Jardin, son style n'est pas ordinaire!
Commenter  J’apprécie         10
Peut-être le plus beau livre d'Alexandre Jardin, mais avec son père comme héros, plus invraisemblable que le plus invraisemblable des héros de fiction, comment aurait-il pu en être autrement.
Commenter  J’apprécie         10
J'ai adoré l'idée de départ : une société fondée sur une utopie. Ce livre est plein de trouvailles sur l'organisation de cette société. Ainsi, cette dernière est rythmée par des événements qui ont pour seul et unique but de mieux connaître l'autre et par conséquent d'approfondir les liens qui unissent chaque couple. Lorsque les Cigogne arrivent sur cette île, ils ne savent plus s'aimer, leur couple est au bord de la rupture. C'est par ce repli sur eux qu'ils vont découvrir des choses insoupçonnées l'un sur l'autre, mais cette démarche ne va pas se faire sans heurts.
Ce livre est agréable à lire, toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, des passages où on ne sait pas très bien où l'auteur veut en venir.
Commenter  J’apprécie         10
Facile à lire. Se déguste par petit bout. Mais décidément on devrait mettre cet auteur dans un asile de fous : ses aventures sont hors du commun.
Commenter  J’apprécie         10
J’ai apprécié lire ce livre dans lequel Alexandre JARDIN nous dévoile un peu de son enfance et de ses liens qui l’unissait avec son père. Avoir un père comme le sien, ça n’a pas dû être facile car il mettait de la folie dans tout ce qu’il vivait et entraînait avec lui les personnes qui l’entouraient. Vivre l’instant présent sans pensée aux conséquences, faire des folies quitte à être ruiné, toujours vivre sur la corde raide. Je pense que ça a dû être une expérience formidable, mais en même temps comme c’est écrit dans le livre quelle difficulté de se construire lorsqu’un père hors norme vous quitte lorsque vous n’êtes qu’un enfant de quinze ans qui n’a pas fini de se construire.
Dans cette lecture j’ai retrouvé le style de Alexandre Jardin, celui que j’apprécie tellement, et maintenant je comprends mieux d’où il lui vient, de son père. Je ne pense pas qu’il faille commencer par ce livre si vous voulez tenter l’aventure avec cet auteur, mais il est très intéressant pour mieux le comprendre.
Commenter  J’apprécie         00
Livre lu dans le cadre de mon challenge personnel de lectures 2024, item "compléter mes collections de mes écrivains préférés". Et Alexandre Jardin compte parmi ceux-là.
Chez les Jardin, c'est un peu le Jeu des 7 familles.
Après le père, le grand-père, le frère, voici le moment de vérité avec la mère Stéphane JARDIN née SAUVAGE appelée Fanou. Alexandre Jardin a entrepris l'écriture de ce livre alors qu'il savait sa maman malade et il l'a terminé après son décès. Il dit qu'il voulait qu'elle sache, de son vivant, ce qu'il pensait d'elle et voulait partager avec elle tout ce qu'il ne lui avait pas dit (et qu'il exprime ici par ses mots) et notamment son grand amour pour elle.
Dans ce court livre de 215 pages, Alexandre Jardin donne à voir non pas trop sa mère, mais bien plutôt la femme qui l'a mis certes au monde, et qui était avant toute chose, une femme originale, passionnée, anti-conventionnelle, artiste, amoureuse et adultère. Une femme qui faisait fi des conventions et qui a laissé grandir ses enfants à la va-comme-je-te-pousse, dans la plus grande liberté d'être hors des cadres rigides édictés par les normes sociétales.
Dans ce récit en trois actes (comme dans une tragédie), Alexandre Jardin expose dans l'acte I ce qui, de son point de vue, est la "façon d'être de sa mère". Quelques éléments biographiques, mais surtout un focus sur les différents aspects de sa personnalité hors normes qui, parfois, ont pu le dérouter, le déranger, l'interroger, l'interpeler, le réjouir et l'éblouir aussi, mais qui, à n'en pas douter, l'ont fait grandir plus vite qu'un autre enfant et s'assumer dans un chemin de vie tendant à soit suivre les traces de sa mère, soit au contraire tout faire pour s'en détourner.
L'acte II pose d'emblée la question : "A-t-on le droit d'être toi ?"
A travers l'évocation de certaines manières d'être, de faire, de consommer les excès en tous genres de sa mère, Alexandre Jardin s'interroge sur la finalité de ce positionnement familial jusqu'auboutisme au regard de ses potentielles responsabilités en tant que femme et mère. En fait, il décortique, il détricote, il met au jour, non pas tant pour juger sa mère, mais bien plutôt pour démontrer combien elle avait bien raison d'être ce qu'elle était et partager pour le plus grand nombre ces "enseignements" qui n'en étaient pas, ce regard particulier sur la vie et sur l'amour, et qui ne lui en déplaise l'ont quand même formaté. Mais formaté positivement à la "sauce Jardin" dans le sens où l'auteur - grâce à sa mère - a très vite pris conscience de l'emprise des normes sociétales, de l'hypocrisie de se cacher derrière des masques, de la tristesse d'une existence morne, prévisible, et rectiligne, de la difficulté de parler vrai (à soi et aux autres) en matière d'amour, de la nécessité de concrétiser ses rêves et de se démarquer des diktats de l'argent.
En cela, elle l'a guidé vers des chemins de traverse qu'il a souhaité parfois prendre (ou pas) mais des chemins qui, contrairement aux personnes lambdas, sont parfaitement conscients, assumés et jouissifs.
Bien sûr, ce n'est pas toujours évident d'assumer une maman pareille (cf. les réactions de son ami d'enfance), surtout lorsque la famille est plus exposée que d'autres. Mais, manifestement, ce n'est pas ce qui a été le plus difficile pour le jeune Alexandre ni pour l'adulte qu'il est devenu. La grande question était bien plutôt serais-je, en tant qu'individu et digne fils du Zubial (son père) et de Fanou, à la hauteur de cette pression existentielle hors cadre telle qu'elle m'a été inculquée et que je souhaite faire mienne ?
Comment puis-je être à la hauteur de cet amour (pas toujours visible, pas toujours exprimé) mais qui pourtant m'a été témoigné en me montrant la voie d'une existence dans laquelle je serais capable d'être véritablement "moi" et donc de m'épanouir ? Mais aussi, comment une fois papa, puis-je à mon tour transmettre cet état d'esprit à mes proches sans trop les perturber (comme lui a pu l'être en son temps) ?
Oui, ce type de lecture dérange. Car, nous lecteurs, sommes tellement englués dans des croyances limitées, dans des dogmes culturels, religieux ou éducatifs, qu'à première vue, nous avons le réflexe de dénoncer de tels comportements égoïstes, de juger cette femme libre et libertine et cette mère fort distante qui a fait le choix de vivre d'abord pour elle.
En fait, je crois qu'elle nous dérange parce que cette lecture nous renvoie, a contrario, à notre propre image et à notre propre positionnement dans la vie. Surtout parce que, nous lecteurs, n'avons pas eu le courage de faire de même et que nous en gardons, au tréfond de notre coeur et de notre esprit, une forte frustration. Clairement, j'aurais aimé avoir lu ce livre dans ma jeunesse, peut-être aurais-je vécu ma vie de femme différemment !
Et puis, il y a l'acte III intitulé "Après toi", cette partie écrite après le décès de Fanou Jardin. Une partie très intime et émouvante où éclate tout l'amour d'Alexandre Jardin pour sa maman. J'utilise exprès le mot "maman" car on entend bien - derrière la posture de l'adulte écrivain, la voix d'Alexandre enfant. Quelle émotion en lisant ces lignes ! Quelle émotion de partager avec nous certains détails des obsèques de celle-ci et puis, quel suspense, avec cette lettre laissée par elle - manifestement porteuse d'une vérité cachée - et qui pourtant, par décision de l'auteur, n'a pas été ouverte et a suivi là encore un chemin de traverse à la hauteur du caractère fantasque de la défunte.
Je n'ai pas boudé mon intérêt et mon plaisir à cette lecture, même si l'émotion et la réflexion étaient très présentes. Dois-je le dire ? Après avoir refermé le livre, j'ai fait des recherches sur Internet pour savoir qui était cette Fanou si "sauvage" et si libre (je n'étais pas née ou si petite lorsqu'elle était en pleine maturité), j'ai voulu trouver des images d'elle et voir ce que la postérité médiatique en a conservé. Un point supplémentaire marqué par Alexandre Jardin qui, grâce à son livre et à ses mots, a l'extrême pouvoir magique à nous la rendre vivante (ainsi que l'époque révolue dont il est question) alors même qu'elle nous a quittés depuis 2017.
Commenter  J’apprécie         00
Après la mort tragique de son frère, L' auteur se retrouve après de nombreuses années à faire le deuil de son frère. En ayant un regard très pointu sur tout les membres de la famille, et finalement accepter l' inacceptable.
J' ai beaucoup aimé le style de l' auteur, ton très
juste et acerbe.
Commenter  J’apprécie         00