Se dépouiller, ce n'est pas s'arracher de quelque chose, ce n'est pas aller vers le manque ou la privation, mais au contraire s'ouvrir à ce que l'on est vraiment.
Une des grandes blessures de ma vie, c'est d'être réduit, fixé à cette image qui me colle à la peau.
Car dés que l'on me voit, vient le mot - handicapé.
Aujourd'hui, je me propose de tout lâcher, vraiment tout, comme dans les toilettes lorsqu'il faut tirer deux fois la chasse par moments. Il faut même lâcher le lâcher prise.
Rencontrer l’autre, c’est aller vers un autre monde. Sortir de soi, de ses repères, de ses carapaces et de ses armures. Sortir des rôles que nous jouons.