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Critiques de André Pieyre de Mandiargues (26)
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Arcimboldo le merveilleux

Arcimboldo, né en 1557, mort en 1593, est un peintre maniériste milanais, inspiré par les oeuves de Léonard de Vinci, "nul des élèves directs du Grand (Léonard) n'eut autant que ce disciple tardif la faculté de sentir et de rendre le mouvement des molécules, la structure interne de la forme animale. Vraiment la main de Léonard semble avoir guidé celle du peintre". Il travailla surtout à Prague à la cour de Maximilien II, puis de Rodolphe II.

Il débuta comme dessinateur ( tapisseries, vitraux, notamment ceux de la Cathédrale de Milan) puis il devint mondialement connu grâce à ses portraits composés de végétaux ou d'animaux ("têtes composées"). Les plus célèbres sont les Eléments et surtout les 4 Saisons (qui se trouvent au Louvre), et qui est l' oeuvre la plus connue tant elle fut dupliquée par lui-même, les copistes , les imitateurs. Il réalisa également des trompe-l'oeil, souvent plus proches de la caricature que du portrait, nombre de tableaux classiques et des tableaux réversibles.

Aussitôt après sa mort ses tableaux subirent une grave désaffection de la part du public qui l'avait longtemps encensé. Mal comprise des générations suivantes, son oeuvre ne fut véritablement réhabilitée qu'aux environs des années 1930 par les surréalistes qui y virent une illustration de leurs théories sur la prééminence de l'inconscient et de la subversion dans toutes les formes de l'art.

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Ecriture ineffable : Précédé de Ruisseau des so..

André Pieyre de Mandiargues (1909-1991) a beaucoup écrit, notamment des poésies, des romans (dont "La marge" qui a obtenu le prix Goncourt), des essais… Il y a encore peu de temps, je ne connaissais pas vraiment Pieyre de Mandiargues. J’ai eu l’idée d’emprunter ce recueil à ma médiathèque. Mais, pour ce premier essai, je me suis contenté de lire "Ruisseau de solitudes", paru en 1968. Il m’apparait que ces poèmes sont d’un accès difficile. Parfois, je n’y comprends rien et, surtout, ça ne résonne pas en moi. Pourtant quelques poésies m’ont parlé, moins à mon intelligence qu’à mon oreille. J’en ai mis trois en citation sur Babelio. Je viens de voir que Wikipedia qualifie Pieyre de Mandiargues de poète surréaliste; je n’avais pas envisagé une telle dénomination mais, après ma lecture, elle me parait justifiée. Toutefois, il est moins facile à apprécier qu’Aragon, Eluard, Breton et compagnie…



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L'anglais décrit dans le château fermé

Paru deux fois clandestinement et sous pseudonyme avant de revoir le jour chez Gallimard, ce texte sulfureux de Mandiargues est aujourd'hui aussi facilement trouvable en librairie que les oeuvres du divin marquis auxquelles il ne manquera pas de faire penser. L'histoire se déroule dans le château de Gamehuche, sur une île accessible en fonction des marées. Montcul, le propriétaire des lieux, y invite le narrateur pour un séjour très singulier, parmi des invité(e)s triés sur le volet et kidnappés parmi les plus beaux spécimens. Je vous réserve la surprise de découvrir les subtiles tortures et la perversité ingénieuse des divers "jeux" auxquels vont s'adonner les protagonistes car tout l'intérêt du livre est là... Amateurs de livres érotiques gentillets, allez donc tourner d'autres pages. Sachez que L'Anglais a inspiré Salò ou les 120 Journées de Sodome de Pasolini . La messe est dite...
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La Marée

la pauvre... et je n'ai pas pu m'empêcher de bander... tiraillé entre l'indignation de la chosification sexuelle et la soumission de la femme, et l'excitation qu'elle peut procurer.
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La Marge

La Marge est le roman antifranquiste d'un auteur fasciné par la marge, les bas-fonds, les filles de joie et le petit cul des gitons. Ce roman nationalo-catalan est beau, triste et long en bouche. Ce texte véhicule l’homophobie de son époque ; mais on sent que le sujet titille beaucoup l’auteur… dans un style de haute tenue. Dans mon cahier, je lui mets 19/20… dans la marge.
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La Marge

Très touchée par le thème de ce livre dont le héros mélancolique en voyage à Barcelone reçoit une lettre dont il a l'intuition qu'il s'agit d'une très mauvaise nouvelle. N'ayant pas la force de l'affronter tout de suite, il ne l'ouvre pas et la pose, fermée, sous un vase. Alors, nous errons avec lui dans Barcelone et ses quartiers "chauds" pendant quelques jours. N'ayant pas encore ouvert la lettre, il fait comme si... rien n'était arrivé, alors qu'il pressent la catastrophe. Sa vie est-elle une vie dans laquelle le malheur n'est pas arrivé puisqu'il ne le connaît pas ? ...mais elle est déjà bouleversée. A-t-on le pouvoir de repousser le malheur en refusant de savoir, mais pendant combien de temps ? Tel est le thème de ce très beau roman et le récit de ces quelques jours dans lesquels le héros met sa vie en marge...
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La Marge

Une écriture très raffinée, oú parfois j'ai été obligé de relire le passage plusieurs fois pour le comprendre.

Ce roman explique les 48h de la vie Sigismond après la découverte de la lettre l'informant du suicide de sa femme.

Pendant ces 48h, il se forme une sorte de bulle où il ère dans les rues de la Ville de Barcelone au contact des "putes".

Il se place en marge de sa propre existance.
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La Marge

Un roman qui évoque le refus d’accepter une tragédie en se mettant en marge de sa propre vie.

Un texte noir et difficile, fait d’errances dans les quartiers glauques de Barcelone, au milieu des prostituées. L’écrasante chaleur n’a d’égale que la lourdeur du drame que l’on devine et qui explose à la toute fin du recueil, plus violent encore que ce que l’on avait imaginé.
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La Marge

Le roman antifranquiste francophone est souvent larmoyant, grandiloquent et au final barbant.



Celui-ci fait exception, il est EX CE LLENT.



C'est un Goncourt qui clame son amour des catins qui fleurette avec le nationalisme catalan (comme qui y en aurait des bons et des mauvais?).
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La motocyclette

Dans ce roman, l'héroïne part rejoindre son amant, nue dans sa combinaison en cuir, sur une énorme et bruyante motocyclette, non loin de la frontière allemande. Ce roman assez coquin est également très bien écrit. Il m'a fait passer un agréable moment de lecture, et n'est pas dépourvu d'humour.
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La motocyclette

Ce roman minable a la vocation pédagogique de représenter le roman surréaliste dans les programmes de littératures offerts par les universités anglophones en Amérique du Nord. Très court et dénuée de toute subtilité, c'est une role qui lui convient parfaitement. Chez les francophones "La Motocyclette" aura un intérêt seulement pour ceux qui ont une fétiche pour des femmes en cuir.

Pieyre de Mandiargues annonce avec une citation avant le commencement du texte que son livre est une reprise de Metzengerstein d'Edgar Allen Poe qui raconte l'histoire d'un jeune protagoniste va meurt dans d'une chevauchée folle, (Avant de commencer la lecture de "La motocyclette" on est conseillé de lire le résumé excellent de Wikipedia ou la conte dont une traduction excellente de Baudelaire est gratuite chez Gutenberg (http://www.gutenberg.org/files/20761/...).

Le protagoniste de "La Motocyclette" est une jeune fille de 19 ans qui s'appelle Rebecca Res (qui veut "chose" en latin) dont le père est un libraire qui se spécialise dans les ventes de livres d'Emmanuel Swedenborg un théologien qui proposait la thèse que le jugement dernier a eu lieu en 1757. Rebecca est donc jugée et condamnée bien avant d'être née.

Rebecca épouse un professeur de lycée qui s'appelle Raymond Nul ("Vraiment Nul") est par le fait devient nulle aussi. Son amant un Daniel Lionart ("Lion Heart) qui est aussi un disciple de Swedenborg lui donne comme cadeau de noce une motocyclette Harley qui deviendra l'instrument de sa mort. Mariée Rebecca Nul se sert de la monture

diabolique pour aller aux rendez-vous avec Daniel. Elle se promène toujours sur la motocyclette "nue sous la combinaison de cuir noire très brillant et doublé de fourrure blanche". Chez Daniel elle se livra à pratiques sadomasochiste dans lesquelles elle prend toujours le role de l'esclave.

L'appétits de Rebecca pour la perversion sexuelle et la vitesse sur la route s'accroissent rapidement. Tel que promis au début du roman elle va mourir dans un accident de motocyclette, une fin que l'auteur qualifie de "dionysiaque".

"La Motocyclette" est un bon véhicule pour montrer bien le coté vicieux du surréalisme aux étudiants anglophones du premier cycle. Il n'a pas d'autre role. (
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Le Belvédère

Un mélange (comme on dit,) des textes un peu hétéroclites louvoyant entre critique littéraire, écrits sur l'art et récits de voyage. La langue de Mandiargues a beau sonner comme si elle était un peu étrangère — rythme capricant, syntaxe en corolle, adjectifs en queue-de-cochon —, elle est tout de même précise, limpide et frôlant quelque chose de vitreux (dans le sens du quartz hyalin). Il y a un bel éloge de Larbaud et Cingria, une ode un peu trop respectueuse à Breton (nous sommes en 1958, c'est le ton de l'époque, le cadavre de Staline n'est pas encore entièrement décomposé), un voyage dans les Pouilles qui donne l'envie de les revisiter...
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Le Lis de mer

Vanina, en vacances en Sardaigne avec une amie, décide sur un coup de tête de se livrer à un inconnu croisé sur la plage pour vivre sa première expérience sexuelle et amoureuse. Elle bâtit néanmoins avec son amant un protocole assez élaboré qui doit aboutir au dépucelage. Les deux amants passent à l’acte dans une forêt, sorte de no man’s land coincé entre la mer et les étangs, loin du bourg où ils résident.



Dans ce court roman, Mandiargues excelle à créer une forte tension érotique, née de descriptions où s’exprime une sensualité exacerbée, et de la mise en place d’une ambiance irréelle et onirique qui n’exclut pas la précision des détails. Le récit se joue dans une zone tampon de bord de mer, en grande partie la nuit ou à des moments de la journée où la vie semble s’arrêter. Cela m’a rappelé par certains côtés la sensation de rêve éveillé que suscite Gracq dans le Rivage des Syrtes. Au-delà de l’acte physique très concret auquel se livre Vanina, le lecteur se retrouve plongé dans l’intériorité et l’imaginaire de la jeune fille, qui transforme son expérience en une manifestation d’amour quasi transcendantal.



Une courte et belle lecture.

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Le Lis de mer

"Est-ce que dans toute poésie véritable, il n'y a pas un élément fantastique ?"

Écrivait André-Pieyre de Mandiargues.

Ce roman reprend les obsessions chères à l’auteur : sexualité et initiation au plaisir, attrait pour la mer, liberté totale et mépris des conventions sociales et son corollaire : le sens de la provocation, attrait du surréalisme.

La perte de la virginité accompagne ici un exorcisme pour lequel la mise en place progressive d’un réel processus liturgique doit aboutir à une double libération. La femme devient par sa seule volonté, esclave et reine captive du désir qu’elle a suscité. Eros et thanatos sont liés dans une danse macabre et érotique.

La beauté et la poésie lancinante de Mandiargues ont été qualifiées de maniérisme, elles ne sont pas sans évoquer Joris-Karl Huysmans pour son goût du baroque et de la précision.

Une adaptation cinématographique fut réalisée par Jacqueline Audry en 1970. Elle ne retrouva pas le caractère onirique du roman.
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Le Lis de mer

Deux jeunes filles sont en vacances en Sardaigne.Très belles, elles sont remarquées. Un jeune Italien observe plus particulièrement l'une d'elles, sans toutefois l'approcher, et celle-ci décide que ce sera "lui". Elle réfléchit avec minutie au rituel de son initiation amoureuse. Elle s'offrira à "l'ancienne". Pourquoi ? On ne le sait pas, mais choisir de s'offrir, c'est encore choisir. Elle dictera donc les règles. Lui ne parlera pas ; il disparaîtra sans que les prénoms s'échangent après l'accomplissement de sa mission.



Un conte plus qu'un roman ; un hymne à la nature.

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Le musée noir

Dans ce livre, vous trouverez : Un gros lapin roux adoré de sa jeune maîtresse, Une rencontre foudroyante dans une étrange boutique d'un passage nantais, Un homme nu et élastique dans le parc Monceau, La triste fin d'un troupeau de moutons noirs, Une maison de débauche où s'enchaînent les spectacles étranges, Des soirées macabres.



Dans ces textes, chacun dédié à des artistes, l'horreur est étrange, follement esthétique. « Un furieux désir de peau noire s'était emparé de toutes les femmes, et la jalousie des hommes crevait comme une pustule géante qui eût couvert tout le pays de débris ensanglantés. » (p. 185) L'on assiste à un défilé de monstres, à une parade sinistre d'êtres hybrides ou affreusement fardés ou dont les déviances morales effraient plus que les pires cauchemars. Le réel devient insolite, comme plus grand, plus fort ou difforme. La mesure n'a plus droit de cité. « Je me suis effrayé à l'idée de l'importance désormais acquise par tous les menus détails de cette sorte de diorama bizarre que je venais d'explorer. » (p. 108)



Le style est très tourné, avec des vocables peu communs : au-delà d'un goût certain du beau, l'auteur avait surtout la manie du mot juste et de la précision. Je retiens surtout la première nouvelle, et pas uniquement parce qu'elle parle d'un certain animal. « Cher beau lapin, je t'aime. » (p. 23) On y voit le sacrifice de l'enfance dans la violence et le sang, et la vengeance violente d'une innocence écartelée. C'est puissant et terrifiant.
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Le musée noir

Il faut lire ce recueil de nouvelles, le plus beau de Mandiargues, et toute l'œuvre de ce dernier, même sa poésie, injustement oubliée (le poème Eve lucifuge, par exemple, dans le magnifique L'Age de craie). Voici un auteur qu'on ne lit plus, baroque, styliste surdoué, dandy ironique, produit d'une hybridation de Jouve et de Baudelaire, dont les écrits ciselés, toujours érotiques (au sens le plus large du terme), fascinés d'un soleil noir brillant en plein midi, ne peuvent que plonger le lecteur attentif dans la nostalgie pour une époque où l'on savait écrire et vivre. Vivre-et-écrire, dans un seul geste indécomposable, bouleversant et joyeux.
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Le musée noir

L'univers d'André Pieyre de Mandiargues est marqué du sceau de l'onirisme. Des rêves dérangeants et des cauchemars voluptueux se déploient au fil d'une plume fine et racée, voire fin-de-race. Fin de siècle assurément. L'héritage du symbolisme, et de Baudelaire en particulier, se remarquent dans la première nouvelle « le sang de l'agneau », une vraie histoire pour ovidés déviants. L'abject et le sordide y deviennent beaux, absorbés par la ouate odorante et moelleuse de moutons chamarrés, sur lesquels on peut compter pour s'endormir hypnotisé, et tomber sous le sort de la jeune héroïne engagée malgré elle dans une dialectique amorale avec le monde des adultes. Angela Carter n'aurait sans doute pas renié ce conte cruel. Pas plus que la quatrième nouvelle, « Mouton noir », qui bêle, pardon qui mêle, Sade au romantisme noir, avec un couple d'héroïnes évoquant Juliette et Justine.



En préférant le point de vue de cette dernière, André Pieyre de Mandiargues se place du côté de l'innocence trahie et dévoyée, dont les nouvelles proposent plusieurs tableaux comme dans les galeries d'un musée. Il fait partie des écrivains qui peignent avec les mots. Ses tableaux baroques s'articulent via une syntaxe parfois complexe. Dans « le pont », les excentricités gothiques et sylvestres sont dessinées par des phrases efflorescentes. Ces contorsions de la langue sont aussi des contorsions du corps tel celui de « L'homme du parc Monceau », dont les déformations organiques font moins penser à un artiste de cirque qu'à la Chose de Carpenter. Et que dire de la cinquième nouvelle « le Tombeau d'Aubrey Beardsley ou les fashionables chinois », aussi longue et tarabiscotée que son titre, un récit qui rend hommage à Dali en déclarant la guerre à la simplicité pour atteindre le paroxysme du kitsch et du grotesque en une sorte de paradis paradoxal ?



Ainsi, plus l'on avance dans le recueil et plus les histoires évoluent vers le surréalisme. L'écrivain abandonne la logique du monde éveillé, au point que la dernière nouvelle nous présente deux mondes rêvant l'un de l'autre à travers le personnage qui les parcourt simultanément. Pour ne pas finir comme lui, mieux vaut ressortir des galeries de ce musée avant que les portes ne s'en referment à la nuit tombée et nous y emprisonnent.
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Le musée noir

Tour à tour, et parfois en même temps, baroques, décadentes, fantastiques ou surréalistes, les nouvelles de ce recueil nous emmènent dans des univers où se côtoient femmes puissantes, fascinantes et dangereuses, animaux monstrueux et inquiétants, paysages sauvages et quartiers sordides, moments gracieux et féroces. Et si l’on ne saisit pas toutes les symboliques et les références, on se délecte d’un style ciselé, foisonnant, coloré et sensuel.
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Les Petites Filles criminelles. Contes

André Pierre de Mandiargues le comparait (à la sortie de ce livre, en 1967) au jeune Gide ainsi qu'à Marcel Schwob - rien que ça. On peut rajouter que Perrelet avait quelque chose des romantiques allemands, qu'il croyait comme eux en l’absolu littéraire, à la nature ; il était la version genevoise d'Unica Zürn peut-être, mais aussi de Shelley, en plus cruel (ça c'est aussi Mandiargues qui le dit). Aujourd'hui, on pourrait le comparer à Claude Louis-Combet, malheureusement méconnu, mais dont les magnifiques écrits érotiques hantent les tables du Rameau d'Or en permanence. Avec ces courts textes, Olivier Perrelet chante Les petites filles criminelles, la découverte du corps, l'obsession de la nature, des arbres, du vent, du soleil, de la mer (ou de ce "vieil océan, aux vagues de cristal" des Chants de Maldoror) ; il décrit sobrement et si justement la solitude et la révolte qu'elle engendre. Il y a de la pureté dans ces écrits, et beaucoup de déchirement. Un trésor caché.
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