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Citations de Antoine de Saint-Exupéry (3239)


Je le serrais dans les bras comme un petit enfant, et cependant il me semblait qu'il coulait verticalement dans un abîme sans que je puisse rien pour le retenir…
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Nous étions des conquérants de fable, mais toi, tu t’appuyais sur tes fougères, tes abeilles, tes chèvres, tes étoiles, tu écoutais les voix de tes grenouilles, tu tirais ta confiance de toute cette vie qui montait et autour de toi dans la paix nocturne et en toi-même de tes chevilles vers ta nuque pour ce destin inexprimable et pourtant sûr.
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• Ils étaient faibles car ils devenaient indulgents, car notre paresse d’autrefois, qui devait nous conduire au vice, à la misère, n’était plus qu’un défaut d’enfant, ils en souriaient ; car notre orgueil, qu’ils nous menaient vaincre avec tant de fougue, ils le flattaient, ce soir, le disant noble. […] Alors ils nous interrogent. Nous étions sortis de cette maison tiède dans la grande tempête de la vie, il nous fallait leur raconter le vrai temps qu’il fait sur la terre. […] Ils voulurent savoir de lui l’ivresse de l’action, le grondement de son moteur et qu’il ne nous suffisait plus, pour être heureux, de tailler comme eux des rosiers, le soir. […] Et, comme le plus vieux rêvait, ce qui nous fit mal, combien la seule vérité est peut-être la paix des livres. Mais les professeurs le savaient déjà. Leur expérience était cruelle puisqu’ils enseignaient l’histoire aux hommes.
« Pourquoi êtes-vous revenu au pays ? » Bernis ne leur répondait pas, mais les vieux professeurs connaissaient les âmes et, clignant de l’œil, pensaient à l’amour …
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Qu’as-tu appris plus tard à courir le monde, Jacques Bernis ? L’avion ? On avance lentement en creusant son trou dans un cristal dur. Les villes peu à peu se remplacent l’une l’autre, il faut atterrir pour y prendre corps. Maintenant tu sais que ces richesses ne sont qu’offertes puis effacées, lavées par les heures comme par la mer.
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C’était le Sahara vu des coulisses : les tribus insoumises y perdaient leur mystère et livraient quelques figurants.
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...le sort de chacun de ceux que j'aime me tourmente plus gravement qu'une maladie installée en moi. Je me trouve menacé dans mon essence par leur fragilité.
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Les rois ne possèdent pas. Ils « règnent » sur. C’est très différent.
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On n'achète pas l'amitié d'un Mermoz, d'un compagnon que les épreuves vécues ensemble ont liées à nous pour toujours.
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Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie: tu es la vie. Tu nous pénètres d'un plaisir qui ne s'explique point par les sens.
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J'avais besoin de ces mille repères pour me reconnaître moi-même, pour découvrir de quelles absences était fait le goût de ce désert, pour trouver un sens à ce silence fait de mille silences, où les grenouilles mêmes se taisaient.
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Je me croyais riche d'une fleur unique, et je ne possède qu'une rose ordinaire. Ça et mes trois volcans qui m'arrivent au genou, et dont l'un, peut-être, est éteint pour toujours, ça ne fait pas de moi un bien grand prince.
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Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais : "La fleur que tu aimes n'est pas en danger… Je lui dessinerai une muselière à ton mouton… Je lui dessinerai une armure pour ta fleur… Je… Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre… C'est tellement mystérieux, le pays des larmes !
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Je n'ai alors rien su comprendre! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots.
Elle m'embaumait et m'éclairait. Je n'aurais jamais dû m'enfuir!
J'aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses.
Les fleurs sont si contradictoires. Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer...
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Rivière se souvient d'une vision qui avait frappé son enfance : on vidait un étang pour trouver un corps. On ne trouvera rien non plus, avant que cette masse d'ombre se soit écoulée sur la terre, avant que remontent au jour ces sables, ces plaines, ces blés. De simples paysans découvriront peut-être deux enfants au coude plié sur le visage, et paraissant dormir, échoués sur l'herbe et l'or d'un fond paisible. Mais la nuit les aura noyés.
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Je le sauve de la peur. Ce n'est pas lui que j'attaquais, c'est, à travers lui, cette résistance qui paralyse les hommes devant l'inconnu. Si je l'écoute, si je le plains, si je prends au sérieux son aventure, il croira revenir d'un pays de mystère, et c'est du mystère seul que l'on a peur. Il faut que les hommes soient descendus dans ce puits sombre, et en remontent, et disent qu'ils n'ont rien rencontré. Il faut que cet homme descende au cour le plus intime de la nuit, dans son épaisseur, et sans même cette petite lampe de mineur, qui n'éclaire que les mains ou l'aile, mais écarte d'une largeur d'épaules l'inconnu.
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"Quiconque lutte dans l'unique espoir de biens matériels, en effet, ne récolte rien qui vaille de vivre."
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Être homme c'est précisément être responsable. C'est connaitre la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que des camarades ont remportés. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.
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Liés à nos frères par un but commun et qui se situe en dehors de nous, alors seulement nous respirons et l'expérience nous montre qu'aimer ce n'est point nous regarder l'un l'autre mais regarder ensemble dans la même direction.
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Antoine de Saint-Exupéry
L’avenir tu n'as pas a' le prévoir ,tu as a' le permettre .
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Et quand tu seras consolé (on se console toujours), tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leurs diras : "Oui, les étoiles ça me fait toujours rire !" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour...
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