B. A. Paris

Grace et Jack, couple de jeunes mariés, sont aux yeux de tout leur entourage le couple parfait. Lui, aimant sa femme comme personne et la couvrant de cadeaux et elle qui le regarde comme la huitième merveille du monde.

Mais une fois la porte fermée (et les volets baissés), c'est une autre histoire.



Jack est en réalité un pervers narcissique comme on en fait peu!

Grace pensait avoir enfin découvert le grand amour et le seul homme qui accepte sa sœur, trisomique. Mais elle va très vite déchanter. Dès le premier jour de son voyage de noces, elle va découvrir la vraie nature de son mari et se retrouve dans un piège qui risque de mettre la vie de sa sœur en danger, ainsi que la sienne.

Survivre ne sera pas facile. Se débarrasser de Jack semble être impossible...



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J'ai adoré ce livre! Lautrice passe du présent au passé afin de bien faire comprendre au lecteur comment ils en sont arrivés là. Les chapitres sont courts, c'est un véritable page-turner au point que j'ai 'englouti' les 340 pages en une journée. Impossible de lâcher le livre avant de connaître le dénouement.



Tout au long de la lecture, des sentiments de malaise, de peur et d'angoisse ne m'ont pas quitté. J'avais l'impression de vivre les événements en même temps que la protagoniste.

B. A. Paris a réussi à insérer jusque dans mes tripes l'atmosphère donnée à l'histoire.



Je ne peux que vous conseiller de le lire si ce n'est pas encore fait et si, bien entendu, vous aimez les thrillers psychologique

J'avais adoré Derrière les portes. À cause de ça, Défaillances m'a paru un peu moins bon... Mais ça ne m'a pas empêchée de revenir vers l'autrice.



Bien m'en a pris car j'ai beaucoup aimé ces Dix petites poupées !

L'intrigue est rudement bien ficelée. Quelques surprises ont agrémenté le récit, même si j'ai deviné une partie.

Retrouver ce style si fluide, avec des personnages forts et torturés a été un vrai plaisir.

L'alternance des chapitres est bien vue. À la fin d'un, j'avais toujours envie d'attaquer le suivant ! C'est vraiment malin.



Je referme ce roman en ayant l'intime conviction que rien n'a été laissé au hasard. Chaque petit détail a eu son importance. Et j'ai été passé un très bon moment !

Londres. Un lotissement fermé. Le Cercle de Finsbury. Alice et Léo, un couple qui jusqu’à maintenant se voyait qu’à temps partiel, décide de saisir une chance inouïe. Une propriété dans ce coin est à vendre, à un prix qui défie toute concurrence. Alice pourra même garder son cottage à la campagne. Le meilleur des deux mondes. Rapidement, le couple s’installe, s’intègre. Mais Alice sent bien que quelque chose cloche : pourquoi ces non-dits, cette méfiance ? Elle l’apprendra à ses dépens. Une femme a été assassinée dans la maison qu’elle habite. Léo lui a caché. Pourquoi ? Un détective privé vient brouiller les cartes de la confiance, en mentionnant que le coupable n’est pas le petit ami de la victime, mais son amant. Et si Léo était mêlé à tout ça… Alice mènera l’enquête. Mais ce qu’elle trouvera la changera à tout jamais. Une très bonne lecture. Nous nous questionnons tout du long, même si parfois, il y a quelques petites longueurs. Mais somme toute, j’ai passé un excellent moment de lecture.

Amateurs de policiers réalistes ou de la Série noire, passez votre chemin. Nous avons ici un roman à suspense, quoique, sans être pourtant d’ordinaire très forte à ce petit jeu, j’avais deviné qui est le.la méchant.e (plutôt vers la fin toutefois je dois l'avouer). Nous sommes dans un quartier résidentiel de Londres où des maisons cossues sont en vis-à-vis autour d’un petit square, ce qui permet à leurs habitants de se surveiller les uns les autres. L’héroïne est une jeune femme traumatisée qui enquête sur un assassinat qui s’est produit dans la maison où elle vient d’emménager avec son compagnon. C’est à mon avis un roman plaisant mais pas très original, qui permet de se détendre pendant quelques heures, vite lu et probablement vite oublié.

Le roman alterne entre les voix de Livia et d'Adam. Livia réalise ce soir-là un rêve vieux de 20 ans : faire une grande fête pour ses 40 ans afin de compenser le grand mariage que ses parents lui ont refusé pour être tombé enceinte hors des liens du mariage.

Cette fête, ça fait donc 20 ans qu'elle économise pour, qu'elle l'organise, qu'elle y pense.

Et le grand jour est enfin arrivé. Tout est absolument parfait.

À une exception près : sa fille, Marnie, ne pourra pas être présente car elle est à Hong Kong pour ses études.

Mais son absence n'est pas forcément un mal car Livia cache un secret concernant Marnie.

Un secret qui lui pèse, qu'elle ne sait pas comment avouer à son mari.

Honnêtement, j'ai pensé à plein de choses concernant ce secret et je m'étais imaginée bien pire que ce qui est révélé.

Ok, c'est une situation pas facile et ça risque fort de foutre une merde noire, mais honnêtement il y a pas non plus mort d'homme.

Du côté d'Adam, l'ambiance est bien plus sombre.

En effet, Marnie et lui ont organisé le retour de la jeune fille pour faire une surprise à Livia.

Marnie doit prendre trois avions pour rentrer, or, la nouvelle vient de tomber : l'avion au départ du Caire, le second que doit prendre Marnie, s'est écrasé, ne laissant aucun survivant.

On imagine sans peine l'état dans lequel se trouve Adam.

Mais Marnie, dont le premier avion avait du retard, a-t-elle pu attraper sa correspondance ?

Chacun des membres du couple cache sa vérité à l'autre, pour ne pas gâcher la fête, pour ne pas inquiéter peut-être inutilement...

La tension dans ce livre est énorme, d'autant plus forte qu'Adam pourrait mettre fin à l'incertitude en appelant le numéro d'urgence, mais il repousse clairement le moment de devoir vivre avec la réponse.

Comme tous les romans de l'auteur, j'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une seule traite.

Page turner bien sympathique.

L'ambiance oppressante se met en place petit à petit dans ce roman psychologique.

Dans ce roman le lecteur suit le fil des pensées d'Alice, qui est arrivée dans la résidence du cercle pour un nouveau départ.

L'intrigue de met peu à peu en place et je me suis surprise à suivre les raisonnements d'Alice et me retrouver aussi suspicieuse qu'elle.

Roman bien écrit, lecture facile, un bon thriller.

Gratter les apparences, Connaît-on vraiment ses amis ? ou bien Les limites de la confiance, tel aurait pu, par exemple, s’intituler Derrière les portes. L’auteure décrit assez habilement l’emprise psychologique que distille petit à petit le mari, brillant avocat, envers son épouse. N’hésitant pas à clamer en public et à qui veut l’entendre son amour indéfectible, il dévoile peu à peu sa vraie nature dans l’intimité. Très (trop ?) vite, le lecteur découvre la manipulation et le côté pervers du personnage. L’intérêt majeur du roman réside davantage dans la toile que tisse lentement et sûrement ce malade mental pour emprisonner sa proie que dans le suspense à proprement parler. On sent venir l’épilogue de très loin et si la moralité rassure, elle ôte par la même un dernier rebondissement inattendu. Je ressens une impression mitigée à l’heure d’attribuer une note. Certes, une bonne étude psychologique, une description ciselée de la perversité et une alternance présent - passé qui rythme l’ensemble rendent ce roman addictif. En revanche, le déroulement reste trop prévisible à mon goût et j’avoue ne pas avoir accroché à ce huis clos que l’auteure avait sans doute voulu plus pesant. De la même auteure, j’ai beaucoup plus apprécié le Dilemme, par exemple.

Le récit est extrêmement bien ficelé, tout est fluide et limpide.

On entre rapidement dans l’histoire.

L’utilisation du passé et du présent est une bonne idée, elle permet de pouvoir avoir davantage de suspens.

Un vrai thriller psychologique.

Les amateurs du genre seront ravis!

Alors qu’ils rentrent en Angleterre après un séjour au ski en France, Finn et sa petite amie Layla s’arrêtent sur une aire d’autoroute. Mais lorsque Finn revient des toilettes, Layla a disparu. Malgré les recherches, Layla n’est pas retrouvée, … et son corps non plus.



12 ans plus tard, Finn est en couple avec Ellen, la sœur de Layla, et songe à l’épouser. Mais un appel de Tony, le policier qui l’avait placé en garde à vue à l’époque de la disparition, trouble soudain la vie de Finn lorsqu’il lui annonce qu’un de ses anciens voisins pense avoir aperçu Layla près de leur ancienne maison. Peu après, c’est au tour d’Ellen d’être perturbée lorsqu’elle trouve devant leur maison, une petite poupée russe, semblable à celles que sa sœur et elle possédaient dans leur enfance. Et puis Finn se met soudain à recevoir d’étranges mails…



Me voilà plongée dans un thriller psychologique très accrocheur, avec une tension qui s’accentue au fil des pages. Articulé autour de chapitres courts alternant entre passé et présent, l’autrice brouille soudain les pistes avec une alternance de chapitres entre les personnages. Première gifle qui me fait alors considérer l’affaire sous un angle nouveau. Et lorsque je fais connaissance avec l’entourage proche du couple, les interrogations ne cessent de se multiplier, déplaçant l’écriteau « suspect » de tête en tête.



Si l’autrice a su faire grimper mon taux d’adrénaline en flèche, a contrario, elle m’a essoufflée sur la durée du temps où j’ai tourné en rond. Et forcément j’ai fini par m’impatienter, et ça, c’est pas bon. J’ai bien sûr envisagé plusieurs scénarios, et celui que l’autrice a choisi en faisait partie. Mais en fin de compte, je l’ai trouvé un peu tiré par les cheveux et pas si plausible que ça. En fait, je crois que cette intrigue menée tambour battant méritait un meilleur dénouement.



Je suis surprise de mon ressenti alors que j’aime habituellement ce genre de thriller. Mais voilà, pour une fois, ça n’a pas matché.

« Voilà la déposition que j’ai faite à la police, dans un commissariat quelque part près de l’A1, en France. C’est la vérité. Mais pas toute la vérité ».

Ce sont tes mots, douze ans plus tôt, Finn pour parler de la disparition de Layla. Forcément qu’en guise d’introduction, tu poses tout de suite le doute. Qu’as-tu fais réellement à Layla ? Que n’as-tu pas dis ?

Au fil des pages tu me parais bien mystérieux dans le sens ou tu es à la fois victime et suspect. Victime parce que tu semble harcelé par un mystérieux corbeau qui voudrait te faire croire que Layla n’est peut-être pas morte ou du moins qu’il connait des choses sur toi ? Suspect parce que tu es trop nerveux. Tu parles à un moment d’un « passé honteux », de quoi s’agit-il ?

On voyage entre « maintenant » et « avant » ou tu nous racontes ton angoisse face aux accusations du mystérieux corbeau et l’histoire de ta rencontre/ relation avec Layla. Tu m’as l’air d’être un beau parleur limite manipulateur. J’arrive à m’interroger sur ce qu’a pu te faire Layla. Je t’imagine en victime de violence conjugale peut-être pas physique mais morale sans aucun doute.  Y aurait-il  eut  la fois de trop et tu aurais perdu les pédales.

La police n’ayant pas de corps, ni aucune preuve… tu t’en sors bien !

Est-ce une « perversion » que de t’engager avec la sœur de la victime ? Peut-être qu’elle lui ressemble tellement que tu fais un transfert. Ellen n’est pas Layla, elle semble plus posée, plus calme. Une relation « normale » enfin !

Qui te rappelle Layla avec ses poupées semées à tout va sur ton chemin ? Quelqu’un qui sait (ou du moins se doute), quelqu’un qui a vu quelque chose ? Pourquoi 12 ans après les faits ?

Tu cherches mais tu ne dis pas tout  à Ellen, ni a Tony (flic à deux mois de la retraite) qui est devenu ton ami après la disparition de Layla. Si tu es innocent, pourquoi ne pas tout dire ? Tu laisses planer le doute, je n’arrive pas à te croire totalement.

Plus j’avance dans le récit et plus je me demande jusqu’où je vais aller pour découvrir la vérité sur Finn et sur Layla. Je suis loin de voir la fin arriver. Coup de théâtre, je reste sans voix. Limite je relis pour être certaine d’avoir bien compris cette fois. Comme toujours, après coup, je me dis que j’avais tout les éléments pour (peut-être) arriver seule à la conclusion.
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Très heureuse de cette lecture que je qualifie de page-turner tant il m'était difficile d'arrêter de lire.

Si vous êtes familier au style d'écriture de l'autrice, vous ne serez pas déçus ! Suspense, paranoïa, doute... Cette histoire m'a fait tourner la tête jusqu'au twist final !

J'ai directement été attiré par la couverture et la quatrième de couverture de ce livre. Elle dit juste assez pour nous donner envie de le lire sans spoiler. On a envie de savoir ce qu'il va se passer.



J'ai aimé les personnages car ils sont bien développés psychologiquement. On comprend pourquoi ils agissent de tel ou de tel manière.



De plus, j'ai apprécié le fait que chaque chapitre montre un point de vue différent en fonction du personnage.



Je m'attendais pas à cette fin car il y a des plusieurs rebondissements. En plus de ça, à la fin on a toutes nos réponses. On n'est pas frustrés.



Ilyas

J'aime beaucoup les livres de B.A. Paris et l'occasion s'est présentée de lire "Dix petites poupées". Ce thriller raconte l'histoire de Finn et Layla, laquelle a disparu un soir lors d'un séjour en France avec Finn. Après un épisode dépressif, il a réussi à remonter la pente et s'est remis en couple avec Helen, la sœur de Layla, qu'il doit épouser. Mais d'étranges poupées russes apparaissent, laissant penser à Finn que Layla est peut-être toujours vivante. Il va essayer de démêler les fils de cette intrigue pour savoir qui se cache derrière ces poupées russes.



J'avais adoré "Le dilemme" et "Derrière les portes" de la même autrice, j'ai été moins emballée par "Dix petites poupées". D'une parce que j'avais deviné la chute assez tôt dans la lecture, ce qui gâche forcément le suspense. Et de deux car j'ai trouvé les questionnements de Finn un peu répétitifs, je trouvais qu'il tournait trop en rond, qu'il faisait toujours les mauvais choix en cachant la vérité à tout le monde. On nous parle aussi d'un "secret" qu'aurait gardé Finn concernant le soir de la disparition de Layla, et une fois ce secret révélé, j'ai été presque déçue car je m'attendais à plus de suspense (on le sait rapidement) et à quelque chose de plus incongru... Je n'ai pas adhéré aux personnages, que ce soit Finn, Layla ou Helen.



Un point positif quand même : je ne me suis pas ennuyée, j'ai avalé les chapitres rapidement et j'aime bien cette ambiance de thriller domestique qu'affectionne B.A. Paris.



Bref, une lecture en demi-teinte, un agréable moment mais un peu décevant d'un point de vue du suspense.

L’accroche de Miss Aline :

Pour Grace c’est un mariage d’amour, pour Jack c’est moins sûr. Au lendemain de la noce il fera une révélation stupéfiante et terrifiante à sa jeune épouse. Sa rébellion n’aura pas le temps d’éclore. Jack a plus d’une façon de la garder docile.

Comme tous les couples, ils voyagent, ils reçoivent. Grace est une maitresse de maison exceptionnelle. L’option « imparfaite » n’est pas envisageable pour Jack et encore moins pour Grace qui en subira les conséquences s’il y avait le moindre accro.

Jack est intelligent, manipulateur, machiavélique. Grâce n’est pas loin de rendre les armes. À la face du monde, ils représentent le couple parfait.  Qui, comment pourrait-on l’aider, la croire ?

B.A. Paris nous livre un thriller psychologique des plus prenants. On n’a de cesse de savoir ce qui va se passer. Pendant quelques heures je vais vivre en huis-clos avec Grace qui me raconte ce qui se passe aujourd’hui. Elle me parle aussi de sa rencontre avec Jack, de tout ce qui a fait qu’elle en est là aujourd’hui à la limite d’abandonner. Se battre devient de plus en plus difficile. Jack anticipe ses moindres pensées, ses moindres réactions. L’espoir s’amenuise.  Ma lecture est sous tension. Elle ne peut pas abandonner, qu’elle pense à Millie sa jeune sœur. Pourquoi n’essaie-t-elle pas ?  J’ai envie de la secouer, de lui hurler dessus. Dans le même temps, je suis comme elle : captive. Captive de l’ambiance  pesante que l’auteure met en place. Moi aussi je m’engourdie et je pense que rien n’est possible. Ne faut-il pas garder l’espoir, même infime ? L’aide peut-elle venir du  côté le plus improbable, celui que l’on n’a absolument pas envisagé ?

B.A. Paris mène son intrigue de main de maître. Elle manipule les mots, les situations, les rebondissements, les révélations avec brio. Je retiens ma respiration, je n’en peux plus d’être cloisonnée dans ses pages. Peut-être que si j’accélère ma lecture, au bout je pourrais relâcher doucement mon souffle et reprendre mon quotidien là où je l’ai laissé quelques heures plus tôt.

Que va-t-il advenir de Grace, de Millie lorsque j’atteindrai les ultimes pages ?

Ne pas se fier aux apparences. Lorsque la porte est close l’agneau peut devenir loup.

L’amour est une chose merveilleuse qui peut conduire au pire.

L’espoir est une force qui peut vous porter loin.

Dois-je conclure en précisant que j’ai beaucoup aimé ce livre ?

Collez votre oreille derrière la porte, voyez au-delà des apparences.

Bonne lecture.
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B.A.Paris m'avait déçu avec son livre précédent ( "Le dilemme" ) dont l'intrigue ne m'avait pas embarqué comme avec "Derrière les portes"

ou "Défaillances" .

Cette fois-ci , avec "Le cercle de Finsbury" , j'ai été pris par l'histoire

dès les premières pages .

Pendant une bonne partie du livre , il n'y a pas de péripéties palpitantes mais un climat oppressant s'installe et j'ai été accroché par l'intrigue .

J'ai vraiment eu envie de savoir qui était l'assassin de Nina ,

la précédente propriétaire de la maison dans laquelle Alice et Léo

viennent d'emménager .

Les voisins ont , presque tous , l'air sympathiques ( ambiance bobo )

mais ne cachent-ils pas quelques secrets ?

Comme Alice , on en vient à suspecter tout le monde sauf ....

Plus on avance dans l'histoire , plus la lecture devient addictive

et les dernières pages se dévorent .

Un très bon moment de lecture !

Le décor est planté dès les premières pages du roman : un couple charmant ( un avocat brillant et une maîtresse de maison parfaite ) apparemment heureux , une superbe maison à la déco élégante , des revenus confortables mais on sent bien que la réalité n'est pas aussi belle que l'apparence .

Grace raconte sa vie avec Jack .

L'auteure alterne les chapitres « présent » et « passé ».

Le début de l'histoire confirme la première impression : sous le vernis du couple parfait , se cache un secret , une monstruosité qui prend sa source dans l'enfance de l'un des deux .

Bien sûr le noeud de l'intrigue paraît peu vraisemblable ... mais pourquoi pas ? Impossible d'en dire davantage …

Le titre de ce roman aurait pu être « Perversité » .

J'ai immédiatement été pris par l'histoire et j'ai dévoré les chapitres rapidement , très curieux de connaître la suite et le dénouement .

Sans nul doute , je lirai les autres livres de B.A. Paris .

Waouwwwww j'adore ce genre de thriller psychologique. Livre qui te fait cogiter et te retourne la tête à l'envers. J'ai adoré cette lecture, difficile pour moi de la lâcher tellement que cette lecture fut très prenante. Ecriture fluide, chapitres courts que te tient en haleine le top. Et dire que de nos jours, cela existe encore. L'histoire de Grâce est émouvante, Jack est détestable.

L’accroche de Miss Aline :

Adam a tout fait pour que Livia, son épouse, passe un  anniversaire extraordinaire. Elle rêve de cette fête pour ses 40 ans depuis… presque toute sa vie ! Tout est cadré au millimètre prés.

Livia, qui semble n’avoir vécut que dans l’attente de cette journée, est radieuse.

L’envers du décor est tout autre. Adam se ronge les sangs en attendant des nouvelles de leur fille Marnie. Elle devait revenir de Hong Kong pour faire la surprise à sa mère. Sauf qu’il y a eut un crash… Marnie a-t-elle pu prendre cet avion malgré tout ?

Livia doit parler à Adam. Comment réagira-t-il ? Elle l’ignore. Elle doit trouver le bon moment, les bons mots pour lui faire cette révélation. Pourquoi n’a-t-elle rien dit lorsqu’elle l’a appris ?

Le dilemme, comme ce titre est bien choisit. Il aurait même pu être au pluriel tellement les protagonistes se débattent avec des choix difficiles à faire.  Comment faire le bon ? Ce choix sera-t-il judicieux, justifiable ?

Les premières pages me prennent dans leur filet et je ne cesse de les tourner encore et encore.

Comme j’ai souffert pour Adam qui a dû évoluer au milieu de ses invités alors que son cœur est en miettes. Voilà un homme qui veut préserver les derniers instants de bonheur de sa femme. Il sait que lorsqu’il parviendra à laisser sortir les mots douloureux, les mots définitifs sa vie ne sera plus qu’un champ de bataille où rien ne repoussera jamais. Il est comme suspendu dans le temps, n’osant faire ce satané numéro pour savoir. A-t-il vraiment envie de savoir, là, maintenant ? Non bien sur que non. Il manque d’espace, il suffoque. Il peine à donner le change.

Livia reine de la soirée. Ce moment rien qu’à elle, égoïstement elle l’a attendu, elle le savoure mais il y a comme un gout amer. Cette chose qu’elle sait depuis quelque temps déjà qui la ronge.

Deux révélations qui vont se télescoper et créer un tsunami dans leur vie.

B.A. Paris encore une fois signe un roman marquant. Vous me direz que le thème n’est pas nouveau. Certes, non. La force de ce roman se sont les relations humaines et tous ses méandres bons ou mauvais. Comment un acte/une décision  peut être interprété par les uns et les autres ? Ai-je raison de garder une information par devers moi ? Une fois les mots prononcés la chose ne sera que plus réelle. Qui je préserve alors en me taisant : moi ou l’autre ?

Alternativement,  j’écoute Adam puis Livia me parler de leur soirée, de leurs émotions, de leurs craintes aussi. L’auteur nous décortique les liens unissant les membres d’une famille. Je suis placée en tant qu’observatrice. Chacun se dévoile au fil des pages. J’apprends à connaitre leurs forces, leurs failles. Je les vois accomplir aussi bien que faire se peut les actes de la vie. Ce à quoi ils ont dû renoncer, ce qui les a transporté, ce qui les à élevé. J’entends leur mots, surtout ceux qu’ils ont gardés par devers eux. Ceux qui peuvent faire mal, très mal. J’observe et je me demande quelle aurait été mon attitude dans cette situation.

Il est aussi question d’amour dans ce roman. Celui que l’on porte à l’autre, que l’on apprivoise,  qui grandit au fil du temps. Ce sentiment intense qui fait que l’on risque tout pour le bonheur de l’autre. Je peux souffrir mille morts pourvus que l’autre soit préservé, épargné.

Les chapitres sont courts et donnent le rythme. Rythme que l’on peut saisir dans les premières pages avec la « sortie » en moto d’Adam. Une course effrénée vers la perte de contrôle. Toute la lecture se fait en apnée. Comment cela va-t-il se terminer pour Adam, Livia, leur fils, leur fille ? J’avance vers une fin que je sens inéluctable mais comme Adam, j’espère.

La lecture du roman me procure un tas d’émotions. Je suis impatience et puis non ne pas aller trop vite. Je suis attentive, consternée mais surtout bouleversée par les mots, les actes, par cette fin que je ne veux pas voir venir.

J’en viens à la conclusion qu’il faut savourer chaque seconde que la vie nous offre.

Je remercie chaleureusement les Editions Hugo Thriller pour toujours proposer des romans qui amènent une réflexion constructive en plus du plaisir de lire.

Merci, tout aussi chaleureux à B.A. Paris pour cet excellent roman qui rend les choses et les êtres plus précieux, plus vivants.
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En ce moment (je sais, il dure, le moment), j'ai envie de romans qui détendent, donc pas prise de tête et qui se lisent vite.

Étant venue à bout de la bibliographie de K.L. Slater, ce qui était vite fait vu qu'elle ne compte que quatre livres, j'ai cherché un autre thriller psychologique et suis tombée par hasard sur B. A. Paris. et son premier roman, Derrière les portes, ignorant complètement qu'il avait connu un gros succès.

C'est donc bien après la bagarre qu'arrive mon petit avis, puisque tout le monde l'a déjà lu et je ne vois pas bien qu'ajouter à ce qui a déjà été dit.

Je peux dire ce que j'ai bien aimé. La construction du roman, pas très originale mais bien élaborée. L'alternance de chapitres Présent / Passé n'est pas du tout perturbante. Nous démarrons par le présent, un dîner entre amis et l'ambiance pesante est palpable dès les premières lignes. Je savais donc où je mettais les pieds, parce qu'il était évident que Grace était sous l'emprise de son mari, voire sous surveillance très rapprochée. Et une fois n'est pas coutume, cette femme terrorisée m'a touchée. En effet, d'habitude ça a tendance à m'agacer.

Le chapitre suivant nous fait remonter dans le passé, où nous allons apprendre petit à petit tout ce qui est arrivé jusqu'à ce dîner. Grace rencontre un homme trop beau pour être vrai (plus beau et plus gentil que Georges Clooney aux dires de sa petite soeur trisomique, c'est dire). Je vous passe les détails sur la romance entre l'homme parfait (je sais ça fait bizarre ces deux mots accolés... y a éléphant sous gravillon) et la femme qui n'aurait jamais imaginé qu'elle puisse un jour intéresser cet avocat spécialisé dans la maltraitance conjugale et n'a jamais perdu une affaire de toute sa carrière... etc.

Et chabadabada c'était parti pour le bonheur avec un grand B, celui qui va avec l'amour avec un grand A. Je n'ai même pas été agacée par des passages que j'imaginais et redoutais sirupeux, c'est passé crème.

Bien entendu, nous ne sommes pas dans une romance et Grace l'apprendra très rapidement à ses dépens.

Voilà pour l'histoire, qui a déjà été racontée en long, en large et en travers dans les retours qui ont précédé le mien, du moins je le suppose, ne les ayant pas lus.

J'ai apprécié le style agréable, enlevé, juste comme il fallait à ce roman. Une plume qui coule toute seule pour une lecture très rapide comme dit plus haut.

J'ai aussi bien aimé l'ambiance, assez oppressante mais pas trop. On n'est pas non plus dans le thriller qui nous étreint au point qu'on en oublie presque de respirer. On se demande juste ce qui va se passer ensuite, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il y ait une escalade insoutenable. À dire vrai, j'ai même trouvé qu'on tournait pas mal en rond. Nous étions dans la tête de Grace, la narratrice et tous ses ressentis étaient très (trop) détaillés et les situations un peu redondantes, à force.

Mais bon, c'est un détail. Les personnages sont attachants, même si c'est un peu répétitif on ne s'ennuie pas et j'ai passé un bon moment. C'est tout ce que j'attendais de cette lecture, donc mission accomplie, il a fait le job..

Premier livre de cet auteur et je vais continuer !Ce livre m’a tenue en haleine jusqu’au bout et plusieurs mois après j’y pense encore 😃 je me suis mise dans la peau de Grace et franchement j’ai tremblé avec elle, ça donne vraiment à réfléchir. je recommande sans hésitation