Barbara Constantine

Très joli petit roman, qui nous rend attachant un petit garçon marginalisé qui va régulièrement voler des légumes dans le potager de ses voisins. Un texte très frais, une belle histoire. Un excellent roman, qui me donne envie de découvrir d'autres oeuvres de Barbara Constantine.
Lien : http://araucaria.20six.fr/

Allumer le chat s'est retrouvé dans mon sac grâce à son titre qui m'a fait sourire. Je n'avais aucune connaissance de l'auteure même si j'ai découvert ensuite que j'ai deux de ses romans qui m'attendent depuis des années ! Grand bien m'a pris d'embarquer ce roman ! Avec sa Ribambelle d'une quinzaine de personnes auxquelles s'ajoutent le fameux chat,un chien et un grand cerf, j'ai passé un excellent moment !

Oui les scénarios sont un peu burlesques, oui les happy-end jalonnent l'histoire, oui il y a de l'amour et des bisous dans le cou ! Mais NON, grand dieu non ce n'est pas niais!

Malgré les dialogues et sous titres un peu bidochons qui feraient presque penser à Fabcarro, il y a une belle profondeur dans les liens qui unissent tous ces gens. Chacun renferme une fragilité dont la blessure est connue ou pas des autres. C'est un roman imaginatif, gorgé de vie avec ses peines et ses cadeaux inattendus,avec de la tendresse et des rires, et parfois aussi des réactions politiquement incorrectes qui font du bien!

Un livre parfait pour s'évader.

Une histoire de solitude ...et à tout âge. Un petit garçon que sa très jeune mère néglige, est obligé de subvenir aux besoins vitaux : se nourrir....Il va devoir aller chaparder dans les jardins avoisinants. Une grand-mère qui soliloque et qui n'a que ses chats pour compagnie...et puis un jour suite à une chute, elle se retrouve en mauvaise posture et manque d'y passer... des bons sentiments et de la bienveillance dans ces personnages qui vont se croiser dans ce monde hyper connecté où les gens sont à l'abandon.et l'hyper solitude est bien présente. Et l'humanité survivra-t-elle dans tout ça ? C'est ce que tente de démontrer ce "gentil" roman agréable.

Et puis Paulette... - Barbara Constantine



Ferdinand, Marcelline, Guy, Hortense et Simone sont des personnes âgées, elles vivent seules ou presque, cette solitude leur pèse. Alors Ferdinand qui a une grande ferme va rassembler tout ce petit monde. De temps en temps les Lulus les petits enfants de Ferdinand viennent passer un Week-end. Et puis viendront s’ajouter Muriel, Kim et puis ...Paulette.



Si ce livre parle de solitude et de vieillesse, il parle aussi de solidarité, d’amitiés, d’amour, de tendresse. C’est plein d’humour, c’est joyeux. Ça remonte le moral et j’ai beaucoup aimé.



Et je crois que tous les livres de cette auteur sont dans la même veine.J’ai gardé un très bon souvenir de Allumer le chat.



A lire sans modération.

Cette lecture, véritable bouffée d'oxygène, est une belle leçon d'optimisme, pleine d'humour et d'émotions, tout en traitant de sujets graves comme la vieillesse et la maladie..



Mélie est la grand-mère idéale, qui déborde d'énergie. Au diable, les problèmes de santé que son médecin vient de lui découvrir, elle veut profiter à plein temps de sa petite-fille Clara qui vient pour les vacances. Leur duo va bientôt se transformer en tribu avec l'arrivée de Fanette, sa fille, d'Antoine, le copain de Clara, de Marcel, l'ami au grand cœur (et plus si affinités), de Gérard l'ex de Fanette et accessoirement toubib de Mélie, de Pépé le guitariste, de Bello, le parrain et sa bande de filleuls. Vous n'avez pas tout suivi : tant pis pour vous. Il vous faudra lire cette histoire qui pétille sous le soleil ou sous la pluie, qui oscille entre souvenirs et projets tout en faisant fi des conflits de générations. 16/20



Grâce à un style d'écriture qui détonne, sans prétention et en même temps très original, l'auteur ne tombe pas dans la mièvrerie. Pas de morale à en tirer, si ce n'est que le bonheur se contente de choses simples et que l'amour n'a pas d'âge.

Alors, là, franchement, j'ai eu un peu de mal à comprendre ce roman...

Ce n'est pas réellement une déception, car je n'ai pas vraiment détesté. Mais disons que je m'attendais à mieux.

En fait, ce qui m'a le plus dérangée, c'est le vocabulaire utilisé par l'auteure. Les gros mots, ça va pendant quelques pages, surtout si cela apporte une certaine "ambiance" au récit ; après tout, je suis une grande fan de San Antonio et Béru, son héros, n'est pas un modèle de politesse. Mais même Béru n'est pas aussi grossier que les personnages d' Allumer le chat : ici, ce n'est que jurons et autres du début à la fin. Béru, il est plutôt simple dans sa façon de s'exprimer, il dit les choses comme elles sont et, en cela, sa vulgarité est parfois nécessaire.. Barbara Constantine se contente de mettre des gros mots dans la bouche de ses personnages et la vulgarité devient totalement gratuite dans Allumer le chat ; c'est cela qui dérange car on se demande ce que ce genre de vocabulaire apporte au récit?

Sans doute est-ce pour créer une certaine intimité avec le lecteur (râté en ce qui me concerne) et pour bien lui faire comprendre qu'il/elle se trouve parmi des personnages simples. Mais je ne vois pas pourquoi la simplicité doit s'accompagner d'autant de stéréotypes : la vulgarité, les personnages quasi analphabètes qui ont tous tendance à boir plus que de raison,...

Et puis, ce chat qu'on nous annonce dans le titre n'apparaît que quelques fois alors qu'on s'attend presque, en lisant le résumé, à ce qu'il soit un personnage récurrent.

Bon, ce roman a aussi quelques bons côtés. La brièveté des 70 chapitres (qui font de 2 à 4 pages chacun) permet de lire le livre très rapidement et de rester plongé dans le roman sans interruption. De ce fait, il est plus facile de comprendre les relations entre les divers personnages, qui sont très nombreux. Certains sont attachants malgré les défauts du récit. Les enfants, par exemple, sont sympathiques et rachètent, par leur simple présence, les défauts des autres personnages.

Déception à la lecture de ce roman qui me touche beaucoup moins que le premier livre que j'ai lu de cette auteure "Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom". Je n'ai pas été sensible à l'histoire ni à l'humour de l'écrivain. Je suis peut-être passée à côté de ce livre, voilà ce que c'est de placer la barre trop haut!
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très bon roman encore. Barbara Constantine n'en finit pas de nous ravir de ses belles histoires. Ce rassemblement de personnes désemparées dans une maison trop grande pour un seul homme est l'occasion, une fois de plus, de souligner ce que chacun de nous peut révéler de bon quand il s'agit de faire attention aux autres. Enfantin? peut être! Mais qu'est ce que ça fait du bien!

Encore une fois, j'ai passé un super moment de lecture en compagnie des personnages de Constantine... Des personnages haut en couleurs, toujours attachants, drôles, bourrés de tendresse et d'amour... J'aime également le mélange des âges que nous proposent Constantine... Des personnages âgés qui s'accomplissent et apprennent la vie au plus petits, bien que l'inverse soit tout aussi vrai... Une autrice de romans légers, mais pleine de profondeur... et j'adore les touches d'humour qu'elle glisse au-travers ses lignes... Pas un coup de coeur, mais presque...

Un roman très attachant qui nous raconte une histoire de solidarité avec Ferdinand qui a une très grande ferme. Depuis le décès de sa femme il se sent très seul. Une idée lui vient quand il passe voir son ami Gaby qui vient lui aussi de perdre sa femme. Le voyant dans un état lamentable il lui propose de venir habiter la ferme, il y a énormément de place lui dit-il, tu choisiras les pièces que tu veux. Marceline est déjà sur place elle habitait à côté mais sa maison n’a plus de toit. Viendrons ensuite les sœurs Lumières, des personnes de quatre-vingt ans, une jeune étudiante et Rudy un jeune qui veut cultiver des légumes bio, ils viendront compléter ce joli tableau. A ne pas oublier Paulette, la charmante, la jolie qui est-t-elle me direz- vous ? hé bien, lisez Le livre et vous Le saurez. J’ai passé un agréable moment avec ce roman.

Le titre m'a attirée: il promettait une grande sympathie de l'auteur pour son personnage et la lecture ne l'a pas démenti. Ce récit est plein de pudeur, de douceur, de simplicité, d'humour et d'amitié malgré la vie pas forcément facile et heureuse des personnages. Cependant l'auteur et ses personnages ont foi en un possible bonheur si on essaie de se donner la peine. De belles valeurs humaines ressortent et en particulier la solidarité et l'entraide. On est toujours plus forts à plusieurs.

Tom est un jeune garçon de 11 ans qui se débrouille comme il peut pour survivre. Il en est réduit à « emprunter » des légumes dans les potagers des voisins; mais il le fait soigneusement et saura rendre sous une autre forme ce qu'il a pris. Autour de lui gravitent des adultes en proie à diverses difficultés et pas vraiment plus munis que le jeune garçon pour les affronter.



Une lecture touchante mais qui réconforte aussi! Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir...



Challenge en choeur

Mon premier livre de l'auteure. Le style est agréable, et l'histoire bien que parfois surprenante se tient assez bien.

Ferdinand, qui vit seul dans sa grande ferme depuis son veuvage, finit par héberger ceux qui en ont besoin, parfois à leur corps défendant au départ.

Au final, cela donne une belle histoire de solidarité, et d'échanges transgénérationnels, où chacun s'aperçoit qu'il peut être utile à quelqu'un d'autre.

Quant à Paulette, il vous faudra patienter avant d'en faire la rencontre...

Qu'il fait bon entrer dans l'univers décalé de ces doux marginaux, essentiellement du troisième âge...Tout se passe peut-être un peu trop bien mais les personnages sont tous tellement attachants !Et Paulette, contrairement à ce qu'on pourrait croire , n'est pas une vieille personne !

Ferdinand vit seul, il recueille suite à un orage sa voisine, de fil en aiguille la maison va se remplir de personnes seules. Ils vont être tout en commun et se rendre service les uns les autres, jeunes ou moins jeunes. Ce livre est très bel hommage à l'amitié et l'entraide qui peuvent naître entre des générations que tout oppose. La fin est splendide, réapprendre à vivre grâce à la naissance de Paulette

Le vieux Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide, depuis qu’il est veuf et que son fils a quitté les lieux avec sa femme et leurs deux petits garçons. Alors quand la toiture de la voisine Marceline menace de s’effondrer sous le coup de la tempête, il ne peut faire autrement que lui proposer de l’héberger même si il a du mal à l’exprimer de peur de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Quand son ami Guy dont la femme vient de décéder perd petit à petit goût à la vie, Ferdinand comme une évidence l’invite à venir habiter la ferme. Puis quand Hortense quatre vingt quinze ans et Simone quatre vingt huit ans appelées aussi les soeurs lumières avouent à Ferdinand que leur neveu est pressé de faire enfermer Hortense sous prétexte qu’elle a Alzheimer pour pouvoir récupérer la maison, elles sont terrorisées à l’idée d’être séparées. Alors elles acceptent elles aussi de venir habiter la ferme de Ferdinand. Toutes ces personnalités ô combien différentes apprennent à vivre ensemble. Viendront s’ajouter à ces cinq anciens, deux jeunots, dont Muriel une infirmière et Kim un étudiant en lycée agricole. Cette cohabitation intergénérationnelle s’avère en fait bénéfique pour tout le monde et on aurait vraiment envie d’y croire. Avec son langage familier Barbara Constantine signe ici un roman optimiste certes un peu utopiste mais comment ne pas se laisser attendrir par tout ces bons sentiments, par ces temps de crise une belle histoire de solidarité et de chaleur humaine ça ne peut que faire du bien ! De cette solidarité entre jeunes et vieux est né un site http://www.solidarvioc.com/
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Un tout petit livre qui se lit facilement, sans prise de tête, et bourré d'humour, mais également de sensibilité... Idéal pour les vacances, un vrai bon moment de détente, qui s'inscrit facilement dans le courant feel good... Des personnages attachants, une belle histoire, de l'amour, de l'amitié... Bref, un bon moment de lecture.

Paulette débarque de façon inattendue, et pourtant répond aux attentes insoupçonnées des habitants d'une ferme reconvertie en une sorte d'arche de Noé. C'est un peu pareil pour chacun des colocataires qui, avant elle, rejoignent Ferdinand, un vieil homme qui se laisse envahir avec inquiétude puis soulagement par des vieux et des jeunes gens, tous en quête d'un nouveau domicile, pour diverses raisons.

L'auteure nous désarçonne avec un humour qui explore jusqu'au bout les contradictions de ses personnages, même si... cette cohabitation pacifiste... il n'est pas facile d'y croire. Peut être devrions-nous essayer pour voir. En tout cas, on a envie d'y croire !
Lien : https://partagerlecture.blog..

J'aime bien les petites histoires de Barbara Constantine, elles sont rafraîchissantes. Même si je sais au fond de moi qu'il y a peu de chance pour que pareilles rencontres en un si petit périmètre puissent avoir lieu, j'ai envie d'y croire. Croire encore en l'Homme et lui trouver de belles qualités d'altruisme et de générosité, ça fait du bien.



Ici c'est un petit garçon de onze ans qui montre la voie. Il vit avec sa mère dans un mobil-home dans de tristes conditions et pour survivre, il maraude des légumes dans les potagers voisins où les propriétaires ferment les yeux...

Les rencontres qu'il fera lui permettront petit à petit d'échapper à ces tristes conditions de vie. Je vous laisse le plaisir de les découvrir, parce qu'un petit monde enchanté vous tend les bras, il vous suffit juste de tourner quelques pages.
Lien : http://mes-petites-boites.ov..

Voici un livre qui m’a attiré car le titre contenait le mot chat. Forcément, je l’ai acheté après avoir lu l’épitomé.



Que dire… J’ai eu du mal au tout début, mais à partir du quatrième chapitre, je me suis laissé entrainer dans cette spirale de tranches de vie, bourrées de tendresse et de solidarité. Les personnages sont attachants et j’y ai pris beaucoup de plaisir à suivre leurs péripéties même les plus tragiques. Et ces tragédies-là, je l’ai ai trouvées drôle. Bastos est de loin celui qui a toutes mes faveurs. Nine aussi.



Le style de l’auteur est fluide, certains diront que ce n’est pas de la grande littérature, un roman d’été tout au plus, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire ce bouquin car il est plein de légèreté et nous entraine comme si vous allions sauter dans les champs de blé, un jour ensoleillé, en caressant les épis sous nos doigts alors que nous assistons aux orages de la vie des protagonistes.



C’est simple, coloré et au final agréable à lire pour s’évader.

Le titre, à mi-chemin entre jeu de mots et comptine attire déjà , par son originalité. le fond vert et la plante aussi. Puis, la lecture de ce court roman plein de fraîcheur et d'humanité emporte le lecteur et le charme.C'était mon premier livre de Barbara Constantine et j'ai ensuite lu d'autres de ses romans mais celui-ci reste mon préféré.



J'ai aimé la débrouillardise de Tom, onze ans, sa capacité à croquer la vie ( et les légumes des jardins visités !) malgré un quotidien difficile, son besoin d'affection, son manque paternel...qui sera peut-être comblé.



Il vit donc , tant bien que mal, dans un mobil-home, avec Jess, une mère restée adolescente dans l'esprit, qui recherche l'amour et a du mal à joindre les deux bouts.Elle l'a eu à treize ans et le fait passer pour son frère.



Les rencontres de Tom, au cours de ses incursions potagères, vont créer des liens et réchauffer les coeurs.Tout un monde un peu déjanté va se découvrir, s'aimer, s'aider.Notamment grâce au fait que Tom a sauvé Madeleine, vieille dame tombée dans son jardin.



Le ton enlevé, la joie de vivre qui émane de ce livre, cette naïveté généreuse qui transparait chez les personnages contribuent à rendre cette lecture très réjouissante .Un petit homme certes, mais grand dans l'âme...