Barbara Constantine

Un prix des libraires du livre de poche plus que mérité.Un roman porteur d'optimisme dans un contexte qui ne l'est pourtant guère.Tous les personnages sont attachants et tellement bien campés.Superbe.

Rien ne me prédestinait à lire un roman de Barbara Constantine jusqu'à ce que la super équipe de la médiathèque de Saint-Pierre organise une rencontre. Venue dans le cadre du salon jeunesse de l'Océan Indien, il aurait été dommage de passer à côté ! Et puis au détour du stand olive du marché forain, je croise Monique, fidèle adepte du club de lecture que nous côtoyons, me conseillant la lecture de "Tom, petit Tom..." qu'elle a adoré. Ni une, ni deux, je me procure le dit bouquin et le dévore. Littéralement. Je suis sous le charme de ce roman frais et tendre, d'une bienveillance bouleversante. Avec avidité, j'ai suivi la vie du jeune Tom à la lueur de l'été, au rythme des plants de tomates et des folles nuits de Joss, sa mère. A onze ans, Tom s'occupe essentiellement de lui. Débrouillard, il vole dans les potagers surtout celui d'Odette et Archibald récents habitants du village, jusqu'à ce fameux soir où il retrouve Madeleine, vieille dame tombée dans son jardin. Ce livre, à l'image de l'auteure, est une bouffée de douceur où les relations intergénérationnelles sont précieuses.



Dans un mobile-home délabré, Tom onze ans, vit avec sa mère Joss, une fêtarde invétérée, mais travailleuse. L'ayant eu à l'âge de 13 ans, Joss profite de sa jeunesse et pour cela, laisse souvent son fils seul. Débrouillard, Tom n'en ai pas moins un enfant. Avec très peu de moyens, ils vivent chichement. Alors pour manger, ils volent, juste ce qu'ils leur faut, dans les jardins alentours. Mais Tom a son jardin de prédilection, celui d'Odette et Archibald, deux retraités installés au village depuis un an. Plants de tomates, patates et autres légumes, Tom diversifie ses menus tout en pensant effacer les traces derrière lui... Mais c'est la rencontre avec Madeleine, une pauvre petite vieille tombée dans son jardin secourue par notre protagoniste, qui va bouleverser cet été et peut-être même sa vie...



A l'instar des plantes qu'il fait pousser, la vie du jeune Tom bourgeonne, grandit et s'épanouit au fil des pages. Porté par ce personnage, le roman d'une légèreté évidente ne l'ai finalement pas tant que ça. Car sous cet air bon-enfant, Barbara Constantine questionne sur la filiation, les relations intergénérationnelles ou encore l'amour et l'estime de soi. D'une bonne humeur sans faille, elle fait l'éloge de la simplicité, du retour à la terre et ses valeurs tout comme la contemplation. Délicieux !



Alors que l'on s'attend toujours à ce que ce soit l'adulte qui montre la voix, ici, c'est cet enfant qui porte le monde qui l'entoure, fil conducteur de tous les personnages. De tous ces individus attachants où chacun contribue de sa personnalité, j'ai une tendresse particulière pour Madeleine, vieille dame mal en point que la vie n'a pas épargnée. Mais aussi pour celui, plus controversé, de Joss. Toujours abordée pour sa généreuse poitrine, j'ai eu de la peine pour elle. D'abord d'être passé à côté de son adolescence (qu'elle rattrape assez souvent...), mais surtout pour sa recherche désespérée d'amour. 



Ecriture fluide et simple, ce roman accessible et malicieux fait la part belle à la générosité de la vie. Pour avoir échangé avec la romancière, il me tarde de lire d'autres de ses livres où la bienveillance est tout aussi présente. 



C'est le moment où je vous parle gourmandise, et là, il y a de quoi ! Pendant ma lecture, je n'ai eu de cesse de penser aux fruits et légumes qui picorent ce roman, donc il était tout naturel de proposer une salade de fruits...à la mauricienne ! Bah, oui, un peu d'exotisme ne fait pas de mal, surtout en cet été indien qui semble se prolonger en métropole. Mangues, ananas, letchis, piment et vinaigre... Laissez-vous tenter !
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Tom a 11 ans, une maman qui en a 24, un mobil-home et une bicyclette, c'est à peu près tout....mais il est très organisé, a beaucoup de courage et de volonté. C'est lui qui s'occupe de tout ou presque. Il chaparde quelques légumes dans les potagers avoisinants jusqu'au jour où il tombe sur Madeleine, 93 ans qui a fait une chute dans son jardin : c'est le début d'un joli conte...



Un coup de cœur pour ce court roman qui est une vraie bouffée d'air frais. Les chapitres sont courts et du coup, la lecture se fait à vitesse grand V! Et puis, entre les personnages, hauts en couleurs, blessés, un peu clichés mais attachants, les bons sentiments, les jardins croulants sous le poids des légumes et des fruits...Barbara Constantine nous plonge dans la fraîcheur d'une histoire toute simple et émouvante. Mention spéciale au couple de voisins anglais vraiment bienveillants et plein d'humour! Alors oui, certaines situations sont un peu abracadabrantes, certes l'écriture est directe sans long discours ou description minutieuse et parfois on a l'impression que c'est le petit Tom qui aurait pu écrire ce qu'il ressent, certes c'est un peu "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" et on tend vers le "tout est bien qui fini bien" mais c'est tellement humain et sympathique que ça passe tout seul. A vrai dire, ça fait même du bien dans la grisaille ambiante (tant au niveau du temps que de l'actualité) de retourner le négatif en positif!



Au delà de la forme, il y a quand même du fond avec des sujets importants, même s'ils sont abordés assez superficiellement, comme la solidarité, la précarité, les relations inter-générationnelles, les relations familiales, la maternité précoce, la réinsertion, la vieillesse et la solitude.

Petit bémol pour la fin abrupte, je tournais les pages et pouf! c'était déjà fini!



En conclusion : une histoire facile à lire, agréable aussi, qui fait du bien, rafraîchissante...tel un Virgin Mojito en plein mois d’août!

Barbara Constantine écrit des romans et retape une maison dans le Berry".Je trouve cette indication sur sa personnalité très significative.Elle écrit des histoires de vraies personnes,pleines de vrais sentiments, et de rencontres qui transforment leur vie.Petit Tom n'a pas une vie facile,mais il est très débrouillard et aime sa mère(qui peut avoir la main leste )et s'occupe très bien d'elle et de Madeleine(93 ans).Petit Tom pourrait bien devenir un "grand"homme......J'adore cet auteur.

Mes pauvres neurones ont beau être fatigués, ils ont refusé de se laisser engluer par une telle quantité de guimauve. Dans ce roman on frôle très vite l'overdose de bons sentiments et je n'ai pas été sensible aux charmes de cette lecture qui me parait réservée à un lectorat fort âgé ou très jeune. J'ai préféré la fraicheur de Tom petit Tom

Bienvenue sur "solidarvioc.com" ou comment une ferme désertée devient une bouée de sauvetage, une oasis dans le désert, une lumière au bout du tunnel? Un répit ,en tout cas. Une belle histoire d'entraide entre générations, d'amitié, de solidarité, qui mérite ses 4 étoiles, malgré le style d'écriture qui n'est pas le point fort du livre pour moi, mais les pages se tournent vite, vite...

Cet été-là, une seule chose importe Mélie : la venue de sa petite-fille Clara. La petite fille, âgée de 10 ans, doit en effet passer toutes les vacances d’été avec sa Mélie, quelque part dans la campagne française. Mélie n’est pas riche mais il y a une chose qu’elle veut à tout prix léguer à Clara, ce sont de beaux souvenirs, et ce n’est pas ses petits problèmes de santé, qui vont la détourner de son joli objectif.

Mélie est veuve depuis 10 ans, mais Mélie n'est pas triste, Mélie savoure enfin la vie, sa vie. Il va aussi être beaucoup question d’amour tout au long du récit. Amour entre Mélie, Fanette et Clara, entre Fanette et Gilbert, son ancien amour de jeunesse, entre Clara et Antoine, son premier amour et surtout, entre Mélie et Marcel, qui décident de rattraper le temps perdu.

Les vacances seront bel et bien inoubliables pour Clara et pour l’ensemble des protagonistes, pari réussi Mélie !

C’est une histoire très simple mais tellement belle, jamais mièvre ou fade, Barbara Constantine tombe parfois dans la facilité mais on lui pardonne bien volontiers, tant elle met du baume au coeur de ses lecteurs. Elle nous offre ici un petit bijou d’humour, d’amour, de poésie et de tendresse que j’ai dévoré en quelques heures et qui m’a emplie de bonheur. Une lecture réjouissante et des personnages très attachants que je vous recommande vivement.
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Tom, 11 ans, vit dans un mobil-home défraîchi, avec sa très jeune mère Joss, 25 ans.



Tous les deux vivent grâce à la débrouillardise de Tom. Ce dernier va se fournir en nourriture dans le potager voisin mais en prenant bien soin de respecter le travail des propriétaires.

Soucieux de ne pas se faire attraper, il décide de jeter son dévolu sur un autre jardin et là, il tombe sur Madeleine elle-même tombée dans ses choux.



Entre la grand-mère et le petit garçon, une drôle de relation va s'installer et ce n'est là que le premier maillon d'un enchainement dans la vie de Tom et de sa mère.



Oui oui, c'est un coup de coeur.



Lu d'une traite, ce roman offre une belle galerie de personnages.

Ils sont loin d'être parfaits mais ils se soignent.

Tous sont attachants ou le deviennent, ils ont des zones d'ombres mais c'est sûrement ce qui fait leur richesse.



Alors quand leurs vies commencent à s'enchevêtrer, en tant que lectrice, j'ai trouvé cela très intéressant et puis comme dans un conte j'ai commencé à espérer une fin heureuse.



C'est vrai, on peut trouver tout cela un peu " guimauve ", mais quand c'est bien fait - comme c'est la cas ici - c'est un régal.
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Décidément je pense que Barbara Constantine n'est pas une auteur pour moi, je n'arrive pas à ressentir de l'émotion ou de l'empathie pour ces récits ou ces personnages, cela se lit évidement et ces bouquins sont plutôt courts donc cela passe mais ce sera la dernière lecture pour moi, sachant que j'ai trouvé tous les bouquins lus de cet auteur dans les boites à livre à proximité de mon domicile.



Plusieurs familles vont se retrouver liées tout d'abord Mine et son mari Raymond vont accueillir leur petit-fils Rémi celui est couvert d'eczéma que son médecin ne parvient pas à soigner, Raymond et lui aussi médecin mais ne parle plus à sa fille Josette depuis des années.



Il va accueillir son petit-fils et en plus de le soigner une relation entre petit-fils et grand parents va évidemment se faire, Josette va également vivre un événement important qui va bouleverser sa vie et la rapprocher de ces parents.



Nous avons également un personnage atypique le plus sympathique à suivre à mes yeux qui est Pierrot qui travaille dans une morgue, celui-ci rêve de célébrité et il est à deux doigts de toucher son rêve avec un projet très particulier.



Une galerie de personnages que nous rencontrons au fur et à mesure du récit tant leur destin sont entremêlés, une lecture qui ne me laissera pas un souvenir mémorable.

Bonne pioche pour 02/2020 de Taganga2000.

J'aime de plus en plus les livres ou plutôt le style d'écriture de Barbara Constantine.

Les histoires sont courtes mais les personnages sont très attachants.

Dans celle-ci, on retrouve Tom, petit garçon de 11 ans, élevé par sa mère qui l'a eu très jeune.

Il est un peu (beaucoup) livré à lui même, et va emprunter dans les potagers de quoi les nourrir tous les deux.

Il va faire la connaissance de Madeleine tombée dans son potager alors qu'il fait une de ses tournées. Madeleine a qui il va s'attacher très rapidement.

Un garçon débrouillard par la force des choses et foncièrement bon.

Barbara Constantine fait même un petit clin d'oeil à Clara et surtout sa grand-mère Méli.

J'ai beaucoup aimé ce couple Anglais, so British et particulièrement la scène de la salade de vers après avoir éclusé quelques verres.

Un très bon moment de lecture que je vous recommande.

J'ai découvert Barbara Constantine en janvier dernier et son style m'avait beaucoup plu.

Cette lecture est une confirmation de mon attirance pour son écriture, pour les bons sentiments qui animent ses personnages.

Avec ce roman, ce sont les valeurs de solidarité, d'amitié et d'entraide intergénérationnelle qui sont mises en avant.

On peut à peu près tout prévoir, mais une surprise peut être au rendez-vous...

Encore une belle lecture qui fait chaud au coeur !

Mélio mélo.en regard de ce que j'ai lu en critiques ...mi-figue- mi raisin..hélas en ce qui me concerne la "mayonnaise n'a pas pris"..je n'ai pas trouvé le rythme et le ton pétillant de "Et puis Paulette''!

Au suivant !

Malgré une histoire cousue de fil blanc et peu plausible, les personnages de ce livre, tous marqués par la vie, sont bourrés d’humanité et, par conséquent, nous interpellent.

En tout premier lieu, nous avons Tom, petit garçon de onze ans, qui vit dans un mobil-home avec Joss, sa mère, qui l’a eu à l’âge de treize ans. Puis Madeleine, vieille dame isolée et Samy, ex-taulard. Et puis, aussi, Balourd, le vieux chien et le Mité, un chat à trois pattes.

Tout ce petit monde « déglingué » en marge de la société compose l’univers de Tom.

Et, pourtant malgré les difficultés quotidiennes rencontrées (monoparentalité, pauvreté, vieillesse, isolement, chômage, réinsertion sociale, …), Tom, "gavroche des temps modernes" au GRAND COEUR, veille sur ce petit monde, en faisant preuve, malgré son âge, de débrouillardise, d’écoute, d’empathie et de solidarité.



Un conte qui aborde des thématiques contemporaines graves, mais qui les aborde sans dramatisation. Au contraire c’est avec beaucoup de poésie, d’humour, de tendresse et d’AMOUR que Barbara Constantine nous propose cette galerie de portraits, tous trés attachants.

Barbara Constantine est une auteure de romans feel good, de ceux qu’on prend toujours plaisir à lire, qui réconforte le coeur, apporte joie, gaieté et ondes positives dans notre quotidien. J’en avais fait l’expérience avec Et puis, Paulette… qui m’avait redonné le sourire pendant le confinement, et cela se confirme avec Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom, une lecture plein d’optimisme, trouvée dans une boîte à livres il y a deux ans.



Tom est un petit garçon débrouillard, fort courageux, qui vit seul dans un mobile-home avec sa jeune mère, qui est tombée enceinte accidentellement à seulement treize ans. Tom et sa mère ont du mal à joindre les deux bouts : ils vivent sur les maigres rentrées d’argent de la maman et se nourrissent du vol de légumes de Tom dans les potagers de ses voisins. Tom et sa mère ne forment un duo improbable, puisqu’ils se comportent et se présentent plutôt comme frère et soeur et ne débordent pas forcément d’amour l’un envers l’autre. Tom, malgré son jeune âge, se retrouve souvent seul la journée comme le soir, obligé de se débrouiller par lui-même.



Tom est un petit garçon très courageux, qui ne se plaint jamais et garde sourire et optimisme en toutes circonstances. Il vit dans des conditions déplorables, ne mange pas à sa faim, il manque cruellement d’amour, n’a pas de copains ni un quotidien facile comme les autres enfants. On se prend facilement d’affection pour ce petit garçon, à l’instar d’Archibald et Odette, les vieux voisins anglais chez qui Tom vole quotidiennement des légumes. Faisant semblant d’ignorer les rapts de Tom, ils se prennent au jeu et laissent délibérément des mets à leur hôte clandestin.



Enfin, Tom, du haut de son jeune âge, est généreux et d’une profonde gentillesse. Au détour d’un jardin, il vient en aide à Madeleine, une centenaire qui s’est cassée le col du fémur. Pendant sa convalescence à l’hôpital, Tom vient chaque jour s’occuper des animaux de la vieille dame et cultiver son jardin. Une belle amitié trans-générationelle est née entre ces deux personnages, aussi touchants l’un que l’autre.



Une jolie histoire pleine de douceur et de tendresse, qui nous fait passer un bon moment aux côtés de personnages simples, agréables et profondément humains.
Lien : https://analire.wordpress.co..

Premier roman de cette autrice... et ce n'est pas le meilleur à mes yeux. Un galop d'essai pour les suivants ?

Lisez plutôt "Et puis Paulette" ou "Tom, petit Tom, tout petit Tom" pour apprécier ses histoires un brin déjantées relatées avec humour.

Roman qui se lit vite. Les chapitres sont courts et efficaces. Jolie histoire, bien écrite. C’est sûr, le sujet de l’enfance malheureuse et brisée est loin d’être délaissé en littérature. On retrouve ce type d’histoires à foison et dans tous les pays et à tous les temps. Ici, Barbara Constantine n’en fait pas des tonnes. Elle aborde le viol, la maternité précoce, les complexes physiques, l’isolement des personnes âgées et des familles mono parentales, les difficultés scolaires pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir les conditions pour étudier, la reconstruction après l’incarcération... mais rien n’est vraiment étudié. La vocation de ce roman n’est pas, je crois, d’être psychologique mais juste distrayante. Barbara Constantine nous permet de passer 2 heures agréables et, peut être , d’avoir un regard plus clément sur ceux que la vie a éborgné, éborgne , ou éborgnera...

Comme il est sympa ce petit roman

Un bon moment . Oui bien sûr l'histoire est improblable , ce vieil homme qui accueille tout le monde et miracle tout le monde s'entend mais bon.

Une bonne leçon pouvons nous être tolérant et partager notre demeure de la naissance à 95 ans.Il faut savoir cohabiter et se faire une raison .

Voilà un roman d'été (ou de dimanche pluvieux), pas "prise de tête", qui fait du bien même si on n'y croit pas trop.

Tous les problèmes se résolvent comme dans le meilleur des mondes. Et des problèmes, il y en a à la pelle dans ces 300 pages.

Mettre en scène la solitude et la vieillesse et en faire un livre plaisant , c'est à saluer.

Ayant apprécié les quelques titres que j'avais lu d'elle, je n'ai donc pas hésité à emprunter celui-ci sur les rayons de la bibliothèque.



Mais je n'avais pas réalisé qu'il s'agissait de vrais portraits de personnes âgées. Il s'agit d'un travail en partenariat avec une maison de retraite, une illustratrice et Barbara. Je pensais trouver une fiction.



Il en ressort que l'on se rend compte, que nous ne connaissons jamais vraiment nos grands-parents...et que ce sont des souvenirs qui se perdent.



Ce sont des petits souvenirs collectés, la guerre, l'enfance, le mariage, les enfants, les petits-enfants, le travail, l'école...



Alors, si vous avez la chance d'avoir encore vos proches âgés avec vous, n'oubliez pas de leur dire que vous les aimez ! Et allez leur rendre visite : "Bin oui... on a beau espérer, imaginer toutes sortes d'activités, faire comme si, elle revient toujours, la solitude. Impossible de l'oublier." p.19

Et puis Paulette...

Un titre de livre qui m'a mis tout suite dans la tête la célèbre chanson d'Yves Montand.

Pourtant, j'ai mis plus de deux ans à l'ouvrir pour de vrai. J'avais peur d'être déçue, n'ayant envie de ce livre que pour son titre.



Toutefois, je n'ai pas été déçue. Il ne se passe pas grand chose, mais la plume de Barbara Contantine est si douce et pleine de clins d'œils amusants que ce roman m'a immédiatement séduite et je n'ai pu le lâcher.



Ce n'est pas le livre de l'année mais, il dégage une réelle humanité. Les personnages ont tous une personnalité différente bien marquée, des petits défauts ainsi que des qualité attachantes. C'est très réaliste.

Dans la ferme de Fernand, les générations se mélangent, s'entraident... c'est une vie qui continue. En effet, cela leur permet de ne pas sombrer, de ne pas se laisser aller. Ils revivent et je pense que c'est cela qui fait le charme du roman. On aimerait voir cela plus souvent. (Et je ne parle même pas de l'arrivée de Paulette qui elle, semble une apothéose !) Et si en fait, parlons-en de Paulette. Si certains semblent trouver son arrivée tardive pour lui donner le nom du roman, moi, je le trouve parfait au contraire. En effet, cette petite marque un tournant, une sorte de finalité qui fait que le côté temporaire de la cohabitation et donc de la solidarité intergénérationnelle va s'ancrer pour toujours. Et puis Paulette... la vie reprend vraiment. Où plutôt démarre car il s'agit d'un nouveau départ.



Je parlais plus tôt de l'humour de Barbara Constantine que j'ai trouvé très juste et léger : entre Henriette qui est la seule à se trouver trop vieille alors qu'elle n'a que vingt-huit ans et les « En voiture Simonne » d'Hortense, on ne peut que sourire.



Je n'ai eu qu'un petit problème avec ce livre : les prénoms. En effet, entre Muriel, Henriette, Hortense et Mireille... il fut au départ difficile pour moi de m'y retrouver, ces prénoms n'étant plus très communs de nos jours.



En conclusion, ce livre est une bouffée d'espoir. On est bien loin de la tristesse des personnes âgées tristes et seules chez elles ou placées en institution à attendre la mort. C'est beau, c'est frais, c'est amusant... c'est un espoir ! C'est la vie ! Et vous l'aurez compris, c'est à lire !



(De même qu'un bon thriller, je l'ai lu en marchant dans la rue.)