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Critiques de Benoîte Groult (306)
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La Part des choses

Dommage de lire un livre en ayant déjà des attentes... Il vaut mieux se laisser porter et voir où il nous emmène. Ici, belle écriture de femme intelligente des années 70. Plus qu' un roman à proprement parler, un portrait de la superficialité, des failles de la classe "aisée" de ces années là. Dans les rapports humains et dans leur vision étriquée du monde. Car leur voyage autour de la terre ne les ouvre pas au monde et aux êtres humains qu' ils sont amenés à rencontrer. Or, voyageant sur les océans, les personnages ont tout le temps de la réflexion. Ce voyage aurait pu ( et du) être initiatique; ce qu' il n' a été pour aucun personnage.

Retour au point de départ pour la narratrice, sa chère Bretagne. Elle aura au moins réussi à "sauver" son couple et à se satisfaire de joies simples.

Et puis chez Groult, bien sûr, le recul nécessaire pour, justement, faire "la part des choses". Elle sait manier l' humour aussi, et trouver des expressions finement ciselées qui font mouche.
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Mon évasion

Ce livre vaut moins pour sa valeur littéraire-bien qu'il soit écrit de façon classique et classieuse-que pour son poids de témoignage .Une évasion à l'âge où les jeux semblent faits, bravo, Madame Groult, on espère que vous avez bien profité de cette seconde et peut-être seule vraie jeunesse!
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Les Vaisseaux du coeur

Voici un livre écrit en 1988 par la féministe militante et écrivain, Benoîte Groult.

A ce qu'il paraît, c'est un livre en partie autobiographique.

Elle nous raconte une belle et forte histoire d'amour entre George dite Sanzès et Gauvain, histoire qui va s'étaler sur plus de 40 années ! Les amants vont garder intacte cette forte attirance physique et vont connaître une entente physique absolue qui va perdurer alors que les ravages du temps sont déjà là.

Le ton de Benoîte Groult est très libre, très moderne, assez féroce, réaliste, et par moments tellement drôle.

Un excellent livre.

Un film fut adapté en 1992 par Andrew Birkin (co-production franco-germano-canadienne) avec Greta Scacchi et Vincent D'Onofrio. Il est visible sur Youtube (1:48) avec de très, mais très mauvais sous-tîtres en espagnol. Il est très en déçà du livre.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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La Touche étoile

Roman sur la vieillesse, certes, sur plusieurs générations bien, roman féministe Ok. Mais tout cela avec un arrière goût un peu amer, malgré la dérision, malgré l'humour. Benoite Groult se raccroche aux branches, Sartre, Beauvoir, bien sûr, et tout un catalogue de citations "d'époque" intéressantes pour la génération concernée et la suivante... mais fait il le poids fasse à la génération Belzebuth ?

On a comme l'impression de quelqu'un qui ne veut pas vieillir et noie le poisson dans l'humour et l'allégresse (ah bon ? avec ou sans prothèse ?)

Il me semble même que la soi-disant liberté de Marion est tout simplement un regret d'une époque à jamais révolue l'attachement envers et contre tout ??? En fait j'ai eu l'impression en lisant ce livre, que l'auteure (d'un âge certain) voulait abolument convaincre qu'elle pouvait avoir un regard plus .....Mais suis je trop sévère. La sincérité n'est vraiment pas l'image de ce livre. On peut rire quand même un moment ....
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Les Vaisseaux du coeur

Une magnifique histoire d’amour et de liberté

Nous suivons tout au long de leur vie ces amants Georges et Gauvain animés par une passion dévorante, leurs corps qui s’appellent à travers le monde.

Nous nous prenons d’affection par leurs destins leurs rencontrent secrètes.
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La Touche étoile

Quel roman.. j'ai été happée par ces deux femmes incroyables.

On y parle d'amour, cet amour fou qui peut vous emmener plus loin que vous ne l'auriez imaginé.

On y parle du temps et surtout de la vieillesse qui s'installe quand les secondes d'hésitation avant un mouvement se posent et que la souplesse devient saccadée. Mais nous le savons, vieillir est un sort commun et nous ne sommes malheureusement pas prêts ni préparés à cette expérience solitaire de "notre" viellesse.

L'autrice cite d'ailleurs "la vieillesse est l'âge de la découverte"

Un roman remplit d'amour, d'allégresse et d'humour.

J'ai bien souvent ri en m'imaginant à cet âge avancé ou en pensant au choix cornélien de l'amour que ressent Marion pour ces deux hommes.

Une histoire passionnante et une découverte pour l'autrice que j'ai beaucoup aimé.
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Les Vaisseaux du coeur

Les vaisseaux du cœur /Benoîte Groult

« J’avais dix huit ans quand Gauvain m’est entré dans le cœur pour la vie, sans que nous le sachions, ni lui, ni moi. Oui, cela a commencé par le cœur ou ce que je prenais pour le cœur à cette époque et qui n’était encore que la peau.»

Ainsi commence la narration par George Gallois de l’histoire de cet amour improbable entre un marin pêcheur breton inculte, Gauvain Lozerech, un bel homme à la carrure imposante et George, une jolie intellectuelle parisienne aujourd’hui professeur d’histoire. D’amis, au fil de rencontres espacées, ils deviennent vite amants.

Représentants de deux espèces apparemment inconciliables, ils s’étaient croisés jeunes, elle étudiante en histoire et lettres classiques et lui la plupart du temps sur un chalutier en Mer d’Irlande, puis toisés persuadés après chaque rencontre que leurs chemins ne se croiseraient plus jamais, chacun demeurant dans sa classe sociale. Mais les regards n’étaient pas totalement innocents et les corps ne tardèrent pas à fusionner.

Et pourtant ! Ils sont alors envahis par un sentiment qui leur paraît incongru et absurde, avec une certaine culpabilité à la clef ; mais l’attraction de leurs corps devient irrépressible dans le mystère de leur plaisir à chaque fois renouvelé. Le goût de leur premier désir devient alors inoubliable. George éprouvait alors le sentiment que tout deux étaient sortis par effraction de la vie qui leur était tracée et qu’ils en seraient punis. Leur vie alors tenait tout entière dans l’instant et ils parvenaient à oublier tout le reste pour éprouver leur semblait-il la plus intense forme de joie.

Les années passent et les retrouvailles épisodiques se transforment en une passion physique inaltérable et George en femme libre sait que si elle veut garder cet amour-là, il lui faut accepter de le perdre après chaque rencontre. Mariés chacun de leur côté, ils se sont aimés, ils ont vécu tant de premiers jours dans l’euphorie, et des derniers jours qui devenaient insupportables : mais tel était leur choix pour que dure leur amour.

Ce roman est donc le récit d’une passion physique capable de balayer toutes les différences sociales, culturelles, et même les entraves conjugales, l’éloignement et le temps qui passe. C’est aussi, dans le chapitre sur la Floride où ils se sont retrouvés pour s’aimer incognito, une satire de la vie artificielle dans cet état américain complètement factice.

La fin du roman est une réflexion lucide sur le vieillissement des corps, un passage douloureux à partir des « cinquantièmes rugissants ». « On ne vieillit pas tous les jours un peu, mais par à-coups…Au début on fait face, on gagne quelques batailles…». Puis vient le temps où l’on passe autant de temps à colmater les brèches qu’à vivre !

Cette fabuleuse histoire d’amour sensuel et tendre est quasiment mythologique. Ils ont inventé une passion qui ne s’est point usée. Ils ont su préserver leurs belles amours de leurs disgrâces quotidiennes. Leurs complicités dans les étreintes et leurs brèves rencontres ont été le plus fort des liens pour une liaison improbable mais souveraine dans le plaisir. Oui, commencée à fleur de peau, cette histoire s’est bien prolongée au fond du cœur. D’où le titre de ce magnifique et bouleversant roman.

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Journal à quatre mains

Quelle superbe lecture. Un journal intime écrit par Benoite et Flora Groult entre 1940 et 1945. Leurs témoignages nous font traverser la période de l'occupation vécue par deux jeunes filles de 15 et 19 ans, dont les préoccupations tournent autour de leurs études, leurs premiers émois, leur avenir, et la situation politique du pays. Deux jeunes filles "rangées", élevées dans un milieu privilégié, et qui en ont conscience, nous offre le témoignage de la vie parisienne pendant la guerre, depuis la défaite, et jusqu'à l'arrivée des soldats américains. Dans une écriture tellement soutenue, intelligente, poétique.... Un vrai bijou.
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Ainsi soit-elle

Une claque...

Durant les premières pages j'ai pensé "bien moins abrupte dans son expression que Virginie Despentes, même si l'on sent le même courant de pensée"

Et rapidement les constats intolérables et les faits crus énoncés sans fard ont rendu ce livre bien plus cash. Des faits, documentés, mis en lumière pour se rendre compte de la réelle condition de la femme dans la plupart du monde.

Une lecture qui ne peut pas laisser indifférent.
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La Touche étoile

Que ça fait du bien un roman vivifiant sur le temps qui passe, les amours qui durent ou pas, du socialement incorrect, bref un texte sans langue de bois sur un sujet universel : la vieillesse.



Ce livre sorti en 2006 contrairement à nous ne prend pas une ride. Il est intemporel et je vais le garder sous le coude pour une relecture tous les 10 ans, tant c'est un remède efficace contre l'angoisse de vieillir, voir de mourir. Une invitation à ne pas se torturer mais à oser vivre jusqu'à la dernière goutte.



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Ainsi soit-elle

Un fondamental de la littérature féminine.



On ne nait pas femme, on le devient. Mais on le devient selon les codes en vigueur dans notre société.



Il est remarquablement bien écrit, bien pensé, bien conçu.

Il n'est pas vindicatif à l'égard de nos semblables masculins.

C'est un livre à lire, à faire lire. A tous et à toutes.
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Les Vaisseaux du coeur

Comment parler de ce roman "Les vaisseaux du coeur" de Benoîte Groult" sans en faire une critique fade, moyenne, tout juste bonne à jeter. Aucun mot ne pourra retranscrire ce que j'ai ressenti en lisant ces pages, cette passion dévorante qui a consumé ces deux amants prêts à tout pour quelques heurs ensemble que rien n'a jamais éteinte. Séparés des années par des kilométres, des heures, des jours de distances mais ils se retrouvèrent toujours. Est-ce un amour rêvé par l'auteur ou vécu? Ce Gauvain semble avoir existé bel et bien d'ailleurs pourquoi changer son prénom sinon? On y croit malgré le côté incroyable, irraisonnée de leur relation. Elle, "George Sanzès", en parle si bien. Ce "plouc" d’à côté qu'elle n'aurait jamais dû intéresser, elle la bourgeoise issue de bonne famille partie à Paris étudier, bien loin de son monde. "Gauvain" ou "Lozerech", est fils de paysan et à seize ans il devient mousse sur le bateau d'un frère aîné puis montera vite ne grade. Un marin, qui vit à la dure loin de la terre et de la culture, des bonnes manières, de l'Histoire et de ses considérations à elle. Adolescente, un jour, elle a aidé à la récolte avec sa sœur et a posé son premier regard sur ce jeune homme fort, grand et musclé, aux cheveux bouclés. Ils ont été danser avec d'autres puis se sont enfui pour une baignade nocturne mais rien n'a eu lieu. Mais rien n'a été oublié, ces premiers désirs de l'autre. Puis, des années plus tard, il est fiancé, elle, libre. Elle est invité au mariage de sa sœur. Ils vont se lier enfin et garder un souvenir inoubliable de ces moments partagés. Cet amour à contre-sens, ils vont tout faire pour l'arrêter, le refréner mais cela ne va pas fonctionner. Ils vont chacun de leur côté tenter de se raisonner. lui car il est un homme bien qui veux être fidèle à sa femme. Elle car elle pense que c'est trop compliqué pour lui, pour elle et aussi car ils n'ont rien en commun. Il est ignorant de tout ce qu'elle aime, ne comprend rien à l'histoire, voyage beaucoup mais ne s’intéresse pas aux chose comme ses autres collègues marins... Il lui offre toujours des cadeaux affreux, ne comprend rien à l'Art, rit trop fort, se conduit comme un paysan.. Elle a étudié à la Sorbonne, est professeur d'Histoire. Elle enseigne en Amérique, elle écrit des livres spécialisés... Mais toutes ces différences quand ils se retrouvent sont gommées quand ils se frôlent et font l'amour. ils sont irrémédiablement attirés l'un par l'autre à chaque fois... Et même éloignés par des kilomètres, ils pensent à l'autre, s'écrivent. Il l'aimera toujours comme au premier jour. Ils ne vivront que des premiers et des derniers jours. Une belle histoire d'Amour que j'ai refermé les larmes aux yeux.
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Mon évasion

Alors oui, la couverture avec cette photo en gros plan est absolument kitsch et moche mais il ne faut pas s'y fier: c'est bien l'autobiographie d'une dure à cuire et d'une femme moderne qui se cache dessous!

Si on aime Benoîte Groult, cette biographie se déguste comme un bonbon, révélant la part de réalité et la part de fiction de ses romans (notamment les vaisseaux du cœur). On y retrouve son style, sa franchise et son exigence envers elle-même et les autres.

Cette autobiographie permet de comprendre comment on peut devenir féministe à 50 ans et comment, tout simplement on peut devenir tout ce qu'on a envie d'être, sans rien demander à personne...parce qu’elle est comme ça Benoîte!
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Les Vaisseaux du coeur

On connaît Benoîte Groult en féministe militante et engagée, je la découvre ici en grande amoureuse.



Dans ce roman, elle nous conte, à la première personne, la relation de George, intellectuelle parisienne et d'un marin breton qu'elle choisit d'appeler Gauvain. C'est un amour qui aurait dû être classé dans la série des "impossibles" tant sa pérennité semble compromise au vu des origines sociales et culturelles des deux amants.



Et pourtant, une vie durant, ils n'auront de cesse de s'aménager des rencontres, loin de leur monde respectif, car ils ont beau ne rien avoir en commun, le désir que leurs corps expriment au moindre contact les font sombrer dans une félicité que ni l'une ni l'autre n'ont connue ailleurs.



Pour certains passages, Benoîte Groult quitte la première personne : "Cette rencontre-là, je ne saurais la décrire à la première personne. C'est seulement en m'abritant derrière un pronom moins personnel que le "je" que je pourrai transcrire le témoignage de George et tenter de cerner de plus près l'évidence irritante du désir amoureux, qui n'est peut-être que l'ultime mensonge du corps." Si la force de ce désir et le plaisir qu'elle éprouve ne sont en rien escamotés, l'auteure jette un regard sans concession sur cette vie de femme qui n'est pas prête à se "sacrifier" par amour.



C'est l'histoire d'un amour fou, mais pas au point d'entraîner la femme à renoncer à sa propre vie (familiale, professionnelle, culturelle), un amour qui n'est fait que de parenthèses dans la vie des deux amants, mais certainement celui qui aura compté le plus pour eux.





"C'est seulement lorsque nous sommes dans les procédures de l'amour que j'oublie à quel point nous appartenons à deux espèces étrangères. J'ai longtemps pensé dans ma jeunesse que s'aimer, c'était fusionner. Et pas seulement dans la brève et banale union des corps, ni même dans un orgasme mystique. Je ne le pense plus. Il me semble aujourd'hui qu'aimer, c'est rester deux, jusqu'au déchirement. Lozerech n'est pas, ne sera jamais mon semblable. Mais c'est peut-être ce qui fonde notre passion".



Un roman de la maturité qui, même 20 ans après 1968, a fait scandale. Une femme n'avait-elle pas osé écrire et décrire son désir et son plaisir physiques sans tomber ni dans la pornographie ni dans l'eau de rose. Une femme n'avait-elle pas osé affirmer qu'un tel amour n'était possible qu'à la condition que le couple ne partage pas la vie commune ?



Un roman que l'on peut lire encore aujourd'hui et qui n'a rien perdu de sa nécessité.


Lien : http://meslecturesintantanee..
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La Touche étoile

Je n'ai pas du tout été touchée par ce livre. Je ne me suis sentie concernée par aucun des personnages, qui sont multiples et assez peu approfondis à mon avis.

La 4eme de couverture annonce une certaine Moïra, représentative de la destinée, qui joue sur le destin des personnages. En réalité on fait mention de cette Moïra dans le premier chapitre, un peu à la fin du livre, mais cela n'a aucun impact ni intérêt dans le roman.

C'est le portrait de plusieurs femmes, mères, filles, sœurs, dont la vie n'a pas forcément répondu à toutes leurs attentes. Sur un fond de féminisme que j'ai jugé trop caricatural.

En bref, je vais l'oublier.
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Journal à quatre mains

Un témoignage intéressant de deux jeunes filles intelligentes et cultivées qui deviennent des jeunes femmes pendant la seconde guerre mondiale. Le livre raconte la découverte de l'âge adulte, de la vie et des premiers amours dans un contexte difficile.



Benoîte et Flora sont très différentes avec un caractère et une sensibilité très éloignés. Cela a été un véritable plaisir de se plonger dans leurs écrits.



Evidemment ce n'est pas vraiment représentatif de la vie des français pendant la seconde guerre mondiale étant donné que les Groult étaient une famille aisée mais cela reste très intéressant à lire.
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Le féminisme au masculin

Que de bonheur de découvrir ces hommes qui se sont battus pour les droits des femmes ! Ce livre nous donne l'opportunité de découvrir ou redécouvrir les hommes célèbres (philosophes, écrivains, utopistes nous dira-t-on...) féministes, anti-féministes et faux-féministes.



Je citerai, entre autres, Condorcet et Stuart Mill, remarquables, dont je compte approfondir la connaissance de leurs pensées. Idem quant à Charles Fourier, tellement avant-gardiste ! Ses thèses, tellement modernes, toujours d'actualité, toujours étudiées - alors qu'on les jugeait utopiques au XIXe siècle-, toujours publiées sous d'autres noms, par d'autres sociologues, psychologues et compagnie mais toujours pas appliquées (en plein dedans : la question de l'éducation non genrée).



Relevons l'évidence même : être féministe, c'est avant tout être humaniste, se battre pour les droits de tous les individus et oublier, renoncer à ses petits privilèges égoïstes sans réel fondement.
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Mon évasion

Dans ce récit autobiographique, Benoite Groult parle un peu de son enfance, de sa mère, un personnage haut en couleur, de ses amours, de ses mariages..Les déceptions et malgré les efforts l’obligation de reconnaitre qu’on est pas fait pour cette vie (De Caunes) et puis le bonheur de rencontrer un homme qui vous comprend vous accepte telle que vous êtes et vous aide à vous épanouir et à devenir vous même (Paul Guimard).. Elle parle aussi de sa découverte du féminisme et de son immense apport à la cause des femmes puis de la vieillesse, du temps qui passe..

Merveilleuse auteur qui a écrit l’une des plus belles histoires d’amour littéraire, «les vaisseaux du coeur», elle touche le lecteur avec ses analyses fines de la psychologie humaine et féminine et son ouverture d’esprit. Un bon moment de lecture où l’on côtoie l’intelligence et la finesse d’une femme remarquable.
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Les Vaisseaux du coeur

Une belle histoire d'amour, à la fois improbable (entre un marin et une intellectuelle) et pourtant d'un genre plus fréquent qu'on ne le penserait, dotée de la saveur du secret et du fruit défendu. Une histoire très érotique aussi, je m'en souviens encore alors que je l'ai lu il y a des années. Un joli pied de nez à l'image habituelle des féministes, dont Groult est une brillante représentante, image convenant aux hommes, à savoir celle de vociférantes frigides. Eh bien non, Messieurs, on peut vous aimer passionnément sans accepter l'idée de vous être éternellement assujetties. Il flotte aussi sur cette histoire une atmosphère de douce nostalgie, ce sentiment du temps qui passe et dont il ne reste que... l'amour ? Tiens ça me donne envie de le relire...
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Ainsi soit-elle

Merci à Benoîte Groult d'avoir écrit ce livre. Je l'ai lu à 20 ans et il m'a permis de comprendre qu'il n'y avait pas que ma mère et mes proches (dont mon père) qui s'interrogeaient et dénonçaient l'oppression des femmes dans le monde. Je crois qu'il est l'un des éléments qui m'a permis de revendiquer pour être une femme libre.
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