Bernard Lenteric

Le cerveau est le siège de l’intelligence. Il se compose de deux parties ou hémisphères, reliées par un corps central appelé corps calleux. Le cerveau est un organe fragile protégé par l’os du crâne, et en relation avec le reste du corps par le système nerveux. C’est le cerveau qui commande nos actes et dicte notre comportement.

La curiosité est une faiblesse qui a bouleversé bien des destinées

Vous vous méfiez de la génétique, la logique qu’elle propose vous inquiète, ma chère Jessy, mais que faites-vous dans votre laboratoire de Stanford, sinon appliquer votre propre logique lorsque vous sélectionnez les meilleurs cerveaux avant de les presser comme des citrons pour les mettre en mémoire dans vos machines ! Tout nous oblige à la sélection, que vous le vouliez ou non c’est une règle à laquelle nous sommes condamnés si nous voulons avancer.

Ce tunnel abritait cent soixante-dix rats dont cent femelles.Résultat: trente mâles avaient le choix entre le célibat ou la castagne.

Deux cent morts ? Le progrès coûte parfois bien plus cher ! Poursuivons le programme. Qu’ils aient au moins servi à quelque chose.

Il faut un peu d'argent pour en voler davantage.

Sonia ne l'a-t-elle pas prédit à Marthe? Marthe se refuse à le croire. L'homme qu'elle aime ne peut pas la décevoir. Mais alors, pourquoi n'agit-il pas? Pourquoi perd-il ses journées dans les bistrots, à taper le carton avec les bons à rien? A déambuler sur les boulevards? A lire les journaux? La vie est courte. C'est maintenant qu'il faut s'attaquer à la montagne, la gravir, et ne crier à la victoire qu'arrivés au sommet. Alors, que fait Rodolphe Laufer, l'homme que tous ses amis, y compris Quétigny-Lamblais, le plus sûr, le plus intelligent de ses amis, considèrent comme un gagnant-né, comme une force de la nature? Marthe vient de lui dire oui devant le maire, de lier son destin au sien pour la vie entière, et elle ne parvient pas à répondre à cette simple question: qu'attend Rodolphe Laufer pour montrer au monde de quoi il est capable?

Par les procédés traditionnels, ils mirent en chantier leur premier enfant.

Cela arriva sous terre, la nuit, dans cette immense salle insonorisé où ça clignotait et cliquetait doucement.

Et surtout ne l'oubliez pas:un livre ne sera jamais un produit comme un autre.Quelque soit son contenu,il reste une oeuvre de création,une voix couchée sur le papier. Bon travail Antoine.

Il faut se battre,mériter Anna,la sauver de ce pays où seuls les morts ont le droit de s'aimer.

C'était un homme superbe,la quarantaine,grand,les épaules larges,la gueule tannée,burinée,du soldat de fortune.Il tue sans états d'âme et il meurt sans simagrées.Contre ce fauve,Stewart n'avait aucune chance.

Donc, ne pas recevoir Juliette pour ne pas mécontenter Léonora. La seconde raison tenait en deux chiffres.Maple: cinquante-huit ans,Juliette:trente-six ans.Voir le corps superbe de Juliette plonger dans sa propre piscine et y nager un crawl parfait sous le regard salace de Jérémy,c'était trop pour elle.

J'ai renoncé de faire de toi un humaniste...L'homme qu'on aime peut avoir quelques petits défauts.Certains ronflent, d'autres se curent le nez de façon agaçante, toi, tu confectionnes des morts et des blessés.

D'une voix grave, le vieil homme conclut
-Il y a toujours une autre partie.

Le sommeil vaut ce que vaut la conscience.Chaque jour qui se lève est radieux pour l'homme juste.

Oui, perdre son âme c'est facile en politique.

Le kadjmakan baissa les yeux.On est toujours le petit garçon de quelqu'un.

Pas un instant il ne soupçonna ce qui se cachait derrière le miroir sans tain des grands yeux noirs apeurés de Gil Geronimo Yepes : un cerveau capable de deviner, d’enregistrer et de mettre aussitôt en mémoire des centaines de programmes et des milliers d’instructions. Et, mieux que cela, ayant percé les codes d’accès, capable de concevoir et d’exécuter le branchement qui allait permettre d’établir, à distance, le contact avec la mémoire centrale de l’ordinateur.

Parvenu à ce stade, Arnold Wellman jugea qu'il avait établi les principaux éléments de son équation. Il prit une chaise et s'installa en face du tableau, décidé à se laisser aller à cette faculté propre aux enfants et aux grands créateurs : la perception syncrétique. Son bout de craie entre les doigts, les yeux à demi fermés, il s'appliqua à effacer de son esprit toute trace de raisonnement logique jusqu'à parvenir à ce état de demi-conscience où la vision analytique s'estompe au profit d'une imprécise rêverie. Les minutes passèrent, tandis qu'au-dehors la tempête redoublait encore de violence. Arnold Wellman oublia son tableau noir, il se laissa emporter par la fureur tourbillonnante de la tempête, il survola le parc et ses arbres agités par le vent, il survola l'océan et son écume, perçut le choc cinglant des lames contre les récifs de Gay Head, il s'endormit peut-être, rêva probablement, mais resta droit sur sa chaise, sans bouger.