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Critiques de Bernard Maris (77)
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Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ?

J’ai adoré ce titre, ce qui m’a donné très envie d’emprunter ce livre. En l’ouvrant, il est impossible d’oublier que son auteur a été assassiné lors de la tuerie de Charlie. Mais ma motivation principale était d’étudier (d’une manière pas trop rebutante) la pensée de Marx; en effet, Bernard Maris était un économiste assez réputé. Et moi, je suis ignare dans ce domaine et généralement peu enclin à travailler là-dessus.



Ce livre est formé de courts paragraphes assez faciles à lire et parfois plaisants. On est loin d’un exposé lourd et abscons. C’est plutôt une juxtaposition de petites facettes dont le poids théorique n’est pas écrasant. Ce parti-pris conduit à des lacunes dans l’exposé, certains concepts n’étant pas bien définis (selon moi). Après avoir bien confronté la théorie marxiste aux théories économiques "bourgeoises", B. Maris en arrive à la question posée dans le titre. Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris les explications qu'il donne. J’ai noté (p. 119): « Marx n’a commis aucune erreur sur le fonctionnement de la société capitaliste. Mais là où il nous abandonne, nous laisse en plan au bord du chemin, c’est aujourd’hui, au moment où la paupérisation et le saccage du monde ne débouchent sur absolument rien, sauf sur plus de saccage et d’inhumanité. Le développement des forces productives entraîne le développement des forces productives, dans une spirale infernale ». En somme, l'exacerbation des contradictions du capitalisme et l'avènement de la dictature du prolétariat sont des prédictions "scientifiques" mises en échec par l'évolution propre à notre XXIème siècle, avec cet emballement incessant de la production au mépris de l'environnement global. Mais ceci ne me satisfait pas.



Je suppose que l’erreur de Marx peut être mieux compris par une analyse plus convaincante et plus précise. Au final, j’ai l’impression de ne pas avoir beaucoup progressé sur ces questions. Peut-être parce qu'elles ne m'intéressent pas vraiment...
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Antimanuel d'économie, tome 2 : Les cigales

C'est le premier ouvrage d'économie que je lis, étant un total profane en la matière mais un profane qui s'intéresse depuis quelque temps aux tenants et aboutissants de ce qu'on nomme le "libéralisme", "le capitalisme", seule religion économique désormais de la mondialisation.

D'autre part, j'avais depuis longtemps entendu Bernard Maris sur France Inter et me situais résolument dans son camp face à M. Sylvestre le vendredi matin. Par ailleurs peut-on être autrement que contre M.Sylvestre? (c'est vraiment son nom, j'en ris encore!)

Bref me voilà donc plongé dans cet ouvrage que j'ai absorbé à doses homéopathiques.

D'abord la chose est abondamment illustrée tant par des photos, dessins, gravures de toutes sortes que par des textes d'auteur reprenant les propos de M. Bernard. Tout concourt à démontrer l'absurdité du "toujours plus" (je pense pas que ce soit dans le sens de M. de Closet!), à prôner la gratuité, la non-productivité comme la conversation, le plaisir de faire comme éminemment productifs. B. Maris s'interroge sur l'utilisation faite des brevets d'inventions, comme freins à la créativité de la découverte, souvent fruit du hasard et surtout de la collectivité des chercheurs.



"Toutes ces notions - la recherche qui interdit d'exclure autrui de ce que l'on cherche; l'imitation,la copie; l'apprentissage; la création qui n'existerait pas sans l'imitation, sans le plaisir, sans l'esprit de don et beaucoup d'autres choses - toutes ces notions donc, échappent au marché qui déteste ce que pourrait, peu ou prou, s'approcher de l'abondance." (147)



Il n'en reste pas moins vigilant sur les réactions humaines et montre comment le capitalisme a tué tout ce qui l'homme pouvait avoir à partager, en éliminant sa propension à avoir besoin de l'autre tout en le servant.Car le capistalisme s'ingénie à créer des besoins que les gens n'ont pas à la base et à les conditionner de sorte que nombre d'entre nous ne peuvent plus se passer de certaines technologies (portables, automobiles,etc...)

Les exemples de certains peuples dits "primitifs" qui cultivent et récoltent juste pour leurs besoins, ceux du partage sur le net de fichiers "peer to peer" ainsi que le fameux logiciel "Linux" sont quelques pistes d'économie raisonnable.



"Les marchands, eux, n'inventent rien de scientifique. Ils inventent des marques, des modèles, des standards." (150)



Autour de ce libéralisme ambiant gravitent bien sûr d'autres sphères dont les religions ne sont pas les moindres. B. Maris convoque aussi la psychanalyse pour expliquer les enjeux du capitalisme et des textes de Freud viennent émailler ses propos.

Voilà donc un ouvrage qui se lit comme un roman, dans lequel on pourrait citer moult phrases qui auraient valeur de proverbe et qui rassure quant aux idées toutes faites que cultivent les radios et TV sur l'économie d'un pays qui semblerait en faillite, le dernier du monde et peuplé de paresseux qui ne pensent qu'à leurs loisirs alors que certains "modèles" d'économie libérale avancée proposent à une partie de leur population de vivre comme dans un pays "en voie de développement".

Et puis c'est d'une telle richesse, ce bouquin, d'une telle intelligence, d'une telle réflexion que je pourrais remplir des pages mais à quoi bon. Lisible par les néophytes aussi bien que par les spécialistes, voilà un ouvrage essentiel. Reste à me tourner vers les fourmis m'étant reconnu dans les cigales.

Choisissez votre camp camarades!



"L'épargnant, l'actionnaire, haute figure des libéraux, est un être méprisable pour Keynes. le taux d'intérêt n'est pas la récompense de sa vertu, mais l'indice de sa peur." (253)



Dire que j'étais keynésien sans le savoir!

Je fus très affecté quand j'ai appris qu'il faisait partie des morts de Charlie Hebdo.

Reposez en paix Bernard Maris, Oncle Bernard...

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Houellebecq économiste

Je ne sais pas ce qui m’a pris de lire ce petit ouvrage alors que je n’ai lu qu’un roman de Michel Houellebecq. Peut-être pour mieux comprendre Houellebecq ?

Il est évident qu’un romancier qui situe ses romans dans la période contemporaine va plonger ses personnages dans les grands courants de son temps. Mais il est aussi vrai que par rapport à nombre d’auteurs Houellebecq s’attache assez fortement à tout ce qui y phénomène de société pour nous peindre le mal-être, la dépression, le désespoir des individus. Du coup, comme chez Balzac ou Zola le contexte économique ne peut qu’être très présent. En tout cas la plume de Bernard Maris est agréable à lire et ouvre un angle intéressant sur l’univers anxiogène de Houellebecq. Je pense que ce n’est qu’une clé de lecture parmi d’autres, et que si Houellebecq est antilibéral, il est aussi très nettement anti-libertaire, ce qui ne relève absolument pas de la grille de lecture proposée ici. On peut aussi prendre cet ouvrage dans l’autre sens, c’est à dire pour expliquer l’économie à la lumière des personnages des romans de Houellebecq. De ce point de vue, c’est un peu faible, Bernard Maris explique bien moins ses propos que dans son anti-manuel d’économie où il illustre ses dires par de larges extraits de textes de théoriciens économiques.
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L'avenir du capitalisme

Se lit en 45 minutes.

Maris y déploie ses amples ailes perlées de références. En déployant il détruit les cloisons entre les disciplines. Littérature ? Économie ? Histoire ? Philosophie ? Tout s'intègre pour parler du capitalisme, de ses contradictions et de son avenir.



Les citations sont des citations à comparaître. Elles imposent une croyance du lecteur ou sinon une vérification. Elles alourdissent le livre, lui mettent du plomb dans l'aile car il est difficile de digérer Marx, Keynes, Schumpeter, Lévi Strauss et bien d'autres. Elles sont également des lits de fuite. Une fuite avec Max Weber nuancé mais en roue libre car c'est un esprit libre, Max.



Un bon Maris.
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Houellebecq économiste

Houellebecq saisit le malaise économique, le désenchantement contemporain, l'individualisme, le monde de l'entreprise, du marché de l'art, la consommation insatiable, l'organisation du travail mieux que les économistes selon Bernard Maris. La littérature qui s'inscrit dans la durée a souvent mieux traité les thèmes économiques, sociologiques, psychologiques que les spécialistes de ces mêmes disciplines.

Bernard Maris retrouve dans l'oeuvre de Houellebecq des thèmes analysés par de grands économistes : Marshall, Shumpeter, Keynes, Marx, Fourier, Malthus si ce n'est que les économistes restent froids, abstraits, campés sur une vision théorique tandis que l'oeuvre de Houellebecq sait que l'homme n'est pas rationnel, n'obéit pas à des modélisations et que l'application de théories libérales atomise la société, la déshumanise, détruit le collectif, crée de l'incertitude, de l'anxiété, de la violence, de l'angoisse.
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L'avenir du capitalisme

« le capitalisme a posé quatre grandes questions : le rapport de l'homme au travail, de l'homme à la technique, de l'homme au temps, de l'homme à la nature », p47. Voilà, ces questions structurent ce bref essai de 40 pages – c'était une conférence à l'Institut_Diderot.

Des références à Max Weber, Marx, Freud, Nietzsche. Parfois des tournures aphoristiques qui, hors contexte, semblent cryptiques, par exemple « le capitalisme implique que le temps cesse d'être cyclique et devient linéaire ». P43. D'ailleurs, ce ne sont pas les idées qui me restent en refermant le livre, mais l'élégance du cheminement.

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Et si on aimait la France

De prime abord je trouve que le choix de la couverture est mauvais, je ne l'aime pas avec ce petit coté sévère. C'est très délicat de faire cette chronique car l'auteur fait parti des assassinés de Charlie Hebdo et que c'est son dernier livre qu'il a d'ailleurs laissé inachevé. Au risque de paraître sans coeur (et pourtant ce n'est pas le cas) je n'ai pas aimé ce court essai. Je l'ai trouvé sans intérêt et je n'ai pas aimé que le titre ne soit ni une question ni une affirmation.



Pourquoi je l'ai trouvé sans intérêt ? Et bien, tout d'abord , je n'ai pas compris qu'est-ce qu'il cherchait à nous dire, à nous transmettre et c'est quand même fâcheux pour un essai. Ensuite, beaucoup de répétitions , la construction est décousue et je n'ai trouvé aucun fil conducteur dans la première partie. En revanche, la deuxième partie est plus intéressante. C'est trop irrégulier pour moi et trop brouillon, j'aime les essais construits et celui-là ne l'est pas.



Dommage cela aurait pu être très intéressant mais ce n'est pas le cas, je préfère quand l'auteur parle d'économie.



VERDICT



Un essai décousu et qui n'apporte rien de nouveau, il n'est pas nécessaire de l'avoir lu et encore moins de l'acheter.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Houellebecq économiste

C'est avec une certaine émotion que j'ai lu ce petit manuel de recadrage de l'Economie sur fond des romans de Houellbecq. La disparition de l'auteur, dans les conditions tragiques, donne un éclairage particulier à ce livre.

On sait depuis longtemps qu'il y a plus de "vérité" dans la grande littérature romanesque que dans la plupart d'écrits "savants". Il n'est donc pas anormal qu' immergé dans une époque où la pseudo-science économique s'autoproclame reine, un romancier, Houellbecq en l'occurrence, rende bien compte de l'obscénité de la chose. Ce qui est remarquable c'est que cela se manifeste à travers toutes les œuvres ( romans, poèmes...).

La lecture de cet essai est plaisante et instructive.
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Antimanuel d'économie : Tome 1

Explication très claires même pour le profane.

L'auteur nous manque...
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Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ?

Bernard Maris conclut le livre par une phrase de Jaurès, autre figure assassinée pour ses idées : "il faut avoir le courage d'aimer la vie et regarder la morte en face".

Le livre est à la fois une apologie et une critique de Marx, visionnaire économiste et en même temps totalement insuffisant pour qui veut chercher un moyen de se libérer de l'horreur capitaliste.

Le marxisme est un christianisme athée, il se fonde sur la bonté de l'âme humaine, sur la fraternité de l'homme qui ne demande qu'à s'exprimer. Il ne tient pas compte de la "pulsion de mort" , le plaisir de voir souffrir son ennemi, dont l'accumulation d'argent est une forme.

Ce livre permet à la fois de se désillusionner du capitalisme heureux et de la révolution marxiste! Il ne donne pas de réponse, mais au moins une clé de compréhension fondamentale de la nature humaine...

La forme de l'écriture est originale, elle consiste en des mini paragraphes, sans verbiage inutile, ce qui le rend percutant et facile à lire.

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Antimanuel d'économie : Tome 1

J'aimais Bernard Maris pour ses interventions toujours intéressantes, teintées d'humour et trés pertinentes dans l'excellente émission C dans l'air. Son ''exécution'' révoltante par une bande d'illuminés nous prive d'un témoin de notre époque.



Pour en revenir au livre, bien qu'intéressant, je n'y ai pas retrouvé tout le sel de ses interventions télé : le verbe est plus fort que l'écrit.
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Houellebecq économiste

Une attaque justifiée de la bullshit économique. Donne le goût de relire Houellebecq.
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L'avenir du capitalisme

L'auteur fait parti des victimes des terroristes du 7 janvier 2015, il se trouvait au siège de Charlie Hebdo. Economiste, il intervenait également sur les chaînes des radios publiques. Il avait le don de rendre simples des mécanismes économiques compliqués pour le commun des mortels.

Malheureusement, dans ce petit ouvrage la simplicité n'est pas le maître mot. Il s'agit de la transcription d'une conférence qui s'adressait à des économistes, ceci explique cela. En tout cas le texte est touffu, truffé de références et citations ce qui le rend passablement difficile à suivre et demande beaucoup d'attention au lecteur.

Ce que j'en retiens c'est qu’il met en avant que le marché est d'abord international avant d'être national car les échanges commerciaux concernent tout d'abord le vin, les épices, les étoffes, l'huile, l'or etc. Et aussi que la comptabilité est antérieure à l'écriture...

Enfin il termine sa conférence par ce paradoxe, est-il possible de proposer aux hommes une activité d'invention et de création sans croissance matérielle ? Lui, il y croyait, c'est ce que montre ce petit ouvrage.

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Capitalisme et pulsion de mort

J'ai du mal à accepter Freud et encore plus de mal a faire des liens entre pulsion de mort et capitalisme. Aussi bien chez Freud que chez Bernard Maris (et chez Keynes) il n'y a la moindre preuve de ce qu'ils avancent. Ce ne sont que des hypothèses, des faits mis en exergue et présentés comme concepts...

La lecteur de cet ouvrage m'a mis mal à l'aise car je ne dispose pas des moyens conceptuels de contrer ces idées. Néanmoins ce trouve ce livre passionnant et riche car il stimule fortement la réflexion. Il me faudra le relire et noter en quoi je diffère des idées qu'il avance : un vrai travail de bénédictin.
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Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ?

La conclusion est pessimiste mais peut-être peut elle encore réveiller les consciences.



Sinon, même 4 ans après je pleure encore Charlie, même si VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE.

Deux TDC (pas de nom !) m'ont meurtri mais cela reste 2 TDC.



Merci Bernard Maris !
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Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui ..

Les économistes en prennent ici pour leur grade, accusés de professer mensonges et âneries en parfaite connaissance de cause. Les plus nobélisés d’entre eux sont passés à la moulinette de l’analyse caustique ; les travers de leurs fumeuses théories démontrés en trois coups de cuillère à pot. Bernard Maris nous les présente comme de piètres logiciens, producteurs de petits théorèmes ne reposant que sur une rhétorique habile mais chimérique. (...) Une lecture vivement recommandée aux étudiants des écoles de commerce et à leurs professeurs qui s’interrogent trop peu sur leurs enseignements. Mais les autres y trouveront aussi leur compte.

Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Marx, ô Marx, pourquoi m'as-tu abandonné ?

Bernard Maris paye sa dette à Marx. Il le relit, le digère et livre un outil de réflexion. (...)



L’exposé est brillant, limpide, agrémenté de commentaires qui facilitent la compréhension. Les capitalistes veulent toujours plus d’argent, nous explique-t-il, parce qu’ils ne peuvent faire autrement, comme le cycliste sur son vélo, condamner à pédaler pour ne pas tomber. Donc le capitalisme tombera, conclu-t-il.



Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Et si on aimait la France

Petit essai sur la carte et le territoire par Bernard Maris.Il n'y a pas de grandes envolées comme lors de ses interventions sur France-inter. Je ne sais si c'est parce qu'il écrit ou parce qu'il ne s'exprime pas sur l'économie.La fin de l'ouvrage interroge vraiment.
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Et si on aimait la France

Une lecture personnelle et optimiste de la France par l'écrivain et économiste Bernard Maris.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Pertinentes questions morales et sexuelles ..

Ennuyeux et absolument pas drôle. Un français qui fait de l'humour sur les USA, ça fonctionne rarement. Il vaut mieux laisser ça aux Américains eux-mêmes, ils le font très bien et avec beaucoup plus de nuances.
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