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Citations de Bertrand Russell (353)


Si l'on prenait ce qui vient d'être dit, cependant, comme caractérisant les Grecs dans leur ensemble, cela serait aussi partiel que les caractériser par la "sérénité". Il y avait en fait deux tendances en Grèce, l'une passionnée, religieuse, mystique, appartenant à l'autre monde, et l'autre heureuse, empirique, rationaliste et intéressée à acquérir une connaissance de la diversité des faits. Hérodote représente cette seconde tendance ; la représentent aussi les premiers philosophes grecs en Ionie ; et jusqu'à un certain point aussi Aristote. Karl Julius Beloch (1854-1929), après avoir décrit l'Orphisme, dit :

"Mais la nation grecque était trop pleine de la vigueur de la jeunesse pour globalement embrasser la croyance qui nie ce monde-ci et ne voit la vraie vie que dans l'Au-delà. Par conséquent la doctrine orphique resta confinée à un cercle relativement restreint d'initiés, sans avoir la moindre influence sur la religion d'Etat, pas même dans les communautés qui, comme Athènes, avaient adopté la célébration des mystères dans les rituels officiels, et lui avait conféré une protection légale. Un bon millier d'années devait s'écouler avant que ces idées -- dans des habits théologiques bien différents, il est vrai -- remporte la victoire dans le monde gréco-romain."

On pourrait penser que c'est une exagération, particulièrement en ce qui concerne les Mystères d'Eleusis, qui étaient imprégnés d'Orphisme. Globalement parlant, ceux qui étaient d'un tempérament religieux se tournaient vers l'Orphisme, tandis que les rationalistes le détestaient. On peut comparer cela au statut du Méthodisme en Angleterre à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle.
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La source où l'âme ne doit pas s'abreuver à Léthé, qui apporte l'oubli ; l'autre source est Mnémosyne, le souvenir. L'âme arrivée dans l'autre monde, si elle veut obtenir son salut, ne doit pas oublier, mais au contraire, doit acquérir une mémoire surpassant ce qui est naturel.
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Des tablettes orphiques ont été trouvées dans des tombes, donnant des instructions aux âmes des morts pour trouver leur chemin dans l'autre monde, et ce qu'elles doivent dire afin de prouver qu'elles ont été dignes du salut. Les tablettes sont brisées et incomplètes ; la plus complète (la tablette Petelia) dit ceci :

Tu trouveras à gauche de la maison d'Hadès une source,
Et à son côté se tiendra un cyprès blanc.
De cette source tu ne t'approcheras pas.

Mais tu en trouveras une autre près du Lac de la Mémoire,
De l'eau fraîche en sortant, et il y a des gardiens devant elle,

Dis : "Je suis un enfant de la Terre et du Ciel étoilé :
Mais ma race est du Ciel (seul). Cela vous le savez vous-mêmes

Et voyez, je suis desséché de soif et je meurs. Donnez-moi vite
De l'eau fraîche coulant du Lac de la Mémoire."

Et, d'eux-mêmes, ils te donneront à boire de la source sacrée,
Et ensuite parmi les autres héros tu auras ta place...
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La science peut mettre des limites à la connaissance, mais ne doit pas mettre de limites à l'imagination. Parmi les philosophes grecs antiques, comme parmi ceux qui vinrent après, il y avait ceux qui étaient principalement scientifiques, et ceux qui étaient principalement religieux ; les seconds devaient beaucoup, directement ou indirectement, à la religion de Bacchus. Cela s'applique particulièrement à Platon, et à travers lui à ces développements ultérieurs qui furent en définitive incorporés dans la théologie chrétienne.
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Les dieux homériques étaient les dieux d'une aristocratie conquérante, pas les dieux utiles de la fertilité pour ceux qui labouraient effectivement la terre. Comme le dit Gilbert Murray dans "Les cinq étapes de la religion grecque" :

"Les dieux de la plupart des nations prétendent avoir créé le monde. Rien de tel de la part des dieux de l'Olympe. Le plus qu'ils aient jamais prétendu est de l'avoir conquis... Et quand ils l'eurent conquis qu'en ont-ils fait ? S'occupent-ils de son gouvernement ? Promeuvent-ils l'agriculture ? Pratiquent-ils le commerce et l'industrie ? Rien de tout cela. Pourquoi devraient-ils se consacrer à un quelconque travail honnête ? Ils trouvent plus facile de vivre des revenus produit par le peuple, et frappent de la foudre ceux qui ne paient pas. Ce sont des chefs de bande conquérants, des pirates royaux. Ils se battent, et festoient, et jouent, et font de la musique ; ils boivent comme des trous, et partent d'immenses éclats de rire à la vue du forgeron boiteux qui s'occupe de les servir. Ils ne sont jamais effrayés, sauf par leur propre roi. Ils ne disent jamais de mensonges, sauf à la guerre et en amour."
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Auteur Cité dans " Trois Filles d'Eve" d'Elif Shafak,
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Monsieur Machin, qui jouit d'une solide digestion et d'un salaire confortable, se croit bien plus raisonnable que son voisin cocu et désargenté. Il considère que sa ville est supérieure à la ville voisine : elle est doté d'un Rotary Club plus dynamique et d'un maire moins malhonnête. Il s'imagine que son pays lui-même surpasse tous les autres. [...] Français, il se félicitera de représenter un peuple qui, pendant des siècles, a été le champion de la culture, de la mode et de la gastronomie. p.45
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Avant d’exposer mes arguments en faveur de la paresse, il faut que
je réfute un raisonnement que je ne saurais accepter. Quand quelqu’un
qui a déjà suffisamment d’argent pour vivre envisage de prendre un
emploi ordinaire, d’enseignant ou de dactylo par exemple, on lui dit
que cela revient à ôter le pain de la bouche à quelqu’un d’autre et que
c’est donc mal faire. Si ce raisonnement était valide, nous n’aurions
tous qu’à demeurer oisifs pour avoir du pain plein la bouche. Ce
qu’oublient ceux qui avancent de telles choses, c’est que normalement
on dépense ce que l’on gagne, et qu’ainsi on crée de l’emploi. Tant
qu’on dépense son revenu, on met autant de pain dans la bouche des
autres en dépensant qu’on en retire en gagnant de l’argent. Le vrai
coupable, dans cette perspective, c’est l’épargnant. S’il se contente de
garder ses économies dans un bas de laine, il est manifeste que celles ci ne contribuent pas à l’emploi. Si, par contre, il les investit, cela devient plus compliqué, et divers cas se présentent.
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Tout le
monde connaît l’histoire du voyageur qui, à Naples, vit douze mendiants étendus au soleil (c’était avant Mussolini), et proposa une lire à
celui qui se montrerait le plus paresseux. Onze d’entre eux bondirent
pour venir la lui réclamer : il la donna donc au douzième. Ce voyageur
était sur la bonne piste. Toutefois, dans les contrées qui ne bénéficient
pas du soleil méditerranéen, l’oisiveté est chose plus difficile, et il
faudra faire beaucoup de propagande auprès du public pour
l’encourager à la cultiver.
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Surtout, le bonheur et la joie de vivre prendront la place de la fatigue nerveuse, de la lassitude et de la dyspepsie. Il y aura assez de travail à accomplir pour rendre le loisir délicieux, mais pas assez pour
conduire à l’épuisement. Comme les gens ne seront pas trop fatigués
dans leur temps libre, ils ne réclameront pas pour seuls amusements
ceux qui sont passifs et insipides. Il y en aura bien 1 % qui consacreront leur temps libre à des activités d’intérêt public, et, comme ils ne
dépendront pas de ces travaux pour gagner leur vie, leur originalité ne
sera pas entravée et ils ne seront pas obligés de se conformer aux critères établis par ce vieux pontifes. Toutefois, ce n’est pas seulement
dans ces pontifes. Toutefois, ce n’est pas seulement dans ces cas ex-
Bertrand Russell, Éloge de l’oisiveté (1932) [2002] 19
exceptionnels que se manifesteront les avantages du loisir. Les hommes
et les femmes ordinaires, ayant la possibilité de vivre une vie heureuse, deviendront plus enclins à la bienveillance qu’à la persécution et à
la suspicion. Le goût pour la guerre disparaîtra, en partie pour la raison susdite, mais aussi parce que celle-ci exigera de tous un travail
long et acharné. La bonté est, de toutes les qualités morales, celle dont
le monde a le plus besoin, or la bonté est le produit de l’aisance et de
la sécurité, non d’une vie de galérien. Les méthodes de production
modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre
dans l’aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place, le surmenage pour les uns et la misère pour les autres : en cela, nous nous
sommes montrés bien bêtes, mais il n’y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment.
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Dans un monde où personne n’est contraint de travailler plus de
quatre heures par jour, tous ceux qu’anime la curiosité scientifique
pourront lui donner libre cours, et tous les peintres pourront peindre
sans pour autant vivre dans la misère en dépit de leur talent. Les jeunes auteurs ne seront pas obligés de se faire de la réclame en écrivant
des livres alimentaires à sensation, en vue d’acquérir l’indépendance
financière que nécessitent les œuvres monumentales qu’ils auront perdu le goût et la capacité de créer quand ils seront enfin libres de s’y
consacrer. Ceux qui, dans leur vie professionnelle, se sont pris
d’intérêt pour telle ou telle phase de l’économie ou du gouvernement,
pourront développer leurs idées sans s’astreindre au détachement qui
est de mise chez les universitaires, dont les travaux en économie paraissent souvent quelque peu décollés de la réalité. Les médecins auront le temps de se tenir au courant des progrès de la médecine, les
enseignants ne devront pas se démener, exaspérés, pour enseigner par
des méthodes routinières des choses qu’ils ont apprises dans leur jeunesse et qui, dans l’intervalle, se sont peut-être révélées fausses.
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La vie universitaire est si différente de la vie dans le monde commun que les hommes qui vivent dans un tel milieu n’ont généralement aucune notion
des problèmes et des préoccupations des hommes et des femmes ordinaires. De plus, leur façon de s’exprimer tend à priver leurs idées de
l’influence qu’elles mériteraient d’avoir auprès du public. Un autre
désavantage tient auprès du public. Un autre désavantage tient au fait
que les universités sont des organisations, et qu’à ce titre, elles risquent de décourager celui dont les recherches empruntent des voies
interdites. Aussi utile qu’elle soit, l’université n’est donc pas en mesure de veiller de façon adéquate aux intérêts de la civilisation dans un
monde où tous ceux qui vivent en dehors de ses murs sont trop pris
par leurs occupations pour s’intéresser à des recherches sans but utilitaire.
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Les danses paysannes,
par exemple, ont disparu, sauf au fond des campagnes, mais les impulsions qui ont commandé à leur développement doivent toujours
exister dans la nature humaine. Les plaisirs des populations urbaines
sont devenus essentiellement passifs : aller au cinéma, assister à des
matchs de football, écouter la radio, etc. Cela tient au fait que leurs
énergies actives sont complètement accaparées par le travail ; si ces
populations avaient davantage de loisir, elles recommenceraient à
goûter des plaisirs auxquels elles prenaient jadis une part active.
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Le fait est que l’activité qui consiste à déplacer de la matière, si elle est, jusqu’à un certain point, nécessaire à notre existence, n’est certainement pas l’une des fins de la vie humaine. Si c’était le cas, nous
devrions penser que n’importe quel terrassier est supérieur à Shakespeare. Deux facteurs nous ont induits en erreur à cet égard. L’un, c’est
qu’il faut bien faire en sorte que les pauvres soient contents de leur
sort, ce qui a conduit les riches, durant des millénaires, à prêcher la
dignité du travail, tout en prenant bien soin eux-mêmes de manquer à
ce noble idéal. L’autre est le plaisir nouveau que nous procure la mécanique en nous permettant d’effectuer à la surface de la terre des
transformations d’une étonnante ingéniosité. En fait, aucun de ces
deux facteurs ne saurait motiver celui qui doit travailler. Si vous lui
demandez son opinion sur ce qu’il y a de mieux dans sa vie, il y a peu
de chances qu’il vous réponde : « J’aime le travail manuel parce que
ça donne l’impression d’accomplir la tâche la plus noble de l’homme,
et aussi parce que j’aime penser aux transformations que l’homme est
capable de faire subir à sa planète. C’est vrai que mon corps a besoin
de périodes de repos, où il faut que je m’occupe du mieux que je peux,
mais je ne suis jamais aussi content que quand vient le matin et que je
veux retourner à la besogne qui est la source de mon bonheur. » Je
n’ai jamais entendu d’ouvriers parler de la sorte. Ils considèrent, à juste titre, que le travail est un moyen nécessaire pour gagner sa vie, et
c’est de leurs heures de loisir qu’ils tirent leur bonheur, tel qu’il est.
On dira que, bien qu’il soit agréable d’avoir un peu de loisir, s’ils
ne devaient travailler que quatre heures par jour, les gens ne sauraient
pas comment remplir leurs journées. Si cela est vrai dans le monde
actuel, notre civilisation est bien en faute ; à une époque antérieure, ce
n’aurait pas été le cas. Autrefois, les gens étaient capables d’une gaieté et d’un esprit ludique qui ont été plus ou moins inhibés par le culte
de l’efficacité. L’homme moderne pense que toute activité doit servir
à autre chose, qu’aucune activité ne doit être une fin en soi. Les gens
sérieux, par exemple, condamnent continuellement l’habitude d’aller
au cinéma, et nous disent que c’est une habitude qui pousse les jeunes
Bertrand Russell, Éloge de l’oisiveté (1932) [2002] 16
au crime. Par contre, tout le travail que demande la production cinématographique est responsable, parce qu’il génère des bénéfices financiers. L’idée que les activités désirables sont celles qui engendrent
des profits a tout mis à l’envers. Le boucher, qui vous fournit en viande, et le boulanger, qui vous fournit en pain, sont dignes d’estime parce qu’ils gagnent de l’argent ; mais vous, quand vous savourez la
nourriture qu’ils vous ont fournie, vous n’êtes que frivole, à moins
que vous ne mangiez dans l’unique but de reprendre des forces avant
de vous remettre au travail. De façon générale, on estime que gagner
de l’argent, c’est bien, mais que le dépenser, c’est mal. Quelle absurdité, si l’on songe qu’il y a toujours deux parties dans une transaction :
autant soutenir que les clés, c’est bien, mais les trous de serrure, non.
Si la production de biens a quelque mérite, celui-ci ne saurait résider
que dans l’avantage qu’il peut y avoir à les consommer. Dans notre
société, l’individu travaille pour le profit, mais la finalité sociale de
son travail réside dans la consommation de ce qu’il produit. C’est ce
divorce entre les fins individuelles et les fins sociales de la production
qui empêche les gens de penser clairement dans un monde où c’est le
profit qui motive l’industrie. Nous pensons trop à la production, pas
assez à la consommation. De ce fait, nous attachons trop peu
d’importance au plaisir et au bonheur simple, et nous ne jugeons pas
la production en fonction du plaisir qu’elle procure au consommateur.
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Mais que va-t-il se passer lorsqu’on
aura atteint le point où il serait possible que tout le monde vive à l’aise
sans trop travailler ?
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Examinons un instant cette morale du travail de façon franche et
dénuée de superstition. Chaque être humain consomme nécessairement au cours de son existence une certaine part de ce qui est produit
par le travail humain. Si l’on suppose, comme il est légitime, que le
travail est dans l’ensemble désagréable, il est injuste qu’un individu
consomme davantage qu’il ne produit. Bien entendu, il peut fournir
des services plutôt que des biens de consommation, comme un médecin, par exemple ; mais il faut qu’il fournisse quelque chose en échange du gîte et du couvert. En ce sens, il faut admettre que le travail est
un devoir, mais en ce sens seulement.
Je n’insisterai pas sur le fait que dans toutes les sociétés modernes,
mis à part l’U.R.S.S., beaucoup de gens échappent même à ce minimum de travail, je veux parler de ceux qui reçoivent de l’argent par
héritage ou par mariage. Je pense qu’il est beaucoup moins nuisible de
permettre à ces gens-là de vivre oisifs que de condamner ceux qui travaillent à se crever à la tâche ou à crever de faim.
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Mais si le monde entier nous paraît digne d’amour et d’adoration, comme il arrive dans l’état mystique, si nous voyons

« La terre et toutes les choses ordinaires…
Parées de lumière céleste »

nous dirons qu’il y a un bien supérieur à celui de l’action, et que ce bien supérieur appartient au monde entier, tel qu’il est en réalité. De cette façon, l’attitude équivoque et l’hésitation apparente du mysticisme s’expliquent et se justifient.

La possibilité de cet amour et de cette joie universels dans tout ce qui existe est d’une importance capitale dans la conduite et dans le bonheur de la vie, et donne une valeur inestimable à l’émotion mystique, indépendamment de toute croyance positive qui peut se fonder sur elle.
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Comme dit Spinoza, « en tant que l’esprit conçoit une chose selon les commandements de la raison, il en sera affecté également, que l’idée soit celle d’un objet à venir, passé ou présent. »
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L’irréalité du temps est une des thèses essentielles de nombreux systèmes métaphysiques, fondée, souvent nominalement, comme déjà chez Parménide, sur des arguments logiques, mais issue, à l’origine, de la certitude qui naît dans les moments d’intuition mystique. Comme dit un poète persan soufi :

« Le passé et l’avenir sont ce qui dérobe Dieu à nos regards.
Consume-les tous deux par le feu ! Combien de temps encore
Te laisseras-tu découper en fibres, comme un roseau? »
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Chacun sait que ce n’est pas le moyen de comprendre un auteur que de le lire uniquement pour le réfuter ; et lire dans le livre de la nature avec la certitude que tout y est illusion ne semble pas devoir le faire mieux comprendre. Si notre logique doit trouver intelligible le monde ordinaire, elle ne doit pas lui être hostile, mais être pleine d’une véritable soumission, de celles qu’on rencontre rarement chez les métaphysiciens.
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