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Citations de Brigitte Kernel (154)


Les atrocités ne se partagent pas, elles creusent la solitude humaine.
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j'avais manqué mon suicide ! Aujourd'hui, j'en souris, on me dit reine du crime, mais je fus incapable de me tuer.
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Je ne parviens à faire partir la tristesse qu'en m'agitant. Ça stagne moins. Il faut des couleurs. Ça casse le noir.(p40)
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Quand on transforme quelque chose en art, on va mieux. On se refait car on se tient tout à coup plus droit, comme un arbre redressé.
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Celui qui est endeuillé ne supporte pas d'aller mieux, c'est comme ça, il veut souffrir mieux, plus loin, souffrir c'est accompagner celui ou celle qui est parti, surmonter les images, aller plus loin dans l'insupportable, la mise en terre, la chair qui brûle, c'est encore accompagner le mort.
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La douleur est un mur. On ne peut ni le franchir, ni le contourner, ni le percer ; il faut réussir à en prendre la forme, se couler dans l’acceptation et croire en l’éloignement, déchirer les photos, jeter les cadeaux, les lettres, les symboles, pleurer la nuit et hurler le matin, réussir à sentir à nouveau la douceur de la brise sur la peau, à aimer le pourpre et le rose de certains couchers de soleil.
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On imagine toujours que la douleur va durer toute la vie et que le bon,heur lui va s'arrêter, forcément s'arrêter...
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Elle pourrait être faxée tellement elle est plate...
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Parler, c'est déjà souffrir, je m'en rends compte à cette seconde précise ...
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Tout enfant, j'ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie.
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Apprendre d'elle quelques malheurs pour enfin connaitre la sensation de l'échange, le juste retour à toutes ces souffrances aujourd'hui guéries. Dont je lui ai parlé jusqu'à plus soif. Elle sait tout de moi, je ne sais rien d'elle. Je me demande parfois pourquoi je viens encore en consultation.
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Elle hésite, consciente des limites qu'elle peut ou ne peut pas franchi. A qui parle -t -elle quand elle va mal ma psy ?
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J'imagine : "Et si j'avais fait çà, là, à cet instant précis, si j'avais changé de voie, si j'avais bifurqué, changé de travail, divorcé, eu des enfants, eu envie de partir étudier la vie des Pygmées, si je m'étais passionnée pour les Indiens, pour leur culture, si j'avais écrit un livre de psychanalyse ou si j'avais eu un accident de voiture, si j'étais paralysée, si je m'étais remariée, ou tout simplement si j'avais pris un amant, comment serais-je aujourd'hui ? comment vivrais-je ? serais-je plus heureuse ?"
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"S'il y a souvent une sorte d'impudeur dans les réponses des veuves et des veufs, c'est que les questions en sont davantage".
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Non, j'essaie pas de faire d'effet. J'écris comme je suis. Il n'y a pas de règle en écriture, disait mon père, juste un élan, une discipline, et puis "il faut mettre ses couilles sur la table". (p. 17)
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J'aime la nuit, car elle ressemble à la pluie quand elle se tait. (p.194)
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C'est elle qui m'avait offert mes premiers Charles Dickens (...), elle qui m'avait poussée à écrire, m'avait persuadée de mes capacités en ce domaine. Sans ma mère et son acharnement à me faire inventer des histoires, je ne serais pas devenue romancière.
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Je n'en suis pas fière, mais, je l'avoue, la "reine du crime", comme on me qualifie souvent, est de nature peureuse. J'aime plus que tout les cadres de vie surs et sereins, les amitiés de longue date jamais remises en question, les couples qui durent, les domestiques fidèles et les chaussures solides dont l'usage dépasse deux ou trois années. Qu'un élément trouble la routine de mon quotidien, et c'est l'anxiété qui s'abat. Il n'y a vraiment que dans l'écriture où je n'ai pas peur des ombres portées. Le suspense, les meurtres que je décris ne m'effraient pas, ils m'amusent, mon métier de romancière est un théâtre permanent, je n'arrive pas à imaginer une seule de mes histoires possibles.
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La douleur est un mur. On ne peut ni le franchir, ni le contourner, ni le percer.
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Vivre, c'est s'amuser, je crois. Et travailler beaucoup. C'est bon pour le moral, le travail intense. Ça empêche l'irruption des idées noires. (p27)
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