Lili ne peut pas aller en colo avec ses frères .elle ira chez sa tata Denise et son oncle Jo à Saint-Denis. Mais son oncle ne parle pas et passe ses journées à regarder un terrain vague. Un jour celui-ci disparait et notre Lili attend son retour. Mais à force de regarder Lili voit sur le terrain vague voyager une porte qui avance toute seule.
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Lise est jalouse de sa grande soeur Mathilde qui, à seize ans, attire tous les regards. Pendant les vacances au bord de la mer, Lise est tombée secrètement amoureuse d'un des prétendants de sa soeur. Mais à treize ans, on la traite encore comme un bébé et elle ne trouve pas ça juste. De retour de vacances, elle subtilise volontairement le courrier de sa grande soeur, l'empêchant de découvrir les sentiments que lui portent le beau Vincent. Et si elle répondait elle-même à la lettre ?
J'ai particulièrement aimé la fin de l'histoire qui en fait toute l'originalité !!!
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Mine de rien... Voilà un tout petit livre à glisser dans la poche ou le sac et à déguster dès que l'envie nous prend
C'est délicieux et plein de joie.
Se trouvent réunis dans ces quelques 167 pages pas moins de 50 témoignages, écrits et dessinés, d'auteurs de livres pour les jeunes lecteurs.
Des récits, des réflexions, des croquis, des clins d'oeil et des conseils aux lecteurs et aux adultes qui aideront l'enfant dans son approche du livre.
Cerise sur le gâteau, un très beau texte en vers de Victor Hugo, extrait de "l'année terrible", écrit en 1872.
Quelle lecture réjouissante!!!!
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Pauline a encore une baby-sitter qui vient la chercher à l'école,cela lui permet de passer un peu de temps avec Fabien, qui attend lui aussi sa baby-sitter. Mais un jour Fabien a sa clé et 2 copines moins peureuses que Pauline avec qui rentrer
" Elle préfère ne pas avoir de clé jamais et attendre Nadège"
Pas facile pour Pauline à accepter d'autant plus que le vieux monsieur de l'immeuble a disparu. Est-il mort?
Petites angoisses de la vie. La peur, les méchancetés des autres, les parents qui travaillent trop...
Et puis dans toute cette solitude il y a Samuel, le grand frère, musicien cool et sympa.
Facile à lire, moins à comprendre lorsque l'on a 7 ou 8 ans. Cette histoire de clés est bien compliquée, comme la vie de Pauline qui trouve que grandir c'est compliqué.
Une histoire sur la famille et l'amitié.
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Je suis désolée d'écrire ceci mais ce qui me vient à l'esprit est "tout ça pour ça?". Je n'ai pas été sensible à l'histoire de Simon et ses "frères" Nessim et Léonard. Je ne dois être ni de la bonne époque ni de la bonne géographie. Tout ce pataquès autour de Thelma la légende, cet ostracisme sur Facebook pour cause de respect de la vie privée m'ont laissé totalement froide. Pourtant le sujet de l'importance de la vie sociale sur Facebook est un sujet intéressant, mais là cela manquait de crédibilité pour moi.
Par contre j'ai été touchée par la relation entre Simon et son père, et par sa grand-mère également. Sa quête d'identité, à travers ses photos notamment, était un aspect qui me plaisait aussi. Mais j'ai trouvé cela sous-exploité, et finalement gâché par le reste.
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Léo va avoir huit ans, il entre en CE2 et il est ami avec Dora et avec Oleg ; il est tellement passionné par le football qu’il néglige quelque peu sa scolarité quand son enseignante ne sait pas l’intéresser ; aussi, passe-t-il en CE2 sous réserve. L’été précédant la rentrée scolaire est affreux car sa mère lui a interdit le football sous quelque forme que ce soit et elle a aussi décidé de l’entraîner à tous les exercices de lecture et d’écriture quotidiennement. De plus, son frère, Michel, quatorze ans, est devenu adolescent, il ne parle plus en famille, il passe ses jours et ses nuits dans sa chambre et il ne s’intéresse même plus au football. Léo ne comprend plus rien, il voudrait retrouver sa vie, le football et son grand frère !
Brigitte Smadja est née le 12 mai 1955 à Tunis (protectorat français de Tunisie) et morte le 15 février 2023 à Paris. Elle a huit ans quand sa famille quitte Tunis, un événement qu'elle vit comme une injustice et qui marquera à jamais le cours de son existence. La famille s'installe à Sarcelles, puis à la Goutte-d'Or. Enfant, elle rêve de devenir pilote d'avion ou mère supérieure de couvent. Néanmoins, elle suivra des études littéraires (École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégation de lettres) avant de commencer une carrière de professeur de français dans un lycée francilien, métier qu'elle exerce toujours en parallèle de ses activités en tant qu'auteur et éditrice.
Elle a publié près d’une centaine de romans - rééditions comprises - de 1991 à 2023 à l’Ecole des loisirs et nombre d’entre eux sont toujours édités et appartiennent au patrimoine du roman pour la jeunesse, nous pensons en particulier à Billie son premier roman en 1991, Ne touchez pas aux idoles en 1994, La tarte aux escargots en 1995, Quand Papa était mort en 1996, Il faut sauver Saïd en 2003, adapté à la télévision peu après son édition, Le cabanon de l’Oncle Jo en 2015 etc. Ses romans parlent avec une infinie délicatesse de tolérance, de différences, de justice et de fraternité. Ils sont parfois partiellement autobiographiques comme Quand papa était mort ou Ne touchez pas aux idoles.
L'une des particularités de sa bibliographie tient à la récurrence de certains personnages qui s'entrecroisent dans ses romans sans pour autant que les intrigues soient nécessairement liées ou reliées. source : Wikipédia
Nous retrouvons la délicatesse de Brigitte Smadja avec émotion pour une petite chronique familiale autour du football. Brigitte Smadja campe avec beaucoup d’humour un petit garçon de huit ans dont le monde est bouleversé quand sa mère lui interdit le football tant qu’il n’aura pas réussi son entrée en CE2 et quand son frère entre dans le monde étrange de l’adolescence. C’est drôle, c’est tendre et tellement juste ! Brigitte Smadja va manquer à la littérature pour la jeunesse française !
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En Valpaisie, Raymond vit paisiblement avec ses parents dans une caravane près du fleuve. Dans son pays, il y a plusieurs communautés, Les Frotte-Oreilles comme son ami Navid qui saluent le soleil et la lune en se frottant les oreilles, Les Plumes-Jaunes comme son amie Paloma qui saluent le soleil et la lune en émettant un bourdonnement continu accompagné par des mouvements de plumes jaunes, les Sur-un-Pied qui saluent le soleil et la lune en se tenant sur un pied. Et enfin, il y a les C’est-selon comme Raymond qui saluent le soleil et la lune de manière aléatoire voire ne les saluent pas. Chaque communauté a des coutumes différentes, notamment alimentaires sans que celà ne perturbe la vie en société, les différences sont imperceptibles et tout le monde se mélange allègrement. Cependant, alors que la fête des Fleurs organisée par les Frotte-Oreilles approche, que Navid a déclaré sa flamme à Paloma et que Raymond et Suzanne sont tombés amoureux l’un de l’autre, un cousin de Suzanne arrive en Valpaisie… Il vient du Pôle Nord où les habitudes des communautés sont bien différentes et on ne se mélange pas !
Brigitte Smadja est une autrice d’origine tusienne qui est arrivée en France à l’âge de cinq ans avec ses parents, tout d’abord à Sarcelles puis dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris. Après des études de lettres (Ecole nationale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégation de lettres), elle a été enseignante de français dans un lycée francilien. Elle commence à publier des romans pour la jeunesse dès 1991 à l’Ecole des loisirs avec Billie puis la série des Marie et des Maxime. Et il y a des titres emblématiques, Ne touchez pas aux idoles en 1994 - en partie autobiographique -, Quand Papa était mort en 1996 - sur le thème de l’émigration de la Tunisie pour la France, La tarte aux escargots en 1999 - toujours sur le même thème -, Il faut sauver Saïd en 2003 qui a obtenu le prix Sorcières en 2004 et a été adapté en film par Didier Grousset en 2007, la série des Pozzi, Le cabanon de l’oncle Jo maintes fois édité et dans les derniers titres, Le coeur est un muscle fragile en 2016.
Nous avons une grande affection pour l'œuvre de Brigitte Smadja qui a accompagné le développement de l’équipe des auteurs français de l’Ecole des loisirs autour de Geneviève Brisac pendant de nombreuses années. Tous ses romans partagent inlassablement les valeurs de la République et Brigitte Smadja livre ici une jolie fable sur les dangers du communautarisme et sur la concorde civile basée sur la tolérance et le plein épanouissement de chacun·e au-delà des déterminismes religieux, communautaires, identitaires.
Coup de cœur.
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Retrouver B. Smadja est un plaisir. Son écriture est toujours claire et son humour plaisant même quand il s'agit, comme ici, d'une situation pénible. Les parents de Naomi se séparent et l'annoncent juste le jour où la gamine fête les dix ans de sa meilleure amie avec laquelle elle veut partager son douloureux secret mais Valentine, elle, n'a jamais connu son père!
Garde alternée, bouleversements de la vie quotidienne. Le père était peu présent avant, maintenant, il est pesant; il ne laisse pas une minute de paix à Naomi et trouve des tas d'activités...
A lire par les parents, séparés ou pas, il faut éviter de surcharger les enfants sous prétexte qu'ils pourraient s'ennuyer: laissons les vivre, s'ennuyer, rêver et lire...
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Voici un petit roman bien sympathique destiné à de jeunes adolescents.
Les parents de Naomi, dix ans, viennent de se séparer. Désormais, ce sera pour elle l'occasion de découvrir l'univers de son père qu'elle aura jusqu'à présent peu eu l'occasion de connaître, celui-ci étant trop absorbé par son travail. Mais voilà, la cohabitation avec ce père très présent maintenant est difficile. Celui-ci l'entraîne dans un tourbillon de visites de musées, d'églises, de séances de piscine et autres activités et Naomi aimerait plutôt restée tranquillement à la maison ou être avec son amie. Comment lui faire comprendre ses désirs sans le blesser ?
Mais, "l'être humain est mystérieux. Il réserve toujours des surprises".
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Pourquoi lire ? C’est en tout cas la conviction que cette activité est indispensable au fonctionnement d’une réelle démocratie (pas étonnant que les dictateurs de Farenheit 451, pour ne citer qu’eux, aient souhaité brûler le livres) qui est à l’origine de ce petit recueil. Cinquante auteurs de littérature jeunesse y proposent leur vision de la lecture, à travers textes et dessins.
Lire est le propre de l’homme est un livre qu’il faut prendre le temps de feuilleter, où l’on savoure un texte ou deux, où l’on admire les illustrations, puis que l’on revient apprécier tranquillement quelques temps plus tard, que l’on repose et puis l’on reprend… Ce n’est pas un ouvrage à lire d’une traite mais un compagnon offert à tous les lecteurs, un livre de chevet à garder avec soi et partager avec quelques privilégiés.
Une petite pépite qui ne peut donner envie que de se précipiter pour lire, relire et lire encore. Un hymne réussi au livre et à la lecture.
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Un superbe livre qui fait réfléchir sur la place de la lecture dans une vie et dans notre société. Il est très intéressant. J'ai beaucoup apprécié de découvriri ces textes ou ces illustrations qui pour moi réflètent bien mon amour des livres. A découvrir!
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Voilà un livre (petit et rapide) que tous les lecteurs devraient lire ou au moins feuilleter. Une ribambelle d'auteurs nous livre leurs pensées sur leur travail, le livre en général, ce qu'il fut, ce qu'il devient et ce qu'il sera. C'est un livre magique qui rend hommage à la littérature en général. 50 témoignages tous différents les uns des autres qui nous rappellent à quel point il est important de lire et de transmettre l'amour de la lecture aux générations plus jeunes.
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Naomi, enfant unique, voit ses parents se séparer. Elle devient alors une note dans un planning.
Brigitte SMADJA nous permet d'évoluer avec cet enfant qui a des choses à dire à son père, mais qui ne sait pas comment les lui annoncer sans le blesser. De la corvée de devoir aller chez un père qui remplit votre emploi du temps dans ses moindre limites parce qu'il a besoin de se sentir un "bon parent" et où on à même plus le temps de s'ennuyer, on passe à une relation père/fille fusionnelle.
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Ce petit livre est offert par l'école des loisirs à chaque personne qui en fait la demande sur son site: www.ecoledesloisirs.fr.
Mon avis : Il s'agit d'un recueil de témoignages et de réflexions d'une cinquantaine d'auteurs et d'illustrateurs de livres pour l'enfance et la jeunesse. Comme vous pourrez le deviner facilement au grand nombre de citations que j'ai désiré partager avec vous, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Toutes les expériences qui y sont relatées, toutes les émotions qui en émanent ne peuvent laisser personne indifférent et nous poussent "insidieusement", même si ce n'est pas perceptible, à des questionnements sur notre époque et différents domaines de notre société. En ce qui me concerne, je donne une mention spéciale aux écrits de Nathalie Brisac et de Sophie Chérer qui m'ont encore plus interpellée que les autres.
Public : à partir de treize ans sans autres limites d'âge et particulièrement recommandé à tous ceux qui sont conscients de l'importance de la lecture et de son impact sur nos vies.
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Enfin une lecture qui vaut le coup depuis cet été, un bon petit bouquin en open source à garder sous le coude et à relire! Un petit livre pour faire fonctionner les cellules grises, un pamphlet pour la lecture le plus tôt possible, pour s'affranchir. La semaine précédent la lecture, j'ai trouvé une citation de Kafka qui me parlait bien: "Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ?". Aujourd'hui je la retrouve dans son entier dans un des textes proposés, je dois être sur la bonne voie. Coup de cœur notamment pour les textes de Desplechin, Chérer, Morgenstern et Moissard. Trop difficile de ne garder que quelques phrases au hasard, il faudrait en placarder des paragraphes partout.
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Les Pozzis sont des êtres curieux, toujours enjoués, clapotant un peu du sabot « pourrait-on dire à la connaissance de leurs aventures.
Vivant uniquement entre Pozzis, c'est notre œil de lecteur qui nous fait entrer dans ce pré tout vert, aux petites maisons rondes, d'où s'échappe de temps à autres des petits airs de flûtes.
Là et ici aussi, l'ordre et le désordre règnent toujours dans la joie et la bonne humeur, il ne se passe un temps où à la fin d'une rude tâche de fabrication et d'assemblage de brique de boulette rectangle, il se déclare soudain une bataille générale de boulette molle et des explosions à bêler de rire !
Tout ce monde roule tranquillement, les bébés Pozzis dorment à sabots recourbés, du sommeil du juste Capone dans sa maison du chef et tout le monde y trouve sa place...à part, le timide Abel peut-être.
En effet, Abel ne fait pas tinter la clochette qui pend à sa corne de la même joyeuse tonalité que ses frères à cornes et à robes.
Si chacun sait si il est fabricateur, comme ils disent, ou assembleur ou chef de Pozzis, Abel lui ne fait que des boulettes d'herbes séchées sans bonne forme car il ne semble pas savoir, aussi naturellement que les autres, la forme à adopter. Et puis après ? Qu'en faire de cette drôle de boulette ?
Le pauvre Abel est aussi à l'abandon que sa boulette, ne sachant séduire la belle Adèle, souffrant les railleries de Antoche, le plus petit cool Pozzi, qui change de robe à volonté, joue de la flûte comme un Pozzi divin et est décoré de pleins d'anneaux aussi beaux que les clochettes accrochées à ses cornes. Oui, en plus, des cornes, Antoche en a trois, lui. Changer de robe à volonté, Abel ne sait pas faire.
En revanche, ce qu'il est capable de faire, c'est de voir à a frontière du pays des Pozzis, dans Lailleurs. Et c'est peut-être pas si beau à voir ! Il arrive quelque chose de Lailleurs !
Il faut peut-être sonner le branle-bas de cornes dressés et briser a belle harmonie d'une partie de bataille de boulette rectangle, songe Capone le chef !?
La clé est peut-être en Abel !
: La série de petits romans des Pozzis est très atypique, elle garde de cette fantaisie débridée, légère bien connue des albums jeunesse où tout est possible à raconter sans sens ou avec non sens parce que nous sommes dans une histoire. Une valeur sûre et reconnue de la profession, Brigitte Smadja aux commandes, De plus avec les illustrations d'Alan Mets, papa du célèbre « Doigts dans le nez » , fidèle raconteur d'histoire de loups et moutons, cela offre une belle passerelle de l'album au premier roman pour les jeunes lecteurs en apprentissage d'autonomie de lecture.
Les Pozzis rappellent, de façon un peu lointaine mais certaine, le peuple des Schtroumpfs (les Shadok, pour les parents qui liront à leurs petits!), tous un peu identique mais chantant joyeusement avec insouciance dans les bois, sans l'affreux Gargamel toutefois.
Le premier personnage présenté, Abel, vient rompre justement cet ensemble si harmonieux, la « brebis galeuse » qui déroge à la règle bien rodée du rôle assimilé de Pozzi, depuis que le monde des Pozzis st monde. Petit clin d’œil à niveau d'adultes de la métaphore du troupeau de moutons.
Abel, par défaut et afin de contrer le rejet, les railleries simples, se pose des questions existentielles. Où se trouve sa place ? De quel bois de corne est-il fait ?
L'histoire des Pozzis lui rend justice et apporte de l'eau à son moulin, elle n'apporte d'ailleurs pas que de l'eau à croire ce qui arrive de l'ailleurs. Abel va trouver sa place, voilà qui le rendra heureux et changera la société des Pozzis d'une bien bel façon.
Un petit roman léger, original pour les plus jeunes, à lire seul ou à se faire raconter, sur la différence au sens très large, la place de chacun dans un tout.
La collection vient récemment de s'achever, l'auteure Smadja invite les petits à découvrir ou redécouvrir la série truculente des petits bovidés à cornes et à robe !
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Lili passe ses vacances chez sa tante en Seine Saint Denis. Son oncle Jo est déprimé, il a perdu son travail. Avec Lili, il se met à débarrasser la décharge devant chez lui. Peu à peu, ils réussissent à faire un jardin, à faire pousser des tomates, des fraises. Quelle joie ! Mais deux ans plus tard, il fallait s'y attendre, le jardin est détruit par les pelleteuses de la mairie.
Le livre est court et le récit est à la première personne, du point de vue de Lili. Il s'agit d'une belle relation entre un enfant et son oncle, une histoire de pauvreté, de persévérance, de la vie dans les quartiers et de l'envie d'en faire quelque chose de beau, de poétique.
Pourtant ce livre m'a laissée plutôt dubitative. Je n'y vois pas grand intérêt. Littérature jeunesse? mais quels enfants ou ados seraient vraiment captivés par cette histoire, éloignée de leur univers, dont la narration demeure assez factuelle et répétitive (les carrés de terre du jardin), pour finir sur la désillusion ?
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Les parents de Naomi divorcent. Désormais un week end sur deux et tous les mercredis la jeune fille va chez son père. Celui-ci, auparavant absent, fait les courses, cuisine, organise des sorties pour sa fille... Mais à l'âge où Naomi souhaite avoir un peu d'autonomie, ce papa modèle l'étouffe un peu...
Un petit roman sympathique sur les relations père-fille, sur le début de l'adolescence... Pour tous dès la 6e
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