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Critiques de Camille Froidevaux-Metterie (178)
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Pleine et douce

Parfaitement grotesque et nul. Il suffit, pour en être convaincu, de lire les quelques pages publiées sur le site de l'éditeur. "Roman" (avec beaucoup de guillemets) "écrit" (avec encore plus de guillemets) par une militante fémino-opportuniste qui a sévi jusqu'à présent comme philosophe, et qui joue à présent les fictionneuses.
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Pleine et douce

J’ai adoré !



Un roman-choral ultra touchant et bienveillant sur la féminité et la réinvention du modèle familial.



Les portraits de femmes sont incroyablement touchants et émouvants.



Ça parle de sororité, d’émancipation et d’amour pur.



Sublime et d’une douceur qui fait chaud au cœur !

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Pleine et douce

Gros coup de cœur pour ce premier roman dans lequel Camille Froidevaux-Metterie aborde le sujet de la maternité. En effet, le cœur de l’histoire s’articule autour de la naissance d’Eve, un bébé que Stéphanie a choisi d’avoir toute seule en ayant recours à la PMA. C’est un roman choral 100% féminin où nous allons suivre toutes les femmes qui sont dans la vie d’Eve et Stéphanie. 



Un roman aux problématiques actuelles avec une écriture riche et remarquable. On rigole, on pleure. À lire de toute urgence !
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Pleine et douce

Génial ! Pour un premier roman, je dois dire que c'est une pure réussite, à la fois pleine, et douce ! L'autrice parvient en toute simplicité à diviser sa plume en autant de paroles présentes dans ce choeur de femmes. Après m'être faite directement embarquée par le premier chapitre (où un bébé, Ève, nous parle), j'ai passé ma soirée à dévorer chacune des paroles de ces femmes, tournant autour de cette naissance, mais pas seulement. Le style est brillant, le sujet passionnant, et la langue assez riche pour convaincre quiconque de se ruer sur ce livre !
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Seins

Ma fille m'abreuve en ce moment d'essais féministes et autres ouvrages sur les rapports des femmes à leurs corps.



Celui-là consacré aux seins évoque le rapport des filles à leur poitrine naissante et l'impact du regard de leur proches sur cette acceptation de leur féminité.



LEs seins, ce furent aussi les combats des féministes des années 60 qui 'brûlaient' leurs soutien-gorge, avec, aujourd'hui l'écho des no-bras.



Symbole d'une sexualité libérée, d'une maternité sanctifiée ...



En pomme, poire, œuf au plat, gant de toilette, petits, gros, trop petits,  précoces, trop gros, tardifs, fiers, siliconés, push-upés, minimisés, malades, enlevés, reconstruits, détruits, massacrés ... cet essai aborde la question des seins sous tous ses aspects et sous toutes leurs formes donnant la parole à des femmes de tous ages et de toutes conditions pour qu'elles racontent l'histoire de leur relation avec eux ! 



Passionnant et instructif ! 



A mettre entre toutes les mains !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Un corps à soi

Cette ouvrage sur la femme est son rapport avec le corps selon un chemin historique et philosophique est très bien menée. L'argument est présenté clairement malgré une difficulté à cause de l'ignorance personnelle à propos de plusieurs courants philosophiques. J'ai adoré voir les choses avec des lunettes différentes et relire ce nouveau mouvement de féminisme. L' auteur mérite de partager de plus en plus ces réflexions intelligentes et mûres.
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Sororité

Sororité :



Un recueil de 14 textes écrits par 14 autrices de divers horizons, aux points de vue différents ou bien similaires, des autrices aux réalités parfois contrastées et qui forment pourtant ce recueil qui nous donne l’opportunité de redécouvrir, de penser le concept de sororité dans sa pluralité.



Confronter, rassembler les points de vue, donner à écouter diverses voix pour pouvoir finalement réfléchir ensemble pour avancer.

Pari réussi pour Chloé Delaume, cet ouvrage est bien à l’image du mot

: sororité.
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Sororité

Mon correcteur d’iPhone me propose “sorority” mais me souligne “sororité”! Ça en dit long sur le sens de ce mot. Il n’existe pas.

Ce qui ne s'énonce pas, n'existe pas.



Sororité n.f.

Pendant féminin de la fraternité masculine. (wiktionary)

Concept féministe qui se développe en réaction à la notion de fraternité. (Ecosia)

Attitude de solidarité féminine. (Larousse)



J’éprouve un malaise à me dire que cette solidarité féminine ne se définit, la plupart du temps, que par réaction aux hommes.



Mais on ne va pas réécrire la passé: LA femme s’est construite dans l’invisibilité, LES femmes se sont construites dans la concurrence.

Comment un tel sentiment, la sororité, pourrait-il avoir une quelconque place ou valeur dans ces constructions?



Le terme fait donc tout juste son apparition dans le grand public. Merci #MeToo! Et comme de nombreuses femmes, je le découvre, j’essaye d’y mettre un sens depuis plusieurs mois.



Cet ouvrage est une mine. Il évite deux écueils: tomber dans l’acception de tous les comportements féminins aveuglément; en faire un phénomène de mode.



La profondeur des textes de chacune de ces femmes, autrice, metteuse en scène, journaliste, chanteuse, activiste… la diversité des visions et des approches de la sororité, enrichissent ce concept essentiel à un monde qu’il est nécessaire de faire évoluer.



Elles se rejoignent souvent sur le fait que la sororité s’apprend, se réfléchit et par conséquent, la “non sororité” se comprend.



J’ai été particulièrement interpelée par 5 textes. Ceux de Lola Lafon, Lauren Bastide, Ovidie, Alice Coffin et Estelle-Sarah Bulle. Je me suis d’ailleurs empressée d’emprunter “Là où les chiens aboient par la queue” de cette dernière. J’ai aussi l’intention de lire “Le génie lesbien” d’Alice Coffin.

J’ai noté quelques podcasts bien tentants.



Je conseille bien sûr cet ouvrage à toutes les femmes intriguées par le concept. Ces visions, sans assener de vérité, donnent a réfléchir à nos rapports.



Un grand bravo aux @editionspoints pour ce petit ouvrage très abordable!
Lien : https://carpentersracontent...
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Un si gros ventre : Expériences vécues du corps..

J'ai découvert Camille Froidevaux-Metterie avec son essais Seins, et c'était une véritable révélation. La retrouver avec un essai sur le corps enceint, alors que mon propre corps n'est pas encore totalement remis de ma dernière grossesse, est tout aussi bouleversant pour moi.



Cette philosophe propose un féminisme dont je me sens très proche : s'inscrivant dans l'histoire des féminismes, elle en retrace les grandes lignes, rappelant que le rapport au corps a souvent été difficile pour les penseuses telles que Simone de Beauvoir. Si le féminisme existe, c'est parce que, pendant de longs siècles, les hommes se sont servi de la corporéité des femmes, de l'usage reproductif de leurs corps, pour les asservir, les reléguer au rang d'inférieures. Difficile alors, pour les premières grandes féministes, d'affirmer leurs droits tout en s'affranchissant de leurs corps, et pourtant, pour beaucoup, on était féministe si on parvenait à passer outre la fonction reproductrice. Camille Froidevaux-Metterie tente de penser un féminisme corrélé à une réappropriation pleine et entière du corps féminin, à la fois dans sa beauté, mais surtout dans ce qui le rend difficile à vivre.



La grossesse peut totalement s'inscrire dans cette logique. Célébrée comme un bonheur pur, cette période est souvent bien plus difficile à vivre qu'on ne le croit, mais c'est tabou d'oser dire que le bonheur n'est pas plein. L'autrice a interrogé des femmes enceintes pour faire le point avec elles. Comme dans Seins, elle part de ces paroles, pour bâtir sa réflexion.



Pour moi qui lit peu d'essais, cela rend le propos clair et agréable à lire. Et vraiment, à nouveau, je suis conquise par cette pensée dans laquelle je me reconnais pleinement.
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Être féministe, pour quoi faire ?

Ça fait plusieurs mois que la collection ALT me faisait de l'œil. L'objectif : permettre de s'informer et de se forger une opinion sur un sujet en seulement 1h de lecture. J'aime beaucoup l'aspect accessible de ces livrets. Ces quelques pages posent les bases et permettent aux curieux d'en apprendre plus et d'ouvrir des portes sans faire peur. Le discours est adapté à un public adolescent et plus si affinité.



Pas cher, petit et transportable partout, ici, c'est un petit essai introductif au féminisme.



Sans être trop lourde ou indigeste, Camille Froidevaux-Metterie y souligne l'histoire du féminisme, l'actualité parfois effrayante, le rôle des hommes, le patriarcat et la nécessité d'être conscient de ses privilèges. Les grandes lignes sont données et on sent l'implication qu'à l'autrice dans ces causes.



Cependant, il y a trop peu de chiffres et de références bibliographiques à mon gout (mais je suis peut-être trop standardisée par mes lectures scientifiques). D'autant plus que ça aurait probablement effrayé le lectorat.



Une lecture très intéressante pour une première découverte, la liste de différentes ressources pour approfondir ses connaissances sur le sujet à la fin de l'ouvrage est une très bonne idée.



Je suis curieuse de découvrir le reste de la collection !
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Pleine et douce

J'avais vraiment envie de découvrir le premier roman de Camille Froidevaux-Metterie. Elle a écrit des essais très intéressants sur la condition des femmes, et en tant qu'autrice, philosophe féministe, je ne voulais pas manquer son roman.



Dans cette histoire, l'auteure nous présente des portraits de femmes autour d'Ève, un nourrisson aimé de nombreux personnages importants.



L'histoire est authentique, empreinte d'humanité, de douceur et parsemée d'une touche d'humour, offrant un récit de vie touchant.



Les récits de ces femmes explorent des thèmes forts comme le corps féminin, la sexualité, les menstruations, la ménopause, le cancer, les relations tendues entre mères et filles, le mal-être, la maternité, la parentalité, l'anorexie, les rapports hommes-femmes et la charge mentale.



Toutes les générations sont représentées, avec quelques figures masculines également.



L'écriture est délicate, pleine de nuances et de sentiments, pour dépeindre cette galerie de femmes fortes et fragiles à la fois.



Un joli roman, bien qu'il m'ait moins captivé que je ne l'espérais.

Pourtant, il suffit de se laisser emporter par les sentiments et les portraits de chaque personnage mais j'avoue que je suis restée un peu en retrait par rapport au texte.

Je trouve difficile d'expliquer pourquoi, car ce roman avait tout pour me plaire, d'autant plus qu'il aborde des thèmes qui me tiennent à cœur.



Ce roman a reçu le Prix France Télévisions - Roman - 2023.
Lien : https://www.instagram.com/cl..
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Pleine et douce

Il y a Eve, âgée de quelques mois. Et puis Stéphanie, sa mère. Et aussi Corinne, Lucie, Lola, Nicole, Laurence, Charline, Kenza, Colette, Manon et Jamila. Chacune de ces femmes a une histoire et un rapport à son corps qui n'appartient qu'à elle. Leurs voix, leurs regrets, leurs larmes, leur colère, leurs craintes, se mêlent autour du bébé, dans l'attente de la fête en blanc qui doit avoir lieu dimanche pour fêter sa venue au monde.



Ce premier roman explore avec bonheur la thématique du corps féminin et de tout ce qui s'y rattache : la maladie, la sexualité, le couple, la procréation médicalement assistée, le vieillissement, les premiers émois amoureux, ... C'est très bien écrit, la lecture est fluide et harmonieuse, j'ai apprécié le style autant que le propos du livre. Assurément, une autrice prometteuse !
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Être féministe, pour quoi faire ?

J'ai découvert l'autrice avec La bataille de l'intime. Tout est déjà dit dans ce texte plus abouti, mais l'opuscule publié par ALT repose certains fondements indispensables à la constitution d'une pensée sur le sujet. « J'ai compris que je vivais dans une société où les femmes continuaient d'être réduites à leur corps. » (p. 5) Voilà la raison première d'être féministe. Cette réduction ne s'appliquant pas aux hommes, l'injustice doit être combattue. En refusant de n'être que des corps soumis aux désirs et au bon vouloir des hommes, les femmes renversent l'injonction à la maternité. Cet état n'est pas un devoir, c'est une possibilité qui découle d'un choix qui n'appartient qu'à la femme puisque c'est son corps qui est à la manœuvre pendant la grossesse.



Le corps féminin est soumis à toutes les contradictions. Les femmes y sont sans cesse ramenées, mais elles doivent en faire abstraction pour bénéficier des mêmes chances que les hommes. « Tout se passe comme si, pour accéder à tous les métiers et à tous les postes, les femmes devaient oublier qu'elles avaient un corps. » (p. 15)



Évidemment, être féministe, c'est lutter pour l'intersectionnalité. Il n'y a pas de libération de la femme si cela ne couvre pas toutes les femmes : racisées, en situation de handicap, trans, etc. « Être féministe, c'est donc aussi prolonger l'objectif de libération au-delà des femmes : à toutes les personnes discriminées et minorités, au monde végétal et animal, à la planète tout entière. » (p. 28) Allons plus loin et disons-le, le féminisme ne se fait pas contre les hommes, mais avec eux. Le patriarcat et la masculinité toxique font des ravages chez les hommes aussi. Mais il faut qu'ils y mettent du leur. « Être féministe quand on est un homme, c'est refuser de jouer le jeu de la domination masculine et reconsidérer ses propres comportements à l'aune de l'égalité. » (p. 28) Bref, Messieurs, instruisez-vous : il y a des étagères pleines pour vous ouvrir l'esprit !
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Être féministe, pour quoi faire ?

J’aime beaucoup le format court et punché de la collection Alt. Les textes sont éclairés, portés par leurs auteur.rices, qui y mettent du leur, partent de leur vécu pour étayer leurs propos. C’est encore le cas ici, alors que l’autrice retrace les fondements du féminisme pour en expliquer le sens et l’importance. Si le livre est très centré sur l’expérience française et que le ton reste un peu froid, les concepts évoqués peuvent néanmoins résonner chez toutes, notamment celui de « l’égalité formelle ».
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Pleine et douce

Stéphanie est devenue la mère de Eve par PMA. Elle organise une fête en blanc pour célébrer cette naissance.

C’est une suite d’histoires individuelles ayant toutes un lien avec Eve, l’héroïne de la première histoire.

Le livre est bien écrit. Il se lit facilement. En revanche, l’horreur, l’écriture inclusive est présente dans un chapitre. L’auteur n’a pas appris le français à l’école ? Quel besoin de faire ça ? Cela fait branché ?

Toutes les générations de femmes sont présentes avec de la tendresse et de l’humour. J’avoue que certaines histoires ne m’ont pas passionné. Dommage.
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Pleine et douce

👩MON AVIS : J'ai obtenu ce livre par mon abonnement La Kube. Il est certain que je ne l'aurais pas acheté de mon propre chef. En effet, je ne trouve pas la couverture très attrayante, et le titre ne m'aurait pas accroché.

Ici, nous suivons l'histoire de Stéphanie, jeune maman dans la quarantaine, d'une petite Eve. Stéphanie n'a pas d'homme dans sa vie et n'en veut pas. Elle a donc fait un bébé toute seule !

Le livre est construit sous la forme d'un roman chorale où chaque chapitre donne la parole à un personnage.

Mon avis est assez mitigé sur ce roman.

J'ai plutôt aimé le thème abordé : celui de l'émancipation des femmes, celles qui assument leur mode de vie !

Par contre, à certains moments, le langage est cru et je l'ai trouvé assez malaisant. Ça m'a énormément gêné dans ma lecture. Je n'ai pas saisi le rapport entre la naissance d'un enfant et les préférences sexuelles des personnages.

Une chose est sûre : ce livre ne laisse pas indifférent.
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Pleine et douce

Magnifique récit choral qui accueille la venue au monde de la petite Eve.

Comme dans une chaîne sans fin, Stéphanie, Corinne, Lucie, Lola et bien d’autres se passent le relais pour prendre part à cette grande fête. L’occasion pour chacune d’entre elles de questionner sur la maternité, le féminisme. Tour à tour joyeux, intime, tourmenté, à l’image de ses héroïnes, « Pleine et douce » fait raisonner une très belle musique autour de l’enfant à venir.

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Être féministe, pour quoi faire ?

Merci à Netgalley pour le sp

Je découvre avec plaisir cette petite collection à destination des adolescents, celui-ci étant une introduction au féminisme.



Etant féministe depuis plusieurs années et ayant lu plusieurs livres sur le sujet, je n'ai pas apprit grand chose ; ce fascicule est une entrée en la matière, pour les 15-25 ans souhaitant découvrir les luttes et quelques chiffres.



L'autrice, Camille Froidevaux-Metterie, explique les grandes étapes historiques et les idées fondamentales qui ont marqué la lutte pour l'émancipation des femmes. L'écriture est accessible et claire !



Un petit livre à mettre dans toutes les mains et qui est une belle entrée en matière, avec une bibliographie pour aller plus loin !
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Être féministe, pour quoi faire ?

Cet essai de Carolinefroidevauxmetterie est le premier que je lis dans le cadre des amabassadeurs.rices  alt et je remercie encore lamartinierejeunesse pour cette belle opportunité.

Dans ce court essai de 30 pages, l'autrice nous parle tout d'abord de son parcours qui l'a amené à être féministe. Elle pose les jalons de l'histoire concernant les femmes, notamment la place du matriarcat dans la société, omniprésente depuis des siècles et toujours ancrée à l'heure actuelle même si des progrès ont été faits. C'est un livre extrêmement bien expliqué à destination des adolescents qui explique également l'importance des hommes dans ce combat pour faire changer les choses. 

Maman de deux garçons ados de 15 et 13 ans c'est une notion que leur inculque depuis qu'ils sont petits, alors à une petite échelle bien sûr au début comme le respect, l'entraide et le fait que les filles ont les mêmes droits que les garçons et qu'elles peuvent faire les même choses, mais aussi un petit point de temps en temps sur les remarques sexistes. Mes garçons ont lu cet essai, qu'ils ont trouvé intéressant même si un de mes garçons trouve que parfois l'on en fait trop avec le féminisme. Cela a amené à un chouette débat où mon mari et moi lui avons rappelé que dans d'autres pays les femmes n'ont pas la chance de profiter de liberté, de pouvoir aller à l'école mais que dans notre pays, qui est celui de la liberté, toutes les femmes et filles ne sont pas logées à la même enseigne.



Un bel essai à mettre dans les mains des adolescent.e.s et dans les mains de certains adultes...
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Pleine et douce

Un roman choral, autour de la célébration de la naissance du bébé Ève, fille de Stéphanie qui a eu ce bébé grâce à une PMA en Espagne. 12 chapitres, dont le personnage principal est une femme reliée à ce bébé. Cela se termine par un chapitre appelé Dimanche jour où la fête d’Ève a lieu. Cela permet à l’auteur d’explorer tous les thèmes qui concernent la condition de la femme aujourd’hui. Stéphanie et ses deux sœurs, Laurence et Lucie, ont été élevées par une mère Nicole qui a été incapable d’affection et qui est maintenant pleine d’aigreur.

Le roman commence tout doucement par le point de vue du bébé et ce passage est très réussi. On verra ensuite, une femme qui aura un bébé par PMA dont le père sera un homosexuel, une amie qui sent son corps vieillir, une femme qui éprouve un plaisir physique par téléphone interposé et qui sera déçu par la réalité, une jeune fille anorexique, un cancer du sein, l’arrivée des règles chez une très jeune fille, la ménopause, et la vieillesse…

L’auteure aime présenter ses personnages avec la réalité du corps de la femme et cela le roman le réussit très bien. En revanche on peut lui reprocher d’être un simple catalogue de tous les aspects des problèmes du corps de la femme , le roman peut alors sembler un simple prétexte à faire passer tous les messages importants concernant le statut de la femme.
Lien : http://luocine.fr/?p=16173
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