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Critiques de Carmen Mola (120)
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La Bestia

Allez , chers amies et amis , on se fait un petit week end à Madrid ? Ambiance de feu sur la Puerta del Sol , "ventrées " de tapas du meilleur cru , Shopping , visite du Prado ....Ca fait bien envie ,, tout ça , mais perdez vos illusions , gommez l'aspect coloré de cette merveilleuse ville et revenez sur vos pas , en arrière , Madrid en ...1834 . D'un seul coup , un grand linceul noir s'abat sur la ville et ses habitants : l'épidémie de Choléra vide les rues et chacun se terre .Ajoutez les conflits carlistes et ....retour à l'aéroport ...Oupsss , c'est vrai , on est en 1834 ! Bien obligés de rester ....Et pourtant , si vous saviez ...Pour corser le tout , on trouve régulèrement ici ou là , des cadavres démembrés de petites filles ....Alors , toujours intéressés ? de deux choses l'une , soit vous êtes ( trés ) téméraire et vous restez , soit votre sensibilité vous incite à la sagesse et à un repli peu glorieux , certes , mais salutaire ....

Pour faire votre choix ? de nombreuses librairies ayant mis ce roman au premier plan , n'hésitez pas à en découvrir la quatrième , vous en apprendrez suffisamment pour vous lancer dans l'aventure ....ou pas .

Personnellement , j'ai adoré , non pas parce que j'aime lire des faits cruels , brutaux , mais tout simplement parce que j'ai été happé et qu'à aucun moment j'ai eu l'envie de quitter cet univers sordide et ces personnages mystérieux dignes de " la cour des miracles " .Au contraire , je me suis immergé dans des dédales de lieux dangereux , j'ai cotoyé des gens dont je n'ai pu vraiment comprendre les véritables intentions qu'en avançant dans ma lecture .Ce roman , c'est comme une ville au riche passé , qui dévoile une " merveille " , petite ou grande , à chaque coin de rue , là , c'est rebondissement , nouveauté , explosion à chaque page ou presque .Les chapitres sont vifs , passant d'un lieu à un autre , d'un personnage à un autre sans aucun risque de vous perdre .Et pourtant , il y en avait des raisons! . Pour moi , la prouesse est grande. Un conseil aux amateurs et amatrices de romans noirs : c'est bientôt la Saint Valentin !!!!!! Bon , je reconnais , c'est pas trés glamour et vous risquez de " le ou La "délaisser le temps de cette lecture ...Hum , peut être pas un plan génial mais ...Aprés , ça vous regarde , hein .

C'est , pour moi , je le redis , un livre qui m'a vraiment accroché , mais je ne suis pas vraiment surpris .C'est un roman qui m'a été offert par mon épouse conseillée excellemment , une fois de plus par mon regretté libraire et ami Nicolas qui , aux dernières nouvelles s' épanouit dans ses nouvelles fonctions ....Je crains pour mes " nouveaux " cadeaux .Et oui , " un seul être vous manque ..."

Allez , juste un petit extrait " pour la route":

" Dois-je écouter vos vantardises ? Que voulez -vous savoir?

- Les carbonari , des chevalières avec des masses croisées , des sacrifices rituels , pour saigner les petites filles , un élixir contre le choléra....Sans compter celui que la presse a appelé " la bête ".

- Je ne vois pas de quoi vous parlez ".

Cet extrait , il se trouve à la page ...Non , je dis rien .Un indice , quand vous le trouverez ....Vous aurez subi bien des épreuves et ...il vous en restera encore .

Allez , chers amis et amies , je vous laisse pour aujourd'hui et , si vous sortez , rabattez bien votre grande cape noire sur vous , sur toute votre personne . les rues de Madrid , en ce temps là .

Le tite , c'est " La bestia " , pas la " fiesta " .....A bientôt .Moi , je change de pays ....



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La fiancée gitane

Mais qui donc se cache sous ce pseudo ? Carmen Mola ? Quel auteur ou quelle autrice connait aussi bien Madrid pour nous y promener autant ? Qui a donc l'audace de nous présenter un nouveau personnage policier?

Qui que ce soit , BRAVO ! Une femme chef d'un bureau d'enquêtes criminelles spéciales. Une femme policière, enquêtrice, dont on nous dit bien peu. Petit à petit, nous la découvrirons cette Elena Blanco. Restons attentif.

Une jeune femme, Susanna, le soir de son enterrement de vie de jeune fille se fait enlever et on la retrouve morte posée dans un parc. Une mort atroce. Terrible. Macabre. On découvre que sa grande soeur, Lara, est morte de la même façon des années plus tôt, elle aussi à la veille de se marier. Pourtant, son meurtrier est en prison depuis sept ans déjà. Qui a copié ? Comment est-ce possible? Est-ce un innocent en prison ? Et voilà que commence cette enquête inusitée, une enquête dans le glauque.

La narration n'est pas celle d'un récit. Plutôt de l'action, du présent, de la réflexion et de l'information tendues au lecteur.

Un personnage d'enquêtrice hors normes, forte et son contraire. Une cheffe qui sait mener sa petite troupe dont elle a le respect parce que juste, droite, authentique même dans ses travers.

Lorsque l'enquête nous portera vers des disques durs entreposés...on se dit non , non , ne nous mène pas là...de grâce...on ne veut pas se rendre là mais on sent comme un passage obligé...

Toutefois, attention. Il faut avoir le coeur solide et s'accrocher bien comme il faut. Ce récit addictif est triste, ce récit est plus que sombre, noir, très. Décadent mais à suivre car nous avons aimé cette femme et son histoire, car nous voulons savoir si printemps il y aura pour Elena.

(En espagnol, la suite est La red purpura. Vivement la traduction française)
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La fiancée gitane

C’est en lisant la critique de Lecygnenoir que j’ai découvert ce roman et je l’en remercie vivement. Sans sa critique je serais passée à côté d’un roman que j’ai adoré. Je serais passée à côté car dans ma librairie préférée, il n’est déjà plus sur les tables mais bien rangé dans les rayons et donc invisible pour celui ou celle qui ne le cherche pas.

« La fiancée gitane » est sorti en février 2019 et pourtant il n’a que deux critiques sur babelio. C’est un roman policier qui se passe à Madrid et qui est tout à fait passionnant.

A la suite de son enterrement de vie jeune fille, une Susana est retrouvée morte dans des circonstances on ne peut plus lugubres. Il s’avère que sa sœur a subit le même sort quelques années auparavant et pourtant son meurtrier est en prison. Comment est-ce possible ? est-ce que quelqu’un imite le crime ou alors est-ce qu’un innocent est en prison est paye pour quelqu’un d’autre ?

Carmen Mola nous tient bien par la main et nous emmène avec elle dans les rues de Madrid pour comprendre les atrocités faites sur ces deux sœurs. J’ai vraiment été séduite par ce thriller et je suis ravie car la fin annonce sans doute une suite !, je vais donc être vigilante pour ne pas passer à côté de sa sortie.

Il y a tout de même, il faut le reconnaître, des façons plus agréables de visiter Madrid qu'à travers ce roman bien noir, mais je dois avouer que reconnaître les noms des rues, des places, des parcs et les visualiser est un réel plus dans cette lecture !
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Le réseau pourpre

Je m'étais promis, à la fin de mon bref billet, de lire cette suite de "La fiancée gitane", mais je précisais bien "pas en période de déprime" ! Comme j'en avais marre d'attendre des temps plus riants, et là je parle de notre monde, pas de ma petite vie, et que le livre m'est réclamé par la médiathèque, j'ai cessé de tergiverser et me suis attaquée à cette lecture éprouvante.

Ca commence fort : la cheffe de la Bac (Brigade d'Analyse des Cas), Elena Blanco et son équipe prennent un ado de 15 ans en "flag", dans sa chambre en train de regarder une jeune fille se faire torturer à mort dans un snuff movie. Il a payé une très forte somme, comme beaucoup d'autres tordus, pour visionner une des "productions" du Réseau Pourpre, cet organisme tentaculaire que traque la BAC. Pour Elena il ne s'agit pas d'une mission ordinaire, elle poursuit également un objectif personnel. Et cela ne lui réussit guère, de mêler vie privée et boulot, son équipe va en faire les frais, y compris le jeune Zarate, ce nouveau venu qu'elle avait imposé dans "La fiancé gitane", amant occasionnel dont elle fait usage quand l'envie lui en prend, tout comme de boire une grappa ou d'aller chanter au karaoké du coin. Rongée par un drame intime, elle ne réalise pas qu'elle est devenue une patronne trop exigeante, sans reconnaissance pour le travail que fournissent ses collaborateurs. Elle prendra des risques inconsidérés pour mener l'enquête, et attendra la pareille de son équipe. Au risque d'en décourager certains...

Je ne sais pas si la Bac ou son équivalent existe réellement, j'éprouve en tout cas une grande admiration pour ces policiers qui enquêtent sur les bas-fonds du dark web et les turpitudes de certains pervers extrêmes, prêts à payer des fortunes pour assister aux pires spectacles. Cela m'a fait penser à l'univers de "Hell.com" de Patrick Senécal, pour ceux qui connaissent. Elena m'a exaspérée bien souvent par son comportement irresponsable eu égard au poste qu'elle occupe, mais j'ai également éprouvé de la compassion pour elle, connaissant les raisons de ses égarements. Ses équipiers sont attachants, ce ne sont pas de simples enquêteurs mais aussi des hommes et des femmes avec des états d'âmes, des interrogations sur leur travail, leur avenir...

Il faut avoir le cœur bien accroché à certains passages, même si j'ai été moins secouée que dans le premier volume. Peut-être parce que je savais à quoi m'attendre ? Mais je déconseille fortement aux âmes sensibles, je sais qu'il ne conviendra pas à certain(e)s de mes ami(e)s ici. Personnellement j'apprécie ce genre de lecture trash de temps en temps, mais je n'en ferai pas mon quotidien, j'aime alterner les genres comme quelques-uns parmi vous l'ont peut-être constaté.

Je ne suis pas vraiment étonnée d'avoir découvert que Carmen Mola n'est pas une femme, mais trois hommes, certains détails de l'écriture me l'avaient fait subodorer. Mais non, je ne me la "pète" pas, mais pour moi, une femme ne décrirait pas une de ses semblables comme les auteurs présentent Elena.

Je n'ai pas vraiment de bémol, sinon que certaines scènes sont un peu rocambolesques et qu'il y a pas mal d'impro dans l'enquête, mais c'est le propre de la fiction. J'aime l'immersion dans la ville de Madrid, on s'y croirait, c'est un point que j'avais déjà souligné dans mon retour sur "La fiancée gitane". Maintenant j'attends la traduction française du troisième volume de la série : "La nena", mais pas pour tout de suite !
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La fiancée gitane

Mieux vaut avoir le cœur bien accroché pour lire ce roman policier où les crimes commis sont particulièrement pervers. Une jeune femme est découverte morte dans des conditions atroces dans un jardin alors qu’elle venait d’enterrer sa vie de jeune fille. La BAC, avec à sa tête Elena Blanco, une quinquagénaire dont on perçoit assez vite quelques fêlures, est chargée de l’enquête. Cette dernière part avec son équipe sur les traces d’un meurtrier particulièrement retors qui va la mener sur les traces de son propre passé. Le style est simple, direct, l’histoire est bien menée et cela finit sur un cliffhanger (de quoi avoir envie de lire la suite…)

Un polar madrilène trash (mais plutôt prenant).
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Le réseau pourpre

J'avais bien demandé, à la fin de ma lecture de La fiancée gitane de ne pas m'amener là....Mais nous tombons dedans dès les premières pages de ce titre. L'horreur. L'abomination qui sert les laideurs les plus abjectes de l'humain. Et le pire c'est que l'on trouve toujours des gens qui sauront satisfaire les horribles "caprices" de ceux qui ont les moyens d'être des plus diaboliques. Elena Blanco, cheffe du BAC enquête sur le réseau pourpre et toujours en parallèle, sur la disparition de son fils et c'est sur le dark web qu'elle trouvera.

Le réseau pourpre est un réseau organisé de pervers, de ceux qui portent le mal, le pur mal, en eux, de ceux qui ont l'âme noire, très noire et qui se spécialise dans les snuff movies.

Cette enquête sur le dark web n'épargnera personne du BAC. Elena Blanco qui peut être forte et froide mais toujours juste avec son équipe perdra les pédales et cette perte d'équilibre affectera tout ceux qui l'entourent de différente façon mais à tous les niveaux. Il sera très difficile pour elle de tracer une ligne entre l'enquête sur ce réseau et la disparition de son fils.

Le réseau pourpre nous force à réfléchir sur le côté sombre du web, sur la perversité, sur les disparitions, sur le sadisme et sur l'argent qui règne partout en maître. Mais aussi sur le passé de cette Espagne franquiste qui ne s'efface pas aussi facilement. Ce ne sont pas des thèmes faciles à traiter mais Carmen Mola le fait avec beaucoup de justesse et de perspicacité. Elle est bien maligne car malgré la barbarie du propos, elle a su me garder bien coller à ma chaise de lecture avec, très souvent, le souffle court.

Et c'est avec beaucoup d'impatience que j'attends de lire La Nena, le dernier tome de cette trilogie.

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La fiancée gitane

L'inspectrice trentenaire Elena Blanco est appelée après la découverte, par les policiers de Carabanchel - un quartier de Madrid -, du corps de Susana Macaya, une jeune femme gitane, encore vêtue de sa tenue d'enterrement de jeune fille. Le modus operandi, particulièrement cruel, s'apparente étrangement à celui qui avait été pratiqué pour le meurtre sept ans plus tôt, de Lara Macaya, la soeur aînée de Susana. A l'époque Miguel Vistas, un photographe proche de Lara, avait été arrêté et condamné, il est d'ailleurs toujours incarcéré pour ce meurtre. La similitude des deux modes opératoires jette le doute sur la culpabilité de Vistas, laissant à penser que le véritable assassin n'a jamais été arrêté. Elena Blanco, aidée par Zaraste, un des policiers de Carabanchel, doit reprendre l'enquête initiale menée par Salvador Santos, le chef enquêteur désormais à la retraite et atteint de la maladie d'Alzheimer.



J'ai un avis mitigé après la lecture de cette première enquête, qui en compte trois. Si j'ai apprécié l'intrigue qui se tient, même si le contexte est très glauque, des personnages bien définis mais qui pour certains d'entre eux, sont plus des constructions artificielles et je pense notamment à l'inspectrice Elena Blanco, j'avais le sentiment en suivant le personnage, que les auteurs (trois écrivains usant du pseudonyme féminin Carmen Mola) avaient façonné artificiellement les caractéristiques de l'héroïne, buvant de la grappa, adepte de karaoké et particulièrement d'une chanteuse italienne, couchant le premier soir avec son assistant, et bien entendu cachant la douleur d'une disparition pour laquelle elle enquête en parallèle...

La fiancé gitane est une enquête gore qui tient la route mais qui semble construite avec des marqueurs pour caractériser l'héroïne, des ficelles un peu grosses et je ne pense pas lire les enquêtes suivantes.
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Le réseau pourpre

"Le réseau pourpre" est la suite de "la fiancée gitane", ceci dit, même si vous n'avez pas lu ce dernier, vous pouvez lire "le réseau pourpre" les références qui sont faites vous permettent de tout saisir.

J'avais déjà aimé le premier mais celui-ci est, pour moi, d'un niveau supérieur.

L'univers dans lequel Carmen Molla nous amène est des plus terrifiants et abject et c'est peut-être pour cette raison que nous avons besoin d'en connaître l'issue et qu'il est donc difficile de résister à lire quelques pages même si le temps nous est compté. Et puis "l'autrice" qui est en realité trois hommes, nous fait respirer de temps en temps en nous promenant dans les rues de Madrid, et pour moi c'est une véritable bouffée d'oxygène. On ne voit cependant pas que le beau Madrid, loin s'en faut et c'est ce qui fait aussi la force de ce livre. Ce n'est pas une simple vitrine pour touristes, loin de là !

Elena l'inspectrice est toujours sur l'affaire du réseau qui a enlevé son fils Lucas dans la fiancée gitane. Comme son nom l'indique il s'agit d'un réseau, on ne cesse donc pas de découvrir des liens. La noirceur de l'âme humaine et dépeinte ici avec brio mais cela fait froid dans le dos. Le petit d'homme est tellement malléable...

S'il y a quelques scènes de torture et que l'on est vraiment dans le Dark il y a aussi beaucoup de finesse mais celle-ci se trouve dans l'analyse de la psychologie des uns et des autres.

J'ai adoré
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La Bestia

Voilà un thriller historique/ésotérique intéressant. Par contre, ce n'est pas une promenade de tout repos à Madrid que nous offrent les trois écrivains se cachant sous le pseudo de Carmen Mola. Hé que la lectrice que je suis fut malmenée. Nous sommes en 1834 dans une Madrid empuantie et en guerre. Le duel pour le pouvoir qui se joue entre les carlistes et les isabéliens en pleine épidémie de choléra teinte le récit de miasmes inquiétants.

Madrid est une ville victime de la saleté, de la puanteur, de la maladie, de la pourriture, de la mort. Rien qui ne nous donne bien envie de s'y balader. Surtout que de toutes jeunes filles y sont enlevées et retrouvées mutilées quelque jours, parfois quelques semaines plus tard. Qui peut faire ça ?

Une sale bête comme le croit certains?

Un homme monstrueux comme le croit notre journaliste enquêteur ?

Contrairement à ce que nous livre le résumé de l'édition, le journaliste qui enquête n'est pas nécessairement le personnage principal. Les personnages secondaires deviennent souvent primaires et prennent le haut de l'affiche le temps de quelques chapitres. Intéressant la façon de présenter cette galerie de personnages, notre intérêt est donc toujours stimulé.

Stimulé également par les multiples rebondissements qui nous tiennent bien en haleine dans les circonvolutions des complots politiques, du clergé et de ses exactions, des loges secrètes et des tensions entre ceux que le pouvoir intéresse.

Un portrait hallucinant d'une époque qui résonne encore aujourd'hui.

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La fiancée gitane

Et vous, vous êtes plutôt quelle Team ? La team Polar nordique, ses fjords, sa nuit 6 mois de l'année, son ambiance feutrée ? La team Polar hispanique, ses ambiances citadines, son air de fête, ses personnages bien charpentés (attention, je ne dis pas que la littérature nordique ne produit pas des spécimens du même acabit, #fan absolue d'Harry Hole, du genre revêche et torturé on fait pas mieux en magasin mais je digresse pardi! ) ?



Bref, cette entrée en matière subtile vous l'aurez compris, pour annoncer que bibi préfère le genre hispanique et que la Carmen Mola, la fameuse mère de famille anonyme, l'alter égo d'Elena Ferrante qui en fait est un trio de mecs qui se sont mis à écrire à 6 mains..., et bien la Carmen m'a embarquée avec son intrigue et je me suis comme qui dirait bien attachée à Elena Blanco, le genre Harry Hole madrilène, bien amochée par la vie et sa team tout aussi spéciale.



L'histoire en elle-même accroche bien l'amatrice de polar que je suis.



Imaginez, vous êtes belle, jeune et vous allez vous marier avec un beau gosse blindé. Jusque-là tout va bien. Imaginez, vous célébrez votre EVJF avec les potos qui vont ont concocté le classico gogo dancer bien huilé, bien épilé (de quoi faire rougir) et tout le toutim. Parfait ! Imaginez que vous rentrez tranquilou chez vous, prête à aborder votre future vie de femme mariée... et bim, bye bye, vous êtes attaquée et bien entendu, vous mourrez. Mais la cerise sur le churros c'est que votre sœur aînée a subi le même sort 7 ans plus tôt. Pas de bol. Et le meurtre est bien sale : les asticots dans le cerveau qui se repaissent de votre matière grise et autres fluides, bref je vous épargne les détails.



Oui mais y'a un hic : le tueur présumé de la grande sœur est sous les barreaux, on fait comment maintenant ??!!

L'équipe d'Elena Blanco notre commissaire bien corsée (mi alcoolo, mi chanteuse de karaoké) mènera l'enquête et c'est pas joli.



Mais pourquoi parle-t-on de fiancée gitane dans l'histoire ? J'allais oublier, notre duo de sœurs assassinées est d'origine gitane et croyez-le ou pas, les gitans n'ont pas forcément bonne presse ce qui complique quelque peu notre histoire.



La fiancée gitane est un bon polar, rythmé avec une intrigue tordue dont la fin m'a surprise, des personnages travaillés que j'ai hâte de creuser lors des prochains volumes et un fond sociologique à pas négliger. Et soyons honnête, c'est clairement le passé d'Elena Blanco, fil conducteur de cette série, qui vaut le détour.



Avis aux amateurs, du bon cru que cette Carmen Mola de pacotille :)

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La fiancée gitane

J’ai tardé à faire cette critique et mes souvenirs de ce roman s’estompent déjà si on excepte les meurtres assez répugnants pour être marquants…Une inventive utilisation des asticots ! À sept ans d’écart, deux sœurs appartenant à la communauté des gitans sont assassinées de manière horrible après leur enterrement de vie de jeune fille. Les meurtres sont quasi identiques, or l’assassin de la première est déjà sous les verrous. Alors quoi ? un meurtre commandité depuis la prison ? un imitateur ? Elena Blanco dirige une antenne de police à Madrid et enquête sur le terrain.

***

Je n’ai vraiment pas été enthousiasmée par ce polar assez gore et son enquêtrice bien peu crédible. Elena Blanco mène une vie de patachon, prend des cuites mémorables, ne dort presque pas, et continue de travailler sans que ses monumentales gueules de bois ni ses aventures d’un soir, avec un jeune subordonné si l’occasion se présente, n’interfèrent dans la qualité de son boulot. Admettons. Un drame personnel la pousse à visionner pendant des heures les vidéos de la caméra de surveillance qu’elle a installée devant chez elle. Oublions donc les quelques heures de sommeil dont je parlais plus haut. Par ailleurs, si on excepte le fait qu’ils pratiquent l’entraide, qu’ils réprouvent le mariage avec des gadjos ou qu’ils sont particulièrement pointilleux sur l’obéissance, surtout celle des filles, on n’apprend rien sur les gitans. Mais ce qui m’a gênée le plus dans ce roman, ce sont les très nombreux hispanismes : syntaxe calquée sur l’espagnol, confusion de vocabulaire (plusieurs fois entre les mots forme et façon, par exemple). Bref, on « sent » la traduction. J’ai mis deux étoiles et demie parce que je suis quand même allée jusqu’au bout… Le final délirant ne m’incite pas à lire la suite !

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La Bestia

Un thriller historique qui ne manque pas d'intérêt



Madrid, juin 1834. Alors qu'une épidémie de choléra sévit, que la mort de Ferdinand VII a déclenché des guerres civiles carlistes, une pré adolescente de 12 ans est retrouvée démembrée, dans un coin misérable de la ville. Une de plus, car 3 jeunes filles ont déjà été tuées de la même façon. Jusqu'ici, la population de ces quartiers où la pauvreté et la misère règnent en maître, attribuait ces crimes horribles à une Bête. Mais qu'en est-il vraiment ?



Diego, un journaliste plein de fougue, enthousiaste, courageux, accompagné parfois de Donoso, son ami policier borgne, aigri et désenchanté qui trouve un peu de réconfort dans l'alcool, son opposé on peut dire, les contraires s'attirent soi-disant..., va faire tout son possible pour percer le mystère qui entoure tous ces crimes affreux. Quand Lucia, 14 ans, vole un anneau à un religieux pour survivre et soutenir sa mère qui se meurt du choléra et sa petite sœur, elle va alors déclencher la mise en route d'un rouleau compresseur qui bouleversera sa vie et celle de ses proches, précipitant les événements.



Carmen Mola, est un pseudonyme qui cache 3 écrivains et scénaristes espagnols. D'habitude, je n'aime pas trop lire des romans écrits à plusieurs mains, craignant que les auteurs n'arrivent pas à s'harmoniser pour sortir une histoire fluide et cohérente. Là, je dois dire que "la sauce a bien pris". Ce roman a d'ailleurs reçu le prix Planeta 2021 en Espagne.C'est une plongée vertigineuse dans le Madrid de l'année 1834. Le contexte historique

est bien rendu, très intéressant. Nous côtoyons un Madrid sordide, crasseux, violent, aux prises avec le choléra, les rivalités guerrières entre les carlistes et les isabelinos. Il y est question de société secrètes, de rituels, de croyances moyenâgeuses, de pouvoir. C'est sanglant, barbare, cruel, peu de monde est épargné, c'est dense, il y a beaucoup d'actions, beaucoup de rythme.

Des personnages attachants, une histoire qui tient en haleine, un roman que j'ai dévoré.
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La fiancée gitane

Le cadavre de Susana Macaya est retrouvé dans un état suffisamment choquant pour que l'affaire soit immédiatement transmise à la BAC dirigée par l'inspectrice Elena Blanco. Le beau Zarate réussit cependant à se faire accepter pour quelques jours auprès d'Elena . Cet assassinat est d'autant plus mystérieux que son mode opératoire est le même que celui de Lara , commis sept ans plus tôt, Lara qui n'est d'autre que la soeur de Susana ! De plus son bourreau est sous les verrous. Était il innocent ? Est-il possible qu'un tel crime se répète sans avoir de lien avec le premier,? Zarate est un peu le trait d'union entre ces deux enquêtes puisque son mentor est l'inspecteur qui avait mené la première . Elena et Zarate sont des personnages touchants, intriguants. Les autres figures du roman sont toutes également intéressantes et bien différentes. Le milieu gitan dont est issu le père des deux jeunes filles assassinées ajoute un petit piment pittoresque à ce roman Madrilen. Bien que j'ai eu plaisir à retrouver des lieux connus ,mon cheminement dans les rues de Madrid n'avait cependant plus rien de touristique ! la magnifique place Major cache dans ce roman la blessure profonde qui obsède Elena puisque son fils y a été enlevé. Cette quête personnelle pour retrouver ce qui lui est arrivé s'entrecroise avec celle qu'elle dirige avec un professionnalisme sans faille pour éclaircir le mystère des soeurs Macaya.les chemins vont se rejoindre pour ouvrir la voie d'une suite à la fiancée gitane... affaire à suivre !
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La fiancée gitane

Polar espagnol mais sans Flamenco, sans sangria, sans paëlla, ni tauromachie !

Un récit pimenté avec du "habanero " : le crime de 2 soeurs gitanes à seulement 7 ans d'intervalle : Lara et Susana Macaya et l'équipe ( celle de Carmen Mola ) composée de l'inspectrice Elena Blanco de la BAC de Madrid et de ses collaborateurs : Chesca, Orduno + un nouveau Angel Zàrate sous la direction du commissaire Rentero .

Deux jeunes gitanes qui enterraient leur vie de fille et, qui avant leur mariage ont rencontré l'horreur !

***à savoir : des occlusions circulaires sur leur crâne rasé avec des trous ou ont été introduits des asticots ! Ces vers voraces qui dévorent les tissus humains ( et autres ), même du vivant de leurs victimes ! Ce procédé douloureux et mortel a été utilisé pour faire mourir les 2 belles gitanes à 7 ans d'intervalle !

Un gros problème pour le 2° crime car l'assassin : Miguel Vistas est sous les verrous et, semble être un détenu paisible....

D'ou la question : a-t'il un admirateur qui le copie ou un élève qu'il forme depuis la prison ? mais, il y a aussi beaucoup de suspects capables de vouloir supprimer les 2 filles : le fiancé Raul qui voulait épouser Susana pour l'argent de sa famille ? Cintia : la copine qui flirtait avec elle ? le père Moisés qui voulait les élever dans la tradition et, qui avait un cousin Capi assez mafieux ?

Heureusement Elena Blanco est une inspectrice "rock and roll" qui chante dans les karaokés, boit régulièrement de la grappa, qui a mis une caméra de surveillance devant son immeuble et, qui tous les soirs visionne les images car elle a un secret et des démons qui la poursuivent ! Mais, elle est passionnée par son métier, la justice et la recherche de la vérité !

Dans un premier temps, avec son équipe, elle va réexaminer le dossier du 1° crime mené par Salvador Santos qui est le mentor de Zàrate, vérifier les pistes, le réseau Pourpre, le Deep Web et ses sadiques, ses "tordus" qui sapent sournoisement la société madrilène !

Non, vous ne connaitrez pas la suite de l'enquête, mais en attendant, montez dans la Lada rouge de Blanco pour visiter Madrid et ses barrios !

L.C thématique : polar de Novembre 2021
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La fiancée gitane

Superbe découverte de cette auteure espagnole à l'identité cachée qui souhaite rester discrète ! L'intrigue policière est remarquablement tortueuse et elle est servie par une écriture directe sans aucune fioriture qui rend le style nerveux, ce qui convient parfaitement aux polars.

Elena policière madrilène se voit chargée de résoudre le crime particulièrement atroce dont a été victime une jeune fille gitane capturée à l'issue de son enterrement de vie de jeune fille par un tueur psychopathe qui reproduit la méthode de celui qui a mit fin sept ans avant aux jours de sa soeur. Avec toute son équipe à laquelle s'adjoindra un jeune flic ambitieux et futé, elle se lancera à la traque de l'assassin sans pour autant renoncer à retrouver son fils enlevé plusieurs années auparavant.

Mais les pires des tueurs n'en sont pas moins des hommes qui portent le lourd fardeau de traumatismes anciens et même si cela n'excuse pas leurs actes, on moins cela permet de remonter le fil qui a permis au mal de prendre toute sa place.

Bien sûr il y a quelques ficelles qui sont un peu grosses mais on l'accepte sans sourciller tant l'intérêt est soutenu. Je n'ai pas pu m'empêcher de dresser un parallèle avec la série espagnole à succès "la casa de papel" . Bien sûr c'est invraisemblable, mais néanmoins on reste accro !

En plus sur les traces d'Elena et de son équipe , on arpente les rues de Madrid ce qui est toujours l'occasion de faire le plein de bons souvenirs.

Bref une excellente distraction qui permet pendant quelques temps d'oublier les tristes heures que nous vivons ....

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La fiancée gitane

L’entomologiste

Après avoir fêté son enterrement de vie de jeune fille avec ses amies, Susana rentre à pieds chez elle : à deux pas de son appartement, elle est brutalement enlevée. Quelques jours plus tard, son corps est retrouvé dans le parc de la Quinta de Vista Alegre. Susana a été tuée d’une manière particulièrement horrible… comme sa sœur Lara, sept ans plus tôt. Elle aussi était sur le point de se marier. Mais le meurtrier de Lara a été arrêté et, bien qu’ayant clamé son innocence, il a été condamné et croupit en prison. L’enquête est confiée à la BAC (rien à voir avec la « nôtre », il s’agit de la Brigade d’Analyse de Cas) dont l’inspectrice Elena Blanco est la chef. Une équipe réduite mais efficace, aux moyens importants et qui ne rend compte qu’au numéro deux de la police espagnole. La BAC se met au travail, aidé par Ángel Zárate un flic qui aimerait bien intégrer la brigade. Une enquête complexe car les deux sœurs étaient à moitié gitanes apparentées à une famille bien connue des services de police…

Ce polar n’est pas fait pour les âmes sensibles : c’est noir, très noir, l’auteur (je devrai dire les auteurs) plonge le lecteur dans les tréfonds les plus sombres de l’âme humaine. Le personnage principal, Elena Blanco, n’échappe pas aux clichés du flic borderline, abîmé par un évènement tragique mais avec une touche d’originalité bienvenue. Autre personnage, la ville de Madrid très présente, ses différents quartiers, les habitants : je ne connais pas la capitale espagnole mais en refermant ce livre j’ai très envie d’y aller !

Autre point positif, le dénouement, qui laisse présager une suite (le Réseau pourpre) que je prévois de découvrir.

Un polar qui m’a fait passer un bon moment de lecture, avec des rebondissements et du suspens.

Glauque mais addictif.

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La Bestia

A la surprise générale, j'ai trouvé ce titre digne d'intérêt et de bonne facture, alors que les thrillers ésotériques ne sont généralement pas ma tasse de thé ! Sans doute parce que les auteurs ont su ici me proposer plus qu'une énième enquête dévoilant un complot ou des pratiques occultes terribles, dans l'unique but d'y mettre un terme.



C'est d'abord une revisite réussie de tout un pan de l'Histoire espagnole. Les rues fétides et dangereuses de la ville de Madrid en 1834 - en proie au choléra, et aux révoltes anti-cléricales et carlistes - offrent à l'intrigue un cadre menaçant à souhait.



C'est aussi un roman apte à délivrer quelques constats sans appel.



C'est enfin un récit plein de rebondissements, conjugué au passé mais pensé comme une caisse de résonance de toutes les angoisses présentes et à venir (concernant la multiplication des fake news, pandémies, conflits armés...).



Un livre primé en 2021, qui emprunte beaucoup au Da Vinci code et au Nom de la rose, et qu'il ne faudra pas manquer si vous avez aimé le Gardien invisible et le Silence de la ville blanche.



Seul bémol à déplorer : la psychologie des personnages féminins qui laisse souvent à désirer.
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La fiancée gitane

J’accroche de plus en plus avec les auteurs de polars ibériques. Ils sont à mon avis sous-cotés par rapport aux auteurs scandinaves qu’on retrouve souvent sur ce créneau. Et ce n’est pas La fiancée gitane qui me fera changer d’avis.



Carmen Mola (comme son nom ne l’indique pas), n’est pas du tout une écrivaine, mais le pseudonyme d’un collectif de 3 auteurs, par ailleurs scénaristes à la télévision espagnole. Et cela se sent dans ce roman : intrigue nerveuse, enquêtrice (amenée à être récurrente) charismatique et mystérieuse à souhait, rebondissements et fausses pistes.

Elena Blanco, inspectrice en chef à Madrid est amenée à enquêter sur le décès pour le moins violent d’une jeune gitane sur le point de se marier. Problème : ce crime est la copie conforme, dans sa perversité, d’un précédent meurtre commis 7 ans plus tôt, mais le coupable est déjà censé être sous les verrous.

Le personnage d’Elena est accrocheur, à défaut d’être original (le flic torturé et solitaire qui a visiblement connu une épouvantable tragédie expliquant son caractère irascible : Sharko et Servaz nous ont déjà fait le coup), mais enfin, cela fonctionne vraiment très bien.



L’intrigue est plutôt bien ficelée même si j’avais pressenti certains rebondissements (mais, il est vrai que je deviens difficile avec l’expérience) et j’ai bien aimé également la fin sous forme de cliffhanger (particulièrement car la suite est déjà disponible, sinon j’aurais probablement râlé comme une folle !)



Conclusion : il ne me reste plus qu’à enchainer sur la suite, Le réseau pourpre.

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Le réseau pourpre

Elena Blanco poursuit une affaire personnelle en traquant le Réseau Pourpre responsable de l’enlèvement de son fils et qui ont fait de lui un monstre qui torture des jeunes filles pour la vente de Snuffmovies sur le Darknet. Lorsque que la hackeuse du groupe isole un Ip, le groupe de la BAC découvre un adolescent en train de regarder en direct la mort d'une jeune femme.



Une enquête très bien maîtrisée, avec des rebondissements présents qui donnent du rythme au récit.

Un récit qui montre les atrocités que peuvent pour de l'argent des esprits déviants encouragés par un marché de pervers.



Si l'enquête est intéressante, il n'en est pas de même pour le personnage central qui s'avère trop exigeante envers son équipe, sans reconnaissance pour ses collaborateurs. La manière de se conduire d'Elena n'est pas sans gâcher quelque peu le récit.



Un fond intéressant mais qui pêche par ses personnages.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le réseau pourpre

Et enfin la suite !!

Après la fiancée gitane, le réseau pourpre ferme la marche de ce diptyque intense.



Un thriller sous haute tension qui ne laisse aucun répit. Si on ignorait l’identité de Carmen Mola lors de la sortie du tome 1, nous voilà renseigner pour cette suite : 3 scénaristes espagnols qui signent deux thrillers à 6 mains et le résultat est … grrrr addictif !



On y retrouve notre enquêtrice Elena Blanco directement impliqué par cette affaire puisque son fils serait aux mains du Réseau Pourpre. Sauf qu’elle déchante beaucoup lorsqu’elle aperçoit celui-ci dans une vidéo, non pas dans la peau de la victime mais bel et bien comme Tortionnaire d’une pauvre jeune fille.

Avec sa fidèle équipe, il va falloir braver les méandres du dark web pour enfin retrouver la piste de ce réseau tentaculaire…



Souvent déçue des thrillers qui sont redondants depuis quelques temps, Carmen Mola tient ses promesses. Aucun répit dans cette enquête. Je recommande et j’ai déjà hâte de me plonger dans leur prochain livre ! (La Bestia pour les intéressés ☺
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