Caroline Quine

j'ai tenté de retrouver un des personnages de lectures de mon enfance, mais j'ai eu du mal et le livre a été mis de côté. il a bien fallu un covid pour que je reprenne ma lecture, le cerveau assez engourdi pour ne pas trop s'agacer. les méchants se repèrent comme le nez au milieu de la figure, les amis d'Alice sont forcément des gens bien, les dames américaines sont toujours si bien élevées et le cabriolet est toujours de service, Dieu soit loué :)

bon, ben voilà, il y a un âge pour lire ça et ce n'est plus le mien :)))))

​Série Alice de Caroline Quine, tome 12 : Alice au Canada (=The Message in the Hollow Oak : Le Message dans le chêne creux )©Librairie Hachette, 1958 - Collection Bibliothèque Verte rigide, non numéroté - Imprimé en France Brodard &  Taupin, imprimeur-relieur Paris - Dépôt légal : 2ème trimestre 1974 - Texte français d'Hélène Commin et illustrations d'Albert Chazelle. ISBN : 2-01-001905-9



Ce roman a été publié pour la première fois en 1935 à New York et en 1958 en France. Il a été écrit par Mildred Wirt Benson. Caroline Quine étant un nom de plume sous lequel se cachent 28 auteurs différents. Mildred Wirt Benson a écrit les 23 premiers romans de la série Alice.



L'histoire : 



Alice a gagné un terrain au Canada en participant à une émission radio. Elle apprend que le terrain est aurifère et elle décide alors de se rendre au Canada avec ses 2 fidèles amies Bess et Marion. Des individus louches et insistants veulent racheter son terrain mais Alice refuse catégoriquement.



Le voyage en train commence et les jeunes filles font la connaissance d'Annie, une romancière qui retourne vers chez son grand-père, non loin du lac Wellington où se situe le terrain d'Alice. Annie leur raconte que dans sa jeunesse, elle était très amoureuse d'un jeune homme avec qui, elle échangeait des messages, au creux d'un vieux chêne (d'où le titre anglais). Mais, soudain,  le train déraille, il y a des victimes dont Annie qui est gravement blessée. Ses jours étant en danger, on l'emmène à l'hôpital où elle se fera opérée.



Les filles poursuivent leur trajet malgré les deux filous qui ne les quittent pas. Heureusement que le père d'Alice, qui  (comme par hasard 😊) doit traiter une affaire pour un client au Canada, arrive à la rescousse. Avec son père et des trappeurs du coin, Alice va partir à la rencontre des malfaiteurs pour les affronter.



Alice a du pain sur la planche : elle doit confondre les hommes qui veulent son terrain et qui n'hésiteront pas à imiter sa signature pour le lui voler, elle va devoir aussi retrouver le grand-père d'Annie qui a été kidnappé et rassembler les 2 amoureux au chêne creux à partir d'une photo prêtée par la famille du jeune homme....



Mais comme toujours, aucun mystère ne résiste à Alice !



Mon avis :



Une enquête qui change un peu des problèmes d'héritage, quoi que...il est encore question d'argent ! Mildred Wirt Benson avait une certaine passion pour la fortune, l'or, les bijoux de famille...  On retrouve tout au long de ses romans des éléments récurrents comme, nous venons de le dire, l'argent, ainsi que les orages  très dangereux, les sandwichs qu'Alice mangent tout le temps ( pas très compatible avec sa taille de guêpe, d'ailleurs), les courses poursuites avec le cabriolet bleu de notre détective ou encore les vacances au bord des lacs...



Il y a toujours quelques petites incohérences ou étrangetés dans ses livres. Dans celui-ci, Alice et ses amis prennent un train qui déraille faisant beaucoup de victimes, sauf elles, bien sûr... Et leurs familles ne se manifestent pas. Le papa d'Alice qui la rejoint plus tard, ne lui touche pas un mot de cet accident assez grave. Et, puis, il la laisse continuer son voyage sans poser une question...Un peu irréaliste, mais bon, ce n'est pas grave. 



Cette histoire est plutôt bien menée, elle mérite bien 4 étoiles. On voyage dans la forêt, dans de beaux paysages et on découvre une Alice un brin rancunière, ce qui n'est pas déplaisant car un caractère trop lisse est plutôt ennuyeux...



Avec quelques illustrations du livre sur mon blog.




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Alors qu'elle était en train d'admirer le jardin avec son père, Alice découvre un pigeon voyageur blessé. Il porte sur lui un sibyllin message qu'Alice conserve : "Gros ennuis. Les chevaux du roi remplacent Guillaume et Guillaumette. Venez immédiatement".



Alors que le petit voisin libère sans faire exprès le pigeon guéri, Alice se lance à sa poursuite. L'oiseau messager la conduit à un pigeonnier où un odieux personnage la chasse de chez lui. Pas très loin de là, une maison de retraite, envahie de pieds d'alouette, intrigue notre jeune détective. Des personnes âgées y somnolent toutes sur des chaises roulantes. Les pensionnaires de la maison de retraite sont-elles toutes en fin de vie ou sont-elles droguées, endormies à coup de médicaments ?



Les chiens qui montent la garde questionnent aussi Alice : est-ce une maison de retraite ou une prison ?



Avec son amie Jeannette, Alice va réussir à pénétrer dans le domaine pour tenter de libérer les vieilles personnes qui semblent là contre leur volonté. Alice entend l'infirmière, Mademoiselle Tirel, menacer une vieille dame de la mettre en pénitence. Il s'agit de Madame Elvine, recherchée par sa famille !



Alice, accompagnée de Jeannette, une amie d'enfance, s'introduit un soir dans la résidence dans l'espoir de délivrer Mme Elvine. Elle demande à Jeannette de l'attendre cachée dans le parc. Les deux jeunes filles ont pu y entrer grâce au message du pigeon voyageur qui révélait le mot de passe à donner au portier : "Les chevaux du roi ".



Alice parvient à découvrir la chambre de Mme Elvine et à l'accompagner à sa voiture afin que Jeannette la ramène à sa famille qui l'attend.



Elle se retrouve alors seule aux prises avec des malfaiteurs qui attirent de vieilles dames dans leur maison de retraite afin de les droguer pour qu'elles leur cèdent leur héritage !



Alice est découverte par les malfaiteurs et on la jette dans une sorte de puits crasseux d'où elle va parvenir à sortir. Elle va alors avoir l'idée d'utiliser des pigeons voyageurs pour appeler à l'aide...

Mon avis : Une histoire agréable à lire, on a peur pour Alice qui est jetée dans un puits et on admire son courage et sa volonté indéfectible de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Encore une histoire d'héritage ! Décidément le thème semblait bien plaire à l'auteur Mildred Wirt Benson !



Au fur et à mesure de la lecture de la série, je note des éléments récurrents dans l'histoire :



- Alice est souvent prise sous les orages en voiture



- Son père avoué est toujours en déplacement mais arrive pile poil pour le dénouement de l'histoire



- Alice est souvent invitée à passer des vacances près d'un lac



- Il n'y a jamais de morts et Alice fait tout pour sauver ses pires ennemis afin de les remettre à la police



Le personnage de Jeannette est en réalité celui Hélène (pourquoi avoir changé son nom ?) qui a déjà partagé les aventures d'Alice dans les romans précédents. Les amies d'Alice sont toujours son faire valoir. Alice sait tout faire, elle est incroyablement courageuse, par contre ses amies sont poltronnes et parfois empotées... Mais Alice au grand cœur vante toujours leur mérite. Sacré Alice, tu es si parfaite ! Un peu trop même, non ?



Le père d'Alice lui a acheté une voiture de sport vert foncé pour remplacer son cabriolet bleu. Pourtant sur une illustration, on voit encore la cabriolet bleu. Quelle voiture aura Alice dans la suite de ses aventures ?
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Série Alice de Caroline Quine, tome 7 : Alice et le carnet vert (= The Clue in the diary : L'indice dans le journal intime)©Librairie Hachette, 1964 - Collection Bibliothèque Verte rigide, numéro 254 - Imprimé en France Brodard & Taupin, imprimeur-relieur Paris- Dépôt légal : 2ème trimestre 1969 - Texte français d'Anne Joba et illustrations d'Albert Chazelle.



Ce roman a été publié pour la première fois en 1932 à New York et en 1964 en France. Il a été écrit par Mildred Wirt Benson. Caroline Quine étant un nom de plume sous lequel se cachent 28 auteurs différents. Mildred Wirt Benson a écrit les 23 premiers romans de la série Alice.





La série :



A 16 ans, Alice Roy est une jeune fille émancipée, courageuse, belle et intelligente. Sa mère étant décédée, elle vit à River City avec son père James Roy, un avoué très connu pour sa droiture et son grand cœur. A la maison, il y a aussi Sarah, la gouvernante d'Alice, qui est considérée comme un membre à part entière de leur famille.

Comme son père, Alice est une personne altruiste qui vole au secours de ceux qui ont besoin d'aide et qui déteste l'injustice. Depuis toujours, elle tente de résoudre les mystères pour rétablir la justice.

A l'époque de sa publication, Alice détonnait avec l'idée qu'on se faisait des filles à l'époque : comme un garçon, elle n'avait peur de rien, elle conduisait une voiture, elle voyageait dans le monde entier, elle réfléchissait et elle s'imposait face aux bandits qu'elle rencontrait..



Mon avis sur la série : des romans agréables à lire, pleins de bons sentiments, de gaité et d'enthousiasme, qui nous replongent en enfance. Des livres à mettre entre toutes les mains même si l'époque d'Alice Roy est différente de la nôtre, une bonne manière de découvrir les jeunes années des parents ou des grands-parents !



Le résumé d'Alice et le carnet vert :



En rentrant d'une fête où Alice, Bess et Marion ont fait la connaissance de Douce, une mignonne petite fille triste et pauvre, les trois amies passent en voiture devant une très belle maison qui explose et se consume entièrement sous leurs yeux.



Alice s'arrête et aperçoit près de la maison un homme de type nordique caché dans les buissons. Elle trouve par terre un carnet vert écrit en suédois et elle se rend compte qu'il appartient à Joe Doll, le papa de Douce.



Ce pourrait-il que le père de Douce soit un criminel incendiaire ? Alice espère vraiment que non. Mme Doll et Douce attendent depuis un certain temps, en vain, un mandat de Monsieur Doll qui a trouvé un emploi dans une autre ville. Pourquoi Monsieur Doll laisse-t-il sa famille dans le besoin sans leur envoyer de l'argent ? Tout laisse à penser que cet homme n'est qu'un odieux personnage !



Sur les lieux de l'incendie, Alice fait la connaissance d'un beau jeune homme, bien éduqué et honnête dont elle va rapidement tomber amoureuse... Il s'agit de la première apparition de Ned qui va devenir implicitement son fiancé. Ned montre à Alice une découverte qu'il a faite près de la maison incendiée, une chevalière portant la lettre R.



Alice, Bess, Marion, et leur nouvel accolyte Ned, vont mener leur enquête. Ils vont faire la connaissance d'un directeur d'usine M Picock qui a embouti le cabriolet d'Alice. Nos enquêteurs apprennent que c'est dans cette usine que travaille le papa de Douce.



Les propriétaires de la maison incendiée sont des personnes détestées par tous. Mme Raibolt accuse Monsieur Doll d'avoir tué son mari. Mais Monsieur Raibolt a-t-il vraiment brulé dans sa maison ?



Alice qui est de plus en plus convaincue de l'innocence de Monsieur Doll va tout faire pour dénouer le vrai du faux et redonner la vie qu'elle mérite à la petite Douce...



Mon avis :



L'arrivée de Ned est une bouffée d'air frais dans la série apportant un peu de fraicheur et de nouveauté ! L'histoire en elle même n'est pas extraordinaire mais elle se laisse lire... La première de couverture est vraiment réussie, Alice est bien dessinée, ce qui n'est pas toujours le cas...



Une remarque : dans la série Alice, comme dans les Walt Disney, les malfaiteurs sont tous laids, on peut lire leur méchanceté et leur fourberie dans les traits de leurs visages. Par contre, les gentils sont toujours beaux ! Comment la mignonne petite Douce pourrait-elle avoir un père criminel ? Ce n'est pas possible, seul un homme honnête, peut engendrer une si belle fillette ! Je trouve cela assez agaçant de mettre de telles idées dans la tête de nos enfants ! Et ce n'est pas l'époque qui voulait ça, car de nos jours encore, on retrouve dans les dessins animés cette dualité méchant/laid - gentil/beau !



Ce n'est pas le meilleur Alice, mais comme je l'ai dit, le roman est sauvé par l'arrivée de Ned, un livre à acquérir au moins pour sa première de couverture !
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Les cousines Bess et Marion (qui apparaissent pour la première fois dans la série) invitent leur amie Alice à les accompagner au ranch de l'Erable pour passer des vacances dans l'Arizona. Alice est ravie d'y aller d'autant plus qu'elle est bonne cavalière et qu'elle pourra faire des excursions à cheval dans les magnifiques Montagnes Rocheuses.



Le ranch appartient à l'oncle Doug et à sa femme Nelly et cette dernière va s'y rendre pour le vendre. C'est l'occasion pour les filles de découvrir la région et pour Alice de connaître Annie Régor, la nièce de Doug. Annie est une jeune fille réservée et triste depuis la disparition de son père, huit ans plus tôt.



Lors de leur première ballade dans la montagne, un terrible orage arrive. Le cow-boy qui les accompagne les emmène dans une vieille cabane pour s'y abriter. C'est là que les filles découvrent une femme acariâtre nommée Martha Frank et une petite fille qui se cache dans la seule autre pièce de la modeste habitation. Martha refuse que la petite Lucy parle à leurs visiteuses. L'enfant semble chétive, mal habillée, craintive. Lucy vit seule avec la vieille femme, loin de la ville et de l'école qu'elle ne fréquente pas.



Alice retourne plusieurs fois à la cabane car elle flaire un mystère. Apparemment, Lucy n'a aucun lien de parenté avec sa gardienne et là où elle dort, il y a une malle avec de riches habits de bébé et une très belle poupée onéreuse. Pourquoi Martha cache-t-elle la fillette ? Pourquoi Lucy avait-elle de beaux habits bébé, alors que maintenant elle est vêtue de guenilles ? Et si Lucy avait été enlevée ?



 Alice fera tout pour résoudre le mystère de la petite fille séquestrée dans les Rocheuses et pour redonner une nouvelle vie à Lucy...
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Alice à Venise est un roman jeunesse écrit par Caroline Quine.

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J'ai beaucoup aimé ma lecture. J'aime beaucoup découvrir Venise à travers des romans. Et ici, on découvre Venise grâce à nos 6 amis.

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Ce que j'ai aimé c'est le fait que les garçons vivent une aventure de leur coté sans les filles. On a donc 2 histoires en parallèle pendant un petit moment.

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J'ai aussi beaucoup aimé la fin, car jusqu'au bout il nous manque des pièces de puzzle pour comprendre le fin mot de l'histoire.

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En conclusion, une très bonne aventure d'Alice encore une fois.

J'ai aimé cette aventure d'Alice. Il y a plusieurs mystères à résoudre et cela permet d'avoir plusieurs histoires en même temps.

Cela permet aussi d'avoir d'autres personnages que ceux de d'habitudes.

On évolue dans un autre décors aussi a Charlottesville et j'ai aimé les promenades entre les différents fermes de cette ville.

L'histoire commence fort. En effet dès les premières lignes, Alice est déjà aux prises avec un pickpocket.

J'ai aimé cette histoire où il y a plusieurs mystères. Cela est intéressant même si on a parfois l'impression que certaines choses importantes sont laissé de côté.

En bref, j'ai passé un très bon moment avec cette histoire d'Alice.

Ah les Alice... Comme je les aimais dans mon enfance. Avec ce titre on voyage dans le quartier chinois de New-York et la Chine. j'ai adoré les passages dans la librairie (mon côté bibliophage) et les descriptions de repas chinois (mon côté gourmande).

Alice s’envole pour New-York où une enquête dans le milieu de la mode ne tardera pas à monopoliser son temps. Une intrigue un peu plus complexe que certaines autres de la collection Alice détective, et des malfrats prêts à tout pour parvenir à leurs fins !

« Alice aux îles Hawaï » (ou «The secret of the golden pavilion » en VO) a été publié pour la première fois en 1959, écrit par Harriet Adams sous le nom de plume collectif de Caroline Quine. le roman ne fait pas partie des tous premiers publiés dans les années 1930-1940 qui ont ensuite été remaniés. Cela explique certainement pourquoi il m'a semblé étonnamment moderne. Il n'y a pas de téléphone portable ni internet, on envoie plutôt des télégrammes et on rend même visite aux gens chez eux. Mais à aucun moment je ne me suis sentie en décalage. Bien au contraire, j'ai été très agréablement surprise par le ton du roman et par plein de petits détails.



La première surprise c'est le personnage qui demande à Alice et à son père d'enquêter. Il est polynésien d'origine japonaise et ça paraît con, mais je trouve cela très chouette. Déjà on n'est clairement pas dans le même état d'esprit que dans les années 1940, quand on parquait dans des camps les citoyens américains d'origine japonaise « au cas où ». Et ça montre bien que l'autrice connaissait son sujet, car il y avait effectivement une forte diaspora japonaise à Hawaï. Elle aurait pu choisir un polynésien pur jus sans que ça fasse grande différence, tant qu'il y avait un passage par la Californie à un moment dans son histoire personnelle.



La deuxième surprise c'est l'importance donnée aux légendes, paysages et traditions polynésiennes. Ça aurait été dommage de s'en priver pour un état américain si différent de ceux du continent, mais j'ai trouvé que c'était particulièrement bien fait. Il y a bien quelques instants « Wikipédia » avant l'heure, parfaitement assumés et d'ailleurs systématiquement moqués, mais j'ai beaucoup aimé que ça rentre véritablement en compte dans l'enquête d'Alice. Il fallait qu'elle s'imprègne un tant soit peu d'une culture très différente de la sienne pour découvrir la clé du mystère. Cela donne des scènes très sympas où l'on prend la peine de donner aux choses et concepts leur nom polynésien (et de le garder) tout en les expliquant pour les novices du continent. Je pense particulièrement au luau (banquet) avec son porc kalua, préparé dans un imu ou four enterré et rôti grâce aux pierres de lave brûlantes. Sincèrement, ça m'a mis l'eau à la bouche !



La troisième surprise c'est de n'avoir constaté pratiquement aucune manifestation de mépris envers la culture polynésienne – en tout cas pas chez les gentils. Je pense sincèrement que l'intérêt de l'autrice va au-delà de simples recherches pour l'écriture du roman. On sent un réel intérêt et une réelle admiration. Les méchants ne s'intéressent à la résolution de l'énigme que par cupidité crasse, sans respect pour la culture dont ils s'emparent en s'en moquant. C'est très clair dans des passages tels que : « Sur ces entrefaites le mari de Milly se leva et jeta la cape de plumes sur ses épaules. Il se mit à parader autour de la pièce en poussant des cris inarticulés, lesquels imitaient, selon lui, le langage des anciens rois de Hawaï ». Un court paragraphe dont la formulation dit tout le mépris de l'autrice pour ce genre de manière de faire.



On y trouve également quelques préjugés débunkés de façon plus sympathique, quoiqu'avec la légèreté d'un lamantin :



« Je m'en voudrais d'avoir l'air de minimiser votre courage, mais dans les eaux territoriales d'Hawaï il n'y a pas de requins mangeurs d'hommes. Ils sont tous inoffensifs.

- Oh ! là ! là ! gémit Ned. Comme je me sens bête ! Bah ! On a toujours quelque chose à apprendre dans la vie ! »



Et la quatrième surprise, c'est le rapport entre filles et garçons dans le roman. Certes on ne va pas donner un rôle subalterne à Alice, l'héroïne futée et aventurière qui donne carrément son nom à la série. Mais il y a un passage qui m'a beaucoup plu, dont l'objectif était clair comme de l'eau de roche et ce, d'autant plus qu'il n'avait presque aucune incidence dans l'enquête elle-même. Deux équipes se constituent pour une course de pirogues, l'une entièrement masculine et l'autre mixte. L'équipe mixte se fait distancer et ça aurait été tellement facile de dire « bah oui, y'a des meufs dans le bateau ». Sauf que non, l'autrice préfère indiquer que c'est le manque de coordination qui les pénalise dans la course et une fois bien cadencés, les jeunes gens rattrapent leur retard et font match nul. Pour des jeunes lectrices (la cible de la série) le message est important !



De façon générale, j'ai beaucoup aimé ma lecture. J'ai retrouvé sans la moindre difficulté mon plaisir de petite fille, quand je lisais les romans de cette série. Les gentils sont gentils, et les méchants méchants. Ça s'enchaîne vite et avec fluidité. Le deus ex machina veille à ce que les personnages secondaires aient un réseau long comme le bras de potes très utiles pour prendre l'hélicoptère, identifier des symboles polynésiens ou visiter un cratère de volcan. Et même les scènes anecdotiques, comme celles du luau ou de la course de pirogues, se concluent généralement par un petit rebondissement. Ça m'a fait plutôt sourire. Après tout c'est un roman pour enfant / jeune ado. Ça ne va pas chercher midi à quatorze heures pour faire passer ses messages et résoudre son énigme, avec juste ce qu'il faut d'aventures et de casse-têtes. Ça me donne envie de relire la série !

Un de mes tomes préférés de la série Alice. Au-delà de l'intrigue, l'atmosphère véhiculé par le récit m'a transporté. De Salzbourg à Vienne, en passant par les alpes et la frontière austro-hongroise, le tout dans un climat de guerre froide entre les blocs de l'est et de l'ouest. Je dois cette facilité d'immersion dans le récit à mes lectures des différentes aventures allemandes de Yoko Tsuno qui doivent se passer à la même époque et dont les dessins de Roger Leloup m'ont toujours fait rêver. Pour en revenir à l'intrigue, si elle se permet quelques facilités comme souvent (les coïncidences trop grosses), elle est toujours plaisante et met parfois l'accent sur les inséparables amis d'Alice.

Pour terminer, il y a une autre clé de lecture intéressante, si vous avez lu (ce que je vous conseille vivement) les précédents tomes. C'est l'évolution de la culture et la société américaine. Les premiers livrent datent de 1930 (traduction française en 1955) et se poursuivent au fil des ans. Alice ne change pas tant, mais le monde qui l'entoure, si. En lisant les différents livres (les premières traductions surtout. Les dernières rééditions sont catastrophiques), on peut suivre l'évolution de l'Amérique, du point de vue de la haute société. Un aspect très enrichissant qui se cache derrière ces romans jeunesse.

J'avais envie de retrouver mon livre d'enfance suite à la sortie de la série.

Appréciable même si il ne faut pas oublier que cela a été rédigé en 1930.

Pour continuer le pèlerinage sans nostalgie de mes premières lectures, après Fantômette je me suis collé aux basques d’Alice. Encore une fille détective mais plus jeune que miss Marple que je ne connaissais pas à l’époque. Je me souviens en avoir lu beaucoup mais celui-ci que j’ai choisi je ne pense pas l’avoir lu alors. Il faut dire que mon choix a été guidé par la quatrième de couverture qui me parlait de Pérou. Ainsi, et même si je me suis ennuyé en lisant cette enquête, le voyage en quatre lieux que j’ai aimés là-bas m’a ravi à nouveau.

Le premier livre qui va me donner l'envie de lire et orienter toutes les lectures. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Mon oncle et ma tante me l'avaient offert pour Noël. Il me suit fidèlement. Je le range dans toutes les bibliothèques où je vis.

Retour en enfance pour moi et cette relecture d'une collection que j'adorais!

Un roman pour enfant-ado de très bonne qualité

J’ai bien aimé. J’ai trouvé le vocabulaire riche, chose qui n’est pas très courante pour des livres jeunesses. C’est surement pour cela que je pensais pouvoir valider une catégorie avec cette lecture mais non. Pas très grave, j’ai pris du plaisir avec cette lecture. Ce n’est pas un livre de toute première jeunesse. Mais tout de même assez intemporel. Il y a très peu de détails qui nous mettrait a une certaine époque.

Lorsqu’Alice annonce à son père qu’elle a gagné un titre de

propriété au Canada, lors d’un jeu radiophonique Alice est loin de s’imaginer

qu’elle déclenchera les passions. Mettant ainsi sa vie en danger, ainsi que

celles de ceux qu’elle rencontrera.



Ce petit livre de la bibliothèque verte ce lit très vite, normal c’est un jeunesse, il me faut donc me mettre dans la peau d’un enfant pour vous en parler.



L’histoire est assez plaisante, bien sûr sans surprise mais avec pas mal de rebondissement, il est également bien écrit, bien qu’il manque certains

approfondissements. Parfois quelques incohérences pour mon cerveau d’adulte. En le lisant je repensais aux livres du club des cinq que je lisais enfant.



Je me suis tout de suite attachée à la jeune Alice, personnage centrale de cette histoire, j’ai apprécié aussi la jeune romancière, mais j’aurai aimé que son histoire soit plus détaillée. Les dessins ainsi que la couverture sont très agréables.



UN JEUNESSE IDÉAL POUR LES ENFANTS AIMANT LES LIVRES D’AVENTURE,

CAR CELUI-CI N’EN MANQUE PAS. ET VA DE REBONDISSEMENT EN REBONDISSEMENT. UNE HISTOIRE BIEN SYMPATHIQUE.


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Une autre aventure d'Alice, où cette fois elle se retrouve à enquêter autour de l'Inde. En-dehors du fait que certaines situations du scénario sont assez croquignoles et qu'Alice s'extasie sur un rien, nous avons là une histoire tout à fait honnête, avec des péripéties et une enquête bien menée (entendez par là : pas trop prévisible). On notera aussi que l'intrusion du surnaturel ne sera pas gratuite au récit, bien que ce soit encore un moyen pour aboutir à la traditionnelle happy end. Au final, un livre de la Bibliothèque Rose plutôt recommandable.

Les enquêtes d'Alice c'est toute mon enfance ! C'est elle qui m'a donné le goût de la lecture ! J'ai lu tellement de livres depuis que je ne saurais les compter ! Je possède toute la collection des Alice, j'en ai fouiner des brocantes dans ma jeunesse pour tous les avoir ! J'espère que mes enfants aimeront ces livres comme moi même je les ai aimés !