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Critiques de Cecilia Samartin (85)
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Rosa et son secret

Quel plaisir d'attendre avec impatience le moment de reprendre sa lecture ! C'est ce plaisir que m'a procuré "Rosa et son secret", suite de "La belle imparfaite " de Cécilia Samartin.

Dans le premier tome, Jamilet, jeune et belle mexicaine, quitte son village natal pour se rendre clandestinement aux États-unis. Elle y trouve un emploi dans un hôpital psychiatrique, et se retrouve contrainte d'écouter le récit du patient dont elle s'occupe du matin au soir. Au terme de ce récit, Jamilet sait d'instinct qu'elle n'y est pas étrangère. Elle découvre à sa plus grande stupéfaction, que Rosa, la jeune femme dont ce patient était tombé éperdument amoureux dans sa jeunesse, portait la même tache que celle qui lui tapisse le dos. Tache de naissance qui peut parfois inspirer une certaine répugnance, tant Cécilia Samartin excelle dans l'art de trouver le mot juste. Cette disgrâce dont souffre Jamilet et dont a souffert Rosa, et qui, a priori est somme toute banale quoique regrettable, est le noyaux autour duquel s'articule une histoire riche de rebondissements et de surprises, et je ne peux que saluer la débordante imagination de l'auteure. Cette tache est à l'origine de choix qui s'imposent à certains protagonistes, de rencontres, de destins qui s'imbriquent et de routes qui se séparent, de secrets qui éclatent au grand jour, et de vies qui, grâce à elle ou à cause d'elle, ont pris un tout autre cours.

Les chapitres alternent entre la quête de Jamilet et le parcours de Rosa quelques quatre décennies plus tôt, ce qui ajoute au rythme soutenu de cet ouvrage. Je dois cependant reconnaitre qu'au regard de l'imagination dont a fait preuve l'auteure, je m'étais préparée à une fin plus flamboyante, plus retentissante. La fin m'a quelque peu déçue, d'autant que la touche d'onirisme qui y a été ajoutée ne m'a pas paru nécessaire. Je reste tout de même sur une très bonne impression, ce fut pour moi un fort agréable moment de lecture .

Cécilia Samartin nous parle de l'humain, elle nous parle d'amour, de haine, de jalousie, de cupidité, de pardon et de résilience, en somme, de tous ces sentiments, nobles ou pas, qui peuvent se tapir dans le coeur de chacun de nous, dans le coeur des simples humains que nous sommes.
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Le don d'Anna

Cécilia Samartin n'aura pas tardé à me décecoir ! Ayant lu d'elle "la belle imparfaite " ainsi que "Rosa et son secret" qui m'ont tout à fait charmée, j'ai entrepris de faire plus ample connaissance avec cette auteure, et ai naturellement continué sur ma lancée avec "Nora et le paradis perdu" suivi de : "le don d'Anna". Hélas, mon enthousiasme n'aura que très peu duré, car ce livre m'a vraiment ennuyée. Le personnage principal, Anna, en l'occurence, est trop "tout". Trop lisse, trop bonne, trop parfaite, pour donner à cette histoire ne serait-ce qu'un soupçon de vérité, de crédibilité. Cette histoire est soporifique, un peu mièvre et à l'eau de rose, et même s'il n'est pas dans mes intentions de comparer Cécilia Samartin à Valérie Perrin, Cette Anna n'a pas manqué de me rappeler une certaine Violette de "changer l'eau des fleurs", et je suis surprise que Cécilia Samartin se soit laissée aller à pareille facilité. Il ne suffit pas de "poser" une sainte dans un roman et d'attirer à elle tous les malheurs de la création pour faire larmoyer le lecteur.
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La belle imparfaite

Jamilet, jeune et belle mexicaine, quitte son village natal pour se rendre clandestinement aux États-unis. Ce village étant très pauvre, elle n'y a aucune perspective d'avenir, d'autant que la nature ayant voulu qu'elle ait sur le dos une tache de naissance, les villageois se sont tous accordés à la considérer comme une pestiférée. Aux USA elle sera embauchée dans un hôpital, où elle aura pour mission de s'occuper d'un vieil homme acâriatre, qui pour des raisons que je ne peux révéler, la contraindra à écouter I'histoire de sa vie. C'est donc ainsi que d'une plume fluide, Cécilia Samartin nous fait remonter le temps, nous ramène aux jeunes années de cet homme, et au coeur du pélérinage de Saint Jacques de Compostelle qu'à l'époque il avait entrepris. L'histoire oscille entre présent et passé, un présent où on suit Jamilet dans son quotidien, et un passé sur le chemin de Compostelle, aventure intimement liée à l'homme qu'est devenu ce jeune homme d'alors. Dans ce roman il est question d'amour, de rencontres fortuites qui parfois orientent le parcours de toute une vie, d'amitié, de trahison et de destins imbriqués. J'ai quand-même regretté quelques invraisemblances, des situations qui m'ont paru pour le moins improbables, ce qui à mes yeux a enlevé à cette histoire un peu de sa crédibilité. Cependant, si on choisit d'en faire fi, ce récit demeure malgré tout assez prenant. Je ne saurais pour l'instant vous en dire plus, car Je n'en sais pas plus moi-même, dans la mesure où ce livre a une suite intitulée "Rosa et son secret ", que je m'en vais lire de ce pas. En effet, de nombreuses questions sont restées en suspens, et ce roman me parait suffisamment digne d'intérêt pour que je cherche à connaitre le fin mot de l'histoire !
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Le don d'Anna

Un très beau livre ! J'ai beaucoup aimé cette douce histoire. L'écriture fluide m'a transportée dans le monde d'Anna , on la découvre enfant dans son village du Salvador, puis sa fuite et sa vie aux états unis auprès de cette famille qui deviendra la sienne au fil du temps. Elle qui , après, les tourments de son enfance, pensait se consacrer à dieu voit apparaître une autre voie, une autre destinée.

Cécilia Sarmatin nous offre un beau moment de lecture, une belle histoire d'amour et des personnages attachants : les parfaits ingrédients d'un livre réussi !

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Le don d'Anna

Née dans une famille pauvre mais aimante, Anna a grandi au Salvador, dans un village perdu au milieu de la jungle. Les conseils de sa mère, les jeux avec son cousin Carlos, les colères de sa tante Juana...tant de souvenirs qu'elle garde au fond de son cœur, elle qui a survécu au massacre de tous les habitants de son village lors de la guerre civile. Cachée par sa mère dans le petit meuble de la machine à coudre familiale, Anna a été ensuite recueillie par sœur Josepha qui s'est tant attachée à l'enfant qu'elle n'a pu se résigner à la laisser au Salvador. C'est donc en Californie, dans un couvent, qu'Anna a décidé d'entrer dans les ordres. Mais avant qu'elle ne prononce ses vœux, la mère supérieure décide de l'envoyer un peu dans le monde. C'est ainsi que la jeune femme de 22 ans devient gouvernante de la famille Trevis. Très vite, Anna devient indispensable à tous. Elle s'épanouit dans cette maison qui devient sienne, s'attache aux enfants, soutient la maîtresse de maison, la très belle et volage Lilian, et tombe amoureuse d'Adam Trevis...



N'y allons pas par quatre chemins, le don d'Anna c'est d'être une cruche ! Une potiche soumise aux desiderata d'autrui, prompte à aimer, à comprendre, à tout pardonner. Une godiche qui met son destin entre les mains d'un Dieu qui, en remerciement, lui refile tous les maux de la terre, de la guerre civile à un ''bien aimé'' atteint d'un cancer. Malgré les coups du sort, Anna reste optimiste, souriante et dévouée. La seule entorse à son comportement de sainte est le sentiment amoureux qu'elle développe pour son patron marié et père de famille. Mais Anna ne s'autorise aucun regard ou geste déplacés, aucun aveu enflammé. Elle se contente de frémir de tout son corps, de pulser de tout son cœur, de manquer s'évanouir, dès que le beau ténébreux se trouve dans la même pièce qu'elle. Au bout de 20 années de cet amour aussi discret que platonique, l'ex-future nonne se voit enfin aimer en retour mais ça ne dure pas puisqu'encore une fois Dieu va s'en mêler et lui réserver une de ces terribles épreuves dont il a le secret.

Bref, ce personnage d'Anna correspond à la femme telle qu'on la rêvait au XIXè siècle, toute en soumission et abnégation, sans volonté propre, sans désir, sans ambition autre que de faire le bonheur de ceux qui l'entourent. Autour d'elle gravitent des clichés ambulants, la magnifique épouse volage, irrespectueuse et dépensière mais qu'Anna, trop bonne, ne parvient pas à détester, le fils prodige, si beau, si brillant, par ailleurs insupportable depuis son plus jeune âge, la fille complexée par sa mère si séduisante et, cerise sur le gâteau, le beau mari, bourru au cœur tendre, trompé mais fidèle, loyal jusqu'au bout, qui lui sert de prince charmant.

Ce roman est une bluette qui dégouline de bons sentiments, une guimauve parfaitement enrobée par l'écriture suave de Cecilia Samartin qui n'a pas peur du ridicule pour décrire le sentiment amoureux avec des envolées lyriques dignes de Brabara Cartland.
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Le don d'Anna

C’est d’une écriture toute en délicatesse et soignée (merci à l’auteur et à la traductrice) que nous sont narrés les événements qui ont parsemé la vie de notre héroïne, la douce Anna.



Petite fille salvadorienne, elle ne doit sa vie sauve qu’à soeur Josepha, religieuse qui l’a prise sous son aile et emmenée aux Etats-Unis.

Rescapée de la guerre civile dans les années 1980 et marquée à jamais par le massacre de toute sa famille, Anna deviendra gouvernante au service de la riche famille Trevis. C’est grâce à son pouvoir de résilience et à sa grande empathie qu’Anna réussira à semer amour et compassion autour d’elle.



C’est une histoire attachante qui malgré quelques petits clichés manichéens se lit de manière addictive. Lire l’histoire d’une belle personne fait un bien fou !

J’ai grandement apprécié la qualité de l’écriture et j’ai goûté les retours dans le passé salvadorien où Anna va puiser les réponses à offrir à ceux qui l’entourent aujourd’hui. C’est un hymne à l’amour maternel, seul héritage reçu et conservé intact par notre héroïne.
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Le don d'Anna

Qu'est ce que je vais pouvoir dire dans cette critique ? Un seul mot me vient... "gentillet" ! C'est à dire, entre "jolie petite histoire romanesque" et "roman à l'eau de rose".

Le début était prometteur... avec l'enfance d'Anna, une vie rude mais heureuse au Salvador, jusqu'à ce que la guerre civile lui apporte des visions d'horreurs.

Puis on passe dans le registre "Harlequin"... la jeune-fille pauvre, traumatisée, innocente et naïve, qui ne rêve que d'être bonne sœur, devient gouvernante dans une famille riche et s'énamoure de son patron... elle se fige quand il l'approche, elle se noie dans son regard, elle frémit s'il la touche... mais, pendant des années elle refoule tous ces sentiments, elle n'est qu'abnégation, jusqu'à ce que... et l'histoire finira presque bien.

Bref... pour moi, rien d'inoubliable !
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Nora ou le paradis perdu

Voilà un livre qui fait voyager! On suit le parcours de deux cousines, aux caractères diamétralement opposés, en plein cœur de la révolution cubaine. Alors que l'une s'exile aux Etats-Unis, l'autre reste à Cuba. Une histoire profonde d'amitié, d'amour, de soutien mais aussi un vrai focus sur Cuba, sa révolution et ses coutumes. On apprend énormément sur ce pays et Cecilia Samartin pose de réelles questions identitaires et d'appartenance inéluctables aux personnes qui ont fui leur pays. Un vrai coup de cœur pour ce voyage littéraire.
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Le don d'Anna

Anna est née dans un village perdu au milieu de la jungle au Salvador. Cachée par sa mère, elle survit au massacre des habitants de son village lors de la guerre civile. Anna est recueillie par une soeur catholique qui la ramène en Californie où elle décide à 22 ans d'entrer dans les ordres. Avant de prononcer ses voeux, la mère supérieure l'envoie travailler comme gouvernante dans la famille Trevis. Anna finit par s'épanouir dans cette maison, s'attache aux enfants, soutient la maîtresse de maison infidèle et tombe amoureuse d'Adam Trevis...



Trouvé dans le bac des livres de ma gare, attirée par la bande publicitaire précisant «roman de l'été» j'ai emprunté « le don d'Anna » de Cecilia Samartin.

Je me réjouissait de lire une grande et belle histoire d'amour. C'est plutôt une déception même si c'est bien écrit et que cela se lit facilement C'est l'histoire d'une gouvernante qui tombe amoureuse de son maitre…. Vachement mièvre et préjudiciable pour l'image de la femme.

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La promesse de Lola

Le petit Sebastian est atteint d'une maladie cardiaque et doit subir des opérations. Ses parents sont maladroits et l'ambiance à l'école est plutôt cruelle.

Il s'entend bien avec sa grand-mère Lola qui a perdu goût à la vie au début de l'histoire.

C'est un roman rempli de bons sentiments certes mais ce n'est pas passionnant, c'est ronron et je n'ai même pas su me rabattre sur notre belle langue française car c'est traduit de l'américain (pas mal traduit d'ailleurs mais dans un langage usuel).

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La promesse de Lola

Mercredi 1er juillet 2015 : Sortie chez Archipoche de « La Promesse de Lola », ni une ni deux, j’appelle ma libraire pour qu’elle m’en mette un de côté, on ne sait jamais !

Jeudi 2 juillet 2015 : Avant de commencer ma journée de travail, je file le chercher, je ne peux plus attendre, cela fait tout de même plus d’un an que je l’attends ! Pour tout vous avouer, c’est quand même de ma faute ! Si je n’étais pas aussi maniaque avec mes livres, je l’aurai lu depuis bien longtemps et j’aurai même acheté le suivant, mais ayant découvert Cécilia Samartin alors que Le don d’Anna était en format poche, et comme j’adore cette auteure, il ne faut pas dépareiller, horreur, malheur !

Une fois en main, je peux partir travailler sereinement, tout en attendant le soir pour me plonger dans ce roman, dont je sais d’avance que ce sera un coup de cœur…



Et pour la quatrième fois, ce n’est plus une confidence, je vous avoue avoir du mal à débuter cette critique. C’est bizarre, c’est toujours la même chose pour les livres de Cecilia Samartin… Mon voyage de 376 pages m’a encore envoûté, puis les recettes à la fin du livre, n’en parlons pas !



J’ai commencé mon voyage en découvrant Abuela Lola, veuve depuis des années et qui n’a plus le goût de vivre. Entre le décès de son mari Abuelo Ramiro et la naissance compliquée de Sebastian, son petit-fils, atteint d’une malformation cardiaque, cela est très difficile pour elle. C’est pesant la solitude.

Puis vient la présentation de Sebastian, il a dix ans, il est atteint d’une malformation cardiaque et il est rejeté par ses camarades, parce qu’il ne peut pas courir, pas jouer au foot, lui qui rêve d’être un grand joueur, acclamé par la foule. Il subit beaucoup de moqueries et d’humiliation. Ces parents, Gloria et Dean, ne sont pas top non plus, du moins, sa mère, qui le prend pour un bébé, incapable de comprendre quoique ce soit concernant sa maladie et ne lui laisse pas son mot à dire.

Le seul plaisir de Sebastian, c’est d’aller chez sa Abuela Lola chaque soir après l’école.

Un jour, lorsqu’il arrive, il la découvre inanimée sur le sol. Et c’est ici que le véritable voyage commence…



Encore une fois, j’ai voyagé, j’ai été transportée dans cette Amérique Latine que j’aime tant. L’écriture de Cecilia Samartin m’a envoûté et je n’ai pu me résoudre à tourner les pages plus lentement. C’est fou cette sensation que me procure cette auteure ! J’ai vécu pleinement avec les personnages, que ce soit les moments d’angoisse, de joie, de tristesse, j’ai tout vécu avec eux, et c’est peu dire…

J’ai aussi cuisiné avec Abuela Lola et Sebastian lors de leur séance cuisine de chaque soir, j’ai tellement bien cuisiné que j’en avais l’odeur dans les narines !

Je me suis attachée aux personnages comme s’ils étaient mes ami(e)s, comme s’ils faisaient partie de ma vie, réellement.

Je crois que les livres de Cecilia Samartin me correspondent totalement. Ce n’est plus une simple envie de lire ses livres, c’est un réel besoin pour moi. J’ai besoin de voyager, de lire ses petits mots et ses petites phrases en espagnol, cette langue que j’aime tant et à laquelle j’attache tellement d’importance…



Puis dans ce livre, encore une fois, Cecilia Samartin nous amène à réfléchir. Ici, le thème est la famille. Ah la famille… Tout le monde sait qu’on ne la choisit pas, on doit faire avec. Entre les rancœurs, les tensions, les affinités, les différences d’éducation, ce n’est pas facile de faire des repas de famille… A travers Abuela Lola, Sebastian et leur merveilleuse cuisine, Cecilia Samartin nous fait réfléchir, prendre conscience des choses et nous livre un sacré message d’espoir…



Bref, tout ça pour dire que « La Promesse de Lola », c’est un passage du rire aux larmes en quelques phrases, c’est de la joie, de la bonne humeur, de l’angoisse, de la tristesse mais encore de l’espoir, c’est un sacré coup de cœur, mais surtout : « La famille c’est une grande table et tout le monde autour. » Laetitia Casta.

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Le don d'Anna

Que dire sur ce roman… Un vrai coup de cœur pour moi !



Anna a eu une enfance très difficile. Elle a grandi au Salvador, pays en guerre civile à l’époque. Etant la seule rescapée de sa famille suite au massacre dans son village au Salvador, le père Lucas la conduit dans un orphelinat, auprès de Sœur Josepha. Par la suite, Sœur Josepha et Anna vont migrer aux Etats-Unis, terre de Sœur Josepha, où Anna, rentrera dans un couvent.

A l’âge de 22 ans, elle entrera en tant que gouvernante des enfants, Teddy et Jessie, dans la famille Trevis qui renferme une grande histoire.

Mais quel destin sera réservé à Anna auprès d’Adam, Lillian, Teddy, Jessie, Milie et les autres ?



C’est le genre de roman que je n’ai pas l’habitude de lire et qui pourtant, m’a transporté, du début à la fin. J’ai même ressenti un pincement au cœur en refermant ce livre. L’écriture est simple, et pourtant, j’ai bu chaque mot, chaque ponctuation, comme si ma vie en dépendait. L’histoire nous fait ressentir des émotions, beaucoup d’émotions. On dirait que les personnages sont créés spécialement pour qu’on s’attache à tout le monde, sans exception.



Je ne parlerais que du personnage d’Anna, qui incarne la douceur pour moi. Cette jeune femme qui a tout perdu et qui pensait du coup, vouer sa vie à Dieu va se retrouver dans cette famille qui va totalement changer ses projets de vie. Chez les Trevis, cette famille où elle pensera à leur bonheur avant le sien durant plus de vingt ans, elle va connaître des choses qu’elle n’aurait jamais pensé avoir simplement le droit de penser.



Puis une chose m’a marqué aussi durant le récit, c’est le lien étroit qu’elle entretient avec sa maman, qui malheureusement n’est plus de ce monde. Les questions qu’elle lui pose et qui ne restent pas sans réponse, comme si elle était toujours présente rajoute du baume au cœur dans cette histoire émouvante.



Entre horreur et douceur, il n’y a qu’un pas, et pourtant, quel long pas à franchir de la part d’Anna, un pas qui fait 476 pages de bonheur.

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Le don d'Anna

Les romans d'amour ne font pas partie de mes préférences littéraires. Pourtant, il y a parfois des histoires qui remettent en doute mes classements et me font revoir mes critères d'appréciation.

Le don d'Anna m'a été vanté par une amie. Il m'a été offert par une autre amie. Impossible de reculer. Et j'ai bien fait.

J'y ai découvert une plume tout en finesse, tout en tendresse, des personnages consistants, qui osent prendre des risques et s'engager, des aléas de la vie peu romancés qui montrent que même dans les romans d'amour, la réalité parfois si dure et cruelle peut prendre le dessus.

Et puis, il y a Anna. Cette femme attachante qu'on admire rapidement, à qui l'on souhaite avec bienveillance tout le bonheur du monde, qu'on aime accompagner au fil des pages.

Un très bon moment de lecture aux côtés de Cecilia Samartin dont je découvrais pour la première fois l'univers.
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Rosa et son secret

Et encore une fois, cela est difficile pour moi de rédiger ma critique. Je crois que j’aurai le même souci pour chacun de ses livres. Pourquoi ? Je n’en sais trop rien au final. Sans doute l’écriture de Cecilia Samartin. Il faut le dire, elle me laisse sans voix. C’est une écriture d’une incroyable finesse, quelque chose d’indescriptible.



Je fus étonnée de voir que « Le secret de Rosa » était la suite de « La belle imparfaite ». Quelle surprise ! Et c’est donc avec plaisir que j’ai repris ma merveilleuse aventure avec Jamilet, Eddie, le Señor Peregrino ainsi que les autres personnages. Mais pour moi, c’était reparti pour un nouveau voyage, de 587 pages parfois.



Cette fois-ci, Jamilet, qui je le rappelle est une jeune femme Mexicaine avec une énorme tache de naissance dans le dos, va partir à la quête de la vérité après le récit du vieux Señor Peregrino. Elle va chercher à comprendre ce qui lui arrive. Elle en est persuadée, toute cette histoire a un lien avec elle.

C’est donc avec envie qu’elle part sur les traces de son passé, à la recherche de Rosa, la femme tant aimée par celui qu’elle appelle son « grand-père » sans même le connaître véritablement…



Pour ma part, je trouve que cette histoire est un pur chef-d’œuvre. Comme vous avez pu le constater, Cecilia Samartin m’a conquise et fait désormais partie de mes auteurs préférés. Son écriture me transporte, ses histoires me font voyager. Ce que je ressens à chaque lecture et encore plus dans celle-là, comme je ne m’attendais pas à retrouver Jamilet et les siens, est quelque chose que j’ai du mal à exprimer. J’ai rarement vu une si belle écriture. Elle a le don de mettre des mots sur ce qui est indescriptible. Elle a le pouvoir de nous faire tourner les pages à une vitesse folle. Et comme avec « La belle imparfaite », avec « Le secret de Rosa », j’ai été amenée, une fois de plus à la réflexion. Parce qu’avec cette histoire, elle nous démontre encore une fois que l’on ne peut pas construire sa vie sur des mensonges où des choses cachées, que la vérité finit toujours par se savoir. Elle nous donne ici, une bonne leçon de vie, celle dont on n’en ressort pas indemne.



Bref, tout ça pour dire qu’impossible n’est rien, qu’il ne faut pas baisser les bras. La vie est tellement belle et tellement courte, « qu’il faut aimer la vie, et l’aimer même si… » comme dirait Renaud, qu’il faut croire en ses rêves, vivre, tout simplement !

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La belle imparfaite

Difficile pour moi de rédiger quelque chose sur ce merveilleux roman qu’est « La belle imparfaite ». Alors, je fais de mon mieux, ne m’en voulez pas.

En fait, en réfléchissant bien et en relisant ma critique qui est déjà en ligne sur le premier roman de Cecilia Samartin, qui est Le don d’Anna, je me suis rendue compte que j’avais, là aussi, eu beaucoup de mal à coucher sur le papier ce que j’avais ressenti. Ce n’est pas mon habitude, alors, je pense que cela doit venir des émotions que je ressens avec les livres de cette auteure.



C’est l’histoire de Jamilet, une jeune fille Mexicaine qui vit paisiblement avec sa famille, au Mexique. Mais Jamilet a une particularité qui lui vaut toutes les moqueries de ses camarades, qui la considère comme un monstre : Jamilet a une tâche. Une tâche de naissance qui lui prend tout le dos. De ce fait, elle n’est pas une enfant comme les autres, elle ne va pas à l’école, elle fait toujours en sorte de cacher cette tâche qui lui rend la vie impossible…



Mais Jamilet a une seule idée en tête, partir aux Etats-Unis pour travailler et économiser afin de rencontrer un grand chirurgien, qui pourra lui faire disparaître cette tâche qui l’obsède. A la mort de sa mère, Jamilet rejoint donc illégalement les Etats-Unis, où elle va vivre chez sa tante Carmen. Elle va donc trouver un travail avec l’aide de Eddie, qui va lui indiquer un hospice. Une fois ses faux-papiers en poche, elle va postuler pour pouvoir s’occuper d’un vieillard acariâtre, qui est considéré comme fou, qui dit s’appeler Señor Peregrino. Ce dernier va l’obliger à écouter son histoire, jusqu’à la fin, si elle veut récupérer ses papiers, qui lui a tranquillement dérobé… C’est alors que l’on part en voyage, sur les traces du passé de Señor Peregrino, sur les Chemins de Compostelles…



Et mon voyage dura 441 pages… et quel voyage ! C’était, encore une fois, un pur bonheur ! J’ai, une fois de plus, été conquise par l’écriture de Cecilia Samartin… C’est une auteure qui a un immense talent. Comme je l’ai dit au début de ma critique, j’ai ressenti beaucoup d’émotion lors de cette lecture, toutes différentes les unes des autres, mais surtout, toutes plus fortes les une que les autres. Cela m’arrive rarement dans une lecture, mais ici, j’ai été transportée au fil des pages que je ne pouvais cesser de tourner, un peu comme si je vivais l’histoire avec les personnages, que je faisais partie moi aussi de l’histoire.



Ce roman n’est pas une simple histoire, il nous emmène à la réflexion, et pas une des plus simples : la réflexion sur notre vie. Et, peu importe l’âge que nous avons, nous sommes toujours amené à réfléchir sur notre vie, notre avenir. Peut-être cela vient-il des études de Cecilia Samartin, qui a étudié la psychologie. Mais elle fait cela tout en douceur, comme tout au long de l’histoire, et personnellement, je trouve cela vraiment agréable.



En bref, tout cela, c’est pour vous dire que j’ai découvert en Cecilia Samartin, une auteure hors du commun qui a donc le privilège de figurer désormais, parmi mes auteurs préférés. Je vais donc finir ma critique par une petite citation :

« Un grand auteur est celui dont on entend et reconnaît la voix dès qu'on ouvre l'un de ses livres. Il a réussi à fondre la parole et l'écriture. » Michel Tournier.

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Le don d'Anna

Dans les années 1980, la guerre civile fait rage au Salvador. C'est là, dans un petit village, qu'Anna a grandi pauvrement mais entourée d'amour. Grâce à sa mère qui a pu la cacher à temps, elle sera la seule rescapée du massacre des habitants de son village. Soeur Josepha va alors tout mettre en oeuvre pour la protéger et l'emmener avec elle aux Etats-Unis. Hébergée dans un couvent, c'est tout naturellement qu'Anna se tourne vers la religion. Alors qu'elle est sur le point de prononcer ses voeux, une mission temporaire de gouvernante la conduit dans la famille Trevis.



L'auteure, ensuite, fait un grand bond dans le futur et nous présente Anna au chevet de son "bien-aimé" malade.

J'ai trouvé la technique intéressante, l'intérêt de l'histoire (d'amour, forcément) devenant le déclic, l'instant magique.



Dommage, le soufflé retombe bien vite, c'est long, très long, ça devient soporifique, et je me suis désintéressée peu à peu du sort de cette pauvre Anna qui ne semble pas pressée de prendre de revanche sur sa triste vie.

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Le don d'Anna

un peu dépitée par les critiques négatives

qui racontent l'histoire entièrement : dommage !



passé un excellent moment !
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Le don d'Anna

Un roman tout en douceur et en chaleur humaine.

Car Anna est un don du ciel, qui arrive dans la famille Trevis. Famille aisée, mais qui ne sait plus communiquer, ni apprécier le bonheur d'une vie tranquille.

Anna , de son expérience dramatique de la guerre au Salvador, en a ressorti le meilleur d'elle-même, une soif de vivre, et de ce fait,elle est douce, compréhensive, bienfaisante,sur les autres.

Elle arrive naturellement à aplanir leurs problèmes, remonter le moral, assurer la cohésion, éduquer des enfants, au sein de cette famille. Elle fait don de soi.

C'est merveilleux de la voir, intégrer cette famille, qu'elle n'a plus, revivre, apprécier les fleurs du jardin, le rire des enfants, le piano.

Elle fait si bien partie de la famille, qu'elle tombe amoureuse d'Adam, sans se l'avouer, car elle refusait ce sentiment.De ce fait, personne ne s'en rend compte.Cet amour lui sera rendu, après un divorce, où par la maladie, elle continuera à faire de don de soi.

La fin est une chute et elle montre que l'amour qu'elle a donner, lui est rendu avec plaisir, et bonheur.

C'est un roman bien écrit, empreint de douceur, de joie de vivre, d'espoir.

Car il est passionnant de voir l'évolution de la vie d'Anna et de sa joie de vivre.


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La promesse de Lola

Attention ce livre comporte de nombreuses recettes qui vous donneront sûrement une faim de loup, en fermant ce livre vous n'aurez qu'une envie, manger un bon plat fait par cette chère Abuela Lola.



le duo Sebastian et Abuela Lola est vraiment beau à voir, qui n'a jamais rêvé d'avoir une grand-mère avec autant de qualités ? Oui parce que c'est une grand-mère avec un caractère du tonnerre qui n'hésite pas à remettre les pendules à l'heure et à dire les choses comme elle les pense, n'en déplaise à ceux qui sont directement concernés. Sebastian, à l'opposé est une petit garçon chétif, trop gentil qui est le bouc émissaire de ses camarades de classe à cause de sa maladie, et qui en plus vit une situation familiale pour le peu désagréable.



Pour réunir ses enfants Abuela Lola, va passer outre la promesse qu'elle leur avait faite et va se remettre à cuisiner, c'est bien connu les repas réunissent et mettent du baume au coeur, ça va être pour cette famille l'occasion de détendre l'atmosphère tout en mangeant de bons plats accompagnés de belles histoires si bien racontées par Abuela Lola.



Voici un roman tendre, agréable à lire et qui fait du bien, les histoires de cette grand-mère sont extraordinaires elles nous font voyager, on se surprend même à se prendre au jeu, c'est un réel plaisir d'assister à ces réunions familiales qui éveillent les papilles gustatives. Et le plus original c'est qu'à la fin du livre, toutes les recettes citées au cours de l'histoire sont répertoriées, raison de plus pour se laisser tenter.
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
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Le don d'Anna

je me demande laquelle de mes copines ou copinautes a glissé ce livre dans ma PAL et depuis combien de temps .

Je n'ai même pas le souvenir de l'avoir choisi ( j'en ai tellement faut dire)

Toujours est il que ce livre est une petite merveille, une pépite littéraire

La merveilleuse histoire d' Anna

De son Salvador natal, des atrocités de la guerre civile

auxquelles elle a survécu , à la douceur d'une vie bourgeoise chez les Trevis, un destin incroyable.

Une histoire émouvante que la sienne , survivre à sa famille ce n'est pas rien (pourquoi moi etc ...) et croire de ce fait qu'elle est destinée à une vie de prières jusqu'à ce que sa vie prenne un autre chemin.

C'est une histoire d'amour incroyable, celle d'une mère qui va trouver un moyen de sauver la vie de sa fille , une femme intelligente , pleine de sagesse que "mama" c'est elle qui fera ce magnifique don à Anna

Le don d' Anna c'est celui d'offrir aux autres un amour immense sans ne rien attendre en retour (sans même songer qu'elle le doit parce qu'elle a survecue).

Anna c'est un cadeau pour tous, elle a vraiment le don d'embellir la vie des autres

C'est entre tristesse et joie que nous suivons Anna, entre présent et passé .

Ce livre est un bonbon ( mon bonbon fourré au chocolat) qu'il faut déguster lentement , en apprécier les saveurs comme quand on est enfant et le suçotte doucement parce qu'on veut qu'il dure longtemps, et garder le meilleur pour la fin

C'est un livre émouvant , bouleversant.

Une merveilleuse histoire de résilience.

L' écriture est fluide et mélodieuse, c'est comme si la musique d' Adam venait jusqu’à nous, elle nous enveloppe,nous apaise.

Les moments forts et douloureux sont contrebalancés par tous ces petits riens de la vie quotidienne d' Anna, ces petits riens qui font son bonheur.

Le regard, la douceur des mots d' Anna sur son bien aimé, c'est très fort et très touchant, même émouvant aux larmes, à ce nœud dans la gorge ( c'est comme sils étaient intimes avec moi) car tellement injuste aussi ce destin

Tous les personnages sont traités en profondeur, tant et si bien qu'on ne peut détester personne , pas même Lillian !

Toute cette petite famille est attachante , de Teddy le petit diable qui adore en passant par Jessie en conflit permanent avec sa mère, Adam, Benson ,Peter,Millie et Darwin.

Un hommage , aux mères, et aux nounous.

Une fin surprenante mais si belle , qui vient à petit pas tout en douceur , elle nous semble si logique, tant les liens tissés dans cette famille avec Anna sont si particuliers.

Un gros mais très gros coup de coeur
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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