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Critiques de Céline Minard (456)
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Faillir être flingué

Un western?... Moi j'en ai vu des westerns quand j’étais petit et puis comme papa aimait ça j'en ai vu des pleines brouettes. Sauf qu'à 35 ans, de mémoire, pas un ne m'a vraiment emballé. Tout ça c’était avant ce challenge lecteur et ce thème incongru : 'Un western'.

Alors on regarde ce qu'il y a à lire sur le site, on tombe sur un livre, tiens c'est une autrice, tiens il a reçu des prix, tiens la quatrième de couverture sans m'inspirer vraiment ne me rebute pas, si tu ne me convaincs pas du haut de tes 20 centimètres c'est moi qui te flingue ainsi que tout ceux de ton espèce.



Et bien c'est lui qui a gagné, avec ses péripéties tantôt cocasses tantôt émouvante, la lecture se fait fluide et c'est avec beaucoup de plaisir qu'on tourne les pages. Finalement, on retrouve dans ce western les mêmes structures et ingrédients que dans un roman de fantasy.

Il s'agit plus d'une fresque que d'une aventure comme on pourrait peut être s'y attendre mais étant donné que le livre est court cela ne rend pas la lecture fastidieuse.



Je vais peut être essayer un bon film de western maintenant...

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Faillir être flingué

Encensé par la critique professionnelle mais avec un avis plutôt mitigé pour les lecteurs, je devais donc lire "Faillir être flingué" pour me faire ma propre opinion.

Céline Minard nous installe dès les premières lignes dans une époque et des lieux non définis, mais qui ressemblent fortement au western, tels qu'on l'imagine. On est transporté grâce à une écriture soignée, dans les grandes plaines désertiques du Far West, où interagit un éventail d'individus d'origines et d'horizons différents.

Au début du livre, j'ai été un peu perdu car Céline Minard introduit un grand nombre de personnages et passe de l'un à l'autre sans vraiment les définir. Au fil du récit, j'ai réussi à rétablir le fil conducteur, à remettre bon an mal an les choses dans l'ordre et c'est là qu'est venue ma plus grande déception. L'univers du western est bien présent, l'ambiance est parfaitement adaptée mais l'histoire n'a vraiment que peu d'intérêt. C'est une succession de petites séquences avec des personnes variées et peu approfondies donc au final insipides. On s'ennuie donc progressivement même si les dernières pages apportent un peu de d'entrain aux évènements.



Céline Minard a peint un très beau tableau de paysage, mais a oublié le mouvement de ses personnages, ce qui offre un résultat assez mitigé si on le compare aux souvenirs de films de cowboys où les fusillades et les poursuites battaient leur plein.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Faillir être flingué

Un roman totalement dépaysant !

Les scènes se passent au Far West à la fin du XIXème siècle. « Les scènes », parce que ce n’est pas vraiment une histoire, plutôt une galerie de portraits, de personnages très typés dont on ne connaît pas vraiment le but au départ : voleurs de chevaux, colporteurs, Indiens, tous traversent la plaine, avec ou sans cheval, seuls ou en groupes.

Ils s’en vont dans des paysages remarquablement décrits, une nature tantôt hostile, tantôt hospitalière qui comble leurs besoins, mais les écrase parfois.

En fait, chaque chapitre déroule un moment de vie d’un personnage et le lecteur est d’abord perdu par cette profusion de personnalités. Puis il comprend peu à peu ce qui les relie : la ville.

Là, il y aura diligences et bagarres, bordels glauques et whisky. Tout concourt à plonger le lecteur dans une ambiance country-western très réussie.

Le style est rapide, enlevé et l’effort de concentration demandé au début sera bien récompensé.

Si l’on n’a pas peur de perdre son scalp, ce roman est tout à fait réjouissant !
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Faillir être flingué

Un vrai choc que ce livre, tant à travers un thème éculé et guère plus usité en littérature, surgit une écriture d'une force et d'une modernité époustouflante.



Dès le début, on y est, dans ce grand ouest américain que tant de western ont décrit : cow-boys, indiens, chinois, diligence, village qui se monte, squaw chamane et j'en passe... Tous les incontournables sont là. Et ça fonctionne ! Magistralement.



Car Céline Mignard déploie page après page un "scénario" extrêmement bien ficelé, sur un rythme lent mais méthodique, avec souvent des chronologies inversées et des magnifiques portraits de personnages qui finiront par converger vers cette ville nouvelle. Et forcément comme dans tout western, le final sera grandiose. Et beau.



Et puis il y a surtout une écriture surprenante, difficile, qui se mérite. Avec peu de dialogue, des paragraphes longs de plusieurs pages mais un style d'une fluidité et d'une originalité incroyable, rendant la lecture à la fois exigeante et passionnante, belle, poétique et dure, avec des "cassures" syntaxiques tombant souvent à propos comme de bienvenues et inspirées respirations.



Alors que les livres finissent souvent en films, surtout n'en faites rien avec Faillir être flingué : il aurait tout à y perdre !
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Faillir être flingué

Dépaysement assuré. On se retrouve dans un western avec un certain nombre de personnages d'une ville naissante du Far West. Chacun avec sa particularité, ses faiblesses, son origine ethnique, sociale. Chacun avec les richesses qu'il peut apporter à la communauté. Nous sommes dans une société en formation avec toutes ses audaces, ses trafics, sa violence. le tout forme une épopée, une fresque où on retrouve les éléments propres aux films de western classiques, romantisme y compris.

Après un début laborieux dû à la multiplicité des personnages, j'ai été emportée par le souffle du roman.
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Ka Ta

Art du sabre japonais, adversaires bien réels, concentration ultime du récit. La grâce efficace.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/09/24/note-de-lecture-ka-ta-celine-minard/

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Faillir être flingué

Céline Minard nous emporte dès les premières pages dans une équipée sauvage aux confins du Far West, aux côtés de cow-boys endiablés et d’indiens fascinants.



Eau-qui-court-sur-la-plaine est une jeune indienne qui se déplace comme le vent sur les prairies, prodiguant au passage ses talents de guérisseuse au gré de ses rencontres. Elle est comme le fil conducteur qui nous permet de rencontrer les nombreux personnages de cette épopée : les frères McPherson et leur mère mourante, Elie, Bird, Arcadia et sa contrebasse, Sally, la barmaid au grand cœur, Zébulon…



Les uns courent après les autres, volent des chevaux aux autres, les reperdent au jeu, les regagnent, dans une danse endiablée portée par un souffle lyrique étonnant :



« Elle empoigna sa contrebasse et joua pour lui seul le morceau de sauvagerie qu’il lui avait comme transmis. Il reconnut la pluie que le poitrail des bêtes, le balancement grinçant des grands pins, l’éclatement de l’eau et du bois, la longue phrases du trajet plein de détours, les boules de moucherons dans les coins d’ombre, la fuite des poissons dans l’eau plate, le départ de la balle, la fuite des chevaux, la fuite des jours dans le temps, la fuite en elle-même et à ce moment, il éclata en sanglots. » (p. 218)



Ces êtres vont se côtoyer, s’effleurer, se détester, se battre pour finir par former une grande famille unie, salvatrice.



Un grand western au souffle épique indéniable...




Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Faillir être flingué

Céline Minard signe avec « Faillir être flingué » (quel superbe titre !) un western particulièrement réussi. Comment ne pas penser à « Lonesome Dove » en suivant le cheminement de ces multiples personnages (pas forcément évident de s’y retrouver au début !) qui tous convergent vers une ville naissante ? Cette dernière grâce à ces personnages, à la solidarité dont ils vont faire preuve, va s’animer et se développer. Cow-boys, indiens, chevaux, saloon, alcool, armes, … : tous les ingrédients du western sont ici présents. Mais il y en plus une qualité dans l’écriture, une poésie dans les mots, qui donnent à ce roman un charme fou…
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Faillir être flingué

Donner le Prix du Style à ce roman de Céline Minard était bien la moindre des choses...du style elle en a à revendre pour nous offrir ce Western incroyable aux personnages tous aussi réussis les uns que les autres...le mythe du Far-West revu et corrigé avec beaucoup d'audace et de brio un peu comme un Western qui aurait été photographié et filmé par Depardon. Chaque scéne sent la recherche de l'authenticité et en même temps est pleine d'imagination et d'humour, un vrai régal pour le lecteur. Malgré la multiplicité des personnages, chacun nous devient assez vite familier tant le scénario est bien travaillé et la recherche du détail pour chacun très efficace. Un livre qui a du soufle à l' écriture d'une grande modernité, pleine d'originalité que je vous invite vivement à découvrir même si vous n'avez jamais joué aux cowboys et aux indiens....
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Faillir être flingué

L'histoire commence dans ces plaines désertiques et poussiéreuses du Far West, sanctuaire d'une nature sauvage et inviolée, où l'on aperçoit quelques fois les montagnes abruptes à l'horizon. Plus que les personnages de chair, le vrai héros du roman est ce territoire américain, cette terre promise, que les pionniers parcourent inlassablement, repoussant toujours plus loin la frontière entre l'Est colonisé et l'Ouest sauvage. La famille McPherson fait partie de cette dernière catégorie, Brad et son frère écument la prairie avec Josh (le fils de Brad) et leur vieille mère dont on ne sait pas si elle verra un jour l'eldorado promis. Mais ils ne sont pas les seuls, à la recherche d'une deuxième chance ou d'une vie meilleure, dans ces plaines rôdent bien d'autres personnages. C'est le cas d'Eau-qui-court-sur-la-plaine, la femme sans peuple, une indienne aux pouvoirs de guérisseuse. On rencontre également des voleurs de chevaux tels qu'Elie ou Zébulon, qui rêve de monter une entreprise de bains publics, Bird Boisverd, obsédé par son désir de vengeance, Quibble et sa bande de mercenaires qui traînent dans les environs, sans compter les nombreuses tribus indiennes comme celle d'Orage-Grondant. Ajoutez des putes, aux noms si distingués comme Josie la Ventouse, quelques "Chinetoques", un quincaillier, un barbier très philosophe, une tenancière de saloon, et vous aurez une vague idée de Faillir être flingué. Et quand on sait que le destin se chargera de réunir tout ce petit monde dans une petite ville naissante du Far West, cela va faire des étincelles.



Avant de commencer ce livre, sur les conseils d'une collègue, j'étais assez sceptique; cela pour deux raisons: j'ai déjà lu pas mal de westerns et puis une Française qui écrit sur l'Ouest américain, j'ai eu peur du résultat. Et bien laissez-moi vous dire à quel point j'ai commis une belle erreur de jugement. Comme elle l'avait fait avec la science-fiction (Le Dernier Monde) ou la fantasy (Bastad Battle), Céline Minard s'approprie le genre du western et en reprend les grandes thématiques, sans pour autant en faire une parodie du genre. Faillir être flingué est un livre unique ! Ce western inattendu est animé par des personnages formidablement vivants, l'action n'est pas en reste, l'humour des dialogues rend le récit encore plus plaisant. Il y a un peu de Cormac McCarthy et de Pete Dexter en Céline Minard. Un vrai coup de cœur !!!
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Olimpia

torrent (fort bellement travaillé) riche et violent, où l'on cueille en passant des informations réveillant nos éventuels souvenirs de l'histoire de l'époque (mais si pas, cela n' a guère d'importance, d'autant qu'une seconde partie, apaisée, mais toujours en beau style, retrace la vie d'Olimpia Maidalchini)
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Le Grand Jeu

Je suis complètement passé à côté de ce roman. Soit je ne l'ai pas compris, soit il est complètement raté.

Une femme décide de s'isoler en haute montagne pour une expérience de survie. Alors qu'elle ne s'y attend pas elle y rencontre un autre être humain.

Mais le roman part dans tous les sens, très technique dans les descriptions sur l'alpinisme et le reste est assez incompréhensible.
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Plasmas

Me voilà bien perplexe, je n'ai pas de qualificatifs satisfaisants pour parler de ces Plasmas : les ions et les électrons que manipule Céline Minard,- avec une incontestable adresse, je dois le reconnaître-, ne sont pas arrivés à pénétrer ma bulle. Dire que cette lecture m'a déplu serait inexact ; je lui reconnais les qualités que j'avais appréciées dans " Faillir être flingué": sa créativité, son art de mélanger les genres...Mais là, en dehors du fait que certains termes trop techniques m'ont agacée, ces anecdotes ( je ne dis pas nouvelles car elles n'en sont pas) sont trop curieuses pour mon entendement.
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Plasmas

Ce livre est très bien écrit, dense, au vocabulaire choisi mais je n'ai pas réussi à accrocher aux différents thèmes de ces nouvelles. Je ne savais pas que ce livre était un recueil de nouvelles, rien ne l'indiquait , j'ai donc eu beaucoup de mal à comprendre la suite logique des différents chapitres. Anticipation, science-fiction, futur, avenir ces thèmes sont abordés mais ne m'ont pas parlé .

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Faillir être flingué

Mon avis :

C’est d’abord la couverture, qui a attiré mon attention : Faillir être flingué… qu’est-ce que c’est cette utilisation d’un double infinitif, dans un titre ! Ce n’est pas commun, ça interpelle ! J’avais même l’impression que ça sonnait faux, comme une mauvaise traduction d’outil numérique d’il y a dix ou quinze ans. Sauf que ce n’est pas une traduction ! Puis j’ai retourné l’ouvrage pour en lire la présentation, et là, je dois admettre que cette première impression, pour tout dire pas très bonne, a été immédiatement balayée.

« Waouh ! Que je me suis dit, à défaut d’autre interlocuteur. Voilà une galerie de personnages des plus hétéroclites ! Ça m’a l’air très prometteur ! »

Alors j’ai embarqué sans plus attendre dans un vieux chariot brinquebalant, tiré par des bœufs. Sans même savoir où ça allait m’entraîner. Eh bien, croyez-moi ou pas, mais si j’avais su dans quelle aventure je me jetais, j’y serais allé quand même. Et plutôt deux fois qu’une.

La littérature western, très populaire aux États-Unis, n’est pas ce qui fait le gros des ventes en France, où le genre est surtout connu au cinéma, et les quelques romans qui commencent à trouver un lectorat dans l’hexagone sont, pour la plupart, d’auteurs américains. C’est pourtant de la plume d’une autrice bien française que sort ce petit bijou qui n’a rien à envier aux plus belles productions cinématographiques, qu’elles soient italiennes ou hollywoodiennes.

Un vrai souffle épique traverse ce roman, transportant des odeurs de poussières dans le galop des chevaux, des cris de guerriers indiens, et des bruits de marteau qu’on abat au milieu du brouhaha d’une ville en pleine construction. On y suit tour à tour divers personnages venant d’horizon et de culture différents ; tous (à part les natifs) sont en rupture avec leur passé, tous convergent vers une ville nouvelle, à peine sorite de terre, avec l’espoir d’y repartir à zéro. Ces hommes et femmes ont quitté, ou parfois fui, leur ancienne vie pour plonger dans l’inconnu, dans un monde où tout reste à inventer, à construire. Dans un monde où il faut d’abord survivre : à la faim, à la nature sauvage, et surtout aux autres, eux aussi prêts à tout pour s’en sortir. Et ce n’est pas forcément les indigènes les plus dangereux. Les rencontres sont d’abord et toujours sur le mode de la méfiance et du chacun pour soi, mais lorsqu’on veut s’installer auprès d’autres gens, on apprend vite l’entraide, parfois en dépit de ses propres peurs, face à des personnes dont on ne comprend ni la langue ni la culture.

C’est ce melting-pot d’êtres aussi différents les uns des autres, certains cultivés, d’autres à peine « civilisés », mais chacun portant avec lui sa propre manière de s’en sortir, que nous narre avec brio Céline Minard. Ici, pas de héros flamboyant qui s’élève avec panache au-dessus du commun, mais des personnages ordinaires sublimés par leur singularité. Pas de grande épopée non plus, mais ça ne manque pas d’actions, de chevauchées, de bagarres de saloon, de situations périlleuses… Et ce qu’il faut de drame, de sentiments ou de cocasseries.

Je l’avoue, si je m’étais arrêté au titre, je n’aurais peut-être pas lu ce bouquin, et ça aurait été bien dommage, parce qu’il n’y en a pas tant que ça qui m’ont autant emballé. J’ai été happé dès les premières lignes par la qualité d’écriture et l’histoire, magnifique, a fait le reste. Ce n’est pas compliqué, ce roman m’a littéralement flingué !
Lien : https://poljackleblog.blogsp..
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Bacchantes

Baie de Hong Kong. Alerte maximum, double alerte, même : un typhon est en approche, gros, menaçant. Et un braquage vient d'avoir lieu. Un gros braquage aussi. Trois filles, complètement loufoques apparemment très compétentes viennent de s'infiltrer dans une cave à vin ultra sécurisée et conservant les plus grands millésimes de tous les importants de ce monde.

Jackie Thran, flic avisée et fatiguée à qui on ne la fait pas et toute sa brigade encerclent la propriété. Dans le fourgon avec elle, le propriétaire des lieux en proie au supplice et un vieux négociateur dont les intuitions psychologiques ont fait long feu...



Oui, oui, bon... C'est très visuel, c'est presque fait pour être adapté. C'est même spectaculaire à certains moments, avec de sacrées trouvailles (le truc du rat est sensass). Mais c'est trop peu. Pour moi en tout cas, c'est trop peu. Tout le boulot échoit au lecteur, qui doit se reconstituer un monde avec ses liens, ses comment, ses pourquoi... Bref pour moi ce n'est qu'une esquisse. Une sacrée esquisse, mais une esquisse quand même... Un flash.
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Bacchantes

Je n'ai jamais lu Céline Minard. J'avais essayé Faillir être flingué mais j'avais abandonné très rapidement, je n'avais pas accroché. Là, j'ai dû le lire pour le comité de Cultura, il est très fin et la quatrième de couverture est alléchante. Et même si je n'ai pas compris la fin, même si d'ailleurs j'ai trouvé l'ensemble plutôt énigmatique, j'ai été complètement hypnotisée par ce petit roman que je n'ai pu lâcher. Je ne me suis pas posé trop de questions parce que j'avais l'intuition -vérifiée- que je ne trouverais pas les réponses. C'est rythmé, complètement extravagant et déroutant, et fort bien écrit. Un régal !



Il s'agit d'un braquage qui aurait pu faire un super bon film hollywoodien. Dans les sous-sols de Hong Kong, dans un bunker anglais, un ancien diplomate a construit une gigantesque cave à vin qui accueille les meilleures bouteilles du monde entier, pour un joli pactole estimé à 350 millions de dollar. A l'approche d'un typhon, Ethan Coetzer convie ses meilleurs clients à un banquet à l'abri, dans sa cave. Mais un trio de braqueuse bouleverse les plans, réussit à déjouer le système de sécurité ultra sophistiqué et s'introduit dans le bunker. C'est le début de l'attente pour Jackie Thran, cheffe de la brigade d'intervention, le médiateur et l'équipe d'enquêteurs.

C'est réjouissant (pour ne pas dire jouissif) ! 
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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Bacchantes

L'histoire se déroule de nos jours à Hong Kong alors qu'un typhon menace la baie dans les prochaines heures. L'ancien diplomate sud-africain Coetzer a aménagé l'ECWC, la cave la plus sécurisée du monde, installée dans les anciens bunkers de l'armée anglaise. Là, sont stockées cent mille bouteilles de crus prestigieux pour une valeur de trois cent cinquante millions de dollars, c'est le moyen que les milliardaires ont trouvé pour mettre à l'abri leurs richesses et échapper au fisc de leur pays.



Alors que les services de sécurité sont en alerte face à la menace de typhon et que l'ordre de confinement est imminent, Jackie Tyran et ses équipes sont mobilisées par une histoire de braquage qui sort de l'ordinaire. En effet, trois femmes, Jelena drogan dite la Bombe, Bizzie la Clown, Silly la Brune ont braqué la cave de Coetzer. Ce trio de braqueuses à talons aiguille a un comportement pour le moins excentrique puisqu'une de leur première revendication est qu'on leur fournisse un nécessaire à maquillage... En attendant elles boivent des coups et jouent aux quilles avec les bouteilles...



L'idée de départ de ce drôle de roman est séduisante mais pour moi ce livre est plus une longue nouvelle qu'un roman, l'histoire manque de détails, les personnages manquent de profondeur et sont caricaturaux, on ne sait pas comment les braqueuses se sont introduites dans le bunker ni l'objectif de ce braquage. J'ai cherché vainement l'humour annoncé dans la quatrième de couverture dans ce récit qui est pour moi du grand Guignol. Je m'interroge sur les intentions de l'auteure et je n'ai terminé ma lecture que parce que le texte est très court. Bref, une lecture à oublier très vite...
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Bacchantes

Alors je vais faire court, comme ce livre finalement.

Une étoile pour le papier et l'encre....

Si quelqu'un a compris la fin, j'aimerai bien qu'il me l'explique....

Déçue. Heureusement qu'il était ultra court....
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Faillir être flingué

Très difficile d'entrer dans ce roman choral; il y a tant de personnages présentés longuement sans que se dégage un fil directeur. Il faut attendre le dernier tiers de la lecture pour que le scénario devienne intéressant. Le style me rappelle Paasilinaa pour le burlesque et on retrouve aussi Sergio Léone au final. C'est sûr on est intrigué mais pas conquis!

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