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Citations de Charles Bukowski (2092)


On rencontre parfois la bonté au beau milieu de l’enfer.
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Ce ne sont pas les grands évènements qui envoient un homme à l'asile.La mort,il y est préparé,tout comme le meurtre,l'inceste,le vol,le feu,l'inondation. Non,c'est la succession continuelle de petites tragédies.
(Charles Bukowski cité par Jean-François Fogel)
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pensez-vous qu’un jour le monde connaîtra une justice toute-puissante et pleine de bon sens ?
je crains que non
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Le poésie en dit long et c’est vite fait ; la prose ne va pas loin et prend du temps.
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que le nombre de suicides augmente, que les mouches à merde en soient réduites à bouffer de la bouse desséchée, et les étés n'en finissent plus d'agoniser, dans les années 50, ç' avait été un célèbre poète des rues, il avait survécu...
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Quand un homme s'angoisse pour son loyer, les traites de sa voiture, le reveille-matin, l'éducation du gosse, un dîner à dix dollars avec sa petite amie, l'opinion du voisin, le prestige du drapeau ou les malheurs de Brenda Starr, une pillule de LSD a toutes les chances de le rendre fou parce qu'il est déjà fou en un sens, écrabouillé par les interdits sociaux et rendu inapte à toute réflexion personnelle.
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Je l'ai portée sur le lit et tout en me frottant partout sur elle je lui ai finalement enlevé ses frusques et je suis entré. J'ai eu du mal pour entrer. Ensuite elle m'a laissé passer. J'entendais l'eau, j'entendais la marée monter et descendre. C'était comme si j'avais moussé avec tout l'océan.
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Je la suis en regardant son cul qui tournoie, tourbillonne et chante, et qui ne demande qu'à se libérer de cette jupe et à libérer l'électricité des glandes de l'Homme - cette répugnante électricité qui ne cesse de propulser la laideur de l'espèce à travers la vanité des siècles. Je suis donc son cul comme d'autres l'ont fait avant moi.
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— oooh, a-t-elle gémi, ce que c’est bon ! tu l’as tellement recourbé ! on dirait un crochet !
— un accident de la petite enfance, collision avec un tricycle.
— oooooh.
je sentais que ça montait quand quelque chose est venu brusquement SE PLANTER entre mes fesses. ça a fait tilt dans ma tête.
— LA PUTAIN DE MES DEUX !
avec ma main, j’ai arraché la chose et me suis retrouvé serrant la queue d’un inconnu.
— t’avais quoi comme projet, mon pote ? ai-je dit.
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j'ai une machine à écrire et maintenant
ma machine à écrire n'a plus
rien à dire.

je picolerai jusqu'à ce que le matin
me trouve au lit avec la
plus grande de toutes les putains :
moi-même.

[extrait : je pense à Hemingway]
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Bordel, avec les femmes aussi, ça n’avait guère été brillant. Trois mariages, trois échecs, sans qu’aucun pourtant ait vraiment tourné à la tragédie. Ça n’avait été qu’une suite de chamailleries. De pinaillages à propos de tout et de rien. Jour après jour, année après année, on ressasse les mêmes mesquineries. Au lieu de s’aider l’un l’autre, on s’éloigne en se reprochant à jets continus ceci ou cela. En se provoquant mutuellement. En ne cessant de se provoquer. Si bien qu’on finit par se chercher noise pour une bricole. Et qu’on s’installe dans une guérilla domestique, dont on ne voit plus, petit à petit, comment en sortir. D’ailleurs, en éprouve-t-on le désir ? Et un jour, ça casse. Imparable.
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Puis j'ai serré Cass contre moi et nous avons dormi une petite heure.
C'était meilleur encore, peut-être, que de faire l'amour.
Filer ensemble dans le sommeil sans la secousse du désir.
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On expérimentait sur les pauvres et si ça marchait, on étendait le traitement aux riches. Quand ça ne marchait pas, on se disait que des pauvres, il y en aurait toujours assez pour continuer à expérimenter autre chose.
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Quand je retourne dans mon quartier et que je passe devant la maison où j'ai vécu, je constate que des inconnus y habitent. Pourtant, ces dimanches étaient sympas, la plupart des dimanches étaient sympas, minuscules lumières dans les jours sombres de la dépression, quand nos pères arpentaient leurs porches, impotents, sans travail, et nous regardaient nous dérouiller, puis rentraient pour fixer les murs, hésitant à allumer la radio à cause de la note d'électricité.
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Charles Bukowski
J’ai toujours admiré les méchants, les hors-la-loi, les fils de pute. Je n’aime pas les petits gars rasés de près, portant cravate et nantis d’un bon boulot. J’aime les hommes désespérés, les hommes aux dents brisés, aux vies brisées et aux manières brusques. Ils m’intéressent. J’aime également les femmes de mauvaise vie, les pochardes vicieuses et fortes en gueule aux bas avachis et au visage ravagé dégoulinant de mascara. Les pervers m’intéressent davantage que les saints. Quand je suis avec des ratés, je me sens bien, étant moi-même un raté. Je n’aime pas la loi, la morale, la religion, les règlements. Je refuse d’être modelé par la société.
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Il parait qu'il existe des gens qui ne deviennent jamais fous. Quelle triste vie ils doivent mener..
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Charles Bukowski
Les meilleurs meurent souvent de leur propre main. Juste pour se libérer.
Et ceux qui restent ne comprennent jamais vraiment pourquoi on voudrait se libérer d'eux .
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l’écrivain qui s’affiche dans la rue se fait sucer sa substantifique moelle par les imbéciles. Il n’y a qu’une chose qui convienne à l’écrivain : la SOLITUDE devant sa machine à écrire. Un écrivain qui descend dans la rue est un écrivain qui ne sait rien de la rue.
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Vous croisez au moins cinquante machines à baiser dès que vous posez le pied sur n'importe quel trottoir d'Amérique - la seule différence : dans la rue, elles se prennent pour des êtres humains.
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On ne saurait surestimer l'imbécillité générale.
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