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Citations de Charles Bukowski (2092)


Au cinquième verre, je m'écroulai dans mon fauteuil, bien décidé à ne pas allumer cette saleté de télé. Car la regarder en étant au plus bas ne fait que vous enfoncer un peu plus. Qui peu en effet supporter cette interminable succession de gueules enfarinées, ce lugubre défilé de tocards, dont certains font pâmer le pays tout entier ??
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Quand une journée s’achevait sans que j’eusse collaboré avec le système, je chantais victoire. Boire immodérément du vin quitte à dormir dehors et à claquer du bec, voilà ce que je préférais.
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Les gens avaient toujours la même voix, où que vous portiez le courrier vous entendiez les mêmes choses encore et encore.
« Vous êtes en retard, pas vrai ? »
« Où est le facteur de d’habitude ? »
« Salut, Oncle Sam ! »
« Facteur ! Facteur ! C’est pas pour moi, ça ! »
Les rues étaient pleines de gens fous et emmerdants. La plupart habitaient dans des belles maisons et n’avaient même pas l’air de travailler, à se demander comment ils faisaient. Il y avait ce type en particulier qui ne vous laissait jamais mettre le courrier dans sa boîte. Il se tenait toujours devant chez lui et vous regardait venir 2 ou 3 rues plus loin et il se tenait là et tendait la main.
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J'ai eu des bouffées de spleen, des envies de suicides, des rêves avinés. J'avais besoin d'un signe du destin.
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La première chose dont je me souviens : j'étais sous quelque chose .Ce quelque chose était une table, je voyais un pied de table,je voyais les jambes des gens,et aussi un bout de la nappe qui pendait.
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L'argent, c'est comme le sexe, dis-je. Il paraît beaucoup plus important quand on n'en a pas ...
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d'évidence, ce qu'ils se refuseront à nous dire, c'est que nos fous, nos assassins ne sont que la conséquence de notre mode de vie actuel, de notre façon, si typiquement américaine, de vivre et de mourir. Jésus Marie, que nous ne soyons pas tous visiblement chtarbés, voilà le miracle !
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Ô des fourmis défilent sur mes bras ivres,
elles ont envoyé Pound à l’asile
et ont poussé Crane à se jeter à la mer
en pyjama,
des fourmis, des fourmis défilent sur mes bras ivres
alors que nos écoliers scandent le nom de Willie Mays
plutôt que celui de Bach,
des fourmis défilent sur mes bras ivres
à travers mon verre j’essaie d’attraper
des planches de surf, des lavabos, des tournesol
et la machine à écrire tombe de la table
comme une attaque cardiaque
ou un taureau mort du dimanche […]
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-Dites-moi, il m’a demandé, pourquoi marchez-vous de cette façon bizarre ?
-Je faisais cuire du poulet dans une poêle et la graisse a sauté, ça m’a brûlé les jambes.
-Je pensais que vous étiez peut-être invalide de guerre.
-Non, c’est le poulet.
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La plupart des baises ne valent pas le coup, c’est quasiment un boulot, comme d’essayer de gravir une colline humide et boueuse.
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- […] Maintenant que tu as quelques biftons dans la poche, tu n’es plus le même. Tu te comportes comme un futur dentiste ou un plombier.
-Ne te fous pas des plombiers, Jan.
-Tu ne m’as pas baisée depuis deux semaines.
-L’amour a beaucoup de formes. Le mien est devenu plus subtil.
-Tu ne m’as pas baisée depuis deux semaines.
-Patience. Dans six mois on sera en train de glander à Rome, à Paris.
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-Agrandissez l'usine, embauchez des gens. Vous usez les types jusqu'à la corde. Regardez-les : la cervelle molle comme une éponge ! Ils ont même oublié où ils sont, REGARDEZ-LES !
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Les gens aiment prendre des photos. Je n’ai rien contre. J’ai l’impression que ça capture juste le processus de mort, que ça le fige pendant un petit instant et que, oui, ça peut être marrant.
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C'est un monde. Un monde rempli de suicidés en sursis. Bien-sûr par monde, j'entends essentiellement les Etats-Unis, je connais pas grand-chose d'autre, le Nouveau Monde, tourne tout entier autour de la question du suicide, effectif ou virtuel, avec ces centaines, ces milliers de femmes seules, de femmes en quête de l'âme soeur, et je n'oublie pas dans le décompte les hommes qui fondent les circuits, qui se paluchent, qui cauchemardisent, ces centaines, ces milliers d'homme que le manque d'amour, de sexe ou de n'importe quel d'autre instinct vital rend fous, tous ces éclopés de l'amour, ces peine-à-jouir du sexe, ces suicidaires-nés, tous ceux et celles qui se coltinent des jobs chiants, déshumanisants, dont les visages finissent par ressembler à des citrons cent fois pressés et dont les âmes se sont enfuies au loin, très loin ...
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Quand 27 nations de par le monde sont sur le point d'expérimenter leur propre bombe H, quelle raison aurais-tu de te préserver?
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Le pire n'est pas la mort, le pire est la manière dont on meurt. Voilà sans doute pourquoi on recouvre de fleurs nos morts, histoire de rendre la chose moins triste et de faire croire par cet embellissement que toute fin est un commencement, un évènement incontournable et supportable. On appelle ça la civilisation, sauf que, bien sûr, ça ne marche pas.
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J'aimerais pouvoir changer d'humeur aussi facilement qu'on change de pansement et, si la sagesse était une bête sauvage, je la laisserais dévorer et recracher mon fragile cerveau.
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Le talent sans endurance est un crime.
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Charles Bukowski
Dinosauria, we - Born Into This

Nés comme ça, dans ça,
tandis que les visages blafards sourient,
tandis que la mort rit,
tandis que les paysages politiques s’évanouissent,
tandis que le poisson gras crache sa proie grasse.

On est nés comme ça, dans ça,
dans des hôpitaux tellement chers que c’est plus économique de mourir,
les avocats facturent tellement que c’est plus économique de plaider coupable,
un pays où les prisons sont pleines et les asiles de fous sont fermés,
un endroit où les masses élèvent des imbéciles au rang de riches héros.

Nés dans ça, marchant et vivant à travers ça,
mourant à cause de ça.
Castrés, débauchés, déshérités, à cause de ça.
Les doigts se tendent vers un Dieu impassible.
Les doigts se tendent vers la bouteille, le cachet, la poudre.
On est nés dans la triste mortalité.
Il y aura des meurtres impunis dans les rues.
Il y aura des armes et des bandes errantes.
La terre sera impuissante.

La nourriture sera une récompense de plus en plus rare.
Le pouvoir nucléaire sera aux mains de la majorité.
Des explosions secoueront continuellement la terre.
Des hommes irradiés mangeront la chair d’hommes irradiés.
Les corps en putréfaction d’hommes et d’animaux pueront dans le vent,
et il y aura le plus beau silence qu’on ait jamais entendu.

Nés de ça, le soleil caché là-bas, dans l’attente du chapitre suivant.
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Ils avaient bu les deux tiers de la bouteille, et les canettes vides jonchaient le sol. Ils se roulaient des cigarettes avec l'assurance calme des hommes qui ont vécu durement et qui ne sont pas morts a trente-cinq ans. La vie était un carnaval merdique mais ils y tenaient.
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