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Romain Monnery (Traducteur)
EAN : 9791030705898
320 pages
Au Diable Vauvert (11/05/2023)
4.07/5   60 notes
Résumé :
Une anthologie de textes inédits sur l’écriture, le quotidien d’une véritable légende américaine, icône de la contre-culture. Ces lettres aux éditeurs, directeurs de revues, amis et confrères écrivains pour la première fois publiées, dessinent un portrait intime du grand poète tour à tour poignant, glacial, iconoclaste et souvent hilarant. On y découvre le rapport inquiet au travail, l’érudition littéraire, mais aussi le mordant, l’intransigeance de celui qui a donn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Le temps de descendre un pack de 6, j'ai avalé avec délice ce nectar fielleux.

Pourtant, rien de bien nouveau dans cette correspondance, pour qui connaît un tant soit peu la vie de ce vieux dégueulasse de Bukowski : la poésie, les débuts dans l'ombre, les p'tits boulots, le trou noir de dix ans, puis le retour à l'écriture dans l'adversité obstinée, les premières publications dans les revues, puis la consécration via le roman et les nouvelles.

Non, rien de bien nouveau dans cette correspondance, pour qui connaît un tant soit peu les travers de ce vieux dégueulasse de Bukowski : l'alcool en pratique multi-quotidienne, l'ego surdimensionné, le regard acide sur son époque et ses contemporains, sans parler de ses rapports avec les femmes allant de la tendresse à l'insupportable.

Mais l'intérêt de ce type de recueil réside comme toujours dans l'évolution de la pensée de celui qui écrit au fil des ans. Et si le grand Charles a les convictions bien ficelées au corps et une totale inhibition à les affirmer et les revendiquer, elles évoluent à la marge avec l'âge : la poésie reste le genre majeur mais le regard porté sur le roman évolue quand le succès se pointe. Les lacunes en orthographe et en grammaire sont assumées mais une simple coquille ou une plus vaste entreprise de correction de ses textes devient plus tard sujet à querelle. Tel auteur (Hemingway) jugé fade devient plus acceptable vingt ans après.

Et puis, isolées au coeur de pages éructantes ou assassines, surgissent quelques superbes moments d'humilité et d'hommage, quand Bukowski évoque ses maîtres : Dostoïevsi, Anderson, Giono… Et Louis-Ferdinand Celine dont le Voyage est considéré comme l'oeuvre ultime. Et enfin l'énormissime John Fante et son Ask the dust, lu et relu. Un auteur devant lequel Buk s'incline, lui écrivant une lettre ressemblant à celle d'un petit garçon à son idole.

Un livre à réserver aux inconditionnels, avec ou sans pack de 6…
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Comme beaucoup, je connaissais la réputation de l'écrivain américain à travers cette scène de l'émission de Bernard Pivot, Apostrophes, où il fut évacué après avoir consommé deux ou trois bouteilles de vin blanc sur le plateau. Je ne l'avais jamais lu, et c'est complètement par hasard que je suis tombé sur ce livre en librairie après en avoir entendu dire beaucoup de bien.

Le présent volume rassemble de nombreuses lettres écrites sur près d'une cinquantaine d'années, entre 1945 et 1993. Bien sûr, on retrouve le personnage légendaire tout au long de ces pages, sans aucun filtre. Qu'il s'agisse des femmes, de l'alcool, des champs de course, de son rejet de l'humanité grégaire, rien n'est édulcoré par un éditeur craignant que certains propos puissent choquer les lecteurs. Mais au fil des pages et donc des années, c'est avant tout la vérité de l'écrivain qui apparaît de plus en plus clairement, vérité qui fait oublier le côté volontiers théâtral du personnage.

Bukowski est en effet obsédé par son indépendance en tant que poète et écrivain. Il ne cesse de critiquer les groupes littéraires et les coteries de son temps, même lorsqu'il s'agit de certains mouvements d'avant-garde autour d'Allen Ginsberg par exemple. La poésie doit être à ses yeux une expression totalement libre de la vie, affranchie de tous les codes imposés par la société. Bukowski évoque souvent ces jeunes poètes qui ont d'abord produit des oeuvres parfois nouvelles et libres et qui, ayant obtenu un peu de reconnaissance, ont fini par ne plus rien créer d'intéressant. Pas de danger plus grand pour un jeune auteur que d'être reconnu trop tôt : de la pauvreté, il passe à une existence plus confortable et son écriture perd toute intensité.

Bukowski sait de quoi il parle : après une dizaine d'années passées à boire, il revient à l'écriture alors qu'il est âgé de 35 ans. Il lui faudra attendre une quinzaine d'années – pendant lesquelles il aura publié de nombreux textes en revue et quelques livres – avant d'obtenir une certaine reconnaissance aux USA mais aussi à l'étranger. Tout au long de ces années, il se sera tenu à bonne distance du monde littéraire, faisant toutefois quelques lectures publiques la mort dans l'âme (parmi les meilleures pages de ce livre, il y a celles où il parle de ces lectures de poésie, certaines sont franchement hilarantes).

Pour aller à contre-courant des critiques que j'ai pu lire à propos de ce volume, ce qui m'a frappé dans ces lettres, ce n'est pas le côté scandaleux, vociférant, exagéré du personnage, non, c'est plutôt sa grande rigueur et sa discipline quasi quotidienne. Totalement indifférent aux jeux de pouvoir du monde littéraire, se moquant des critiques quant au caractère non conventionnel et désorganisé de sa poésie, il passe ses journées et parfois ses nuits à sa machine à écrire, buvant de l'alcool tout en écoutant de la musique classique (l'une de ses passions) à la radio : « Oui, les compositeurs classiques. J'écris toujours avec de la musique allumée et une bonne bouteille de rouge. En fumant des beedies Mangalore Ganesh. Les volutes de fumée, le martèlement de la machine et la musique. Quelle meilleure façon de cracher au visage de la mort et de la féliciter en même temps. »

Des moments de bravoure comme celui-ci, ce livre en est plein. A peine fini de le lire, on a envie de le reprendre, d'en copier des passages. Une de mes plus belles lectures de 2017, sans aucun doute.
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Bukowski a peut-être vécu comme un diable mais pour la littérature c'est un saint. Il ne l'envisageait d'ailleurs pas en dehors de la Sainte Trinité. Courses de chevaux, Vin, Ecriture. En dehors de ça, elle ne vaut rien, mais c'est par elle qu'on se débarrasse de la vie. Voici la grande triade du sage errant, Buko.
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Charles Bukowski (1920-1994) est un écrivain américain d'origine allemande. Après avoir fait mille métiers, certains plus sordides que postier ou employé de bureau, connu la misère et la prison, il se lance dans l'écriture de poèmes puis de romans et nouvelles.
Bukowski et moi c'est une vieille histoire puisque j'ai encore dans ma bibliothèque son premier bouquin paru en France, Mémoires d'un vieux dégueulasse sorti en 1977 dans la collection Speed 17 et traduit par Philippe Garnier. Je l'ai beaucoup lu par la suite, à l'exception de ses poésies, genre que je ne prise guère. Alors quand une nouveauté de l'écrivain paraît, comme aujourd'hui ce bouquin, je ne suis pas le dernier à me précipiter chez mon libraire. Il s'agit d'un recueil de lettres, en majorité inédites, écrites entre 1945 et 1993, envoyées à ses éditeurs, à des magazines où il plaçait ses textes, à des écrivains… Et comme le titre l'indique, nous n'auront ici que des missives, complètes ou fragmentaires pour rester dans le propos, ayant pour thème l'écriture et la littérature.
De nos jours, dans le public, j'imagine qu'il y a trois groupes de gens, ceux qui ne savent pas qui est Bukowski, ceux qui apprécient ses livres (comme moi) et une large part qui associe son nom à buveur et coureur de filles ainsi qu'à sa sortie du plateau de télévision où il était l'invité de Bernard Pivot en 1978. Je plains le premier et le dernier groupe. Certes, Bukowski picolait méchamment, il ne s'en est jamais caché, alcoolique grave il a manqué maintes fois d'y laisser la vie et quand il ne buvait pas, voire en parallèle, le « vieux dégueulasse » était toujours à l'affût d'un popotin bien roulé ou prêt à parier son dernier dollar sur un canasson. Paradoxe : tout cela est sans intérêt tout en étant extrêmement important pour s'immerger dans l'oeuvre de l'écrivain.
Ce qui saute aux yeux à la lecture de cet ouvrage : pas d'entourloupe, Buk n'est pas du genre à finasser ou tenter de modérer ses propos pour faire le beau et plaire à la postérité ; Bukowski c'est du brut de décoffrage. Autant sur lui-même que sur les autres, il ne cache rien de ses dépendances, il les revendique même. Son autocritique l'autorisant à ne pas mâcher ses mots avec quiconque.
Bukowski n'était pas calé en orthographe et grammaire, il s'en fichait, l'important résidant dans l'écriture (« Mon écriture est rêche et tranchante. J'aimerais qu'elle le reste, je ne veux pas qu'on l'adoucisse. »). Tout le livre est le plaidoyer d'un écrivain n'ayant vécu que pour l'écriture, revendiquant la liberté la plus absolue dans la rédaction de ses textes et poèmes («Autorisons-nous l'espace et l'erreur, l'hystérie et la peine »). le Vieux Buk se moquait de la gloire et de l'argent, seule la musique de sa machine à écrire lui permettait de survivre et contrairement à ce que certains peuvent penser à la vue de sa vie bordélique, il croyait dur comme fer « aux vertus du travail et à la vie de reclus ».
Souvent ses jugements sont excessifs, du genre ils sont tous nuls sauf moi, et s'il encense Dostoïevski, Tourgueniev, Céline, Fante, Sherwood Anderson… il casse net Faulkner (« très souvent c'est de la merde, enfin de la merde intelligente ») ou la majorité des poètes (« c'est la technique employée par la plupart des poètes à chier : apparaître plus profond qu'ils ne le sont ») : c'est une preuve de caractère et tout du long de sa vie et de ses lettres, on verra qu'il garde toujours le même cap.
Je m'aperçois que mon billet prend des proportions inquiétantes tant ce recueil m'a emballé car au travers de ces missives, étalées sur cinquante ans, nous sommes au plus près de l'homme Bukowski, cet écrivain intransigeant sur la conception de son art. Toujours lucide sur lui et les autres, même quand il est bourré et puis, il y a ces nombreux passages très drôles ou ses réflexions désopilantes (mon bouquin est plein d'annotations).
Quelque soit votre connaissance de Bukowski vous lirez ce livre qui transpire la vérité crue avec ses odeurs de sueurs et autres fluides corporels. Personnellement j'ai adoré la lettre à son éditeur et ami John Martin du 29 août 1978 (p.221) d'une très grande beauté et plus généralement, il me semble que les cents dernières pages sont les plus réussies, les lettres sont mieux structurées et souvent les plus émouvantes, Bukowski constate que l'époque change et s'en désole : « Les écrivains semblent écrire pour être connus en tant qu'écrivains. Ils n'écrivent pas parce que quelque chose les conduit vers la marge. » (1990).
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Réédition en poche de l'ouvrage paru Au Diable Vauvert en 2017
Dire que Bukowski occupe une place à part dans la littérature américaine, c'est enfoncer une porte ouverte. Et pourtant à la lecture des dizaines de lettres qui composent ce recueil, on est toujours sous le charme du génie de ce poivrot céleste.
Pour la plupart inédites, ces lettres envoyées entre 1945 et 1993 révèlent un Bukowski qui prenait un réel plaisir dans l'écriture. Agrémentées de quelques petits dessins lumineux, ces lettres abordent tous les sujets qui concernent le fait d'écrire mais également d'être publié. Les lettres commentant les refus qu'il a essuyés s'inscrivent en contre-point de celles dans lesquelles il remercie chaleureusement les éditeurs qui ont accepté un texte, un poème. Et quand un critique est un peu trop sur la réserve, Bukowski se lâche et pourfend le rustre avec ses outrances habituelles.
Parmi les destinataires on trouve des directeurs de revues littéraires, des éditeurs, des poètes, des romanciers comme Henry Miller (à qui il vante le talent de Céline) ou John Fante (qu'il admire).
Dans ses lettres, le poète met toutes ses tripes, ses peurs, sa passion, ses peines et ses joies. Sa vie, quoi !
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critiques presse (4)
LeFigaro
11 décembre 2017
Sur l'écriture concentre toute la pensée et les réflexions de Bukowski sur son statut d'écrivain et surtout sur sa nécessité d'écrire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Bibliobs
20 novembre 2017
Dans "Sur l'écriture", on redécouvre le poivrot céleste en amoureux du verbe.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
30 octobre 2017
Sur l'écriture, une partie de la correspondance de Charles Bukowski, révèle un homme irréductiblement solitaire qui a partagé sa vie entre trois passions: les courses de chevaux, la bière et sa machine à écrire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
20 septembre 2017
« Sur l’écriture » est bien plus qu’un formidable choix de lettres écrites par l’auteur de « Women ». C’est un éblouissant poème en prose, un hurlement d’amour à la littérature.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (129) Voir plus Ajouter une citation

LETTRE A JAMES BOYER MAY ( 13 /12 /1959 :

L'autre soir j'ai reçu la visite d'un éditeur et d'un auteur ( Stanley Mac- Nail de The Galley Sail Review accompagné d'Alvaro Cardona-Hine ) et le fait qu'ils m'ont trouvé négligé , la tête dans le cul , ne peut pas être entièrement de ma faute : le caractère de leur visite était aussi impromptu qu'un lâcher de bombe atomique .
Ma question est la suivante : Est-ce qu'un auteur à partir du moment ou il est publié devient une propriété publique susceptible d'être fouillée sans préavis ou bien détient-il encore quelques droits à une vie privée en tant que citoyen qui paye ses impôts ?
Serait-ce vulgaire de dire que le seul avantage à être artiste reste ( encore ) la possibilité de prendre ses distances vis-à-vis d'une société sur le déclin , ou s'agit-il simplement d'un concept tombé en désuétude ?
Il ne me semble pas que ce soit ignoble ou pédant d'exiger quelque liberté par rapport à l'esprit de clan malsain et la fraternité collante qui sévit dans beaucoup de nos soit-disant publications d'avant-garde .
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Je pense que la plupart de nos poètes, du moins les plus honnêtes, reconnaîtront n'avoir aucun manifeste. C'est une confession douloureuse mais l'énergie nécessaire à l'écriture poétique ne supporterait pas d'être fragmentée en revendications politiques. Je ne dis pas que la poésie devrait se résumer à des clowns irresponsables et débraillés balançant des mots dans le vide. Mais un poème abouti contient sa propre raison d'être. Je connais les différents courants de pensée critique, [...], mais toutes ces théories traitent de questions de style, de manières, et de méthodes plutôt que de contenu. Et l'Art Primaire se passe de commentaires, soit c'est de l'art, soit c'est autre chose. Soit c'est un poème, soit c'est un bout de fromage.
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Il est possible d’être « conservateur » et publier malgré tout de la bonne poésie. La plupart des merdes « modernes » sont des coquilles vides que peut torcher le premier bleu-bite venu sans expérience ni sentiments (il n’y a qu’à voir Hearse). Il y a des faux poètes dans toutes les écoles, des gens qui ne sont simplement pas à leur place (des imposteurs ? Tout simplement ?). Mais ils finissent toujours par disparaître car les forces de la vie les écrasent sous autre chose. Si la plupart des poètes sont jeunes, c’est tout simplement parce que la vie ne les a pas encore rattrapés. Montrez-moi un vieux poète et je vous montrerai, plus souvent que vous croyez, un maître ou un maboul. Et, je suppose, pareil pour les peintres. Là je ne serai pas aussi catégorique, car bien qu’il m’arrive de peindre, ça n’est pas mon domaine. Mais je suppose que c’est plus ou moins la même histoire, et je pense notamment à un vieil agent d’entretien français que j’ai connu dans une des dernières boîtes où j’ai bossé. Agent d’entretien à temps partiel, le dos voûté, sirotant du vin. J’ai découvert qu’il peignait. Peignait au moyen d’une formule mathématique, une conversion philosophique de la vie. Avant de prendre les pinceaux il mettait tout par écrit. Un plan gigantesque, auquel il donnait forme en peinture. Il me rapportait des propos de Picasso. Et je préférais en rire. Nous étions là, un expéditionnaire et un agent d’entretien discutant de théories sur l’esthétique pendant que tout autour de nous des hommes gagnant dix fois notre salaire vendaient leur âme pour des fruits pourris. Qu’est-ce que ça dit du mode de vie américain ? (À Guy Owen, début mars 1960)
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M. Noble croit que j’essaie de paraître effronté et sexy quand je parle de “tripoter des seins plats”. Il n’y a pourtant rien de moins excitant, tout comme il n’y a rien de moins effronté. C’est une tragédie de la poésie et de la vie, ces seins plats, et ceux d’entre nous qui savent ce qu’est la vie et la décrivent fidèlement dans leurs livres ne peuvent passer sous silence les sentiments que ça leur inspire, ce serait comme ignorer la chute de Rome, ignorer le cancer ou les œuvres de Chopin au piano. Et “jouer aux dés avec Dieu” sera la dernière chose à faire quand l’air sera zébré d’éclairs violets et que les montagnes ouvriront leurs bouches pour rugir tandis que les fusées atterriront en enfer.
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Des milliers de millions d'écrivains et leurs mots, leurs mots ne touchent même pas le papier. Mais Céline, il m'a donné honte du pauvre écrivain que je suis, j'ai eu envie de tout jeter par la fenêtre. Un foutu maître chuchotant dans ma tête, dieu, l'impression d'être redevenu un petit garçon.Tout ouïe. Entre Céline et Dostoïevski il n'y a rien, si ce n'est Henry Miller.
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