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Citations de Christophe Ono-dit-Biot (331)



Remets-toi sans cesse dans le chemin de l'essentiel.Balance le reste.La vie est trop courte.
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Est-ce que c’est ça le deuil? Etre confronté au silence? Se fracasser constamment contre le mur de l’absence? Chialer tout en conservant l’espoir d’un miracle?
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J'aime les mots, leur sens ancien, les passerelles que ça crée. L'impression d'un ordre, d'une cohérence, d'un enracinement, le seul qui tienne dans ce monde de folie.
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Tout est ouvert, simple. Un objet, inséparable désormais de notre quotidien est absent : le téléphone intelligent. Du coup, plus rien n’est interrompu. Aucune conversation non souhaitée, aucune notification ne vient interférer dans le moment, le gâcher. Pas d’obsession, non plus, de faire systématiquement une photo ou une vidéo pour que la communauté de tes « suiveurs » te dise ce qu’elle en pense et valide – ou non – ce que tu vis. Pas besoin de mendier des « like » pour te prouver que tu vis, comme ces autres dont tu espionnes la vie, tout en sachant qu’ils trichent, que ne n’est qu’une façade.
(page 220)
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Etre lu, c'est être caressé.
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Et si l'imaginaire dopait les intuitions ?
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Il semble que l'être humain s'épuise aux yeux de l'autre comme s'épuisent les gisements d'or.

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Comment tu disais déjà ?
Lire c'est faire la guerre et l'amour, même quand tu n'as pas l'âge, éprouver le deuil quand tout le monde est vivant, la joie même quand ton coeur est sec, t'évader d'un bagne pour te venger, te percer les yeux pour accéder à une autre forme de vue, chasser une baleine parce que le renoncement te tuerait, danser sur les volcans -----
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La brûlure de l'alcool m'aida à soutenir son regard. Pourquoi se moque-t-on des garçons qui disent aux filles qu'elles ont de beaux yeux ? L'érotisme est dans le visage. Dans le dessin d'une lèvre, une fossette, le froncement d'un sourcil.
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Elle a trempé ses lèvres dans le thé brûlant. Je la trouvais plus belle que jamais dans cette lumière dorée, dans les effluves de l'eau parfumée, fumée, mêlée à ces arômes de noix de coco. Ses cheveux casqués, son nez droit, ses lèvres pulpeuses et son menton volontaire me donnaient envie de l'aimer. Mais je sentais que sous ses cils allongés, dans son regard vert, la tempête couvait.
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Elle extrait son appareil photo de son sac et le programme en mode vidéo. Son père est fasciné, un peu désolé aussi de s’apercevoir encore une fois que, pour la génération de sa fille, rien n’existe vraiment s’il n’est vu à travers un écran, et si le souvenir n’est pas capturé électroniquement.
(page 104)
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Mina enseignait l’histoire en général et en particulier l’époque byzantine et la Renaissance, ce temps où la lumière avait été rallumée dans une époque obscure.
(page 29)
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Un sanctuaire… Il lui en avait tellement parlé, de ce territoire interdit aux femmes et aux femelles depuis le Moyen-Âge et où elle était censée ne jamais pouvoir poser un pied : la Sainte Montagne, appelée aussi le mont Athos.
(page 21)
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Les larmes sont inutiles aux morts.
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Une certaine intimidation naît parfois avec le temps entre les corps censés se connaître à la perfection, ils deviennent soudain empruntés, comme si le désir n’exultait jamais mieux que dans l’inconscience des premiers jours.
(pages 30-31)
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Le fascisme sait sourire ; les dents sont blanches, mais l’haleine est pourrie.
(page 354)
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Et devant eux, en contrebas, juché sur un promontoire, l’incroyable silhouette du monastère de Savronikita, citadelle dominant la mer, ramassée autour de son donjon qui, remarque Sacha, semble toujours dépassé par l’immense cyprès à deux pointes qui lui a déjà fait forte impression trente ans auparavant.
(page 238)
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Alors oui, je me demande s’il ne vaudrait pas mieux arrêter et utiliser ce temps précieux pour éduquer vraiment notre fille à survivre dans le nouveau monde qui se dessine, et qui se fout bien de l’humanisme ou de nos hiérarchies esthétiques et morales.
(page 45)
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- Tu sais que les cigales ne commencent à chanter que quand il fait plus de 22°, dit-il à Irène.
- Les humains, c’est quand il pleut, répond-elle.
- Comment ça ?
- Ils chantent sous la douche.
Il rit. Elle marque une pause et reprend :
- Et j’aime bien quand tu chantes sous la douche, papa.
(page 286)
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Aimer vraiment un tableau, c'est le ressentir physiquement.
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