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Critiques de Chuck Palahniuk (450)
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Le Festival de la couille et autres histoir..

Chuck Palahniuk tiens une place toute particulière pour moi, loin d’être seulement l’auteur de Fight club, qui est un de mes films préférés, il est sans aucun doute l’auteur contemporain que je préfère (et fait partie de mon « top 3 auteurs » tout simplement). Ses livres sont toujours choquants, poignants, passionnants, il présente des personnages atypiques ni tout blanc ni tout noir qui se retrouvent dans des histoires flirtant gentiment avec le fantastique et la science fiction sans qu’on s’en rende vraiment compte. Il arrive à dépeindre le monde actuel avec noirceur, sensibilité et sans porter de jugement, chose qui n’est pas donné à tout le monde et par-dessus tout, il arrive à apporter des éléments réels à ses récits, des choses dont on a même pas conscience. Son style est différent à chaque livre mais s’adapte à son message, un coup il enfermera des auteurs en quête de célébrité dont il livrera l’histoire à travers des nouvelles et la fois suivante il écrira un journal intime. Pour moi, c’est vraiment un auteur d’exception, mais pourquoi vous parlez de lui comme ça ?



Tout simplement parce que ce livre est sans doute le plus personnel et intime qu’il ait pu écrire.



Au travers de 23 « nouvelles » il nous dépeint une Amérique telle qu’on ne peut la connaitre sans y vivre. 23 petites histoires vraies et souvent ahurissantes, une première partie sur des gens, des passions, des choses inhabituelles (des gens qui construisent des châteaux, la vie dans un sous marin, des combats de moissonneuses-batteuses, …), une deuxième partie basée sur des rencontres avec des personnes plus ou moins célèbres (un type qui se construit une fusée, Marylin Manson, Juliette Lewis,…) et la dernière, sur Chuck lui-même, comment il a vendu les droits de Fight Club, comment il a rencontré Brad Pitt, comment il s’est rasé le crâne, comment il écrit,…

Tout autant de choses qui pourraient être inintéressantes ou seulement anecdotiques mais Chuck sait comment passionner, il ne juge pas, il ne dénigre pas, il ne fait qu’écrire ce qu’il voit, même quand on lui interdit et nous amène à réfléchir sur bien des sujets.



Un vrai coup de cœur pour ce livre qui m’a touché, amusé, appris et fait réfléchir.
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Survivant

Vol 2039... ici tour de contrôle...

Répondez vol 2039...vol 2039 ? Répondez...

Tour de contrôle à vol 2039... répondez !

"putain, mais qu'est-ce qu'il branle ce con ?!"

Vol 2039...RÉPONDS BORDEL!!!

vol 3619! Qu'est-ce vous foutez ?

Ooh!!! c'est kiki! Allô ? vol 5789???.

(Passons.....)



Dans la family Creedish, je demande...le père.

_Il est mort !

Ah! pardon.. alors euh..la soeur.

_Morte !

"gloups!"... le tonton ?

_Mort !

Mr le Maire ?

_y'a pas de Maire chez les Creedish !

Ah d'accord... l'adjoint au Maire ?

_Mort !

Le policier ripoux ?

_Dead !

La péripatéticienne ?

_HS !

La bimbo intello ? le thanatomasseur ?

_j'ai le regret de vous infor...

Ta gueule!!! Tender Branson ?

_Oui, j'vous le passe... c'est le dernier dispo... le dernier Creedish..."LE survivant."



Vous vous demandez peut-être, c'est quoi un Creedish ???

Déjà on ne dit pas c'est quoi, mais c'est qui.

Les Creedish, c'est un peu comme les Mormons...en plus suicidaires, peut-être plus radicales aussi... à voir.

Pour une question de foi, le Creedish pur et dur, à un instant T, se suicide. C'est comme ça...ce ne sont malheureusement pas les seuls.

Du coup, à la longue, il n'en reste plus qu'un.

Et ça tombe bien, c'est lui qui se trouve dans le cockpit du vol 2039.

Il a braqué l'avion, et après avoir fait déposer les passagers, il est reparti avec le pilote, lui à fait mettre le zing sur pilotage automatique, direction l'Australie, et à laissé filer le pilote en parachute.

En navion Simone ! Pourquoi l'Australie ?... pourquoi pas !

Bien sûr, comme c'est un Creedish pur et dur, son plan, c'est le suicide à la panne d'essence. ( oui kérosène je sais)



Devinette : Que reste t'il d'un avion rempli d'un Creedish après un crash ?

Exact ! La boîte noire.

Et donc, tout le contenu du bouquin, c'est l'histoire que Tender Branson raconte à la p'tite boîte en attendant le grand "BOOM".

Alors écoutez-le, il va tout vous expliquer et vous comprendrez...sa secte ; son frère Adam (qui a bien connu le monde extérieur) ; Dieu ; la colonie du district de l'église ; le livre des prières communes ; l'Amérique ; l'assistante sociale ; les biddys ; le suicide ; les suicides ; Fertilité Hollie (une extralucide ultrahallucinée) ; la cuisson du homard ; le sexe ; les médicaments ( le glucocure, le virasept, le growdenaze...) ; Les miracles ; les mobil-home ; l'économie domestique ; les glory-hole dans les toilettes pour hommes, sa vie, à lui, Tender le survivor, sa vie réglée comme un cahier-journal...



Un auteur de Génie ! ( Là je m'emballe, c'est le seul livre que j'ai lu de lui). D'accord, j'ai bien vu le film " fight-club" ( tiré d'un de ses romans) mais je suis loin de le classer parmi mes films cultes.

Disons alors que "survivant" est un roman génial.

Ça c'est pas mal ! Ça sonne pro! Expert littéraire !

_"Euhhhh!... Tu voulais dire : critique littéraire ?"

"humm! (gratt- gratt- gratt- gratt-...)oui c'est ça..."

Enfin oui, génial, bourré d'humour, de suspens et de trouvailles.

Un premier Palahniuk c'est un peu comme un premier acide...au début on s'agrippe à la réalité, peur de lâcher prise, puis doucement, on désserre ses griffes pour finalement se laisser embarquer dans un monde parallèle, pris par le grand frisson.



Effectivement, quand tu commences ce livre, tu te dis que ça être un grand n'importe quoi.(comme ma critique) Que tu as embarqué pour une série de loopings double salto Piqué.

Déjà tu commences au chapitre 47, puis 5..4..3..2..1..

Mais au fur et à mesure que le carburant baisse (ça fait bizarre de dire ça, bref) , que l'altitude baisse, tu commences à te dire qu'il ne dit pas que des conneries le Tender, qu'il vise juste par moments, que ça se tient tout son délire, et que même, tu t'y es un peu attaché à ce drôle de gars, et là, tu te demandes si tu deviendrais pas un peu Creedish sur les bords ?...

Alors vite, tu vas consulter, parce que sinon.. c'est la mort qui t'attends...a coup sûr.

Donc Oui, notre héro anti-hero est en 747, mais nous, nous sommes dans un OVNI.

_Euhhhh!...tu voulais dire : OLNI?

(gratt-gratt) Non! Je voulais bien dire OVNI !



Ah oui, dernière petite chose...

Ce livre pourrait s'avérer utile à toutes les ménagères de plus de 15ans, en manque d'astuces en économie domestique, ainsi qu'aux hommes de plus de 33ans. ( L'homme de moins de 33ans, encore souvent en construction, n'est pas très porté ménage/hygiène (synonyme d'économie domestique en langue Creedish).



Deux ou trois astuces ? :

_Des taches de transpiration sur l'oreiller ?

Faites dissoudre 5 sachets d'aspirine dans l'eau, tamponnez jusqu'à disparition. Procédez de la même façon pour les traces de mascara.

_Du rouge à lèvres sur un col ?

Frottez au vinaigre blanc.

_Ramasser du verre brisé ? Même les pitis pitis bouts ?

Utilisez une tranche de pain.

Alors?...Heureux (ses) ?



.











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Le Festival de la couille et autres histoir..

Auteur de Fight club, il emmène les lecteurs dans un style différent, tout en gardant ce que j’aime le plus chez lui : le mélange entre la fiction et la réalité. Ce livre regroupe 23 histoires courtes, la première nouvelle est assez choquante, le festival de la couille semble extrême à la première lecture. Par chance, et pour une fois, j’ai lu l’introduction, je me remémore son passage dans diverses associations anonyme et tente de comprendre où est le vrai du faux. Pas si simple !



Le style des nouvelles est assez brutal dès le début, si vous n’aimez pas ne le prenez pas. Si vous êtes curieux ou que ça ne vous rebute pas, foncez. La suivante sur les lutteurs est dure également mais beaucoup moins glauque que la première, un peu plus mon style. Dans l’ensemble j’ai apprécié mes lectures, et l’avantage de recueil de nouvelles c’est qu’il y en a au moins une qui plaît, celle avec les combats de moissonneuses par exemple, et d’autres moins.
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Snuff

" Snuff " c'est une histoire loufoque racontée avec beaucoup d'humour par un auteur inspiré et un tantinet déjanté. C'est drôle, profondément humain et, même si une fois le livre refermé, il est difficile de se souvenir de son exact contenu on sait que quelques anecdotes parmi celles racontées sur le milieu hollywoodien nous resteront, qu'on a passé un bon moment, souri et même ri. Compte tenu du sujet, cet ouvrage n'est peut-être pas à mettre en de trop jeunes mains.
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Survivant

Charles Michael « Chuck » Palahniuk, né en 1962 dans l'État de Washington, est un romancier satirique américain et un journaliste indépendant. Après des études de journalisme qui ne lui permettent pas de vivre de ce métier, il devient mécanicien pendant 10 ans. Il écrit à cette époque Monstres Invisibles qui est refusé par les éditeurs en raison de son contenu trop provocant. Il entreprend alors l'écriture de Fight Club (1996) qui rencontre un succès certain ce qui lui vaut d’être porté à l'écran par David Fincher. Survivant, son second roman, date de 1999.

Tender Branson, le narrateur, a détourné un Boeing 747. Alors que l'avion est en pilotage automatique et qu’il ne reste plus que quelques heures de vol en kérosène avant qu'il ne s'écrase, il raconte sa vie dans l'enregistreur de vol avec l'espoir que la boîte noire gardera une trace de son récit expliquant ses motivations.

D’emblée l’écrivain fait dans l’originalité puisque le roman commence par la page 365 et le chapitre 47, la suite du récit avançant décrescendo en un compte à rebours particulièrement intrigant. Le lecteur va apprendre que Tender Branson est le dernier survivant d’une secte religieuse particulièrement stricte et aux mœurs douteuses qui à l’approche de l’apocalypse impose le suicide collectif à ses membres pour atteindre la Délivrance. La situation particulière du narrateur va l’entrainer dans une histoire rocambolesque : il va devenir une sorte de prêcheur à la portée internationale, encadré par un staff calculant ses moindres faits et gestes, poursuivi par le FBI qui le pense responsable d’un meurtre, retrouver un de ses frères qui n’est pas mort et croiser le chemin de Fertilité Hollis qui a le don de prescience de l’avenir. Un prêcheur associé à une personne qui voit l’avenir (surtout ses catastrophes), quelle fine équipe ! Ce sont les grandes lignes du scénario mais je vous laisse découvrir les détails – nombreux – qui en ponctuent le déroulement. Quant au dénouement, il n’est pas aussi clair qu’on pourrait le croire…

Le roman est bon mais déroutant à lire – c’est aussi son point fort. Le lecteur ne comprend pas toujours se qui se passe, le propos semble décousu parfois, cette sensation s’expliquant parfaitement par le récit à l’envers, choisi par l’écrivain et amplifié par son imagination débordante, sans négliger son style d’écriture très particulier. Des situations abracadabrantes, des personnages tous plus ou moins barjots, un parfum d’apocalypse et de secte, tous les ingrédients d’une recette qu’on croyait bien connue mais qui ici est savamment repensée par Chuck Palahniuk.

Comme il n’est pas de bon roman sans le petit quelque chose en plus derrière le scénario de base, l’écrivain se déchaine contre la société de consommation, le monde de l’image et du marketing (et ce bien avant l’arrivée de Facebook et Instagram), le poids des religions… Le narrateur pris dans ce tourbillon, obligé d’avouer « J’ai besoin d’être photographié (…) pour survivre, il faut que je sois constamment interviewé. Il faut que je retrouve mon habitat naturel, la télévision. » Et là, j’ai cru reconnaitre le regard sévère et pointu d’un T.C. Boyle sur notre civilisation ainsi que ses réflexions anticonformistes semées de-ci de-là dans le récit.



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Fight Club

Tyler Durden, recrute et sert de modèle aux orphelins de père, et leur enseigne destruction et autodestruction.

Génial peut-être mais génial à gerber, trop glauque, pas mon truc. Amour-amitié genre 'arrosée à la bombe de réfrigérant R-12'. Construction touffue, lecture désagréable.

Me rappelle 'Le secret' de Barjavel et Las Végas Parano que j'avais pas trop apprécié non plus.

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Fight Club

Mince alors ! Depuis le temps que j'en entends parler, comment ai-je pu passer à ce point à côté de cette histoire ? Je ne savais pas vraiment de quoi ça parlait, puisque la première règle du Fight Club, c'est "Tu ne parles pas du Fight Club".



C'est un récit qui parle de combats, des hommes qui se battent entre eux... Le narrateur va faire la rencontre de Tyler Durden, l'inventeur des fight clubs, qui va changer sa vie, et celle de nombreuses autres personnes. C'est un système mit en place pour contrôler le monde. Un sujet intéressant, donc. Dommage, je suis restée indifférente à ce livre.



Pourquoi ? Est-ce parce que je n'ai pas tout saisi ? Possible. Ce que je ne comprends vraiment pas, c'est le succès de ce livre, et de son film - que je n'ai pas vu, mais qui, apparemment, est très semblable au livre. Peut-être parce que je suis passée à côté, mais, pour ma part, je me suis un peu ennuyée durant ma lecture, j'avais même hâte que ce soit terminé. C'est une grosse déception, en somme.



J'aurais mieux fait d'écouter la règle numéro deux du fight club : "Tu ne parles pas du fight club".
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Survivant

Y a un gars dans un avion il vole direction l'Australie, le problème c'est qu'il est tout seul, comment en est-il arrivé là ? On fait un gros rewind sur 365 pages durant lesquelles l'auteur à son accoutumée dézingue les travers de la société contemporaine, la consommation, la réussite sociale, la foi etc.

Charges féroces, jubilatoires, déjà présentes dans fight club, pas déplaisant, certains passages sont très chouettes, le scénario est orignal, par contre tout comme le zing dans le ciel, on se demande si Chuck n'est pas en pilotage automatique
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Snuff

«Le meilleur conseil que mon vieux m’ait donné, c’est de raser les poils à la base de la queue, qu’elle bande ou pas, comme ça elle paraîtra trois à cinq centimètres plus longue.»



Le ton est donné, âmes sensibles s’abstenir ! Pouvant considérer Chuck Palahniuk comme un auteur hardcore, quand celui-ci entreprend de donner pour thème principal de son roman l’industrie pornographique, on peut s’attendre à un résultat very hardcore… Je vous rassure, c’est bien le cas alors respirez un grand coup et bienvenue dans Snuff !



Une star du porno sur le retour et six cents hommes candidats à un gang bang, «tels des taureaux parqués par groupes près d’une vache fertile», voilà le cocktail explosif dans lequel nous entraîne Palahniuk. 200 pages de délires sexuels tous plus imaginatifs les uns que les autres, qui nous emportent avec fureur dans une espèce de huis clos où la vengeance est vénérienne.



Mais si (mon tant aimé) Chuck Palahniuk est encore plus trash et subversif que jamais (ô joie!), ce n’est pas pour le simple plaisir de choquer son lectorat. Il analyse, dissèque et expose une fois de plus les nombreux vices de l’espèce humaine dans un milieu où règnent corps huilés et torses imberbes. Et c’est justement là que réside le talent narratif de Palahniuk, puisqu’il parvient à nous dégouter plus par la description physique de nos congénères humains – aux corps suants, attaqués sans cesse par de furtifs coups de rasoirs, assaillis d’auto-bronzant par d’excessives couches brunâtres, sales – que par leurs nombreuses pratiques sexuelles vraiment hardcore qui s’avèrent finalement toutes plus divertissantes les unes que les autres.



Certes ce n’est pas le roman le plus subtil et cynique de Palahniuk, puisque cette fois, le sexe (élément récurrent dans ses tous ses romans), plus que le prétexte, devient la jonction de tous les personnages du récit. Drôle ou tragique. La sexualité, l’attrait, les conséquences et le pouvoir du sexe est disséqué. Nous offrant à chaque chapitre des instants d’hilarité, que ce soit dans les titres parodiés de films qui jalonnent quasi toutes les pages du roman: Tant qu’il y aura des zobs, Le facteur nique toujours deux fois, The Wizard of Ass, La ruée vers Laure… pour ne citer que ceux-là (bravo au traducteur Claro, qui a su les adapter à la langue de Molière), ou dans un chapitre entier consacré au processus de fabrication d’un realistic gode (jouissif!).



Au fil des pages, les intentions de chacun se font plus claires : désirs de vengeance, pulsions homicides. Palahniuk nous emporte dans une intrigue, mélange de sexe, de violence et de mort, car si le porno «transcende les races, les nationalités et la famille», tout le monde n’en sortira pas indemne !



Respirez un grand coup et ouvrez Snuff, là où l’onanisme devient coupable, où les stars adulées du porno deviennent des moins que rien, où les paillettes et corps parfaits donnent des haut-le-cœur… là où le beau devient sale !
Lien : http://vagabondssolitaires.w..
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Peste

Ce livre c’est une mine à fragmentation.

Dès la première page, sensation d’être plongée, immergée, dans les notes d'un journaliste au moment de la composition de son article, en cours de composition : une pléthore de notes d’une cinquantaine de témoins de la vie et de la mort d'un homme qui a réalisé le rêve américain : celui qui partit de rien est devenu un mythe. Et quel mythe ! Un petit gars d'une petite ville perdue, sans grands attraits (ni lui, ni la ville) devenu l'ennemi public capable de disséminer toute la population, véritable arme chimique, qui fait exploser la société. Et c’est le titre en anglais de l’ouvrage : « Rant: An Oral Biography of Buster Casey ». Biographie orale, donc incontrôlable et soumise à toutes les imprécisions, phantasmes de celle ou celui qui parle…et de celui qui transcrit.

Si la première partie du livre, consacrée à la jeunesse et à l’éducation, la formation de Buster Casey, est écrite à l’acide pour dépeindre la société du cœur de l’Amérique (mais pas que…), il est difficile de la situer dans l’espace temps. On est dans le trash, les rites de vie sont complètement déjantés. Rant, s’auto-forme, entraîne son corps à résister aux poisons les plus forts et sa sagacité à comprendre, à connaître l’autre, grâce à ses capacités olfactives et…gustatives.

La seconde partie (quand Rant arrive en ville pour vivre sa vie d’adulte) nous fait basculer dans un futur organisé autour d’un espace temps partagé entre diurnes et nocturnes. Selon que vous apparteniez aux diurnes ou aux nocturnes, vous vivrez votre journée sous la lumière du soleil ou dans l’ombre de la nuit, et la journée sera scandée par deux couvre-feux. Sacré limitation de la liberté de chacun. Mais tout est sous contrôle : grâce à d’étranges connections intégrées dans le cou de chacun qui permet de recevoir, de visualiser des « transferts » d’autres réalités, sorte de publicité qui gère au mieux le temps de cerveau disponible, sauf que là, tout le cerveau est disponible ! Bien sûr cette dichotomie de la société va conduire à une spécialisation des deux sous-populations : c’est aux nocturnes que seront alloués les tâches de l’ombre mais aussi les plaisirs de la fête. Les Nuits du Crashing, énorme fête si barbare et si civilisée, réservée à des initiés. Véritable contre-culture qui va attirer les ados des diurnes. Véritable culture inventée par ce qu’il faut bien appeler le rebut de cette société, fascinée par la mort, dernière « aventure » excitante. Bien sûr, Rant choisira le société des Nocturnes, ceux qui ont déjà la « rage » pour mieux s’y épanouir.

Quant à la troisième partie, sorte d’évangile donnant une explication sur le phénomène Rant, elle clôt l’ouvrage sur une conception du temps … autophage, et, encore, une théorie du complot. Comme si, c’était la seule et évidente prolongation du mythe. Théorie du complot ou religion ?

Découverte de Chuck Palahniuk par cet ouvrage, j’en ai apprécié et la richesse et la créativité de sa pensée, le rire sainement iconoclaste que sa lecture provoque.

N’ayant pas lu le livre dans sa version originale, je me demande s’il ya les deux mêmes connotations de maladie et de colère dans le mot « rage »…

Et comme ceux qui dégustent les tourtes de la mère de Rant doivent être attentifs à ce qu’ils mastiquent, comme son père en tondant la pelouse fait exploser des œufs pestilentiels, « Dévissez-vous le cou » pour regarder et voir la réalité même si elle a aussi des aspects glauques et cruels, « Dévissez-vous le cou » pour échapper à l’emprise des connections qui endorment les méninges., « Dévissez-vous le cou » pour concevoir votre propre conception du monde.

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Snuff

J’ai jamais réellement apprécié Chuck P. J’imagine que commencer une critique de cette façon peut paraitre improductif mais je vais tâcher de me rattraper.

En réalité j’ai découvert son œuvre via le classique cinématographique « Fight Club ». D’ailleurs je suis le premier à emmerder ceux qui commencent par voir et qui lisent ensuite. Et cette fois c’est pourtant ce qui c’est passé pour moi: j’ai pris ma claque visuelle et sonore (oui je sais c’était il y a bien longtemps) et j’ai découvert et lu le livre bien plus tard. Et la le choc: j’ai trouvé la version papier, si je m’exprimer ainsi juste nulle. Je n’ai absolument pas accroché et n’ai rien lu d’autre de cet auteur.



Déjà une courte définition de ce mythe urbain : Snuff movies (ou Snuff films) : films courts généralement sous forme d’unique plan-séquence mal filmé et instable qui mettent en scène un meurtre réel, parfois précédé de pornographie avec viols de femmes ou d’enfants.



J’ai repéré très vite ce roman sur les « à paraître » de Sonatine: le thème ultra subversif du porno, devenu presque quotidien de nos jours et un peu revenu à la mode (l’histoire du porno américain vu par ses protagonistes, sorti l’an dernier est un document historique exceptionnel sur ce milieu), m’a réellement interpellé ainsi que le titre évocateur dont la définition (ci dessus) se suffit à elle même (à tort j’imagine…).

Snuff c’est l’histoire de Cassie Wright, célèbre porn-star de son état, qui décide de battre un record mondial en tournant son dernier film. Dernier film « testament » un poil particulier dans la mesure ou il consistera à faire l’amour (ou se faire baiser) par 600 types en un jour (le jour le plus long sans aucun doute).



Le récit prend la forme de courts chapitres (bon point en ce qui me concerne) ou chaque protagoniste s’exprime en attendant son « tour ». En effet les 600 mecs attendent ensemble dans une minuscule salle d’attente (avec un cabinet…) sale en discutant, se gavant de chips et de viagra. Chaque participant au gang bang est marqué par un numéro au stylo indélébile. Le récit se concentre sur quelques « numéros »: Mr 72, Mr 137, Mr 600 ainsi que Sheila l’assistance de la porn star.



Certains dialogues sont évidemment très amusants et parfois crus (on reste dans le milieu porno) mais pas aussi « trash » qu’on aurait pu penser! Les détails techniques ainsi que les descriptions ne manquent pas (tous les films de Cassie passent en parallèle sur des écrans et chaque scène est décrite précisément). Les vieux acteurs, stars du cul, sur le retour sont d’ailleurs très ironiquement présentés; leurs noms ainsi que les titres des films de Cassie sont à mourir de rire (de la à imaginer qu’ils sont authentiques…).



Mais le plus plaisant dans ce court roman, ce sont les phases de Sheila qui décrivent la vie de tous les jours de Cassie: l’actrice principale. Ces pages sont truffées d’anecdotes sur les stars de cinéma hollywoodiennes » la vérité vraie » et cela transforme réellement la portée de ce livre. Vous apprendrez par exemple que c’est Hitler en personne qui a, le premier, tenter de commercialiser des poupées gonflables dans le but de les distribuer à ses soldats afin d’éviter le déclin racial (inutile de préciser…). Marylin Monroe était en permanence malade car elle passait ses journées à prendre des bains glacés pour raffermir son cul et ses seins…

Une ancienne actrice de Hollywood avait avalé du verre pilé dans l’objectif d’abimer ses cordes vocales pour avoir une voix plus grave. Bref ces histoires furtives hors sujet mi réalité mi légende sont un régal pour le lecteur un peu avide de scoop.



L’histoire en soi n’a presque aucun intérêt, le style est bien celui de l’auteur: censé être percutant et incisif, phrases et chapitres courts… Mais au final la recette Chuck est appliquée à la lettre et la structure narrative de l’auteur ainsi que sa technique d’écriture est reconnaissable rapidement. Un agréable moment quand même.


Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Fight club 2

Lorsque David Fincher adapte le Fight Club de Chuck Palahniuk au cinéma, une suite est rapidement évoqué mais ne voit jamais le jour. Jusqu’à ce que l’auteur surprenne son monde en l’annonçant l’an dernier…



Car celui-ci n’a jamais caché qu’il aimait le film même s’il comportait quelques différences avec son roman. Notamment son final. D’ailleurs, lorsqu’il a annoncé qu’il s’attelait à l’écriture d’une suite sous forme de comics en 10 parties (Un seul en France, un intégral), il a d’emblée affirmé qu’il serait heureux que David Fincher l’adapte. Bon, ça risque d’être compliqué au vu du livre, mais pourquoi pas…



Cela fait maintenant 10 ans que Sebastian (le narrateur) est marié avec Marla. Ils ont un enfant et Tyler Durden a disparu en même temps que Sebastian a été mis sous traitement. Mais Marla s’ennuie et décide de baisser les doses, histoire de laisser un peu de place à Tyler de temps en temps. Sauf que le bonhomme n’a pas l’intention de laisser tout ça se passer si facilement et a désormais un nouveau projet : détruire le monde pour le guérir de tout ses maux !



Pas facile de parler du livre car il posséde toute une partie méta qui risque de décevoir une grande partie des lecteurs. Si cela commence de maniére trés calme (un appel vers un certain Mr. Palahniuk qui ne pourrait être qu’un clin d’oeil), cela avance rapidement avec le passage des personnages devant l’affiche d’un cinéma proposant un certain Fight Club avec Edward Norton et Brad Pitt, suivi d’une image représentant une scéne du film, avec Brad Pitt en Tyler Durden. Et on finira décontenancé avec un Chuck Palahniuk illustrant ses difficultés à boucler l’histoire. Il ne se générera d’ailleurs pas, en début de livre, pour préciser que cette suite suit la fin du roman, et non celle du film !



Perdu ? Décontenancé ? On peut l’être, ce sera légitime mais le livre illustre au final parfaitement un propos schizophrène, autant que son personnage, que l’oeuvre elle même (le livre par rapport au film), que son auteur ou ses lecteurs. Impertinent comme souvent, Palahniuk fait ce qu’il veut et moi je le suis sur les 10 chapitres (le 11éme revisite la fin du roman original) et vous conseille ce Fight Club 2, qui posséde d’ailleurs de trés beaux dessins !
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Monstres invisibles

Après la déception de L’arrache-coeur de Boris Vian, j’ai délaissé une PAL conséquentes (plus de 100 romans en attente) pour aller chercher directement, dans ma bibliothèque, un auteur refuge, Chuck Palahniuk. Je regarde la petite dizaine de romans dans ma collection de poche, met de côté ceux que j’ai déjà relu et me laisse tenter par Monstres invisibles dont je n’avais pas gardé de souvenirs précis.



Cette fois-ci, je le lis beaucoup plus vite et j’ai pu, en premier temps, apprécié la richesse du découpage ! C’est de l’orfèvrerie littéraire ! Il y a l’histoire et il y a la façon dont elle est donnée aux lecteurs. Je n’ai pas souvenir d’auteurs utilisant et maitrisant aussi finement l’art du « cut », du rythme. Et dans Monstres invisibles, c’est une merveille que naviguer à travers les flashbacks et découvrir l’histoire de Shannon McFarland.



Second roman de l’auteur (3e édité pour cause de « trop dérangeant »), Monstres invisibles est dans la même veine du mythique Fight Club dont il partage les thèmes visiblement cher à l’auteur que sont la déconstruction, l’automutilation, etc… Ils sont ici habilement mis en scène dans une critique acerbe et totalement déjantée de la société capitaliste américaine. Lire du Chuck Palahniuk, c’est une expérience particulière. Tout comme dans Choke, il s’adresse à nos tripes autant qu’à nos sens.



J’ai adoré la relecture de ce roman. L’intrigue, en plus d’être originale, s’articule autour de personnages marginaux, ses monstres invisibles justement qui sont trop souvent (lorsqu’il existe) réduit à leur marginalité dans les autres romans (pourquoi faut-il qu’il y ai toujours la présence d’un inspecteur, d’un journaliste ou d’un quelconque héros? il n’y en a pas ici, pas sous la forme que l’on s’imagine.) prennent chez Chuck Palahniuk une ampleur et une dignité « révolutionnaire ». C’est un régal de lecture.
Lien : http://livrepoche.fr/monstre..
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Choke

Choke choque ?



Très vite lu car surement vite écrit et surement très vite oublié car loin d'être indispensable.



Choke est une pochade, une réponse punk de 3 minutes à la bourgeoisie, c'est vulgaire voire grossier ou l'inverse.



Le genre de petit clip où on fait des gros fuck à tous les méchants et puis on saute dans la piscine tout habillé et on fait pipi n'importe où et c'est cool.



Choke c'est aussi vraiment n'importe quoi, un beau jeu de dupes et de belles saillies malheureusement rares, les sorties de la maman du personnage principal sont terribles.



Choke c'est un bouquin qui aurait pu être réussi, mais l'abondance de cul, chatte, pine, motte, fente finit par lasser, ça y est je suis vieux.

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Snuff

Chuck Palahniuk dresse un portrait de personnages que l'industrie du porno a complètement bousillé. Pourquoi Cassie Wright est devenue actrice de porno ? Pourquoi ce projet débile ? Pourquoi ces trois hommes sont-ils là ? Pourquoi la régisseuse accompagne-t-elle le projet ? Tous les personnages ont une histoire derrière le porno et c'est cela que Chuck Palahniuk cherche à décrire. Et derrière tout ça, c'est un pan de la société américaine qu'il décrit, tant urbaine que profondément rurale. De ce côté, c'est réussi même si, même remarque que précédemment, on peut regretter que cette description ne soit pas plus longue, plus approfondie. Il n'empêche que Snuff est un très bon roman, court et rythmé. L'auteur tient son lecteur en haleine de bout en bout en changeant sans cesse de point de vue et de personnage.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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A l'estomac

En répondant à cette mystérieuse annonce, les vingt-trois protagonistes d’A l’estomac s’imaginaient couler des jours tranquilles dans un endroit de rêve.

Oui mais voilà, l’endroit en question, un théâtre délabré, est …terrifiant.

Isolés du monde, maltraités, privés petit à petit de toute ressource - chauffage, lumière et surtout nourriture-, nos écrivaillons s’affolent.



Convaincus qu’ils sont l’objet d’une mise en scène propre à nourrir le best-seller de l’année ou le scénario d’un reality-show à succès, tous se lancent dans une compétition acharnée pour survivre. A mesure que se dégradent les conditions de vie, leur manigances pour sortir indemnes de ce lieu infernal se font plus cruelles, et leurs écrits, qui composent le livre, plus déviants.



Mon avis :



Voilà un auteur qui décidément se distingue par les émotions qu’il parvient à provoquer chez le lecteur à travers une écriture pour le moins sincère et efficace. Ce roman n’échappe pas à la règle, A l’estomac est un ovni littéraire , une lecture « à part » loin d’un best seller , travaillé jusque dans les moindre recoins il y règne une atmosphère choquante, surprenante, malveillante.



L’auteur nous livre une vision satyrique de notre société de consommation , une peinture amère de l’âme humaine, s’attaquant aux valeurs qui sont censées ériger et maintenir la morale.



Méfiez vous de la quatrième de couverture le texte en est piégé, à l’image des publicités qui inondent nos écrans, nos boîtes aux lettres, l’éditeur titille notre côté voyeur, notre lien avec l’écriture…Mais si vous vous décidez, attachez vos ceintures, veillez à avoir l’estomac vide pour rentrer dans ce théâtre avec ces curieux personnages ! Leurs noms loufoques, leurs allures atypiques cachent des abysses obscures.



La construction du roman est déroutante au départ. L’auteur va alterner trois types de proses. La narration de l’histoire faite à la première personne du pluriel qui rend anonyme le narrateur. Cela pourrait être n’importe lequel des protagonistes, cela pourrait être n’importe quel lecteur ; un poème qui introduit l’un des écrivains ; puis une nouvelle d’un des personnage. Ce schéma va rythmer le roman. Que dire de cette étrange conception ? Elle intrigue, elle peut lasser et rendre l’intrigue inintéressante, les poèmes sont sans saveur mais les nouvelles sont EXPLOSIVES pour la plupart.

Un roman sur un ton crash dénué de pudeur et de faux semblants propre à Chuck Palahniuk.

La toute première nouvelle est carrément écoeurante, c’est comme si l’auteur testait la résistance du lecteur au sordide. Si vous parvenez à passer cette étape vous serez prêts à découvrir cet univers particulier.



Un roman que l’on pourrait facilement abandonner au bout de trente pages, car il vous faut une bonne dose d’endurance et de persévérance pour atteindre le seuil fatidique qui vous permettra de vous immerger dans cet univers atypique.



Personnellement je suis passée du rire à l’écoeurement, parfois de l’étonnement à l’incompréhension sans vraiment savoir où je m’aventurais.



J’ai trouvé certaines des nouvelles excellentes sans toutefois apprécier le roman dans son ensemble. Mais je ne regrette pas une minute de cette lecture parfois écoeurante mais qui m'a forcément interpellée.



Le titre original est « Haunted « je trouve qu’A l’estomac est plus « adapté » !



Pour conclure, un roman à réserver à un public averti à l’estomac bien accroché !

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Survivant

"Survivant", c'est l'histoire de Tender Branson, un jeune homme issu de la secte Creedish, dont l'expression des dogmes farfelus consiste notamment à former jusqu'à l'excellence l'ensemble des puînés des fidèles à la gestion domestique ! Placés à l'issue de leur initiation au service de familles aisées, ils œuvrent méticuleusement et obstinément à maintenir les maisons propres et les jardins impeccables leur vie durant.

Oui, mais voilà, un jour, c'est l'hécatombe : la majorité des membres de la secte se donnent la mort ; bientôt régulièrement rejoints par les membres survivants astiquant aux quatre coins des États-Unis. Tout occupé qu'il est à initier ses employeurs aux rituels subtils du savoir-vivre, Tender Branson en vient à devenir l'unique survivant de cette curieuse église.

Et le voilà bien malgré lui propulsé sous les feux de la rampe, conseillé par un agent cynique et guidé par une prophétesse suicidaire confidente de Tender.



Voilà donc un roman bien déjanté, dans lequel l'auteur critique avec un humour incroyable l'endoctrinement, le star-system, le culte des apparences et tout le marché sur lequel ils reposent. Chuck Palahniuk tire également à boulets rouges sur les déviances du capitalisme et sur beaucoup d'autres piliers de la société de consommation . Des dénonciations qui font écho à celles de "Fight club" où un cadre trentenaire sort de sa vie formatée par un processus schizophrénique ; un trentenaire qui n'est pas sans rappeler parfois Tender.



Cet auteur est pour moi une vraie découverte, tant par son style très marqué que par son humour détonant et grinçant. En plus de la réflexion sur l'esclavage moderne (sectes, médias et société de consommation) j'ai aussi beaucoup aimé les passages où le héros pris de raisonnements obsessionnels décrit mille et une astuces pour redonner du gonflant à un tapis ou éliminer une tache de fruit sur du cachemire... ;-)
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Fight Club

règle N°1 on ne parle pas du Fight Cub, règle N°2 on ne parle pas du Fight Club....alors comprenez que je n'en dirais rien, moi qui ai craqué sur ce livre, qui l'ai lu plusieurs fois (!) pour l'histoire bien sur, mais aussi pour l'écriture, le montage. tout concourt à faire de cette lecture un véritable voyage halluciné et pourtant bien réel. Ceux qui ont vu et apprécié le film se retrouveront tout à fait dans les pages du livre. Certains dialogues sont tirés de l'ouvrage, à la virgule près. Pour ceux qui ne l'ont pas encore regardé (est ce possible?) lisez d'abord!!



de nos jours, on sème du " Culte" aux coins des rues comme d'autres du "Monsanto" dans les champs. Mais là, c'est un texte fort, tendu, des personnages perdus dans leur monde (!!) et leur idée morbide, qui animent des groupes de paroles pour des cancéreux pour mieux exorciser leur propre démon, un texte unique. Culte, oui. J'ai été (forcément?) déçu en cherchant à poursuivre le chemin du plaisir tracé par Chuk Palaniuk. Mais heureux d'être tombé par hasard, et avant la sortie du film, sur cette bombe d'encre et de papier... règle N°3 on ne parle pas du...
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Damnés

Je dois avouer que même pour un cynique comme moi arrivé un moment ça fait beaucoup.

Du cynisme, du sarcasme, de bon "punch ligne" . Mais bon.

OK, j avoue, j ai ri, j ai vraiment aimé certains passages.

Et comme @Gabylarvaire (cc) il y a un bon nombre de citations que j ai adoré.

Mais bon, à un moment il y a comme une lassitude, un "trop" qui s installe.

Les yeux (enfin les miens) commencent à chercher à sauter certains passages. J ai eu du mal à finir.



Enfin bref, sympa, mais peut être un peu trop long. Et pourtant même pas 300 pages.



Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.

Bonne lecture à tous.
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Fight Club

Fight club s'inscrit dans cette tendance apparue vers la fin des années 90 qui met en scène un anti héro désabusé et desillusionné qui peine a trouver un sens à sa vie et un but à accomplir. Récit légèrement imprégné de philosophie nitzscheenne qui explore la question de la morale dans la société de consommation.
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