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Critiques de Chuck Palahniuk (450)
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Fight Club

Qui l'eût cru ? Je pensais que comme d'habitude avec des adaptations en film, le roman n'en serait que meilleur, plus riche et passionnant...

Erreur !! j'ai, une fois n'est pas coutume, préféré le film de Fincher.

J'ai pensé avec les premières pages que j'aimerai ce style d'écriture direct, instantané... Au bout de plusieurs chapitres ça m'a gonflé.... être happé par ces pensées parfois décousues... au bout d'un moment je n'en pouvais plus et j'ai laissé le livre de côté.

Malgré le propos super original et le traitement du monde capitaliste est puissant et intéressant, le style de Palahniuk ne m'a pas permis d'aller au bout. Tant pis.
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Snuff

Une grande bouffée d'air qui sent la pisse, le sperme, la crème solaire et la transpiration.



Tout d'abord, rappelons ce qu'est un "snuff movie" : c'est un film pornographique qui se termine par le meurtre réel de l'un des acteurs. Il ne faut alors pas s'offusquer des considérations et descriptions crues de l'auteur !

Contrairement aussi à ce qu'affirme un des commentateurs qui m'ont précédé il n'y a pas trop de personnages ; 4 narrateurs facilement identifiables (Mr.72,Mr.137,Mr.600 et Sheila) alternent à chaque chapitre leurs récits et leurs points de vue.

Le dénouement de ce roman est trop confus à mon goût ; C.Palahniuk semble vouloir en finir brusquement, il se perd dans un final allusif jusqu'à devenir difficilement compréhensible ... c'est dommage.
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Peste

Il est bon de se faire parfois bousculer, mais avec ce récit-là, sachez que Palahniuk sangle le lecteur dans un tonneau en amont des chutes du Niagara. Au début, la rivière à des faux-airs de Mississipi. Il y a du débit, mais on se dit qu'on va pouvoir encaisser...jusqu'à ce que des affluents ne viennent gonfler la masse, charriant des eaux de tous horizons et toutes couleurs, des objets de toutes natures. Ça tangue de plus en plus sérieusement. On boit la tasse et les paysages se troublent. Le tonneau, percuté de toute part, bascule, tourne sur lui-même chaotiquement. Bref, si en ce moment vous ne vous sentez pas l'âme légère d'une ballotte...passez votre chemin !



Il y a de la matière dans ce livre, beaucoup de matière ! (50 scénarii pour Luc Besson...)

"Peste" a un parfum complexe, lourdement chargé d'effluves aussi variées que celles de:

- "Les aventures de Tom Sawyer" (et Huckleberry Finn), pour ses trublions anticonformistes mais attachants, venant perturber la vie communautaire d'un petit village américain.

- "Le parfum" de Süskind.

- Certaines histoires de pandémie et de création de mythe, du genre "Je suis une légende"(le livre de Matheson).

- Films fantastiques comme "eXistenZ" de D.Cronenberg. Et j'en passe...
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Fight Club

» Cette première rencontre avec Palahniuk fut un coup de poing dans la gueule ( métaphore adaptée au roman) . L’histoire des clubs de combat crées par l’énigmatique et manipulateur Tyler Durden en réaction à l’écrasante pression de la société de consommation est assez frappante (encore !) mais à quoi aboutit-elle vraiment ? Passée la première lecture on s’interroge sur le côté un peu vain de la tentative mais je pense qu’elle dit vraiment quelque chose sur notre époque.
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Snuff

Ce livre est une véritable déception... Histoire peu crédible et vraiment sans intérêt.



L'auteur semble avoir manqué d'inspiration.

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Fight club 2

Un événement, indéniablement.
Lien : http://www.actuabd.com/Fight..
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Fight Club

J'ai vu le film il y a quelques années... heureusement je ne me souviens pas des détails. .. je me souvenais juste de la clé d'explications....

Ça ne m'à donc pas gêné pour profiter du livre, au contraire je cherchais les indices.

Il m'a fallut quelques dizaines de pages pour bien plonger dans l'histoire... mais ensuite c'est difficile de poser le livre. La question que je me posais tout le temps était "jusqu'où va t'il aller"...

Et surtout il y a tellement de possibilités ! Il y a ce que y est écrit très clairement, ce qui a peine évoqué et donc que l'on devine. Il y a ce qui est réel, et tout ce dont on se demande si c'est une part du "délire" du narrateur ou pas.

Alors d'abord je vais revoir le film... et un jour je relirai certainement ce livre.
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Survivant

Mon avis : Je n'avais jamais lu Chuck Palanhiuk maintenant c'est chose faite mais l'essai n'a pas été très concluant. Même si le thème des sectes me plait énormément, j'ai quand même failli abandonner. J'aime les livres déjantés mais pas au niveau de l'écriture. C'était imbuvable.



Tender Branson est le dernier survivant de la communauté des Creedish, cadet de la famille, il fut envoyé en dehors de la secte pour travailler et rapporter de l'argent au groupe qui de cette façon achetait des terres et s'agrandissait.



Quand le jour du grand suicide collectif est arrivé, Tender a survécu car il était observé et veillé par le gouvernement qui avait mis en place un programme de surveillance des derniers Creedish.



Pourtant il a quand même détourné un avion, fait descendre les passagers puis a fait sauter le pilote. D'une minute à l'autre, l'avion va se crasher mais avant Tender va nous raconter son histoire.



Le gros point noir est le style de Palanhiuk que je trouve complètement surréaliste, confus, brouillon ; par contre l'histoire est originale , sympathique, loufoque comme je les aime mais plombée par une écriture beaucoup trop indigeste.



Pourtant certains passages sont très drôles sur les habitudes de la communauté Creedish, le personnage de Tender est décalé à souhait, crédule, mais manipulé par un agent scabreux et une jeune voyante. L'auteur égratigne la société qu'il dépeint férocement.



Une originalité : les chapitres et les pages sont numérotés à l'envers.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Berceuse

Le ton employé par l’auteur est cynique. Ses personnages sont désenchantés, désabusés, surtout Hélène que j’ai appris à aimer au fur et à mesure, les débuts ont été difficiles avec cette femme matérialiste, à l’honnêteté très discutable dans son métier, cinglante et obsédée par l’argent. Elle est prête aux pires bassesses pour obtenir ce qu’elle veut mais derrière cette apparence des plus infâmes se cache une personne blessée, en souffrance et en colère.

Quant au narrateur, Carl, journaliste enquêtant sur la mort subite du nourrisson, il se noie dans les détails, ce qui se retrouve dans le style avec cette accumulation d’informations non essentielles mais loin de me déranger, cela fait entièrement partie du personnage. C’est aussi une déformation professionnelle. Il s’est trouvé un loisir des plus surprenants pour ne pas sombrer, ne pas penser, ressasser un passé perdu.



A travers son histoire étrange et intrigante, aux personnages loufoques, comme Mona, l’illuminée New Age, très hippie cool ou Oyster, l’écologiste extrémiste, et qui part un peu dans tous les sens, l’auteur nous interroge, pose question sur notre société, nous offrant quatre visions différentes de celle-ci. De Carl, d’Helen, de Mona ou d’Oyster, lesquels sont les plus à blâmer ? Leurs intentions, leurs motivations et leurs objectifs dans cette quête aux livres perdus ne sont pas les mêmes mais ils n’en sont pas moins tous dangereux. Il nous montre aussi les travers de notre société bruyante, de divertissement de masse où la pensée est préfabriquée, uniformisée, ne nous appartient plus, la théorie du complot, les maltraitances faites aux animaux pour nous nourrir, l’import d’espèces végétales ou animales étrangères invasives et parasites,… J’aime ce genre de lecture qui a le mérite de distraire par cette étrangeté qu’elle dégage, son originalité tant dans le fonds que dans la forme et les questions qu’elle soulève en nous, lecteurs. Une lecture drôle et intelligente à la fois qui signe une première rencontre réussie avec un auteur que j’avais envie de découvrir depuis longtemps, sans oser franchir le pas, car les avis que j’ai pu lire à son sujet sont très divergents et j’avais donc une petite appréhension mais je l’ai vite oublié et me suis totalement immergée dans ce récit.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Fight Club

Le film m'avait beaucoup interpellé alors quand Calypso a annoncé le mot "club" pour la session de son challenge Un mot des titres, je n'ai pas hésité une seconde à sortir ce livre de ma E-PAL.

Pour être tout à fait franche, le film m'a bien aidé pour la lecture du livre. Le texte est presque brut de décoffrage et il faut arriver à suivre les interactions entre les différents protagonistes.

L'auteur au nom difficilement prononçable (heureusement que c'est une chronique écrite et non orale) dénonce la société de consommation américaine, le système patron-employé, la mondialisation et la difficulté de se faire une place dans une société où tout s'accélère.

Un livre intéressant pour sa prise de position mais une écriture un peu trop masculine à mon goût.
Lien : http://ce-livres-et-fourneau..
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Snuff

Un livre que j'ai trouvé sans aucun intérêt : mal écrit, aucune intrigue.



Qu'est-ce qui peut motiver à lire un tel livre ?????
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A l'estomac

En moins de six cents pages, Chuck Palahniuk réussit un tour de force assez incroyable !



Le livre se divise en plusieurs parties qui s'entrecroisent. Premièrement il y a le récit de ces écrivains aux noms insolites (Camarade Maussade, Saint Descente de Boyaux etc...) qui survivent en milieu fermé. Deuxièmement il y a les poèmes sur chacun des personnages. Enfin, il y a une nouvelle de chacun des personnages censée être le chef d'oeuvre de leur vie. La prouesse de l'auteur étant de réussir à mêler chaque partie et à finir par donner un sens à l'ensemble.



L'écriture si particulière de Palahniuk est bien présente et encore plus que jamais dans les "fausses" nouvelles des personnages. Même quand on commence à être habitué par l'auteur on se laisse surprendre par la violence des propos, les phrases qui choquent, les scènes perturbantes et tout ceci prend encore du relief quand la violence apparaît dans l'ordinaire de la société, le banal...

Mais l'auteur ne dénonce pas seulement un mode de pensée, une façon de vivre, il justifie aussi son oeuvre et sa façon de travailler. En effet, ces personnages qui veulent de tout leur être vivre le pire le veulent pour se sentir exister. Même si c'est une interprétation subjective cela semble être une pulsion de destruction. Ce que font les personnages de Palahniuk n'a que des conséquences néfastes. Pourtant ils le font, comme poussés par leur inconscient. L'écriture de l'auteur semble suivre la même voie, raconter l'horreur et l'indicible juste pour faire mal, choquer et finalement se faire du bien. Car c'est ce qui ressort le plus quand on ferme le livre. Bien qu'affreuse l'expérience était jouissive. Forcément on est gêné mais après tout après avoir lu la quatrième de couverture qu'est ce qui nous a poussé à continuer et à entrer dans l'horreur sinon cette fameuse pulsion ?







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Fight Club

règle N°1 on ne parle pas du Fight Cub, règle N°2 on ne parle pas du Fight Club....alors comprenez que je n'en dirais rien, moi qui ai craqué sur ce livre, qui l'ai lu plusieurs fois (!) pour l'histoire bien sur, mais aussi pour l'écriture, le montage. tout concourt à faire de cette lecture un véritable voyage halluciné et pourtant bien réel. Ceux qui ont vu et apprécié le film se retrouveront tout à fait dans les pages du livre. Certains dialogues sont tirés de l'ouvrage, à la virgule près. Pour ceux qui ne l'ont pas encore regardé (est ce possible?) lisez d'abord!!

de nos jours, on sème du " Culte" comme d'autres "Monsanto" dans les champs. Mais là, oui, un texte fort, tendu, des personnages perdus dans leur monde (!!) et leur idée morbide, qui animent des groupes de paroles pour des cancéreux pour mieux exorciser leur propre démon, un texte unique. Culte, oui. J'ai été (forcément?) déçu en cherchant à poursuivre le chemin du plaisir tracé par Chuk Palaniuk. Mais heureux d'être tombé par hasard, et avant la sortie du film, sur cette bombe de papier...
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Pygmy

Je me contenterais volontiers d'un "NON" franc et massif à l'attention de toutes les personnes espérant retrouver en ce livre le style et le propos de Palahniuk mais ce serait surement trop peu.



Je n'ai jamais été friand des exercices de style, Burroughs déjà me donnait la nausée avec son cut-up et si l'on pouvait saluer le côté novateur du truc il était difficile d'y trouver le plaisir de la lecture. Ici on est bien loin du simple récit découpé et recollé, de l'absence de cohérence, de structure. Au contraire, le récit est structuré, douloureusement structuré, écrit dans un charabia horrible et indigeste, si indigeste que le propos du livre passe au second plan. Quand on me dit "Pygmy" je pense invariablement au style, à la forme, à la structure, l'histoire est ailleurs.



C'est typiquement le genre de livre qui fait se souvenir, si besoin est, à quel point le style d'un auteur compte énormément dans ce qu'il est et, surtout, dans ce que l'on attend de lui.
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Fight Club

Le narrateur est un américain moyen tout ce qu'il y a de plus banal : un bon emploi, un appartement qu'il aménage soigneusement. Il souffre cependant d'insomnies sévères. Son médecin, agacé par ses plaintes, lui conseille pour comprendre ce que c'est la véritable souffrance d'aller voir des groupes de soutien pour des maladies graves. Il devient accro à ces moments de détresse, et ses insomnies disparaissent. Lorsqu'il remarque qu'une femme, Marla, a le même comportement que lui, il lui propose de se partager les groupes. Ces insomnies reprennent alors.



Il finit par croiser le chemin de Tyler, et s'installe chez lui, son appartement ayant été totalement détruit dans une explosion. Lassés par le monde matérialiste, ils créent le fight club, lieu où les gens peuvent venir se battre à mains nues pour tout oublier. Un peu plus tard, ce mouvement devient le projet Chaos, mouvement nihiliste qui tente d'ébranler les bases du monde.



L'écriture est simple, les phrases sont brèves et percutantes. Fight Club est un bon livre qui nous fait réfléchir sur l'existence que l'on mène, et nous force à nous demander si la vie qu'on s'est choisie a vraiment du sens.
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Le Festival de la couille et autres histoir..

Même lorsque ce n'est plus de la fiction, Chuck reste très à l'aise et ravit son lecteur. Que ce soit la retranscription d'entretiens avec Juliette Lewis, Marilyn Manson ou des portraits de lui-même ou de rassemblements plutôt curieux, l'auteur nous livre une nouvelle fois des tranches de vie drôles, déprimantes, toujours géniales. On s'ennuie quand même un peu au début du recueil, ne sachant pas trop où l'auteur nous emmène, et ça finit en apothéose avec "Les prix de la consolation". Génial.
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Fight Club

Bon! Déjà, ça commence mal! Avec un nom pareil, on prend un pseudo quand même! Jamais il aura pensé au pauvre gars qui va devoir faire une critique de son bouquin lui!!!!!! Résultat: j'ai pas fini de galérer à recopier son nom à coucher dehors!!!!! Du coup vais faire la critique de son bouquin en étant mal luné!!! C'est très intelligent, ça je vous jure!!! Bon ben du coup moi je vais faire sa critique en boycottant totalement son nom. Au moins je suis tranquille!
Lien : http://marcanciel.over-blog...
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Choke

En quelques mots : cruel, déjanté, sexoolique (la comparaison des cabines de toilettes en avion est succulente... ;-)), triste, subversif...
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A l'estomac

Vingt-trois personnes intriguées par la même annonce décident d’y répondre, et se retrouvent plongées en enfer. Vingt-trois écrivains en herbe qui s’imaginent avoir trouvé l’occasion de se consacrer uniquement à l’écriture durant trois mois, isolés du monde, et qui vont en fait être enfermés, privés de tout, y compris des besoins de première nécessité.



Voilà un bien étrange roman ! Les nouvelles qui le constituent, par lesquelles nous découvrons qui sont les héros de cette histoire, sont tout simplement terrifiantes et propres à donner la nausée. Certaines sont même difficiles à lire, tant elles s’inscrivent dans l’unique registre de la scatologie. C’est gore, dégoûtant… et pourtant si bien raconté qu’on ne peut lâcher ce livre.

Je suis plus réservée sur le sens de la démarche de l’auteur, le message qu’il a voulu délivrer. L’homme est ici au premier sens du terme un loup pour son prochain, et le geôlier n’est finalement pas le personnage le plus horrible de cette histoire. Le comportement et les réactions de ces êtres humains sont souvent peu crédibles, car n’ayant en fait plus grand-chose d’humain. Ce sont eux qui se privent de chauffage, de nourriture, d’eau…et tout cela dans l’espoir que cette aventure fera d’eux des gens célèbres !

Quelle est la morale de tout cela ? Pourquoi les victimes finissent-elles par devenir leur propre bourreau ? Tout cela n’est pas très clair et me laisse sur une impression mitigée. Je dirais presque me laisse sur ma faim, mais ce serait un trait d’humour douteux.


Lien : http://tassedethe.unblog.fr
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Choke

Il y a quelques années, j'ai acheté le bien nommé Festival de la Couille, un recueil d'histoires plus vraies que nature d'une Amérique authentiquement timbrée, écrite par l'auteur de Fight Club. Séduit par le style d'une littérature gonzo qui m'est assez étrangère, je mets depuis les autres écrits de Chuck Palahniuk sur ma liste de Noel, espérant ainsi limiter le nombre de paires de chaussettes traditionnellement offertes.



Le gros bonhomme rouge a exaucé mon souhait cette année en déposant Choke ainsi que Survivant sous le sapin.



Choke, c'est l'histoire d'un type qui fait semblant de s'étouffer dans des restos pour créer des héros persuadés de lui avoir sauvé la vie, et qu'il arnaque ensuite. C'est l'histoire d'un pote obsédé par la masturbation dont le palliatif est de collectionner des cailloux de plus en plus gros qu'il promène en poussette, la nuit tombée, tout en s'enivrant à plat ventre dans les jardins en buvant la bière destinée à tuer les limaces. C'est l'histoire d'une mère placée en hospice qui ne s'alimente plus et refuse de reconnaitre l'enfant qu'elle a passé sa vie à kidnapper dans ses familles d'accueil pour lui imposer sa vision de la vie et de la liberté. C'est celle d'un musée d'histoire vivante où le moindre anachronisme au XVIIIe siècle est puni par le pilori, et où vaquent des poulets mutants sortis d'œufs secoués par des mômes. C'est surtout l'histoire d'un héros sexaholique qui baise tout et à tout va, à l'exception de la femme en blouse blanche qui s'occupe de sa mère et voit en lui la résurrection du Christ.



"Bordel sans nom" n'est pas vraiment le terme, mais c'est le premier qui vient à l'esprit concernant la vie de Victor Mancini. Ca pourrait sembler ridicule, malsain ou abject parfois, mais Chuck Palahniuk à le don de décrire cette surenchère d'anormalité avec un style cru et désarmant, satyre à l'humour féroce ponctuée d'honnêteté sur les obsessions et les carcans de la société de consommation.



Qu'on aime ou qu'on déteste, on n'a rarement lu quelque chose de comparable.
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