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Citations de Clifford D. Simak (332)


Mais quelle espèce d’homme était-il, en définitive ? C’était la première fois que cette question lui traversait l’esprit. Un homme hanté, condamné à n’être ni tout à fait étranger ni tout à fait humain, un homme divisé, écartelé entre deux loyalismes contradictoires ? Un hybride culturel qui ne comprenait ni la Terre ni les astres, débiteur de l’une comme des autres mais ne payant ses dettes à personne ? Un errant sans feu ni lieu incapable de savoir où était le bien et où était le mal pour avoir connu trop de définitions (d’ailleurs logiques) et du bien et du mal ?
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Si l’Homme devait jamais s’ouvrir à la culture galactique, il ne lui suffirait pas d’apprendre : que de choses lui faudrait-il également désapprendre !
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Il n’y aurait pas de paix, de paix véritable, tant qu’un homme fuirait en hurlant sa terreur. Il n’y aurait pas de paix dans la tribu humaine tant que le dernier des hommes n’aurait pas abandonné sa dernière arme – quelle qu’elle soit. Un fusil était la plus modeste des armes terriennes, le plus modeste des signes de l’inhumanité de l’homme. Inhumanité dirigée contre l’Homme. Un fusil n’était rien de plus que le symbole de toutes les autres armes encore plus meurtrières qui existaient.
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On a frôlé le culte des ancêtres, cherché à glorifier la race. Puisqu'on n'arrivait pas à poursuivre les œuvres de l'homme, on a essayé de le glorifier, de le mettre sur un piédestal, comme on a coutume de le faire pour tout ce qui risque de disparaître. On est devenus un peuple d'historiens. Avidement, on a fouillé nos ruines, chéri les faits les plus insignifiants. Et ce n'était là que la phase initiale, le passe-temps qui nous a soutenus lorsqu'on a admis ce qu'on était vraiment : la lie de l'humanité.
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Quoique l'histoire fût une chose à laquelle on ne pouvait se fier. Elle était mal établie ou mal transcrite ou mal interprétée, ou faussée par quelqu'un à l'imagination incohérente. La vérité était si difficile à préserver, le mythe et la fable avaient tant de pouvoir pour y insuffler une vie à la fois plus logique et plus acceptable que la réalité.
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Enoch avait vu les yeux de l'étranger et cela effaçait le reste. Son regard se tendait vers lui comme une main d'amitié...
P.57.
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Les saturnales, les carnavals, les beuveries ont toujours existé. Chaque respiration nous précipite vers la mort et nous nous réfugions dans le travail et la routine, mais de temps en temps nous sommes obligés de bouleverser nos règles et notre existence – peut-être pour nous prouver que nous sommes libres.
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Un jour viendra, où l'humanité, si elle ne veut pas succomber sous le poids de sa bêtise devra apprendre à résoudre ses problèmes sans avoir recours à la politique du coup de poing.
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Tout était simple, à les entendre, d'une merveilleuse simplicité. Mais moi, je n'avais pas la candeur de croire qu'il pût en être ainsi. Rien n'est facile, en ce bas monde.
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J'ai lu, p. 146

« Et ces hommes marchaient seuls, murés dans une terrible solitude, parlaient avec leur langue comme des petits boy-scouts correspondent par signaux, incapables de pénétrer jusque') l'esprit de leur prochain comme lui parvenait jusqu'à l'esprit de Towser.
Ils étaient à jamais privés de ce contact personnel, intime, avec les autres créatures vivantes. »
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Ou inventer des rêves de plusieurs siècles pour des hommes et des femmes qui en ont assez de la vie et qui ont soif de fantaisie.
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Peut-être sommes-nous les demeurés de l'univers.
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- Et les chiens, qu'est ce qu'ils en pensent?
- Eux? Croyez-le ou non, ils s'amusent comme des petits fous.
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L'histoire de l'humanité n'est qu'un suite de tentatives, de tentatives pour atteindre l'impossible, et de tentatives fructueuses. Il n'y a pas de logique dans l'histoire. Non, il ne fallait pas de logique, car si la logique avait été à la base de l'humanité, la race humaine vivrait toujours dans des cavernes, sur la Terre.
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L'homme avait du mal à concilier la petitesse de son être avec le gigantisme des énergies à l'oeuvre sur cette planète monstrueuse.
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Je portai les jumelles mes yeux et les déplaçai lentement, jusqu’à ce qu’apparaisse la forme mouvante. Je ne vis tout d’abord qu’une tache qui avançait puis cela grossit lentement et se précisa. Des chevaux ? Il semblait proprement insensé qu’il pût y avoir des chevaux ici, et pourtant c’est bien ce que je croyais voir. Des chevaux blancs qui galopaient vers nous. Evidemment s’il y avait des chevaux ici , ils ne pouvaient être que blancs. Mais c’était de bien étranges chevaux et surtout ils avaient des jambes bien étranges. Ils ne couraient pas comme l’auraient fait des chevaux normaux, mais d’une manière incroyable, basculant d’avant en arrière.
Comme ils se rapprochaient, je pus les examiner plus en détail. C’étaient bien des chevaux. Ils en avaient parfaitement la forme, oreilles dressées, insolentes, naseaux luisants, crinières en l’air comme si le vent les soulevait, mais en fait absolument immobiles. On aurait dit des chevaux sauvages au galop qu’un artiste de quatre sous aurait dessinés pour un calendrier, figés à jamais dans l’attitude qu’il leur avait donnée. Et leurs jambes ? Je ne les voyais pas. En fait ils n’avaient pas de jambes, mais des bascules. Deux paires de bascule, une devant, une derrière, celle de devant plus étroite afin d’éviter qu’elle ne s’empêtre dans celle de derrière lorsqu’ils couraient, lançant d’abord la patte postérieure en avant, sur laquelle ils basculaient, tandis que la paire antérieure se soulevait puis à son tour touchait le sol et basculait.
Complètement ahuri, je rendis les jumelles à Sara.
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Harcourt revenait de la chasse du matin quand il vit le dragon. Il suivait le cours du fleuve, ses ailes battant comme deux grands chiffons, le cou tendu comme si sa tête seule portait ce grand corps à travers les airs. Sa longue queue fouettait le ciel.
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Il y a si longtemps, se dit Jenkins. Il est arrivé tant de choses. Bruce Webster commençait juste ses expériences sur les chiens. Il venait à peine d’ébaucher son rêve de chiens parlants et pensants qui descendraient le chemin du destin la patte dans la main de l’Homme… ignorant que quelques siècles plus tard, l’Homme se disperserait aux quatre vents de l’éternité et laisserait la Terre aux robots et aux Chiens. Ignorant que le nom même de l’Homme allait disparaître sous la poussière de ans, et que l’on finirait par désigner la race humaine sous le nom d’une seule famille.
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Après avoir lu ce conte, on est amené à croire, avec Rover, que l’Homme est dépeint dans la légende comme une antithèse délibérée de tout ce qu’incarne le Chien, comme une sorte de pantin mythique, une fable sociologique.
Il n’en faut pour preuve que la vanité des efforts de l’Homme, sa perpétuelle agitation, sa façon de chercher sans cesse à parvenir à un mode d’existence qui le fuit, peut-être parce qu’il ne sais pas exactement ce qu’il veut.
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L'Homme cessa tout effort. l'Homme se laissa vivre. La réussite humaine cessa d'être enviable, et la vie humaine devint un absurde paradis.
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