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Citations de Clifford D. Simak (329)


J'ai lu, p. 7

« La première question qui se pose en effet, c'est de savoir su cette créature appelée l'Homme a jamais existé.
Dans l'état actuel de la question, et devant l'absence de preuve positive, l'opinion généralement admise est qu'il n'a pas existé et que l'Homme, tel qu'il apparaît dans la légende, n'est qu'une création de l'imagination populaire.
Peut-être l'Homme est-il apparu à l'aube de la culture canine comme un être mythique, une sorte de dieu racial, dont les Chiens pouvaient invoquer l'assistance.

En dépit de ces conclusions dictées par le bon sens, il se trouve des auteurs pour voir dans l'Homme un dieu plus ancien, un visiteur venu d'une terre mystique ou d'une dimension étrangère passer quelque temps pour guider les premiers pas de la civilisation canine, et puis qui est reparti là d'où il venait. »
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Mieux vaut perdre un monde que de revenir au meurtre.
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Ils savent, se dit-il. Les gens savent enfin. On leur a révélé l'existence des Mutants. Et ils les haïssent. Bien entendu, ils les haïssent.
Ils les haïssaient parce que, du fait de l'existence des Mutants, ils devenaient des êtres humains de deuxième ordre, des hommes de Néandertal envahis par une peuplade équipée d'arcs et de flèches.
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La politique telle que vous la pratiquez est morte. Elle est morte parce que n'importe quel minable gueulard et tapageur pouvait obtenir du pouvoir en recourant à à la psychologie des foules. Or, ça n'existe plus.. On ne peut pas pratiquer la psychologie des foules quand les gens se fichent bien de ce que devient ce qui est déjà mort: un système politique qui a cédé sous son propre poids.
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A la station service du coin, le pompiste qui glissait l'embout de son tuyau dans le réservoir de la voiture du banquier, leva la tête et regarda par-dessus son épaule.
- Bon Dieux, Kermit, regardez-moi ça!
Le banquier leva les yeux.
La chose dans le ciel était énorme, noire, et passait très bas. Elle ne faisait aucun bruit. Elle flottait là, en descendant lentement vers le sol. Elle remplissait la moitié du ciel.
- Un de ces OVNI, dit le pompiste. Le premier que je vois. Dieu qu'il est gros! J'aurais jamais cru qu'ils étaient si gros!
Le banquier ne répondit pas. Il était trop pétrifié pour parler. Il ne pouvait bouger un muscle.
Dans la rue, Sally la serveuse hurla. Elle lâcha son balai et se mit à courir droit devant elle, sans cesser de hurler.
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Voici les récits que racontent les Chiens quand le feu brûle clair dans l’âtre et que le vent souffle du nord. La famille alors fait cercle autour du feu, les jeunes chiots écoutent sans mot dire et, quand l’histoire est finie, posent maintes questions :
« Qu’est-ce que c’est que l’Homme ? » demandent-ils.
Ou bien : « Qu’est-ce que c’est qu’une cité ? »
Ou encore : « Qu’est-ce que c’est que la guerre ? »
On ne peut donner à ces questions de réponse catégorique. Les hypothèses ne manquent pas, ni les théories, ni les suppositions les mieux fondées, mais rien de tout cela ne constitue véritablement une réponse.
Dans le cercle de famille, plus d’un conteur a dû recourir à l’explication classique : il ne s’agit là que d’un conte, l’Homme n’existe pas et non plus la cité, et d’ailleurs ce n’est pas la vérité qu’on recherche dans une légende mais le plaisir du conte.
Mais si ces explications suffisent aux jeunes chiots, en fait elles n’expliquent rien. Et l’on est quand même en droit de chercher la vérité, fût-ce dans des contes aussi simples que ceux-ci.
La légende, qui comprend huit contes, se transmet depuis des siècles innombrables. Pour autant qu’on puisse le déterminer, elle n’a pas de base historique ; les études les plus attentives n’ont pu mettre en valeur les étapes de son développement. Il va de soi que des années de transmission orale l’ont quelque peu stylisée, mais on ne possède aucun indice qui permette de découvrir dans quel sens s’est opérée cette stylisation.
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Aujourd’hui, c’est par milliers que les créatures extra-terrestres venaient dans les universités et les collèges de la Terre, en tant qu’auditeurs ou en tant que professeurs. Ainsi s’était formée la grande Université Galactique. Et peut-être qu’un jour, si on trouvait un point d’entente, les Roulants eux aussi fréquenteraient les collèges terrestres. Mais on n’avait pas encore découvert ce point d’entente.
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Nos congénères ne savent pas tout ce que nous savons et nous n'avons pas cherché à les éclairer. Nous savons que la vie et l'intelligence peuvent assumer des formes diverses –biologiques et non biologiques, sans parler de cette étrange matrice d'intelligence présente sur certains mondes situés au delà de l'univers spatio-temporel. Nous savons qu'il existe un deuxième univers, peut-être un troisième, un quatrième, même si nous n'en sommes pas absolument sûrs. Notre intuition, mais ce n'est qu'une intuition, nous incite à penser qu'un Principe suprême, plus complexe que le principe qui s'appliquerait à un univers exclusivement temporel, est peut-être à l'oeuvre. Nous savons donc que le Paradis, s'il y a un paradis dans ce multi-univers, doit nécessairement transcender le simpliste Paradis chrétien, les Terrains de Chasse du Grand Esprit ou l'Ile des Bienheureux –quel que soit le nom qu'on lui donne. Il ne saurait en aucun cas être cette image rudimentaire et fruste : Ses escaliers d'or, les trompettes célestes et des anges voletant allègrement ci et là.
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Il faudra que je leur dise bientôt, songea t’il. Il faudra que je leur dise de ne pas gaspiller la nourriture, de ne pas tout engloutir en un seul festin. Car nous aurons besoin de ces provisions pour nous permettre de passer un jour ou deux, le temps de trouver des racines comestibles, d’attraper du poisson, de cueillir des fruits.
Oui, très bientôt, il va falloir que je leur annonce la nouvelle. Que je leur dise qu’ils sont libres. Que je leur explique pourquoi. Que je leur dise se d’en aller et d’en faire à leur tête. Car ce monde –ci est un monde tout neuf.
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-Qu’est- ce qu’un arc et une flèche ?

-C’est le commencement de la fin. C’est le sentier tortueux qui mène à la route d’où résonne le tonnerre de la guerre.
C’est un jeu et une arme tout à la fois et un triomphe de l’ingéniosité humaine.
C’est la première esquisse de la bombe atomique.
C’est le symbole d’une conception de la vie
Et c’est un vers d’une chanson enfantine

Qui a tué le Rouge-gorge ?
Moi, dit le moineau.
Avec mon arc et ma flèche,
J’ai tué le Rouge-Gorge.

Et c’était quelque chose d’oublié. D’oublié mais de retrouvé.

C’est bien ce que je craignais.
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Ce qui nous a trompés, dit Icabod, c’est notre façon de mesurer le temps. C’est cela qui nous a empêchés de voir les choses comme elles sont en fait. Car nous étions persuadés que nous traversions le temps, alors que ce n’est pas cela du tout. Nous nous déplaçons avec le temps. Nous disions : encore une seconde de passée, encore une minute, encore une heure, encore un jour, alors qu’en réalité la seconde, la minute, l’heure était toujours là. C’était toujours la même. Elle s’était seulement déplacée et nous avions suivi le mouvement.
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Cette force primordiale qui pousse l’homme à tuer, moins pour le plaisir de tuer que pour nier le danger, pour se mesurer avec un adversaire que l’on domine par une habileté et une ruse supérieures. […] Existait-il une différence logiquement acceptable entre le sport de la chasse et le sport de la guerre ?
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Elles sortirent de la nuit martienne, les six pitoyables petites créatures qui en cherchaient une septième.
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_ Les chiens ont besoin de vous. Et les robots aussi. Car les uns et les autres n'ont jamais été que les serviteurs de la race humaine. Sans vous, ils sont perdus. Les chiens sont en train de construire une nouvelle civilisation, mais ils progressent lentement.
_ Ce sera peut-être une civilisation meilleure que la notre, dit Webster. Elle donnera peut-être de meilleurs résultats. Car la notre n'a pas été une réussite, Jenkins
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- Je ne pense vraiment pas, dit Vickers d’un ton sec, qu’un homme de Neandertal ait pu developper un très violent complexe d’infériorité.
- Cette idée ne s’applique peut être pas à l’homme de Neandertal. Mais elle s’applique tout à fait à nous.
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L’être humain avait une étrange capacité pour détruire ; parfois il était poussé par la haine ou la crainte et parfois par le simple appât du gain.
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Il se demanda souvent quelle opinion les extraterrestres se faisaient de la fascination que lui inspirait cette activité, cette force primale qui poussait un homme à tuer moins par plaisir que pour éliminer un danger et prévaloir à l'occasion d'un concours de puissance et de ruse . Son intérêt pour le fusil compliquait-il la tâche de ses amis d'ailleurs lorsqu'ils devaient évaluer le caractère humain ? De leur point de vue, n'était-il pas du même ordre de tuer d'autres formes de vie et de tuer les siens ? Existait-il un différentiel logique entre la chasse et la guerre ? Un étranger pourrait avoir toutes les peines du monde à opérer cette distinction, car dans bien des cas l'animal traqué avait beaucoup plus en commun avec le chasseur humain au niveau de l'aspect et des traits qu'avec la plupart des extraterrestres.
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L’homme franchissait les rivières sur de grands ponts d’acier et n’entendait jamais leur langage tandis qu’elles coulaient vers la mer. L’homme franchissait les océans sur des ailes propulsées par des moteurs silencieux et sûrs, et la voix tonnante des océans n’était qu’un bruit perdu sous la voûte vide du ciel.
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Observant ainsi la jeune fille et le papillon, Enoch comprit soudain la raison d’un tel comportement : Lucy avait un univers à elle. Un univers familier où elle savait s’introduire. Et, dans cet univers, elle n’était pas l’infirme qu’elle aurait immanquablement été dans le monde normal. Quel bien pouvait lui apporter l’alphabet des sourds-muets ou la lecture sur les lèvres si cela devait la priver de sa sérénité intérieure ? C’était une créature des bois et des collines, une fille des saisons, l’amie des fleurs du printemps et des oiseaux migrateurs de l’automne. Elle communiait avec la nature, la vivait. En un sens, elle était intégrée à la nature. Elle occupait une place que l’Homme avait depuis longtemps désertée. Qu’il n’avait, en fait, jamais tenue. Et pourtant, songeait Enoch, et pourtant elle était plus vivante que n’importe quoi d’autre.
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- Voici la réponse que nous a donnée le Projet, dit-il.
Il tendit le papier à Jason. trois lignes étaient imprimées dessus. Elles disaient :

La situation en question nous est indifférente. Nous pourrions aider l'humanité, mais il n'y a aucune raison pour que nous le fassions. L'humanité est un facteur transitoire et ne nous concerne pas.
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