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Citations de Clifford D. Simak (329)


Et l’extraterrestre était revenu.
Et l’extraterrestre avait dit… Qu’avait-il dit ?
« Ne nous prenez ni pour des bienfaiteurs, ni pour des surhommes. Nous ne sommes rien de tel. Le mieux, c’est encore de me considérer comme un simple passant. »

La Fin des maux
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L'homme était pressé et il allait trop loin, trop vite. Si loin et si vite qu'il laissait échapper beaucoup de choses... des choses qu'il aurait dû se donner le temps d'apprendre tout en suivant son chemin... des choses qu'un jour dans le futur, il prendrait le temps d'apprendre. Un jour, l'homme reviendrait en arrière, et il apprendrait les choses qu'il avait laissé échapper, il se demanderait pourquoi il les avait laissé échapper, et il réfléchirait aux années qui avaient été perdues parce qu'il ne les connaissait pas.
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— Du café?
— Un breuvage délicieux. La plus grande réussite de la Terre.
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Peut-être, si nous pouvions remonter suffisamment le temps, nous trouverions le moment où nous nous sommes engagés sur la mauvaise voie. Je ne connais pas assez l’histoire pour essayer seulement de deviner à quel moment nous nous sommes trompés mais quelque part au cours des siècles, nous nous sommes engagés sur la mauvaise route et il n’y avait pas moyen de revenir en arrière.
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— Dave, demanda le Président, que ferons-nous si par hasard c’est un visiteur de l’espace ?
— Nous jouerons ça au pifomètre, monsieur le Président. Nous prendrons les choses comme elles viennent.
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On ne tuait même pas les puces et les chiens en étaient pourtant harcelés. Même pas les fourmis...et les fourmis pourtant menaçaient de déposséder les animaux du monde qu'ils considéraient comme le leur.
On n'avait pas tué depuis plus de cinq mille ans. On avait arraché des esprits la notion même de meurtre.
Et c'est mieux ainsi, se dit Jenkins. Mieux vaut perdre un monde que revenir au meurtre.
Il tourna lentement et se mit à descendre la colline.
Homer va être déçu, songea-t-il.
Terriblement déçu en apprenant que les websters ne savaient pas comment lutter contre les fourmis...
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L’Homme ne pouvait constituer, par simple orgueil, un être spécial ; il devait comprendre au contraire que ce serait sa vraie gloire de prendre place parmi les autres êtres vivants, comme un simple être vivant, comme une forme de vie capable de guider et d’enseigner, et d’être amie, plutôt que de représenter une forme de vie conquérante, dominante et étrangère à tout le reste.
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Je n’ai pas dit à Joshua que les chiens étaient jadis les animaux domestiques des hommes, que ces derniers les ont portés à leur position actuelle. Jamais ils ne devront le savoir. Il faut qu’ils gardent la tête haute. Qu’ils continuent leur travail. Les vieilles histoires au coin du feu ont disparu. Et tant mieux ! Pourtant j’aimerais le leur dire. (…) Leur dire ce qu’ils doivent éviter. Leur raconter comment on a extirpé de ces hommes des cavernes ramenés d’Europe leurs idées désuètes. Comment on leur a désappris ce qu’ils savaient. Comment on les a détournés des armes, comment on leur a enseigné l’amour et la paix.
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La propension à s’illusionner est forte chez les humains. Les enfants y sont doués ; ils deviennent en toute réalité tout ce qu’ils prétendent être. Et de nombreux adultes parviennent à croire aux choses qu’ils jugent utile de croire ou à celles qu’ils désirent simplement croire pour leur tranquillité d’esprit.
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Voilà le secret de l’univers, se dit Enoch : la possibilité d’une créature sensible.
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Le fusil, c’était l’arme la plus modeste par laquelle on affichait son inhumanité – le symbole de toutes les autres, bien plus mortelles
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Ma foi, dit le facteur en se calant face à son volant, peu importe ce qu’on est, du moment qu’on s’entend. Si certains pays prenaient exemple sur des petits voisinages comme le nôtre, s’ils s’inspiraient de notre façon de vivre ensemble, le monde se porterait bien mieux.
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Depuis bien des génération, c'était le silence. Et le silence prit fin.
A l'aube naquit le Murmure.
Ceux du Peuple s'éveillèrent et, tapis au creux de leurs lits, écoutèrent le Murmure.
Car n'était-il pas dit qu'un jour viendrait le Murmure ? Et que le Murmure serait le commencement de la Fin ?
(Incipit de La génération finale).
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Il sentit la main froide de la solitude s'abattre sur lui et le toucher de ses doigts de glace. Une terrible solitude. La solitude de l'âge… La solitude du vieillard qui se sent suranné. Grand-père en convenait : il était démodé. Il appartenait à une autre époque. Il avait outrepassé son temps, il avait vécu trop longtemps.
Les yeux embués de larmes, il chercha sa canne appuyée sur le banc et se dirigea lentement vers la grille qui ouvrait sur la rue déserte derrière la maison.
Les années avait passé trop vite. Des années qui avaient apporté l'avion familial, puis l'hélicoptère, laissant l'automobile rouiller dans un coin et les routes inutiles se désagréger faute d'entretien. Des années qui avaient pratiquement supprimé la culture de la terre avec le développement des hydroponiques. Des années qui avaient mis la terre à vil prix maintenant que la ferme avait disparu en tant qu'unité économique, qui avaient éparpillé les habitants des cités dans la campagne où, pour un prix inférieur à celui d'un lotissement urbain, chacun pouvait devenir propriétaire de vastes arpents de terre. Des années qui avaient bouleversé l'architecture au point que les gens quittaient tout simplement leurs vieilles maisons pour aller s'installer dans des maisons neuves qu'on pouvait acheter toutes faites pour la moitié de ce que coûtait une construction avant la guerre et modifier à peu de frais si l'on en éprouvait le besoin ou l'envie.
Grand-père eut un reniflement de mépris. Des maisons qu'on pouvait changer tous les ans, comme on change le mobilier de place. Est-ce que c'était une façon de vivre ?

LA CITÉ.
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Les gens d'affaires, non seulement ici, mais dans le monde entier, ne sont pas prêts pour cette vérité. L'homme d'affaires se cramponne encore au mythe de la vente. Le temps viendra où il se rendra compte qu'il n'a pas besoin de la cité, et que le dévouement et une échelle de valeurs honnêtes lui apporteront des revenus plus substantiels que l'art de la vente.

LA CITÉ.
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Un chien a une personnalité. On la sent dans chaque chien que l’on rencontre. Il n’y en a pas deux qui soient exactement semblables d’humeur et de tempérament. Et tous sont intelligents, à des degrés divers. Il n’en faut pas davantage : une personnalité consciente et une certaine dose d’intelligence.
« Ils n’ont pas eu de chance, voilà tout. Ils souffraient de deux handicaps. Ils ne savaient pas parler et ils ne savaient pas se tenir debout, de sorte qu’il leur était impossible de jamais avoir de mains. Sans cette question de langage et de mains, nous pourrions très bien être à la place des chiens et les chiens à notre place.
- Je n’avais jamais envisagé la question sous cet angle, dit Grant. Je n’avais jamais considéré que vos chiens puissent être une race pensante…
- Non, dit Webster, avec une nuance d’amertume, non, bien sûr. Vous aviez sur mes chiens l’opinion de la majorité des gens. Vous les considériez comme des curiosités, comme des animaux de cirque, des petits compagnons amusants. Des compagnons capables de bavarder avec nous.
« Mais c’est autre chose, Grant. Je vous le jure. Jusqu’à maintenant, l’Homme a marché seul. Une seule race pensante, intelligent, se suffisant à elle-même. Pensez comme on aurait pu aller plus loin, plus vite, s’il avait existé deux races pensantes, intelligentes, à travailler ensemble. Parce que, comprenez-vous, les deux races ne penseraient pas de la même façon. Elles pourraient confronter leurs idées. L’une penserait à quelque chose que l’autre avait oublié. C’est la vieille histoire des deux têtes.
« Songez-y, Grant. Un esprit différent de l’esprit humain, mais qui travaillera en collaboration avec lui. Qui verra et comprendra certaines choses qui échappent à l’esprit humain, qui élaborera, si vous voulez, des philosophies que l’esprit humain ne pourrait concevoir.
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Note de l’Editeur : Dans le cercle de famille, plus d’un conteur a dû recourir à l’explication classique : il ne s’agit là que d’un conte, l’Homme n’existe pas et non plus la cité, et d’ailleurs ce n’est pas la vérité qu’on recherche dans une légende mais le plaisir du conte.
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Il faut aider les gens à se retrouver dans ce monde nouveau, mais ils ne doivent pas savoir qu'on les aide. Cela détruirait leur confiance en eux et le sens de leur propre dignité; or la dignité humaine est la clef de voûte de toute civilisation.
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Les rêves brisés sont déjà cruels. Mais un rêve sans espoir... un rêve condamné avant même d'être brisé, c'est le pire de tout.
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- Hé ! m'écriai-je.
L'indignation avait mis dans ma bouche cette exclamation dérisoire.
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