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Citations de Clifford D. Simak (329)


Pendant des années, les gens se sont acharnés à réélire des individus incompétents. Ils votaient pour eux parce qu’ils aimaient la façon dont ils faisaient claquer leurs bretelles, sans se douter que leurs candidats de prédilection ne portaient de bretelles que pendant la campagne électorale.
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(…) des plantes poussaient en nous, sur nous, plus luxuriantes qu'ailleurs, se nourrissant du fer qui avait autrefois notre corps. Mais la boîte à cerveau, faîte d'un métal indestructible auquel nous ne pouvons aujourd'hui donner un nom, demeurait. J'ai donc pris celle-ci et l'ai mise dans mon sac, pour la voler à l'humain qui pourrait passer par là et la trouver. Il vaut mieux que ce soit moi qui l'ai, qui la protège, que…
- Vous haïssez les humain? demanda Meg.
- Non, je ne les ai jamais haïs. Je les ai craints, oui, j'ai eu peur d'eux, j'ai évité de les rencontrer.

(page 109)
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"Nous avons parcouru les angles légaux, et ces gens, quels qu'ils soient, sont couverts d'enfer jusqu'au petit déjeuner. Des impôts ? Ils paient des impôts. Ils sont impatients de payer des impôts. Donc il n'y aura pas d'enquête, ils paient réellement plus d'impôts qu'ils n'en ont besoin. Les règles de l'entreprise ? Ils sont plus que méticuleux pour respecter toutes les règles. La sécurité sociale ? Ils paient la sécurité sociale sur des masses salariales énormes qui, nous en sommes convaincus, sont totalement fictives, mais vous ne pouvez aller à la sécurité sociale et dire : "Regardez, il n'y a pas de telles personnes sur lesquelles ils paient des impôts." Il y a d'autres points, mais ceux-ci servent d'illustration. Nous avons parcouru tellement d'impasses légales que notre force légale est étourdissante."
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Je me suis laissé prendre dans un traquenard .
Par un personnage retors venu de cinq cents ans dans le futur.
Par une lettre datant de six mille ans dans le passé.
Par ma propre stupidité,se dit Sutton.
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Nous sommes encore des sauvages , se dit-il,Nous sommes encore tapis dans notre caverne,à fixer, au-delà du brasier fumant qui protège l'entrée ,les ténèbres sans limites qui enveloppent le monde . Le jour viendra où nous sonderons ces ténèbres.Mais il n'est pas encore venu.
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"Ne nous parlez pas de conduite chevaleresque ,fit sèchement Olivier.La chevalerie est morte.Elle n'a pas duré longtemps.Et ce fut une bien mauvaise chose.
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Fowler avait cru que l’étrangeté de Jupiter le terrifierait, qu’il se recroquevillerait face à l’inconnu, et s’était cuirassé contre le dégoût que lui inspirerait une situation si éloignée de la norme terrienne.
Il possédait davantage que l’homme avait jamais possédé. Un corps plus rapide, plus sûr. Un sentiment d’exaltation. Une appréciation profonde de l’existence. Un esprit acéré. Un monde de beauté que les plus grands rêveurs terriens n’avaient jamais imaginé.
« Allons-y ! le pressa Sultan.
— Où donc ?
— N’importe où. Partons d’ici et voyons où on arrivera. J’ai l’impression… l’impression que…
— Oui, je sais », convint Fowler.
Il éprouvait aussi cette sensation. Un destin exemplaire, voire une certaine grandeur, se profilait. Quelque part au-delà de l’horizon, il le savait, les attendaient des aventures et plus encore.
Les cinq autres l’avaient également ressenti. Ils avaient éprouvé l’envie d’explorer ce monde, d’y trouver une vie de plénitude et de savoir.
C’est pour ce motif qu’ils n’avaient pas regagné le dôme.
« Je ne reviendrai pas, dit Sultan.
— On ne peut pas laisser tomber tout le monde. »
Fowler avança de deux pas vers le dôme, puis s’arrêta.
Revenir au dôme. Revenir au corps perclus de douleurs et imprégné de poisons qu’il avait abandonné. Il ne sentait pas ces douleurs, jadis, mais il savait désormais ce qu’il en était.
Retrouver cet esprit cotonneux. Ces idées confuses. Ces bouches caquetantes qui formaient des signaux intelligibles aux autres. Ces yeux voyaient si mal qu’il vaudrait mieux ne rien voir du tout. Retrouver ces conditions sordides, ce pas trop lent, cette ignorance.
« Un jour, peut-être, souffla-t-il.
— On a beaucoup à faire et à voir, dit Sultan. Beaucoup à apprendre. On trouvera des tas de choses… »
Oui, des tas de choses. Peut-être des civilisations entières. Des civilisations joviennes auprès desquelles les œuvres humaines pâliraient. La beauté et, plus important encore, la compréhension de cette beauté. Et une camaraderie comme nul n’en avait jamais connue – ni homme, ni chien.
Et la vie. La vivacité de la vie après ce qui paraissait un cauchemar de drogué.
« Je ne peux pas y retourner, dit Sultan.
— Moi non plus, dit Fowler.
— Ils me rechangeraient en chien.
— Et moi en homme.
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Un jour, il l’avait découverte devant le tapis de sabots de Vénus roses ; agenouillée, elle contemplait les fleurs sans en cueillir une seule. Il s’était arrêté à son côté, ravi qu’elle les laisse en paix, et comprenant que les admirer leur apportait à tous les deux une joie et une plénitude qui valaient beaucoup plus que la simple possession.
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Mais l’Homme, imbu qu’il était de sa propre dignité, de son propre prestige, n’avait jamais daigné accorder à une quelconque autre créature la moindre dignité. Il avait décidé de se montrer généreux si sa générosité était accueillie comme il convenait. Il offrait son aide si cette aide était entendue comme l’expression de sa supériorité.
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Il avait toujours existé des mutants, sinon la race n’aurait pas progressé. Mais jusqu’au siècle dernier environ, on ne les avait pas reconnus pour tels. Jusqu’alors, les mutants ne se distinguaient qu’en ce qu’ils devenaient de grands hommes d’affaires, ou de grands savants, ou de grands escrocs. Ou au contraire des excentriques qui ne rencontraient que mépris ou pitié auprès d’une race qui ne tolérait pas qu’on s’éloignât de la norme.

Ceux qui avaient réussi s’étaient adaptés au monde qui les entourait, avaient utilisé leurs facultés mentales supérieures dans des voies qui ne choquaient personne. Mais en se pliant à des limitations fixées pour des gens moins extraordinaires qu’eux, ils avaient émoussé leurs possibilités, ils n’avaient pas utilisé à plein rendement leurs facultés.
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Voilà des milliers d’années, poursuivait Stevens, que l’esclavage a été aboli entre une race humaine biologique et une autre. Mais aujourd’hui, nous avons un nouvel esclavage entre les humains biologiques et les humains fabriqués. Car les androïdes sont une propriété. Ils ne vivent pas leur vie en maîtres de leur propre destinée, mais asservis, aux ordres d’une forme de vie identique… identique à tous points de vue sauf que l’une est biologiquement féconde et que l’autre est stérile.
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- Andrew Blake, dit-il. Un cas bien mystérieux.
Perplexe, Daniels secoua la tête.
- Plus que mystérieux, dit-il. tout simplement impossible.
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Richard Grant se reposait auprès de la petite source qui jaillissait de la colline et dégringolait en cascade en travers du sentier quand l'écureuil passa en courant devant lui et alla se réfugier au sommet d'un noyer. Derrière l'écureuil arriva le petit chien noir, déchaînant un tourbillon de feuilles mortes.
En voyant Grant, le chien freina des quatre pattes et s'arrêta; il dévisagea l'étranger en agitant la queue, une lueur amusée dans le regard.
Grant lui sourit.
-Salut, fit-il.
Grant sursauta et demeura bouche bée. Le chien lui éclata de rire au nez, sa petite langue rose pendant hors de sa gueule.
Du doigt, Grant désigna le noyer :
-Ton écureuil est là-haut.
-Merci, fit le chien. Je le sais. Je le sens d'ici.
Stupéfait, Grant jeta un rapide coup d'oeil autour de lui; sans doute était-il victime d'une plaisanterie. Il devait y avoir un ventriloque dans les parages. Mais il ne vit personne. A part le chien et lui, il n'y avait personne dans les bois, sinon la source murmurante et l'écureuil qui grignotait dans l'arbre.
Le chien s'approcha.
- Je m'appelle Nathanael, dit-il.
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De la grosseur d'un poing, l'objet avait la forme d'un oeuf et était encastré d'une dentelle d'or finement ciselée, De minuscules pierreries éclatantes y étaient incrustées. A travers la dentelle, on apercevait l'objet en argent, qui paraissait assez lourd. A l'extrémité du cadre en forme de poire, pendait une grosse chaîne qui semblait être aussi en or, mais n'avait pas le lustre de la dentelle,
Duncan tendit l'objet à Conrad et se pencha à nouveau pour regarder dans la tombe. Dans un coin, il aperçut un crâne grimaçant.
- Puisse Dieu t'apporter le repos, dit-il
Les deux hommes descendirent la colline, en direction de la .grotte
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Le besoin de chaque être humain est de se sentir approuvé par ses semblables.
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Qu'est-ce qu'un arc et une flèche ?
C'est le commencement de la fin. C'est le sentier tortueux qui mène à la route où résonne le tonnerre de la guerre.
C'est un jeu et une arme tout à la fois et un triomphe de l'ingéniosité humaine.
C'est la première esquisse de la bombe atomique.
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— Je suis venu pour essayer de vous faire comprendre que vous avez tort de brûler ces maisons. Même si vous ne vous en rendez pas compte, les maisons sont des foyers de gens qui n'en ont pas d'autre. Des gens qui sont venus chercher refuge dans cette cité, et qui l'ont trouvé parmi nous. Dans une certaine mesure, nous sommes responsables d'eux.
— Absolument pas, gronda le maire. Tout ce qui leur arrive, c'est tant pis pour eux. Nous ne leur avons pas demandé de venir. Nous n'en voulons pas ici. Ils ne contribuent en rien au bien de la communauté. Vous allez me dire qu'ils sont des inadaptés. Eh bien ! qu'est-ce que j'y peux ? Vous allez me dire qu'ils ne peuvent pas trouver de travail. Et je vous répondrai qu'ils en trouveraient s'ils en cherchaient. Ce n'est pas le travail qui manque ; il y en a toujours. On leur a bourré le crâne de ces histoires de monde nouveau et ils s'imaginent que c'est à quelqu'un d'autre de trouver la place et le travail qui leur conviennent.

LA CITÉ.
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Votre politique est morte. Elle est morte parce que le premier matamore qui savait crier plus fort que les autres pouvait parvenir au pouvoir en s'appuyant sur la psychologie des masses. Mais vous ne pouvez plus tabler sur la psychologie des masses quand les gens se fichent pas mal de ce qui arrive à quelque chose qui est déjà mort, à un système politique qui s'est effondré sous son propre poids.

LA CITÉ.
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Nous savions que nous n'avions qu'une chance de leur échapper : battre en retraite. Et nous ne pouvions plus reculer que dans le passé.
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Skip, dans son ouvrage, Le mythe de l'homme, pose cette question : si l'être humain avait suivi un chemin différent, n'aurai-il pu, en fin de compte, atteindre à la grandeur du chien ?
Voilà un sujet auquel, peut-être, bien des lecteurs ont pris le temps de réfléchir.
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