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Critiques de David Almond (149)
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Le sauvage

Je crois que c'est la première fois que je lis un roman graphique, c'est un format plutôt sympa ! "Le sauvage" est une lecture que j'ai appréciée, mais je ne suis pas sûre d'en garder un souvenir inoubliable. Ceci dit, je ne fais pas spécialement partie du public cible...



Peu après la mort de son père, le jeune Blue se met à écrire une histoire "avec du sang, des tripes et de l'aventure". Il raconte la vie d'un enfant à l'état sauvage qui vit caché dans les bois, mange du gibier (voire de l'humain) et est incapable de parler autrement que par grognements. Blue s'investit si bien dans cette activité d'écriture que, un jour, le Sauvage apparaît dans la vie réelle...



Blue a une orthographe assez désastreuse mais on s'y habitue vite. On a envie de connaître la suite de l'histoire qu'il écrit et on rêve que les hasards de la vie finissent par punir Hopper, le petit tortionnaire en puissance ! J'aime les couleurs et le "mouvement" des illustrations de Dave McKean, mais je suis moins fan du côté "bancal" des postures des personnages.



C'est un roman qui se lit vite et qui fait réfléchir au deuil et à la sauvagerie tapie en nous. Une lecture assez intéressante !
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Le garçon qui nageait avec les piranhas

Ce livre raconte la vie de Stanley POTTS:

Un garçon anglais, orphelin, qui vit avec son oncle Ernie et sa tante Annie à Fish Quay Lane.Son oncle a une conserverie de poissons (ses superbes sardines Potts...) où travaille malheureusement Stanley.

Pour son anniversaire Stan va à la fête foraine :

il découvre la vie de forain et décide de partir vivre avec cette vie d'assistant forain.

Il rencontre le numéro de Pancho PIRELLI qui lui apprend le numéro de l'homme qui nageait avec les piranhas.
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Le garçon qui nageait avec les piranhas

J'ai bien aimé ce livre car on ne sait pas si Stan va sauter dans l'aquarium donc pendant tout le livre il y a beaucoup de suspens et d'aventure.

Stan est un petit garçon très maigre et il a perdu ses parents donc il vit avec sa tante et son oncle. Son oncle perd son travail et devient fou. Pour son anniversaire, Stan va à la fête foraine et il est pris pour être vendeur à la pêche aux canards. Stan part dans une autre fête foraine et il rencontre Pancho Pirelli. Pancho Pirelli est un grand homme et il va laisser sa place à Stan pour aller nager avec les piranhas.



Floriane
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Je m'appelle Mina

j'ai trouvé ce roman assez original et très sympathique, mais je suis loin du coup de coeur espéré.



Commençons par les points positifs. Premièrement, j'ai découvert David Almond avec ce roman, et j'ai été séduite par sa façon d'écrire. Je comprends sa bonne réputation d'auteur jeunesse et je suis intriguée par son univers. J'ai vraiment envie de le découvrir davantage! J'ai été particulièrement soufflée par sa façon de "disparaitre" derrière le personnage de Mina, qui prend presque vie sous nos yeux.



Autre point que j'ai aimé: l'originalité de la mise en page. Tout a été fait pour nous donner l'impression de vraiment lire un journal intime. Les polices qui varient, les tailles d'écriture, les changements de couleur... J'ai trouvé que c'était assez bien réalisé et ça nous immerge encore plus dans le livre. Cela peut paraitre un détail, mais je tenais à la mentionner tout de même.





J'ai pas mal parlé de David Almond comme d'un auteur jeunesse à travers cette chronique mais je dois tout de même mentionner que ce livre n'a rien d'enfantin. Je m'appelle Mina peut être lu par tout le monde, aussi bien par les ados que les adultes, car les thèmes abordés sont universels. Je peux le conseiller à tous!



En revanche, je dois avouer être un peu déçue par le personnage de Mina. Je m'attendais à être plus séduite par ce personnage car on m'en avait dit beaucoup de bien, et j'ai eu un peu de mal à m'attacher à cette héroïne. Non pas parce qu'elle n'est pas intéressante, mais parce que j'ai eu le sentiment qu'elle était trop "loin" de moi. C'est ce qui fait que je n'ai pas réussi à avoir un coup de coeur pour ce livre.
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Le garçon qui nageait avec les piranhas

Le garçon qui nageait avec les piranhas

J'ai trouvé ce livre très bien. J'ai bien aimé ! Ça parle beaucoup de poisson. Et il y a de l'aventure!
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La Grande Guerre

En ouvrant La Grande Guerre, on découvre un ouvrage soigné, avec une mise en page hors du commun. Je n’ai d’ailleurs pas été surpris d’apprendre que son illustrateur n’est autre que Jim Kay, celui que JK Rowling a récemment choisi pour illustrer la réédition de ses Harry Potter, celui qui a aussi fait un travail époustouflant avec Quelques minutes après minuit. À l’instar de ce dernier roman, ses dessins ombragés en noir et blanc aux traits fins créent opportunément un côté très sombre au livre. Les illustrations, accompagnées d’un court paragraphe, suivent les nouvelles et contribuent fortement à pousser plus loin la réflexion en présentant un aspect surprenant de la guerre lié à ce qui vient d’être lu.





Oui, les auteurs de ce recueil font réfléchir et réagir, et ce, à l’unisson. S’il y a un point en commun dans ces textes aux styles plutôt variés, c’est la douleur inhérente à cette guerre, la douleur pour tous, ancrée brillamment dans les réalités quotidiennes des narrateurs. On entend souvent parler de l’honneur et du sacrifice des militaires, mais moins souvent de tous les dommages collatéraux que cette « grande aventure de 1914 » provoqua chez les femmes et, surtout, les enfants. Les écrivains font voyager le lecteur dans l’esprit d’une myriade de protagonistes différents et différemment victimes de la guerre, parfois avec un angle surprenant, mais toujours avec émotion et avec un réalisme déstabilisant. Ils touchent à toute communauté, à toute époque depuis 100 ans, à tout point de vue : les volontaires patriotiques, les résignés, les blessés, les traumatisés, les objecteurs de conscience... Toutes ces partitions mises ensemble finissent par créer une symphonie merveilleusement complexe, triste, et parfois révoltante.





Au fil des récits, chacun sera touché différemment par les nouvelles, tant elles mettent en scène des personnages variés. Pour moi, c’est celle de Marcus Sedgwick, « N’appelez pas ça "gloire" », qui marque le plus. Le lecteur y suit un ange vagabondant à travers les époques, qui sonde les esprits des gens touchés par les guerres et particulièrement par un accident de zeppelin bombardier. On finit cette lecture abasourdi par la beauté et la profondeur de la nouvelle, contrarié par une forte dose d’horreur et d’incongruité, et en ayant plus que jamais davantage de questions sur toute cette infamie que de réponses.





Une seule nouvelle m’a déplu et laissé indifférent, celle de Kennedy, à cause du ton enfantin agaçant du narrateur constamment en digression, qui de plus manque de crédibilité par ses trop sérieuses réflexions d’adultes – mais peut-être tout cela n’est-il dû qu’à la traduction…



Lisez la suite ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=1518
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Glaise

Après Skellig, Le jeu de la mort et autres romans puissants, David Almond poursuit son œuvre ancrée tout à la fois dans un réalisme social proche de celui qui fait le succès d’un certain cinéma britannique contemporain, et dans une forme de fantastique qui nous place sur le fil entre réel et irréel. Ici, le lien entre ces deux univers est Davie, fils d’une famille modeste, enfant de cœur dans un petit village sinistre et pieux. Lui et son copain Gordie sont intrigués par un nouveau venu, Stephen Rose, orphelin sorti de son séminaire pour venir vivre chez Mary la Folle. Stephen a le don extraordinaire de modeler dans la glaise des figures dotées de vie et c’est ainsi qu’il entraîne Davie, de plus en plus fasciné, dans un univers de dévotion, de messes noires, d’influence maléfique … Davie, et le lecteur avec lui, ne sait plus très bien où situer la frontière entre réel, foi et folie.

Cette sensation indéfinissable d’avoir traversé un épisode troublant et de ne plus savoir à quoi s’en tenir réserve Glaise à des lecteurs aguerris, capables d’affronter un texte brillant, envoûtant et parfois dérangeant.

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La Grande Guerre

Ce livre est en premier lieu un très bel objet. Couverture cartonnée, papier de qualité, illustrations stylisées : il est d'emblée agréable à parcourir.

D'autre part, j'ai trouvé que l'approche de la Grande Guerre par des objets emblématiques était originale, cela varie des (nombreuses) lectures que j'ai pu faire sur le sujet. D'autant plus que lesdits objets sont photographiés et présentés en fin d'ouvrage ce qui, ajouté aux légendes des illustrations, apporte à l'ensemble une touche documentaire pertinente.



Les nouvelles, de différentes natures, sont variées : certaines se passent à l'époque de la Première Guerre, on y est donc immergé dans le conflit. D'autres se déroulent à la nôtre, remontant le temps sur les traces du passé. Toutes sont emplies d'émotion.

Dans "Petites guerres", l'auteur fait un parallèle entre la petite et la Grande Guerre à travers la bataille organisée par deux garçons avec leurs soldats de plomb : "Le champ de bataille était détruit. Les petits soldats, tombés ça et là dans la boue, étaient sens dessus dessous, à demi enterrés", comme dans les tranchées...

J'ai beaucoup aimé "Quand on en aurait le plus besoin" de Tracy Chevalier, dans laquelle un jeune garçon culpabilise de piquer une cigarette dans la boîte cadeau offert aux soldats : ceux-ci n'en ont-ils pas davantage besoin que lui ? La petite Maud ("L'histoire de Maud" d'Adèle Geras), est très attachante également : pour aider sa sœur enceinte dont le compagnon est parti au front, elle prend sa place dans une usine de fabrication d'assiettes à beurre. Dans "Chaque lent crépuscule", Edith, élève brillante, doit renoncer à ses études pour soigner son frère revenu de la guerre : "Il ne sera plus jamais le garçon qui est parti d'ici en 1915. Et il ne sera jamais la personne qu'il serait devenue sans la guerre. Et moi non plus"... Mais l'histoire la plus touchante, selon moi, est "Capitaine Rosalie" de Timothée de Fombelle, celle d'une fillette de cinq ans et demi qui n'a "aucun autre souvenir que la guerre. J'étais trop petite avant elle" et qui se sent bien seule avec son père parti au front et sa mère qui travaille sans relâche à l'usine : "Personne ne s'occupe de moi. Les grands m'ont oubliée"...

Émouvante également la nouvelle "Une autre façon d'être disparu" de A.L. Kennedy dans laquelle un fils voit revenir un père à la "gueule cassée" : "Il était comme il avait toujours été excepté là où il y avait des pansements"... A la fois triste et amer, l'enfant ne sait comment se comporter avec cet homme traumatisé qui lui est à la fois familier et si différent du père qu'il a connu avant. L'objet, une boussole gravée de ses nom et matricule, symbolise dans ce récit le passage de relais père-fils : "Tu gardes ça avec toi et tu ramènes ta mère à la maison, comme un homme".



Dans "Notre Jacko" de Michael Morpurgo, l'objet choisi sert aussi de transition mais cette fois entre générations : le jeune héros, en remontant l'histoire d'un casque en fer, va retrouver la trace d'un arrière-arrière-grand-père héros de guerre tombé dans l'oubli. Même importance de la relation intergénérationnelle dans "N'appelez pas ça gloire" de Marcus Sedgwick : c'est une nouvelle fantastique cette fois, autour du fantôme d'un soldat mort lors de l'explosion de son zeppelin, qui erre autour de l'arbre dans lequel s'est fiché un éclat de shrapnel. C'est en discutant avec un vieil homme du village que le héros reconstituera l'histoire de ce soldat et délivrera son âme.



Utiliser les leçons du passé pour mieux appréhender le présent (et l'avenir) est un leitmotiv tout au long du recueil. C'est en discutant avec une vieille femme ayant perdu son mari soldat que Danny et Alice décident de mettre fin à la guerre ancestrale qui déchire leurs deux familles ("Un monde où il n'y aurait pas de guerre"). Malheureusement, comme le dit si bien le narrateur, "il suffit de regarder alentour, de lire les journaux, de chercher sur le Net, de regarder les informations" pour constater que "nous avons tous échoué" : "la guerre est dans tant d'endroits"... Il ne reste plus, dès lors, que l'écriture pour espérer "créer un monde meilleur"...
Lien : http://www.takalirsa.fr/la-g..
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Le garçon qui nageait avec les piranhas

Stan vit avec son oncle et sa tante depuis la mort de ses parents. Oncle Ernie perd son travail et se lance dans la conserve de poissons. Le commerce est florissant mais une ombre plane et la folie d’Ernie va faire fuir Stan. En allant à la rencontre de son destin, il va alors vivre une aventure extraordinaire.

Un roman d’aventure et d’apprentissage bien écrit. Un rythme soutenu dans l’action qui pousse à poursuivre la lecture afin de connaître le dénouement final. De nombres difficultés de la vie sont traitées dans ce récit mais avec des notes d’humour et un message positif qui le rendent plus léger et très agréable à lire.
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Je m'appelle Mina

A travers des questionnements philosophiques, Mina transmet sa version de la vie, joyeuse, insouciante, enthousiaste, puisque c'est ce qu'on lui a demandé de faire : "vis ta vie". Elle ne se retient pas de remettre les adultes à leur place et de jouer sur les mots chaque fois qu'elle le peut, pour bien faire valoir que si elle fait du tort à l'école, ce n'est pas par bêtise mais par manque d'intérêt et de cohérence.



Nous avons là un appel à la création, à la réflexion et à l'imagination, rien que du bon, et bien écrit. Le fait que les textes aient l'air écrits à la main rajoute une personnalité au livre, lui donne sa crédibilité. Le choix des mots est très important, ils peuvent même être répétés à l'infini, juste pour la beauté, ou bien martelés, hurlés, chuchotés. L'émotion transpire comme un besoin urgent de sensibilité, mais avec violence.



A chaque chapitre est lancé un petit défi à réaliser soi-même, avec espièglerie et curiosité.



Qu'on soit en train de jouer avec ses crottes de nez, qu'on cherche un livre pour ses enfants qui soit philosophique mais quand même ludique, c'est à prendre.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Je m'appelle Mina

Je n'aime pas ce livre car je le trouve ennuyant.

Je trouve que l'histoire n'est pas intéressante dans le sens où

je trouve l'histoire trop dense, et il n'y a pas assez d'action.

L'héroïne de l'histoire était plus mystérieuse et n'avait pas les mêmes habitudes qu'une adolescente normale.

Il ne se démarque pas des autres livres du même thème.

En revanche, la graphie et les polices d'écritures étaient très sympas et originaux.



YousraZ.



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J'ai bien aimé ce livre car il est plein d'aventures.

Ce qui m'a surtout plu dans ce livre c‘est la graphie et les polices d'écriture.

L'héroïne est mystérieuse,elle n'a pas le même comportement que les autres adolescents de son âge. J'ai bien aimé aussi le façon dont elle joue avec les mots et sa manière de s'exprimer quand elle trouve un mot qui lui plaît. On voit quand cela lui plaît car le mot n'est pas écrit de la même façon et il n'a pas la même police.

Pour la graphie et la police d'écriture il se démarque des autres livres et/ou roman tout comme l'histoire et cela m'a plu.



LaurianeG.





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Le garçon qui nageait avec les piranhas

Un livre intelligent, sensible et profond à accompagner d'une musique TSIGANE.


Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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La Grande Guerre

J'adore les livres sur la Première et la Seconde Guerre mondiale, je n'en avais pas lu depuis un moment, et donc ce livre tombait merveilleusement bien. Le Souffle des Mots en parlait sur sa chaîne Youtube, elle m'avait donné très envie de le lire, surtout que j'ai adoré Mon père est parti à la guerre et Le garçon en pyjama rayé de John Boyne. Je me suis dit que ce livre ne pouvait qu'être génial, et ça a été le cas.



J'ai déjà dit dans ma précédente chronique que je n'étais pas très fan des nouvelles, mais j'ai adoré toutes celles de ce recueil. Le longueur des textes n'était vraiment pas un problème, les auteurs ont su me faire passer leurs messages, leurs émotions, parfois à travers quelques pages seulement. Ce qui devait être dit a été dit, sans être précipité, et je pense que c'est quelque chose de très compliqué qu'ils ont brillamment réussi. Toutes ces nouvelles étaient très émouvantes, très justes, très vraies, et j'avais souvent ce petit pincement au cœur en lisant. Car oui, des gens ont vécu des choses similaires. Et c'est horrible de poser le livre et de se le dire, de temps en temps.



Je suis tombée amoureuse d'une des nouvelles, Un Harlem Hellfigther et son cor de Tanya Lee Stone qui est vraiment magnifique. Toute l'histoire est écrite sous forme de poème, c'est très original mais aussi divinement beau. J'ai l'habitude de recopier ou de prendre en photo les citations que j'aime dans les livres, mais quand j'ai commencé à photographier des pages entières avec cette nouvelle-ci, je me suis dit que je devais arrêter. Je vous mets un petit extrait, mais tout le texte pourrait être cité : « Peut-être que faire quelque chose de soi, ça n'est // pas // juste garder le tempo // mais réaliser quelque chose de substantiel // quelque chose de risqué // quelque chose pour quoi on n'imaginait pas qu'on avait // du talent // les tripes // la folie // pour le faire avant // qu'on // le fasse. // Pas juste une chose // ni une fois // mais une suite solide de preuves qu'on est // plus qu'on le pensait // jusqu'à ce qu'on commence vraiment à croire // qu'on est capable de faire // tout. »



La plupart des nouvelles sont écrites du point de vue d'un enfant, une chose que j'aime beaucoup dans les histoires, surtout dans celles-ci où ils apportent la touche d'innocence dans un monde qui n'en a plus. Et même si c'est la guerre, tout n'est pas que noir, il y a dans toutes les nouvelles une petite note d'espoir.


Lien : http://mezouquilit.blogspot...
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La Grande Guerre

Encore un livre sur la guerre de 14 ! Oui, mais ce sont des nouvelles et surtout, l'originalité vient de ce que chaque histoire a pour origine, un objet lié à la Grande guerre que les auteurs - confirmés - exploitent. Alors comme de coutume, toutes les nouvelles ne sont pas d'égales qualité, mais dans l'ensemble c'est vraiment très bien et on parvient sans peine même lorsqu'elles ne sont pas longues à se laisser entraîner dans des histoires très différentes et originale par cet ancrage avec un objet. Grâce à cette contrainte, les auteurs n'excluent aucun thème lié à la guerre :on peut tout aussi bien être au front ou à l'arrière, dans la poche d'un soldat, ou dans la cuisine d'une adolescente, c'est une vraie réussite. Si j'ai été assez déçu par la nouvelle d'un auteur que j'affectionne tout particulièrement (Morpurgo), j'ai par contre eu de véritables révélations avec les textes ciselés de Ursula Dubosarsky ou d'Adèle Geras. Comme je m'y attendais, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les nouvelles de John Boyne et David Almond ainsi que celle du frenchie de cette sélection anglo-saxonne, Timothée de Fombelle. Enfin, ce recueil est aussi un bel objet (choix de la couverture et du papier) d'autant plus que l'on retrouve à la fin tous les objets reproduits qui ont donné naissances aux nouvelles avec quelques explications très intéressante, plus une présentation de l'univers de chacun des auteurs, pour couronner le tout et en faire un ouvrage de grande qualité, des illustrations de Jim Kay qui sont en parfaites adéquation avec les onze nouvelles. Un ouvrage à recommander et à mettre dans les CDI et les bibliothèques
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Le garçon qui nageait avec les piranhas

L’oncle de Stan a perdu la boule. Il a eu l’idée du siècle en lançant sa marque de conserves de poisson. Le problème, c’est qu’il a du même coup transformé sa maison en conserverie, et embauché sa femme et son neveu Stan qui doivent travailler tous les jours à une cadence infernale. Quand une fête foraine est de passage en ville, Stan s’y rend et l’occasion de suivre les forains se présente à lui. Il ne se doute pas qu’il va dans cette aventure rencontrer le grand Pancho Pirelli, qui va changer sa vie à tout jamais…

Les romans de David Almond sont toujours particuliers et d’une grande sensibilité. Celui-ci est aussi diablement drôle. Une conserverie de poisson et un tonton frappadingue, un tenancier de stand de pêche aux canards nommé Dostoïevski, une star des fêtes foraines qui danse avec des piranhas, une équipe de crapules qui chassent la dinguerie et la gluanterie dans ce monde dépravé et bien trop fantaisiste à leur goût, et au milieu de tout ça, un gringalet nommé Stan promis à un destin exceptionnel. La suite sur Keskonlit.fr...
Lien : http://www.keskonlit.fr/le-g..
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Je m'appelle Mina

"Un hommage aux mots, à la poésie, à ce qu'il y a de meilleur dans ce monde et qui vaut la peine d'être cherché." – La Revue des livres pour enfants.



Je m'appelle Mina me faisait de l'oeil depuis sa nomination aux prix sorcières, avec son titre à rallonge et son contenu, à première vue, inhabituel. Une nuit m'a suffit pour le terminer, et j'ai refermé le livre avec peine comme tout bon livre qu'on ne veut pas quitter. Plus qu'un livre, plus qu'une histoire, c'est la petite Mina que je voulais encore suivre dans ses aventures quotidiennes, et c'est avec plaisir que j'ai appris qu'avant ce bouquin là, David Almond avait écrit Skellig, mettant en scène notre chère petite Mina McKee… mais je ne peux en dire plus de peur d'en dévoiler trop.



Mina, Mina, Mina… ah ! Petite Mina ! Une petite fille qui n'arrive pas à s'intégrer à l'école, et pour cause, les devoirs qu'on lui demande de faire sont d'un ennui ! – (et on est tous passés par là). de l'extérieur, peut-être certains ont-ils vu une élève bornée ? Une enfant têtue ? Un OVNI, une mystérieuse, intelligente et perspicace petite fille, oui ! voilà comment je perçois Mina. Curieuse et respectueuse, pleine de bonté envers la nature et ce que la Terre lui offre. Fascinée par William Blake et les chouettes, avec plus d'un mot dans son sac, elle écrit son journal perchée du haut de son arbre. Elle joue avec les mots, ils semblent danser sous sa plume – et donc, celle de David Almond, bien sûr – et nous invite régulièrement à faire de même grâce à ses activités hors piste toutes plus farfelues les unes que les autres, nous invitant à regarder le monde qui nous entoure d'un nouvel oeil. Ici, l'on va s'arrêter pour former un cercle avec notre main pour regarder le ciel à travers ; et là nous allons nous arrêter pour regarder danser la poussière dans un rayon de lumière…



Ses réflexions sur le monde qui l'entoure, sur la bêtise d'un système parfois trop fermé, sur certains évènements passés qu'elle considère avec beaucoup de recul, font d'elle une petite fille mature, mais avant tout émerveillée – bien au delà de sa timidité. Elle s'appelle Mina, elle adore la nuit. Et, je vous le dis tout de suite, une fois le livre terminé, elle va beaucoup vous manquer ! Et vous ne l'oublierez jamais…



"Activité Hors Piste. Allez vous coucher. Dormez en volant. Volez en dormant." – p. 212, Folio Junior.




Lien : https://horspistes.wordpress..
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Je m'appelle Mina

C'est l'histoire de Mina une jeune fille intelligente et rêveuse avec son monde à elle . Elle est souvent incomprise et donc rejetée par les personnes . Elle vit avec sa mère ayant perdu son père . Elle ne va plus au collège à cause de moqueries, donc elle reste chez elle.



J'ai bien aimé ce livre, je me suis totalement plongée dans la vie de Mina cette petite fille rêveuse et discrète.J'ai trouvé aussi que Mina est une adolescente qui adore les mots, elle est aussi un peu poète. Je recommande ce Livre.



Jeanne . p



Mina une fillette âgée de neuf ans vit seule avec sa mère dans la rue de Falconer depuis la mort de son père. C'est une petite fille étrange et rêveuse qui a très peu d'amis. Elle possède un journal dans lequel elle écrit des histoires, des mots qui lui plaisent.

L'oeuvre se compose de façon chronologique avec quelques fois des retours en arrière. L'histoire raconte le point de vue de cette enfant, c'est un roman pour enfants. Il est écrit avec différentes polices de caractère ce qui rend le livre amusant.

Pour conclure j'ai apprécié la lecture de ce roman, il est émouvant dû par la mort de son père et de certaines histoires qu'elle raconte dans son journal. Néanmoins, d'après moi le démarrage est un peu long et ennuyeux, cela peut donc décourager le lecteur. Il y a également pour ma part, certains passages qui ne sont pas nécessaire ni intéressants pour la suite de l'histoire.



Julie B.

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Le jeu de la mort

C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis mais je peux déjà dire que c'est un grand auteur. Almond est un grand maître de l'imagination enfantine, de la part sombre et mystérieuse de l'enfance. Ce livre encore m'a époustouflé par sa puissance évocatrice, sa force narrative.

Pourtant, à y regarder de plus près, l'intrigue est mince, pas d'action, ni de vrai suspense, ni de romance mais une atmosphère magique, inquiétante, troublante, un récit où réalité crue se mêle à la poésie, à l'imaginaire, un monde où les vivants côtoient les morts et leur souvenir, le monde de la mine, sombre et mortifère mais qui a fait vivre des générations dans cette petite ville.

Le jeu de la mort est un jeu que des enfants, des adolescents pourraient vraiment inventer, un jeu de "jouer à se avoir peur", à "t'es pas cap", un jeu lié au monde de la vie et de la mort, à l'imaginaire et aux peurs de l'enfance, aux rites de passage.

Kit, le jeune héros est attachant, plein d'imagination; sa relation avec son grand-père est tendre et belle, autant lorsque le vieil homme est bien portant que lorsqu'il "se perd".

Bref, un coup de coeur pour ce roman original qui parle de famille, de racines, d'enfance, d'imagination, tout ça dans un volume peu épais aux courts chapitres. C'est ça le talent!



A partir de 14 ans
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Skellig

Une leçon de poésie, cette histoire où magie et merveilleux sont présents nous fait rêver. Le scénario est relativement simple, ce que je regrette. Je m'attendais à un histoire plus complexe.
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Le sauvage

Blue vit avec sa mère et sa petite sœur Jess, en périphérie de la ville de Saltwell. Le père est décédé il y a peu. Blue voit une psychologue, Mme Molloy, à qui il ne parvient pas à se confier. Le jeune adolescent est harcelé par un de ses voisins, Hopper, un pauvre garçon qui l'insulte et lui pourrit la vie.



Blue va trouver refuge dans l'écriture, par le biais d'une invention : le personnage du Sauvage. Le Sauvage est un garçon qui vit dans les bois, et qui rôde la nuit dans la ville, une hache ou un couteau à la main. Un être grognant, se nourrissant de poules qu'il tue ou de choses chipées et qui vit dans une grotte. Blue va être subjugué par son invention et se laisser emporter par l'histoire du Sauvage, l'écrivant le jour et rêvant de lui la nuit.



Peu à peu, la fiction va se mêler à la vie et Blue va se retrouver dépasser par ce qu'il écrit...



Le mal-être de Blue lié à la mort du père va trouver écho dans l'écriture : le personnage du sauvage sert d'exutoire à l'adolescent pour ses peurs, sa tristesse et sa haine. Haine qu'il va retourner contre Hopper. Le sauvage ne sait pas grand chose, il ne sait pas écrire, ni même parler, mais il devine intuitivement la méchanceté des uns (Hopper) et la gentillesse des autres (Blue et sa sœur).



Le texte est dur, poétique, tendre (les moments où Blue est avec sa mère, également lorsqu'il évoque sa petite sœur), tout cela à la fois pour nous livrer un beau récit d'apprentissage où Blue va apprivoiser sa peine et revenir tout doucement vers les siens, vers la vie.



Le roman joue sur les codes du journal intime : lorsque l'on passe au récit écrit par Blue, la typographie des lettres changent, quelques fautes d'orthographes ponctuent le texte, le style d'écriture évolue doucement tout au long du roman, preuve de la maturité de Blue... Les illustrations sont parfaitement intégrées au texte, leur côté abrupt dégage une grande force. Les tonalités vertes et l'apparition de nombreux éléments de la nature (les arbres dans les pages de garde, les nombreuses scènes se déroulant dans la forêt) évoquent sans cesse le double sauvage de Blue, et renforcent le côté onirique de l'histoire.



Encore une fois, David Almond nous emporte dans le tourbillon adolescent et c'est magnifique.
Lien : http://biblioado.canalblog.c..
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