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Critiques de David Almond (149)
Je m'appelle Mina



Je m’appelle Mina et j’adore la nuit / ALMOND David

Gallimard Jeunesse – Janvier 2012 – 317 pages

ISBN : 978-2-07-063904-5 - Prix : 14,50 €





Résumé : Mina, neuf ans, enfant précoce, n'a pas su s'adapter à l'école et a eu une grosse frayeur après la mort de son père. Scolarisée pour le moment à la maison par sa mère, elle tient son journal intime où elle dévoile ses peurs, ses réflexions.

Mots- cles: ENFANT PRECOCE / ADAPTATION A L’ECOLE / PEUR DES AUTRES / DEUIL /

Commentaires : David Almond reprend un personnage qu'il avait introduit dans Skellig. L'histoire se passe juste avant celle racontée dans Skellig. Les réflexions de Mina sont parfois surprenantes pour une enfant de cet âge, même précoce, mais cela n’enlève pas au personnage son caractère attachant. L’évolution psychologique de Mina, d’abord déscolarisée et très solitaire, est rassurante et sa mère joue un rôle important dans cette évolution. On pourrait cependant reprocher à l’auteur une certaine complaisance envers une enfant qui pourrait sans doute faire davantage d’efforts pour se conformer à ce que l’on attend d’elle dans le système scolaire.

L’éditeur a fait des choix typographiques très particuliers mais qui ne gênent pas la lecture.

Pistes de discussion :

• Cette forme du journal intime vous a-t-elle plu ?

• Réfléchir au plaisir qu'il peut y avoir, en tant qu'auteur (homme, adulte), à écrire "je" à propos d'une fillette de neuf ans. D. Almond a-t-il réussi cela ?

• Pourquoi Mina est-elle si étrange ? Voyez-vous une évolution dans sa psychologie ? Qu'est-ce qui montre que sans se renier elle commence à se sentir plus proche des autres ?





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Je m'appelle Mina

Quelle étrange livre.... Une petite fille en rebellion contre l'école et tout ce qui pourrait brider son imagination et son goût pour les mots, les oiseaux, les rêves. On se laisse porter par ses réflexions sur la vie, par ses histoires inventées où plutôt "romancées".... J'ai vraiment éprouvé un grand plaisir à lire ce roman, comme une bouffée d'air frais et de folie qui vient vous chatouiller.

Je vais partir à la recherche de "skellig" à qui ce livre fait écho apparemment.

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Je m'appelle Mina

Voici un livre qui me laisse avec une sensation bizarre. Oui, j'y ai trouvé de jolies choses, oui, l'héroïne est attachante et émouvante, oui, le sujet ne manque pas d'intérêt. Mais j'ai l'impression d'être passée à côté. Le roman est en fait présenté comme un journal intime, avec une typographie manuscrite, et un vrai effort de mise en page, avec des mots écrits très gros qui parsèment le roman, des pages écrites en blanc sur noir, et des poèmes spontanés. J'ai trouvé amusant que la petite fille glisse des exercices d'écriture dans son journal, à destination des lecteurs : des exercices qui n'ont rien de rébarbatif ou d'artificiel, puisque Mina prône la liberté sans limites pour toute activité créatrice. Malgré tout ça, j'ai eu l'impression que ce roman est en fait à lui-même un exercice d'écriture grand format, qui aurait envahi le reste. Je n'ai ainsi pas ressenti d'émotion très forte, alors que le thème y est propice. En fait, je suis restée à distance, spectatrice, et pas impliquée. Je me suis sentie engloutie par l'avalanche de questions posées par Mina, et un peu lassée à la fin. Alors que par ailleurs, je trouve que l'histoire est plutôt belle, et le message transmis aussi ! Bizarre. Je reste perplexe après cette lecture... Ça me rassure, Theoma a l'air d'avoir ressenti exactement la même chose que moi ! J'aurais adoré adorer ce livre... Tant pis !


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Je m'appelle Mina

Je m'appelle Mina est un livre vraiment à part, tant sur la forme que sur le fond, le style.

C'est le journal intime d'une jeune fille, intellectuellement précoce, curieuse de la nature et surtout de l'âme humaine. Elle est à fleur de peau et la perte de son papa est toujours présente dans le texte mais cette présence n'est pas triste, elle est c'est tout. Et Mina s'évade dans son imaginaire pour s'imaginer toutes sortes de vies à l'âme de son père.

Le texte est une oeuvre d'art puisque la typographie est différente presque à chaque page, des calligrammes....

On est très proche de l'univers de Ponti, de l'univers de l'enfance et des théories que l'on se forge parfois dans son cerveau d'enfant. Et le passage sur l'évaluation est particulièrement truculent.

C'est doux cette intimité enfantine, cette ode à la curiosité et à l'inventivité enfantine.
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Je m'appelle Mina

Je m'appelle Mina est un livre vraiment à part, tant sur la forme que sur le fond, le style.

C'est le journal intime d'une jeune fille, intellectuellement précoce, curieuse de la nature et surtout de l'âme humaine. Elle est à fleur de peau et la perte de son papa est toujours présente dans le texte mais cette présence n'est pas triste, elle est c'est tout. Et Mina s'évade dans son imaginaire pour s'imaginer toutes sortes de vies à l'âme de son père.

Le texte est une oeuvre d'art puisque la typographie est différente presque à chaque page, des calligrammes....

On est très proche de l'univers de Ponti, de l'univers de l'enfance et des théories que l'on se forge parfois dans son cerveau d'enfant. Et le passage sur l'évaluation est particulièrement truculent.

C'est doux cette intimité enfantine, cette ode à la curiosité et à l'inventivité enfantine.

Personnellement j'ai adoré, c'est très beau.
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Le jeu de la mort

Cette lecture, loin d'être un coup de coeur, possède toutefois de très nombreuses qualités. Parlons tout d'abord de ce qui m'a surprise. La 4e de couverture parle d' "une histoire envoutante, pleine d'énigmes et de magie". Est-ce vraiment le cas?

Tout d'abord, pour moi, les expériences que vivent les personnages s'apparentent davantage à celles du shaman qui communie avec les esprits des défunts qu'à de la magie. On est plus à la frontière entre réalité et monde onirique que dans une histoire fantastique.



Ensuite, cette histoire est plus noire qu'envoutante. C'est comme si Kit et John, héritiers du passé, n'avaient pas le droit de vivre. Leurs homonymes ne sont-ils pas morts au même âge qu'eux? Ce sentiment est encore renforcé pour John, brimé depuis l'enfance par un père ivrogne. Cette fascination pour la mort est présente tout au long du livre divisé en trois parties: automne, hiver et printemps.



"Quand débute le printemps? En mars? Le jour où nous avançons nos montres d'une heure? Ou à l'aube de la première journée après le solstice d'hiver? En réalité, c'est à partir de cet instant que les jours allongent et que les nuits racourcissent. Le monde se tourne vers le soleil."



Enfin, j'ai également été décontenancée par le parti pris par l'auteur qui commence son récit par la fin. C'est un peu comme dans ces histoires policières où l'on assiste au meutre et où tout le jeu consiste à voir comment l'inspecteur finira par coincer le meurtrier. Ici, on sait d'emblée que les héros s'en sortiront, qu'ils choisiront la lumière. Reste à savoir comment ils vont y arriver. Le suspense réside davantage dans la psychologie des personnages et dans les relations qu'ils vont tisser entre eux.



C'est d'ailleurs le point le plus intéressant du roman. Les liens entre Kit et son grand-père m'ont particulièrement émue. Il lui transmet ses histoires et ses trésors.



J'ai également particulièrement apprécié le style de l'auteur. Il décrit à la perfection cette lande et cet univers qu'il connait bien puisqu'il est, lui aussi, originaire d'une région minière. En lisant la note biographique à la fin de l'ouvrage, on pourrait d'ailleurs presque croire qu'il s'agit d'un récit autobiographique.



En conclusion, Le jeu de la mort est un récit qui plaira davantage aux amateurs de récits psychologiques et décevra sans doute ceux qui s'attendent à un récit bien plus fantastique!
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Le sauvage

C'est l'histoire de Blue, petit garçon qui vient de perdre son père. Un peu sur l'impulsion de la psychologue de l'école, il va se mettre à écrire ce qu'il ressent mais ce qu'il écrit se transforme en une histoire. Le héros de son histoire, le Sauvage, est un enfant qui lui ressemble et qui vit seul dans la forêt se nourrissant de sa chasse et de ce qu'il chaparde dans les poubelles de la ville proche. Le Sauvage ne parle qu'en grognant et utilise volontiers la violence.




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Imprégnation

Liam et Max sont deux amis, qui vivent à la campagne et font les « quatre cents coups ». Un jour ils trouvent un bébé abandonné. De par cet événement, Liam est amené à rencontrer d'autres ados un peu différents de lui, qu'il accepte tout de suite comme amis. Et puis il y a Nattrass, le méchant du village qui rode lui aussi.....



Très étrange comme un David Almond, impregnation porte bien son titre, il nous met mal à l'aise. A ne pas glisser entre toutes les mains. + de 13 ans, voir plus...
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Skellig

Mickaël a déménagé avec sa famille dans une nouvelle maison anciennement habitée par un vieux monsieur. Tout est à refaire, la maison, le jardin et aussi la garage. C'est aussi une étape de vie, la famille s'est agrandie, une petite sœur est arrivée, elle n'a pas encore de nom et se bat pour vivre. La maman est souvent avec elle à l'hôpital et le papa bricole pour que la maison soit prête pour leur retour. Le jeune garçon n'a aucune envie d'être là, dans cette maison en ruine et ce garage qui tombe en miettes. Il lui est défendu d'aller le visiter d'ailleurs mais l'envie est trop forte: dans les décombres, les débris, les toiles d'araignées, il découvre une ombre, un homme, décharné, peut-être mort ou mourant, blanc, qui gobe les mouches.

Il faut que cet habitant parte, tout va s'écrouler sur lui et le garage va être refait. Mickaël veut l'aider... mais qui est-il? Qu'est-il? Il trouvera en sa jeune voisine, Mina, une alliée de choix. (...)

Derrière cet étrange personnage se faufile des thèmes comme la mortalité, la vieillesse mais aussi la naissance et les accidents ou la fragilité de la vie. La relation frère/sœur est aussi à ses débuts, entre jalousie, émotion et envie d'être le sauveur.



Et puis comment ne pas être sensible à la pédagogie. Mickaël est scolarisé. Il est accompagné par ses copains, joue au foot et, en cours, réponds à des questions fermées et est très dirigé. Mina, elle, fait l'école à la maison, avec sa maman. Elle est souvent perchée dans un arbre de son jardin, ou sur une couverture au pied de l'arbre, elle dessine, peins, écrit son journal, modèle et observe, écoute la nature.

Les notions d'ornithologie ponctuent le texte, lui donne une ligne et une ampleur. Skellig ressemble un peu à l'un d'eux, peut-être, et puis les omoplates sont là, signes d'anciennes ou futures ailes humaines.

Les rêves de Mickaël suivent la réalité de sa vie et s'entremêlent avec la vie des oiseaux, sa petite sœur comme l'un d'entre eux. Le livre ouvre la voie sur d'autres choses encore.

Une petite merveille! Et (...) la découverte de William BLAKE cité souvent est d'un bonheur constant.



un peu plus là
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Le cracheur de feu

Automne 62, c'est la rentrée pour Bobby qui habite dans un petit village de bord de mer près de Newcastle. Il rencontre McNulty, un cracheur de feu et briseur de chaîne qui a fait la guerre de Birmanie avec son père mais l'a oublié.

Bobby rentre dans un collège strict où les élèves sont fouettés. Il y rencontre Daniel dont le père photographie le côte et ses habitants pour en faire un livre. Daniel distribue des photos du Pr Todd qui fouette les élèves. Bobby l'aide ; ils sont renvoyés. En parallèle, ambiance de fin du monde car on est en pleine crise des missiles de Cuba et Les Anglais ont peur qu'Etats Unis et URSS aillent jusqu'au bout. Roman d'ambiance. Thème d'Almond : homme bizarre rejeté, amitié garçon/fille sur fond d'adolescence
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La chanson d'Orphée

Aïe aïe aujourd'hui ce sera plutôt une chronique mitigée. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux personnages, je les ai trouvés trop clichés dans le style "ado qui boit, se drogue et fait la fête H24". Le style d'écriture du roman est également très particulier, la plume est très poétique parfois presque onirique, cependant ça n'a pas trop matché avec moi et j'ai eu l'impression de passer complètement à côté du roman et de cette réécriture du mythe d'Orphée. J'en suis d'ailleurs la première déçue car j'aime beaucoup les réécritures.
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Le jeu de la mort

Spoilers.



Un livre qui ne tient pas ses promesses. Il commence fort avec une anticipation intrigante : on voit trois adolescents sortir de terre, blessés, dans un état étrange mais riant aux éclats. Que leur est-il arrivé ?



La première partie du roman est très bien, elle pose l'ambiance. On est dans une petite bourgade hantée par son passé quand les enfants allaient travailler à la mine de charbon. Fin du XIXe siècle, plus de 100 enfants y ont trouvé la mort suite à un effondrement. Des légendes circulaient entre les mineurs, les anciens qui ne sont pas morts en parlent encore entre eux, discrètement, allusivement... La mort rôde, dans une menace sourde. Elle est partout. Elle est la raison du retour de Kit et sa famille dans cette ville, sa grand-mère est morte et son grand-père, vieillissant, ne peut plus vivre seul.



L'auteur sait installer une atmosphère lourde, mélancolique, qui flirte avec le fantastique. Dès le début, le personnage mystérieux et franchement inquiétant d'Askew, qui initie Kit au "Jeu de la Mort", crée un suspense très fort chez le lecteur. Déjà la peur s'installe, avec ces jeunes qui descendent sous terre, Askew sorte de prédictateur qui arrive à hypnotiser d'un geste ses adeptes et à les jeter dans la mort... Désir morbide chez ces jeunes. Les premières pages nous plongent dans le doute : font-ils semblant ? Kit semble très sensible, les paroles qu'ils échangent avec Askew, leurs noms sur le monument aux morts... L'auteur maîtrise très bien les codes du fantastique et du surnaturel !



Malheureusement, seule cette première partie est digne d'intérêt, car lors d'une autre cérémonie, la professeure de français surgit et interrompt brutalement le jeu, ce qui est un geste terrible car Askew avait prévenu : personne ne doit interrompre le jeu au risque de condamner la personne désignée à devenir un "mort-vivant". Kit est réveillé de son évanouissement mortel par l'enseignante, et alors on croit que le livre va prendre une nouvelle tournure : Kit va-t-il devenir un mort-vivant ? qu'est-ce que cela signifie ?



Mais rien de tout cela, le livre s'enlise et piétine. le Jeu de la Mort est arrêté, le groupe s'évite, Askew disparaît, ne vient plus à l'école. L'intrigue se resserre sur la relation entre Kit et son grand-père, qui perd la mémoire, et les répétitions du spectacle "La Reine des Glaces" dans lequel Allie, la jeune "diablesse" joue. Dommage que l'intrigue principale se perde un peu car l'auteur réussit pourtant à faire monter la tension et l'inquiétude en brouillant les pistes autour de ce spectacle : Allie est pervertie par la méchante reine des glaces, veut tuer son frère. Joue-t-elle un rôle ou ce qui se passe dans la pièce peut aussi être transposé dans leur vie ? le personnage d'Allie était prometteur, avec ce grand-père qui n'arrête pas de l'appeler "petite diablesse", elle est certes pleine de vie mais on se demande si le mal, la perversion ne couvent pas au fond d'elle, mais ce personnage n'est pas exploité jusqu'au bout. Là encore, une déception, car la tension retombe comme un soufflé, les pistes élaborées par l'auteur ne mènent nulle part, c'est une voie sans issue.



Le texte écrit par Kit fonctionne selon le même mécanisme (l'homme préhistorique Lak qui sauve le bébé du grand ours, la mère qui le supplie de revenir vivants...), les personnages et le lecteur avec eux ne savent plus faire la distinction entre les rêves, les hallucinations, les illusions, la fiction, la réalité... C'est très réussi, vraiment, mais la résolution du livre tombe à plat (comme cette scène finale dans la mine avec Askew et Kit autour du feu), avec un abandon total du fantastique qui manque de finesse et qui casse tout le mystère que l'auteur avait si bien réussi à mettre en oeuvre.



Pour résumer, une très grande maîtrise dans l'élaboration d'une ambiance mystérieuse et menaçante, mais des faiblesses dans l'intrigue générale et le rythme du récit.
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Le barrage

Un jour Kathryn et son père sont partis dans la vallée. Bientôt, elle sera inondée par les eaux d'un barrage. Ces dernières vont tout engloutir : les fleurs, les arbres, les maisons, les souvenirs. Alors Kathryn va jouer de la musique pour les esprits des personnes aujourd'hui disparues, mais aussi pour la nature, les oiseaux, la terre, les animaux. Car la musique résonne

en chacun de nous.



Voilà un très bel album pour la jeunesse☺

Basé sur une histoire vraie, il nous raconte l'histoire de Kathryn Tickell, aujourd'hui reconnue à travers le monde comme compositrice, et de Mike, son père, chanteur et parolier.

De comment ils ont vécu la création de ce barrage, qui a tout détruit sur son passage.

L'hommage à tout ce qui va disparaitre.

Des nouveaux souvenirs heureux qu'ils ont pu créer par la suite.



Les illustrations de Levi Pinfold sont de toute beauté ! Elles mettent des mots là où le texte ne dit rien. On admire, on observe la Kielder Valley et ses souvenirs de tous les musiciens de Northumberland…

Je vous recommande cette lecture !
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Le jeu de la mort

J'ai trouvé ce livre très intéressant. Au fil de notre lecture, on se sent happé aussi bien par le récit que nous offre l'auteur que par les histoires que nous écrit Kit. Au bout d'un moment même, on ne sait plus si ce qui est raconté par Kit est d'ordre du réel ou bien du "surnaturel" avec des histoires venant d'un autre temps.
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Le sauvage

Le sauvage est un roman graphique étonnant avec un récit en abyme.

Blue, un jeune garçon, vit le deuil de son père, victime d’une crise cardiaque, et est victime d’intimidation. Poussé par la psychologue de l’école à mettre par écrit ses sentiments, c’est de la fiction qui sortira de sa plume. Il rêve d’un enfant sauvage, en écrit l’histoire, jusqu’à ce qu’il le rencontre, jusqu’à ce que « La réalité et la fiction se rencontrent ». Le sauvage l’aidera à surmonter ses épreuves et à grandir, pas à pas.

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Le sauvage

L'un des seuls livres qui m'a fait pleurer, les illustrations sont magnifiques, l'histoire est émouvante, les fautes d’orthographes sont très amusantes. Dans ce bouquin plusieurs thèmes sont traités comme le harcèlement, le deuil … Bref un super livre plein d’émotions.
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Le barrage

Deux époques, deux ambiances. Celle avant l'immersion d'une vallée, alors que les maisons sont abandonnées et qu'une violoniste et son père viennent rendre hommage aux habitants qui ont dû tout quitter. Et celle après, quand la nature a repris ses droits et que le lac devient aussi un site de promenade, de quiétude, où la musique a aussi toute sa place.

Une réalité pour cette région anglaise, qui a su tirer partie de cette modification de taille du paysage. Tout en respectant les traditions. L'histoire est sublimée par des illustrations tout en délicatesse et en douceur. Pas de tristesse dans cette histoire. Que du beau.
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Je m'appelle Mina

Une lecture plutôt agréable, toute en légèreté et en douceur. Un récit qui nous décrit un personnage atypique qui voit la vie différemment, une jolie façon de voir la vie. C'est rafraichissant, et ça nous donne une façon de jouer avec les mots, de raconter des histoires un peu loufoques, voire totalement absurdes. C'est plaisant, original. Poétique, avec des pistes de réflexion philosophiques. Oui, vraiment, ce livre avait un gros potentiel.



Malheureusement, ça ne sera pas un coup de cœur. Parce que malgré tout, ça donne l'impression que tout est dans la forme, comme un exercice de style. Une très jolie forme, il est vrai, mais ça ne fait pas tout. Le problème, c'est que niveau histoire...c'est plutôt vide.



Il ne se passe rien de particulier, aucun événement qui vient relever le niveau, ça reste désespérément vide. Aucun développement des relations entre les personnages (vu que niveau personnage, il n'y a que Mina, et seulement elle, elle reste isolée, tout le long). En fait, on ne sait tout simplement pas où veut nous mener l'auteur. Sans doute parce que la réponse est "nulle part". Et ça pose problème au moment où le récit commence à souffrir de quelques longueurs.



C'est un peu une successions de passages de vie, certains passionnants, très bien écrits. Et d'autres bien plus ennuyeux.
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Le barrage

Cette histoire est inspirée d’une histoire vraie. Celle de la construction du plus grand lac artificiel du Royaume Uni : Kielder Water. Dans cet album, Kathryn et son père viennent une dernière fois imprégner les terres qui leurs sont chères de leur musique. Comme un hommage rendu à une terre qui ne sera plus jamais la même .Malgré les changements, les coutumes, les traditions perdureront.

Les illustrations m’ont totalement embarquées dans cette histoire. Elles sont justes sublimes et très poétiques . On dirait de vrais tableaux . Le texte court renforce un sentiment de contemplation de ce splendide paysage.

C’est une très belle histoire à la fois sur le présent mais aussi sur les souvenirs et l’avenir . Une histoire à la fois nostalgique mais porteuse d’espoir , le tout emporté par un univers musical qui rend cet album très poétique.



C’est un très gros coup de cœur. Je le conseillerai dès l’âge de 6/7 ans .
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La chanson d'Orphée

Voici une réécriture du célèbre mythe d'Orphée et Eurydice. Transposé dans une Angleterre moderne, au bord de la Mer du Nord, on suit à travers les yeux et la sensibilité de la jeune Claire l'histoire de la rencontre et la déchéance de Ella et Orphée, deux personnages mystérieux et rêveurs. Ils se rencontrent sans se voir, s'aiment sans se rencontrer. Le chant et la lyre d'Orphée les lient, la beauté d'Ella, et les serpents. Le mystère les assemble jusqu'aux enfers.



L'ambiance est très étrange mais j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur à ma surprise. Quelques éléments un peu "magiques" peuvent faire perdre une certaine cohérence à l'histoire, et certains passages, comme lorsque l'on entend Orphée changer, sont un peu clichés, mais le reste est plutôt envoûtant.

Et tout ça n'est qu'un mythe, après tout...
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