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Citations de David Eddings (317)


Mirtaï n’y va pas avec le dos de la cuillère,hein ?Je me demande toujours par quel bout la prendre.Je veux dire ,comment sommes-nous censés la traiter ? C’est quand même une femme.
-Tu as remarqué ,hein ?
-Ah,ah,Ce que je veux dire c’est qu’on ne peut pas la traiter comme une vraie femme .Elle est aussi baraquée qh’Ulath ,et on dirait qu’elle s’attend que nous la traitions comme un camarade de chambrée.
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Mais Mirtaï n’était pas de taille normale .Elle dépassait Emouchet de près d’une tête. Elle portait un corsage de satin blanc à manches longues et un vêtement qui était plus un kilt qu’une véritable jupe , descendant jusqu’au genou et serré à la taille par une ceinture. Elle avait chaussé des bottes de cuir noir et ceint une épée. Elle avait les épaules larges et la taille mince .malgré sa taille elle paraissait parfaitement proportionnée . Toutefois , son regard était inquiétant par son manque d’expression. Elle ne regardait pas Emouchet de la manière dont une femme regarde un homme . C’était une personnalité troublante.
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-Cet entretien va devenir un petit peu moins agréable ,je le crains, dit Kalten
-Mettons -le dans le feu , suggéra Ulath.
-J’ai toujours adoré déverser de la poix bouillante à l’intérieur d’une armure…et lentement , affirma Tynian.
-La torture des poucettes , dit fermement Bévier.
_Tu vois, voisin, fit Emouchet au prisonnier blême . Tu vas bel et bien parler.
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p.302-3.
- Les hommes sont tous pareils, Prince Kheldar, contra-t-elle. J'ai essayé de m'occuper de mon village, jadis. J'étais jeune, alors, et pleine de bonnes intentions. Les choses n'ont pas tardé à se gâter, Sitôt qu'une vache mourait ou qu'un bébé avait la colique, c'est moi qu'on accusait. Un beau jour, ils m'ont jeté des pierres et ont tenté de me traîner au milieu de la bourgade pour me brûler en place publique. Ils avaient prévu toutes sortes de réjouissances. Mais j'ai réussi à m'échapper et à trouver refuge ici, dans les marécages. Depuis cela, je ne m'intéresse plus guère aux affaires des hommes.
- Tu n'aurais pas dû faire si ouvertement étalage de tes dons, remarqua Belgarath. Les gens préfèrent ne pas croire à ce genre de chose. Une collection complète de vilaines petites émotions macèrent dans l'esprit humain et le moindre trait sortant de l'ordinaire est prétexte à châtiment.
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p.276.
- Autrement dit, je devrais partir tout seul à sa recherche et me battre contre lui ? demanda Garion, incrédule.
- C'est à peu près ça, oui.
- Eh bien, ne comptez pas sur moi.
- A toi de décider.
Garion rumina un instant.
- En levant une armée, je ne ferai qu'entraîner des tas de gens dans la mort, et de toute façon, ça ne changera rien ?
- Absolument rien. En fin de compte, tout se décidera entre Torak, Cthrek-Goru, l'épée du roi de Riva et toi.
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p.252.
- Et les devoirs des Dieux envers les hommes, alors ? s'indigna-t-elle. Les Dieux seraient-ils à l'abri des carences humaines ? Un Dieu qui laisserait réduire ses enfants en esclavage, en animaux de boucherie – ou permettrait que ses filles soient, sur un caprice de leur maître, données en récompense à d'autres comme je l'ai moi-même été, un tel Dieu ne mériterait-il pas d'être accusé de négligence ?
Relg remâcha un moment cette pénible question.
- Je pense, Relg, que vous menez une existence très privilégiée, reprit Taïba. Et que vous avez une idée bien étriquée de la souffrance humaine, de ce que les hommes peuvent infliger à leurs pareils – avec le consentement aveugle de leurs Dieux, selon toute apparence.
- Vous auriez dû vous tuer, dit-il avec obstination.
- Pour quoi faire ?
- Pour éviter la souillure, bien sûr.
- Relg, je commence à penser qu'il vous manque une case. Je ne me suis pas tuée parce que je n'étais pas prête à mourir. Même dans les quartiers des esclaves, la vie peut être douce, et la mort est amère. Ce que vous appelez la souillure est une chose bien insignifiante – et même pas forcément désagréable.
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p.228.
- Tout le monde est seul, mon chou. Nous nous frottons les uns aux autres, mais au bout du compte, nous sommes tout seuls au monde. Tu t'y feras, tu verras.
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p.71-2.
- Alors vous êtes restée toute votre vie dans le noir ? Interrogea Relg avec curiosité.
- Presque. Je n'ai vu qu'une fois le visage de ma mère. Le jour où les Murgos sont venus la chercher pour l'emmener au Temple. Après, je suis restée toute seule. C'est ça, le plus terrible, la solitude. Le noir n'est rien quand on a de la compagnie.
- Quel âge aviez-vous quand ils ont emmené votre mère ?
- Je n'en sais rien, à vrai dire. Mais je devais être presque femme, puisque peu après les Murgos m'ont donnée à un esclave dont ils étaient contents. Les esclaves qui faisaient les quatre volontés des Murgos, et il y en avait beaucoup, étaient remerciés par des rations supplémentaires de nourriture – ou des femmes. J'ai pleuré à chaudes larmes, au début. Et puis avec le temps, je me suis fait une raison. Au moins, je n'étais plus isolée.
Le visage de Relg se durcit et Taïba surprit son changement d'expression.
- Et qu'aurais-je pu faire ? Un esclave n'est pas propriétaire de son corps. On peut le vendre, le donner à n'importe qui, il n'a pas son mot à dire.
- On peut toujours faire quelque chose.
- Et quoi donc, sans arme pour se battre – ou mettre fin à ses jours ? On ne peut pas s'étrangler soi-même. Vous ne le saviez pas ? fit-elle en regardant Garion. Certains esclaves ont essayé ; eh bien, après avoir sombré dans l'inconscience, on se remet à respirer. C'est bizarre, non ?
- Vous avez essayé de résister ?
Relg avait l'air d'y attacher une terrible importance, allez comprendre pourquoi.
- A quoi bon ? L'esclave à qui ils m'avaient donnée était plus fort que moi. Il m'aurait frappée jusqu'à ce que je me laisse faire, et voilà tout.
- Vous auriez dû résister, objecta Relg, intransigeant. Un peu de souffrance est préférable au péché, or c'est pécher que de s'abandonner de la sorte.
- Vraiment ? C'est un péché que de succomber à l'inéluctable, sans aucun moyen de défense ?
Relg amorça une réponse, mais ce fut comme si les yeux de la femme, plongeant droit dans les siens, lui nouaient la langue. Il balbutia, incapable d'affronter ce regard. Puis il battit en retraite et retourna vers les animaux de bât.
- Pourquoi s'impose-t-il ce combat contre lui-même ? s'étonna Taïba.
- Il est complètement dévoué à UL, son Dieu, expliqua Garion. Il redoute tout ce qui pourrait détourner une partie de ce qu'il croit lui devoir.
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p.67.
- Tu ne regrettes pas de renoncer au commandement ?
Le petit Drasnien l'observait avec un intérêt non dissimulé depuis qu'ils avaient levé le camp.
- Non, pourquoi ?
Garion ne voyait vraiment pas où il voulait en venir.
- Tu sais, Garion, il est très important d'apprendre à se connaître soi-même, ajouta gravement Silk. Le pouvoir peut-être très doux à certains hommes, et il n'y a pas moyen de savoir comment ils en useront tant qu'on ne leur a pas fourni l'occasion d'essayer.
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p.31.
-Trouvez un autre passage, riposta-t-elle sèchement.
- Il n'y en a pas. C'était le seul moyen d'arriver à la mare où nous l'avons laissée.
- Eh bien, nous allons être obligés de déblayer la voie.
- Tout ce que nous risquons, c'est de recevoir le reste de la montagne sur la tête. D'ailleurs, elle y est probablement restée. Enfin, c'est ce qu'on peut lui souhaiter de mieux.
- Dites, Relg, vous ne trouvez pas que vous exagérez un peu, là ? coupa Silk d'un ton mordant.
L'Ulgo se retourna vers lui.
- Elle a de l'eau, là-bas, et sans doute assez d'air pour respirer. Si elle n'a pas été ensevelie, elle mourra de faim, et ça peut prendre des semaines, expliqua calmement Relg.
Sa voix trahissait un regret assez insolite.
Silk le dévisagea un moment.
- Pardon, Relg, s'excusa-t-il enfin. Je n'avais pas compris.
- Quand on vit dans les grottes, on ne souhaite à personne une fin pareille.
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p.110-1.
- Vous avez peur d'avoir peur ? fit Durnik, surpris, en levant les yeux de la jument.
- Tu ne puis, mon bon ami, savoir quel effet cela fait, répondit Mandorallen.
Vous aviez l'estomac noué, la bouche sèche et l'impression qu'on vous tordait le cœur comme une serpillière ?
Mandorallen accusa le coup.
- J'en ai été victime assez souvent pour savoir avec précision l'effet que ça fait, confia Durnik.
- Toi ? Mais Tu es au nombre des hommes les plus braves qu'il m'ait été donné de rencontrer !
- Je suis comme les autres, Mandorallen, répondit Durnik avec un sourire tordu. Et les hommes comme les autres vivent dans une crainte perpétuelle. Vous l'ignoriez ? Ils ont peur du temps et des grands de ce monde, peur de la nuit et des monstres tapis dans les ténèbres, peur de vieillir et de la mort. Il y en a même qui ont peur de vivre. Les hommes ordinaires ont peur à chaque minute de leur vie, ou presque.
- Mais comment pouvez-vous supporter cela ?
- Comme si on avait le choix ! La peur fait partie de la vie, Mandorallen. On ne peut rien y changer. Vous vous y ferez. Après l'avoir revêtue tous les matins comme une vieille tunique, vous ne pourrez plus vous en passer. Ça aide parfois d'en rire – parfois.
- D'en rire ?
- Ça montre à la peur qu'on est bien conscient de sa présence mais qu'il en faudrait un peu plus pour nous empêcher d'aller de l'avant et de faire notre devoir., poursuivit Durnik en palpant doucement le ventre de la jument. Il y en a qui crient, qui jurent et qui vocifèrent. Ça doit faire à peu près le même effet. Chacun met au point une technique personnelle pour vivre avec. Moi, je préfère en rire. Ça me paraît plus approprié, je ne sais pas pourquoi ?
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p.44.
- Il est tellement têtu, se lamenta-t-elle. Il ne veut rien faire comme il faut.
- C'est un brave garçon. Quoi qu'il puisse être ou devenir d'autre, il restera toujours le garçon honnête et sincère qu'il était à la ferme de Faldor. Il ne connaît pas les règles des jeux auxquels jouent les nobles. Il serait incapable de mentir. Il ignore la flatterie, et il ne vous dira jamais rien qu'il ne pense vraiment. Je crois qu'il va bientôt lui arriver quelque chose de très important. J'ignore quoi, mais je suis sûr qu'il aura besoin de toutes ses forces et de tout son courage. Ne sapez pas sa confiance en lui par ces enfantillages.
- Oh, Durnik ! Fit-elle avec un grand soupir. Que dois-je faire ?
- Soyez vous-même. Ne dites rien que vous ne pensiez au plus profond de votre cœur. Ce genre de chose n'a aucune chance de marcher avec lui.
- Je sais bien. C'est ce qui complique tout. Il a été élevé d'une certaine façon, et moi d'une autre.
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p.124.
- Je regrette, lâcha-t-il du bout des lèvres. Je n'avais pas compris vos intentions.
- C'est sans importance, rétorqua Mandorallen en haussant les épaules. J'ai l'habitude de ne pas être compris. Peu me chaut, tant que je suis sûr d'agir pour le bon motif. Cela dit, je suis heureux d'avoir eu l'occasion de m'expliquer avec Toi sur ce sujet. Tu vas être mon compère, et il ne sied point que des compagnons de route se méprennent les uns les autres.
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La montagne exerçait sur eux une influence subtile. Ils éprouvaient de moins en moins le besoin de parler ; il leur venait des pensées profondes qu'ils s'efforçaient d'échanger le soir, assis autour du feu. Et ce moment de calme semblait les laver, les guérir de tout. En approchant de cette immensité solitaire, il se rapprochaient les uns des autres.
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- Vous voulez que je vous dise, Garion ? fit pensivement Zakath. L'homme croit dominer le monde, mais il le partage avec toutes sortes de créatures indifférentes à sa domination. Des créatures qui ont leurs propres sociétés, sans doute même leurs cultures, et qui se fichent éperdument de nous.
- Sauf quand nous leur nuisons.
- Rude coup pour l'ego, commenta l'empereur avec un sourire en biais. Nous sommes les deux hommes les plus puissants du monde, et les loups ne voient en nous que des empêcheurs de tourner en rond.
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L'ordonnance des légions s'était bien améliorée depuis l'arrivée du général Varana et de son état-major. La mutinerie des légionnaires, dans la plaine de Tol Vordue, avait pourvue Ce'Nedra d'un énorme contingent d'hommes de troupe, mais pas d'officiers supérieurs, et les hommes s'étaient installés dans un certain laxisme. Le général Varana n'avait pas fait une seule allusion aux taches de rouille qui déparaient les cuirasses ou aux visages mal rasés. Sa réprobation muette avait manifestement suffi aux sergents coriaces qui commandaient dorénavant les légions. Les taches de rouille avaient vite disparu et les hommes avaient retrouvé leurs bonnes habitudes. Certains visages rasés arboraient au demeurant des contusions qui en disaient long sur la nature des arguments dont avaient parfois usé les sergents afin de convaincre leurs troupes que les vacances étaient finies.
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Beldin revint vers le milieu de l'après-midi, alors que le soleil perçait timidement la grisaille.
- Tu as vu bouger quelque chose par là ? demanda Belgarath.
- Quelques détachements d'hommes qui vont tous vers le nord. À part ça, la région est vide comme l'âme d'un marchand. Pardon, Kheldar, ce n'est qu'une expression toute faite.
- Il n'y a pas de mal, fit Silk, magnanime. Ces petits lapsus sont fréquents chez les personnes âgées.
Le sorcier bossu le foudroya du regard et poursuivit : [...].
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- Je n'avais pas réfléchi à tout cela, avoua-t-il.
- C'est bien ce qu'il me semblait. Tu n'arrêteras pas de faire ce genre de bourdes, tant que tu rengaineras ta cervelle dans le même fourreau que ton épée, Lelldorin.
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- Quel genre de ville était-ce ? demanda Velvet.
- Un bel endroit très touristique, répondit Silk, mais je ne pense pas que tu aimerais y vivre. Les cochons ne sont pas trop sales, mais les gens... !
- Qu'en termes galants ces choses-là sont dites !
- J'ai toujours eu le sens de la formule, concéda-t-il, toujours modeste.
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- Vous avez réussi à mettre tout ça sur pieds en si peu de temps ? s'émerveilla Garion.
- La plus coûteuse des dépenses est la perte de temps, déclara vertueusement Sadi.
- Très juste, approuva Silk.
- Merci, Prince Kheldar.
Garion ne put retenir un soupir acccablé.
- Vous pourriez faire entrer vos bandits dans le parc du château ?
- Des bandits ! se récria l'eunuque, froissé.
- C'est bien ce qu'ils sont, il me semble ?
- Je préfère voir en eux des adeptes de la libre entreprise.
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