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La trilogie des joyaux tome 3 sur 3
EAN : 9782266170635
640 pages
Pocket (13/10/2006)
3.96/5   263 notes
Résumé :
Bonne nouvelle : Émouchet a retrouvé le joyau légendaire. Il libère la reine Ehlana du trône de cristal, ce cocon qui la maintenait en vie tandis qu'il cherchait un remède à son mal mystérieux. Quelle déception pour l'empoisonneur, qui avait programmé secrètement l'extinction de la dynastie ! Et quelle tentation pour l'immonde Azash, dieu aîné des Zemochs, qui a besoin de la pierre sacrée pour devenir maître du monde !

Alors Émouchet se retrouve souda... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Suite et fin des aventures d'Emouchet et de ses amis !!

Devant rendre son livre à ma collègue, je me suis forcée à inclure ce dernier tome dans mes prochaines lectures mais si j'avais su ce qu'il contenait, je ne l'aurais sans doute pas lu pour lui redonner directement. J'étais restée dans l'idée que ce tome parlait de la guérison de la reine d'Elénie. En fait, cela ne concerne que 50p sur les 800p de ce tome. Tout le reste parle d'état de siège, de considérations ecclésiastiques et politiques avec énormément de descriptions de cet ordre-là. Ces passages ont quand même été lus au forcing ; d'un parce que je n'y comprenais pas grand chose et de deux, car ils étaient barbants. Un tome bien inutile pour ma part même s'il clôture l'ensemble de l'histoire de façon correcte en ce qui concerne Annias, Martel, Otha et Azash.

Ayant lus les deux premiers tomes en Février, je me souvenais relativement bien de l'histoire et des personnages mais j'aurais quand même bien apprécié une petite liste avec les différents personnages et leur rôle dans la série. Je me suis donc souvent mélangée les pinceaux entre certains personnages : Bévier/Bérit, Kurit/Kalten... Ainsi qu'un petit lexique pour les mots créés par l'auteur et les religions existantes dans cette série n'aurait pas été de trop. Heureusement, l'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que les pages et le tome soient vite avalés, 800p en une semaine. le seul hic vient encore des coquilles généreusement laissées par France Loisirs... J'espère qu'ils se sont améliorés avec le temps au vu de leurs prix excessifs...

Comme vous l'aurez compris, ce tome clôture correctement cette série même si un certain nombre de pages (300p) n'étaient pas vraiment nécessaire à part pour plomber la narration et compliquer l'histoire. Je suis néanmoins contente de l'avoir lu pour avoir eu le fin mot de toute cette histoire mais cette trilogie est très loin d'être un coup de coeur. Beaucoup trop complexe en matière de descriptions et d'explications d'ordre ecclésiastique et politique, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Et je pense que, comme Polgara la sorcière, cette série sera vite effacée de ma mémoire... Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Très bonne trilogie ! Si j'avais moins aimé le deuxième tome ,celui-ci est du même niveau que le premier .
Alors certes il y a un petit peu de déjà vu ( le petit groupe part affronter le Dieu dans sa propre forteresse et seul le joyau peut le détruire...) mais l'univers de Eddings est complétement différent . J'ai bien sûr adoré les différentes personnalités qui composent le groupe , et particulièrement le jeune Talen .
L'action et le suspens sont présents tout au long de ce tome , les intrigues politiques plus importantes que jamais . Mais je regrette tout de même que le héros semble si invincible ,il réussit un peu trop tout ce qu'il entreprend. Pour autant ça n'enlève pas le plaisir que j'ai pris avec cette trilogie . Je vais donc poursuivre avec plaisir la découverte des autres sagas de cet auteur.
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En entamant ce dernier tome, j'avais déjà un pincement au coeur : une fois de plus, j'allais quitter des personnages que j'aimais beaucoup et de nouveau errer comme une lectrice en peine jusqu'au prochain roman accrocheur (mais des accrocheurs comme les livres d'Eddings, ils sont peu nombreux). C'est trop injuste !

Pas déçue de ma lecture gargantuesque qui consista à avaler les trois tomes, l'un à la suite de l'autre.

Ce troisième tome continue sur la lancée des deux premiers : action, amitié, humour, sarcasmes, combats et pas trop de temps mort, même si ce livre est plus épais que ces prédécesseurs.

Oui, vous n'avez pas rêvé, ce tome est quasi deux fois plus volumineux que les deux autres réunis (800 pages contre un 600 et un 550).

Pourquoi aussi gros ? Parce que l'auteur l'a bien nourri de sa prose et qu'il fait tout pour aller jusqu'au bout de sa trilogie : pas de fin à la "va-comme-je-te-bâcle" et des raccourcis dangereux.
Nous avons tous connu des sagas qui se terminaient en coui**** heu, en queue de cerise, nous laissant comme des débiles avec un horrible goût de trop peu et l'idée tenace que l'auteur avait terminé au plus vite sa saga pour pouvoir partir en vacances.

Ce n'est pas le cas chez Eddings ! L'auteur ne s'en tire pas par une simple conclusion ou une pirouette après un combat épique. Non, nous avons droit à l'aboutissement de la quête d'Emouchet et de sa lutte contre les forces obscures d'Azash.

Merci, monsieur Eddings.

Toutefois, je tiens à signaler aux âmes très sensibles que ce tome est plus violent que les précédents. Certes, pas des scènes de torture comme dans «L'épée de vérité», mais le coup du soldat coupé en deux et qui reste accroché par ses intestins, à la muraille, reste quand même un must... A ceux qui pourraient être choqués, je leur conseille de lire les Bisounours.

Quant à la Reine d'Elenie, enfin sortie de sa gangue de glace et avec laquelle on a hâte de faire connaissance, ben, elle s'avère être une sale peste ! Ok, moins que Ce'Nedra de la Belgariade, mais quand même... Avoir attendu aussi longtemps pour avoir envie de la refoutre dans le cercueil de glace de Blanche-Neige, c'est fort de café.

Point intéressant au sujet de mon chouchou Emouchet : non, il n'est pas tout blanc, il a ses défauts et n'a pas envie de se rendre agréable, ça change... Tiens, on dirait un peu Sherlock Holmes, lui aussi se fichait bien de se rendre agréable.

L'humour est comme toujours au rendez-vous, caustique et même cynique (j'adore ! plus c'est perfide et mieux je me sens) tout comme dans la Belgariade et la Mallorée (un cran au-dessus, je dirais, en cynisme), mais cependant décapant. Les zygomatiques en prennent un sacré coup, tout de même.

Jamais un auteur ne m'a fait autant rire que Eddings ! Enfin, si, d'autres m'ont fait rire, mais c'était la finalité de leur oeuvre. Ici, nous sommes dans la Fantasy, tout de même.

Et le soupir arrive avec les dernières lignes de la fin... Nooooon, c'est fini ! Ah tiens, non, on poursuivra avec la trilogie des Périls.

Chouette ! Mais quand j'aurais fini la trilogie suivante, que me restera-t-il ?
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L'Eosie est un continent où cohabitent tant bien que mal neuf royaumes. A l'Ouest, la Thalésie, la Deira, l'Elénie et l'Arcie connaissent une relative stabilité grâce à l'entente entre la monarchie et l'Eglise, appuyée par ses chevaliers combatants. le centre du continent est partagé entre la Pélosie, le Lamorkand et la Cammorie ; royaumes pauvres, ils sont en permanence au bord de la guerre civile et se vouent entre eux une haine farouche. A l'extrême est du continent se trouve le Zémoch, royaume chaotique dont le dirigeant ne rêve que d'envahir le reste de l'Eosie. Enfin, à l'extrême sud de l'Eosie se trouve le Rendor, qui abrite une population pauvre et peu éduquée, facilitant l'émergence du fanatisme.
C'est dans ce contexte géo-politique qu'un groupe de dix personnages, mené par Emouchet, le chevalier combatant d'Elénie, se trouve plongé dans la quête d'un joyau dont les pouvoirs permettront de sauver la reine Ehlana d'une mort certaine après son empoisonnement. Mais ce joyau est très convoité, en particulier par les zémochs, et c'est finalement le destin de toute l'Eosie qui est en jeu.
Voilà donc une intrigue conventionnelle que David EDDINGS lui-même avait déjà utilisée dans une célèbre décalogie. Les personnages aussi présentent des traits de caractères similaires à ce que l'on avait déjà pu observer dans la Belgariade et la Mallorée. On y trouve par exemple le bon chevalier invincible, ainsi que son fidèle écuyer, la magicienne maternelle, le jeune voleur surdoué, une panoplie de personnages pervers et maladroits, sans oublier le panthéon de Dieux qui in fine commandent à tous.
La trilogie des joyaux a donc un air de déjà-vu qui est encore renforcé par le style de l'auteur : une écriture simple, basée sur l'action et l'humour, dont il avait usé et abusé dans la décalogie citée et ses préquelles. Il serait donc facile de critiquer cette trilogie, mais il faut reconnaître que c'est extrêmement bien fait, que cela se lit vite et que l'on ne s'ennuit pas une seconde. Alors plutôt que d'y rechercher ce que l'on ne peut y trouver je préfère prendre la trilogie des joyaux pour ce qu'elle est : une lecture facile qui apporte un plaisir certain au lecteur qui n'en demande pas plus.
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Critique de la trilogie complète :

Une fois de plus, je replonge dans une relecture rassurante d'une série de David Eddings et j'en profite, cette fois, pour partager mon commentaire.

Comme toujours, le couple Eddings nous crée, pour nos petits yeux avides de découverte, tout un monde crédible avec son lot de peuples, cultures, croyances et leurs politiques.

Certes, ceux qui ont suivi la guerre des dieux risquent de leur reprocher la ressemblance de la trame de ces deux cycles. En effet, dans les deux, un groupe de héros sillonnent le monde à la recherche d'un artefact et combat un dieux maléfique.

Ceci dit, dans un voyage, ce n'est pas tant la destination que le chemin qui compte. Et ce chemin est riche en péripéties et rebondissement en tout genres.

Toutefois, ce sont les personnages que je préfère. Emouchet et son caractère renfrogné, Talen, le voleur et sa morale particulière, Flûte la mystérieuse enfant Styrique, Tynian et son humour désarmant, Ulhat et ses méthodes abrupte et Kurik, et son expérience dans tout les domaines presque surhumaine. Tous ont leurs petites qualités et petits défauts, ce qui les rend irrémédiablement humain.

Petit point à noter : cette série tranche un peu avec le machisme, un peu présent il faut bien l'admettre, en fantasy.

Même si le héros est un homme, il ne serait rien sans Séphrénia, qui l'a instruit dans les secret, pour le guider (d'ailleurs, elle n'a jamais fait un seul repas au cours des livres. Peut être avait-elle compris le fonctionnement de la répartition des repas d'Ulha), sans la déesse Aphrael qui lui prête sa force, ni Elhana, qui le soutient à la fois de son amour et de son pouvoir politique.

Le style est toujours aussi fluide, les dialogues savoureux, emprunt de poésie et d'humour. C'est clairement le genre de lecture à éviter le soir avant de dormir pour peine de se demander pourquoi son réveil a avancé de deux heures entre deux pages.

Au final, bien que j'ai tout de même une petite préférence pour la guerre des dieux, c'est une excellente relecture que je conseillerai évidemment aux amateurs de fantasy.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mais l'apparition dans les rues, et à minuit, de quatre cents chevaliers de l'Eglise dut engendrer chez eux une humilité appropriée... du moins chez les simples soldats. Les officiers eurent un peu plus de mal à comprendre. Comme toujours, d'ailleurs.
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La majeure partie de mon armée est toujours ici... dans les prairies, de l'autre côté de ces fleuves. Je leur ai signalé qu'il est beaucoup plus facile de laisser les types les plus entreprenants se livrer à ce genre de pillage. Quand ils reviendront, nous leur reprendrons le butin et le mettrons dans un pot commun.
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- (…) Mais pourquoi faut-il que ces Elènes soient aussi obtus ?
- Parce que leur Dieu ne veut rien leur expliquer, Aphraël, lui répondit Séphrénia.
- Quel vieux raseur ! Il crée des règles sans raison aucune. Voilà tout ce qu'il sait faire... des règles. Il est rudement ennuyeux.
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(…) Je trouve votre religion répugnante. Elle est cruelle, laide, dépourvue de miséricorde et confortablement contente de soi. Elle manque totalement d'humanité et je la rejette.

(dixit Séphrénia à propos de la religion élène).
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Quand le pouvoir vient à changer de main, nombreux sont ceux qui désirent manifester leur loyauté au nouveau régime de façon bien visible. Il paraît s'être produit quelques pendaisons spontanées et un grand nombre de maisons sont incendiées.
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