- Alors il va faire une drôle de tête, je peux vous le garantir ! Curieuse façon de faire, tout de même passer un svastika nazi au cou d'un juif notoire !
- Mon cher Rex ! Essayez d'élargir un peu vos vues. Le svastika est le plus ancien symbole de sagesse et de justesse de pensée existant au monde. Il a été utilisé par toutes les races et dans tous les pays à un moment ou à un autre. Vous pourriez alors aussi regarder la croix comme un symbole purement chrétien, alors que nous savons tous qu'elle était vénérée dans l'ancienne Egypte des milliers d'années avant la naissance du Christ.
Les nazis ont fait du svastika leur emblême uniquement parce qu'on suppose qu'il est d'origine aryenne et qu'une partie de leur progamme vise à grouper autour d'eux une large part de la race aryenne. La grand majorité d'entre eux n'a aucune idée de sa signification ésotérique. Et, même s'ils jettent un discrédit certain sur lui, comme l'inquisition espagnole le fit pour la croix, cela ne saurait avoir aucun effet sur son sens réel.
La descente fit repasser devant les yeux des passagers de la bathysphère toutes les merveilles qu’ils connaissaient déjà et qu’ils revoyaient avec un nouvel intérêt. Seul Mackay, habitué aux plongées sous-marines, ne fut nullement surpris. Il ne tarda cependant pas à s’approcher du hublot, car le spectacle étrange qui se déroulait constamment devant ses yeux était celui d’une rive merveilleuse et cachée que nul œil humain n’avait pu encore contempler : formes incertaines, lueurs phosphorescentes, monstres hideux et effrayants — toute une création ignorée et sans nom.
(p.115)
Paralysé des jambes à la suite d'un combat aérien, Toby Jugg vit dans une vieille demeure du Pays de Galles, isolée et sans électricité.
Une nuit, une sorte de monstre l'assaille et bientôt, de loin en loin, ressurgit.
Alors Toby Jugg s'interroge, scrute ses souvenirs, réfléchit tant et plus jusqu'à soupçonner son entourage d'étranges agissements...
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "Marabout" en 1975)
-C’est le plan quinquennal, mon ami, dit le duc en haussant les épaules, les masses ne doivent pas l’oublier un seul instant. Ces mégaphones racontent ce qui a été fait, combien de tracteurs sont sortis aujourd’hui des usines de Stalingrad, combien de nouveaux professeurs ont pris leurs grades à l’université de Karkov la semaine dernière, combien de tonnes de minerai ont été extraites du grand bassin de Kuznetzky, qu’ils commencent à exploiter ; comment la branche des jeunes communistes de Nijni-Novgorod a pris la résolution d’abandonner son jour férié durant un an afin que le plan quinquennal se réalise plus rapidement, et toutes les cinq minutes le speaker dit : « Vous qui écoutez ceci, que faites-vous pour le Plan quinquennal ? Que faites-vous pour que le Plan quinquennal soit fait en quatre ans ? »
-Il y a là quelque chose de terrifiant, mon fils, conclut en frémissant le duc, ces fanatiques vont nous dévorer vivants !
(p.40)
En une seule nuit et un seul jour d’horreur inouïe, la plus grande civilisation que le monde ait jamais connue fut balayée de la surface de la terre. La foudre sillonna les airs ; les fontaines de l’abîme s’ouvrirent, les écluses du ciel laissèrent passer des torrents d’eau ; les rivières quittèrent leurs lits. Le vent déracina les arbres, abattit les édifices et enleva les hommes tels fétus de paille. Les palais et les pyramides furent ébranlés sur leurs fondations, la terre tremblant sous eux. Le sol enfin s’écroula jusqu’au fond de l’océan. Peu échappèrent au désastre ; peut-être un sur dix mille. C’est ainsi que le nom de l’Atlantide est passé dans la légende et est aujourd’hui un problème qui passionne les hommes.