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Critiques de Dominique Loreau (208)
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L'art de l'essentiel

Parfois on évoque le concept du livre « qui a changé la vie ».

Ce livre ... a changé ma vie, vraiment.

Il m’a fait prendre conscience de comportements que je n’avais jamais remis en question, m’a fait réaliser la futilité et la volatilité des objets et le bien que ça fait d’alléger son intérieur.

Mais bizarrement, ou non, j’ai aussi appliqué ces aspects pratiques dans ma vie, dans mes relations, dans mes pensées. Pour mon plus grand bien :)

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L'art de l'essentiel

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L'art de l'essentiel

Avant de lire ce livre, j'entassais et gardais tout ce qui pourrait servir un jour, des vêtements trop grands ou trop petits au cas où, j'étais incapable de jeter la moindre revue achetée, je gardais les pots de yaourts en verre... Et puis, je me suis rendue compte que ma maison était si encombrée que ça m'oppressait. En me levant le matin, j'étais déjà presque déprimée et un jour, j'ai entendu parlé de la philosophie de Dominique Loreau et j'ai donc entreprit de lire un de ses livres. J'ai commencé par celui-là et ça m'a ouvert les yeux : j'ai commencé à trier, à donner, à jeter et je dois avouer que ça fait un bien fou. J'ai bien sûr encore beaucoup de travail mais je respire enfin !! Alors, si vous vous sentez oppressé sans savoir pourquoi, lisez ce livre et il vous aidera peut-être à trouver votre espace.
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L'art de l'essentiel

Pas passionnant à lire de prime abord, mais la valeur de ce livre est ailleurs. C'est un livre très utile, et très profond. Et j'y reviens constamment, il fait maintenant partie de mes 3 ou 4 livres "fondateurs".
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L'art de l'essentiel

L'art de la simplicité suffit largement. Celui-ci est pas mal, mais un peu redondant.
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L'art de l'essentiel

Désencombrer sa vie de tout ce qui est superflu pour laisser la place à la nouveauté.

Un livre qui me rammene à l’essentiel.

Le bonheur,est-ce posséder des biens?

Mais qu’ai je en trop ?

Des vêtements, des chaussures, des sacs…

Rien de surprenant…

La question c’est de quoi serai je capable de me séparer?

Un choix cornélien!

-Jeter ou ne pas jeter là est la question !

m’ecriai-je en étreignant ma magnifique robe bleu Klein ^^

Je ne peux décemment pas jeter cette robe et d’ailleurs aucune autre parmi les 50 qui s’étalent sur mon lit ^^

Chacune me crie: “garde moi,garde moi“.

Mais ayant lu le livre de Dominique Loreau j’ai decidé de faire le vide!

Il va falloir procéder par étape!

Quelle est celle que j’ai pas porté depuis 1 an?

C’est la robe couleur bleu crépuscule que j’aime tellement que je n’ai pas envie de la porter juste pour aller au boulot.

Elle trône comme une reine dans mon armoire et ne supportera pas que je m’en sépare comme ça sur un coup de tête.

L’auteur à raison! Chaque objet raconte une histoire et c’est la raison pour laquelle on a du mal a s’en séparer.

Il ,l’objet,contient,nos souvenirs!

Car jeter es un acte existentiel d’apres l’auteur!

Bon,finalement,je garde tout…pour l’instant…jusqu’à ce que je relise à nouveau des passages de ce livre…mais à propos…une idée me vient…et si je jetais ce livre…pour eviter de jeter tous les autres objets inutiles^^

En plus j’avais prévu de l’emmener sur une île déserte…c’est absurde je sais …puisque sur une île déserte je n’aurai rien^^

Ma seule action du jour sera donc de rétrograder ce livre et l’enlever de ma liste des livres a emporter sur une île déserte^^

Madame Dominique Loreau a force de vouloir que je me débarrasse de tous et de me faire vivre dans un espace épuré vous m’avez convaincu de tout garder... ou presque ^^

Mais rien ne dis que dans 2 minutes je ne pas change d’avis et que je jette mes 50 robes sur un coup de tête et par la fenêtre…un petit cote théâtral qui m’amuserai bien…en sachant que je serai tout aussi capable de les récupérer 2 minutes après les avoir jeté…



A priori j’ai pas encore assimilé :“L’art de l’essentiel“ même si cela fait 10 ans que j’ai ce livre ^^

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L'art de l'essentiel

Ce livre est une petite pépite, il contient tous les informations dont nous avons besoin pour faire le tri tant chez soi que dans son esprit. En rendant abordable ce mode de vie, Dominique Loreau nous invite à nous recentrer sur l'essentiel. Si vous voulez vous mettre au minimalisme et que vous aimez aussi le développement personnel, il faut absolument le lire. Pour moi ce livre regroupe à lui tout seul, tout ce qu'il faut savoir sur le sujet.
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L'art de l'essentiel

Ancienne grande accumulatrice, j'essaie de travailler sur mes vieilles habitudes. Pour ne pas perdre de vue cet objectif, je lis régulièrement des articles, ouvrages sur le thème du minimalisme ou de la simplicité volontaire. Ce livre de Dominique Loreau, explore assez bien l'aspect psychologique des raisons de l'accumulation et celles du travail d'alléger sa vie de choses matérielles. Une bonne lecture sur ce thème.
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L'art de l'essentiel





« Avec trop on se perd, avec moins on se trouve. »



Tchouang-tseu, p.246



Cet essai paru en 2008 n’est pas un énième essai sur le rangement à ranger au côté de celui de Marie Kondo (surtout pas!). Bien au contraire. Son auteur au prénom épicène est une essayiste française, qui a puisé son inspiration au Japon où elle vit depuis les années 1970. Et détrompez-vous, ils vivent aussi dans des logements encombrés, remplis de possessions inutiles comme leurs lointains voisins européens, loin d’être épargnés par la fièvre de toujours posséder le dernier objet à la mode et de toujours avoir plus. Loin d’être satisfaits également, toujours stressés à chercher leurs affaires perdues au milieu d’objets inutiles, souvent en plusieurs exemplaires, ils vivent dans des intérieurs pleins à craquer. Elle s’est interrogée sur les raisons et sur les solutions. Elle puise sa sagesse dans le boudhisme zen et sa simplicité. Elle décrypte les comportements de la société de consommation et du monde occidental en général.



Elle nous explique les différentes peurs secrètes de faire le vide qui habitent les individus (la peur de perdre de l’argent, peur de l’insécurité psychologique,etc.) à leur insu parfois (peur de l’engagement, peur de regretter ensuite, etc) et dresse plusieurs portraits types de personnes qui souffrent de ne pas pouvoir désencombrer jusqu’à ne plus avoir un seul espace où s’assoir chez eux. Des cas les plus anodins au cas les plus extrêmes.



Des paragraphes courts mais efficaces, qui révèlent des choses auxquelles on ne penserait pas sur notre façon d’agir avec les objets, d’accumuler, de refuser de jeter ou celle de nos proches. Elle parle de différents attachements aux objets mais surtout qu’ils nous empêchent d’avancer, de liens qui nous font stagner.



« Tout ce qui stagne, croupit, durcit, se cristallise et finit par devenir poussière.«



p.99



Dominique Loreau nous donne la recette de la simplicité mais surtout du bon sens perdu dans notre société moderne qui nous pousse toujours à acheter plus, du superflu, vite et sans prendre le temps de la réflexion. Elle ne parle pas d’austérité, au contraire. Son credo, c’est profiter de la vie au maximum et vivre avec classe et beauté. Choisir la qualité, privilégier le peu sur la quantité. Apprécier ce peu. Et ne plus être esclave des choses car en avoir trop nous oblige à en prendre soin, un temps perdu pour faire autre chose et profiter de notre vie.



Son livre se découpe en 3 grandes parties, elles-mêmes divisées en 2 ou 3 chapitres. La première partie est consacrée aux bienfaits du désencombrement. Chapitre un, au quotidien. Chapitre deux, dans le mental. Chapitre trois, plus de joie de vivre. La deuxième partie prépare au désencombrement avec le tri identitaire (chap. 1) et la prise de conscience (chap. 2). La troisième partie, c’est le passage à l’action avec l’inventaire du logis (chap. 1), les techniques (chap. 2) et après s’être désencombré (chap. 3) les erreurs à ne pas faire, les pièges à éviter,etc. Un essai vraiment complet et bien étayé.



Pour l’anecdote, ma meilleure amie, minimaliste, ne veux pas de cadeau en général, qui représente un bien à ajouter chez elle sauf si c’est de l’occasion. Mais elle aime lire comme moi alors quand j’ai insisté pour son anniversaire pour pouvoir lui offrir quelque chose, elle m’a parlé de ce livre, déjà lu, qu’elle aimait beaucoup. Elle a « L’art de la simplicité » (best-seller 2006) qu’elle relit chaque année. Une autre de nos amies communes a celui-ci, qu’elle relit également chaque année. J’étais curieuse de le découvrir. Et elle m’a dit: « Lis-le avant de me l’offrir! ». J’ai donc acheté le livre le jour-même et commencé la lecture mais impossible de ne pas surligner les phrases-clés.



" « Faire peau neuve » c’est se débarrasser, des émanations usées du passé). »" p.168



D’habitude, je mets des marque-pages ou je les note mais là, chaque page, un élément même plusieurs à noter! Alors j’ai cessé la lecture au bout d’une cinquantaine de pages et j’ai fini par me l’offrir. Mon exemplaire est surligné en trois couleurs!! Je n’ai jamais fait ça.



Photos (cf. sur mon blog https://blogapostrophe.wordpress.com/2020/08/13/lart-de-lessentiel-de-dominique-loreau/)



Et je l’ai lu, relu, étudié et surtout j’ai enfin réussi à jeter, mettre en cartons, des choses comme mes livres dont je me croyais incapable de me séparer. Elle consacre tout un paragraphe aux livres dans la 3ème partie (p.183-186) . Cinq cartons attendent d’aller à Recyclivres et certains édités en 2019. Le livre de Marie Kondo n’avait eu aucune incidence sur moi et je l’avais trouvé vraiment sans intérêt. Pour moi, elle est un peu folle alors que Dominique Loreau vit une vie saine où elle profite de chaque jour sans s’encombrer. Ses arguments m’ont parlée, convaincue et aidée aussi à mieux comprendre ce qui me liait si sûrement aux objets mais qui me privait de temps de liberté. Je me trimballe des cartons et des cartons à chaque déménagement (un déménagement tous les 3 ans en moyenne) sans arriver à jeter et il a fallu ce livre incroyable et tellement sensé. Je n’ai pas encore tout vidé mais croyez-moi, je vais le relire encore et encore et poursuivre sur ce chemin. On se sent plus léger. Et même mon compagnon, qui accumule aussi, s’est mis à trier et à remplir des sacs! Contagion positive. Les souvenirs sont en nous, je n’ai plus besoin de garder les objets. Même ma robe de mariée va partir à Emmaüs.







« Le passé est là pour nous donner un enseignement, pas pour nous figer dans son souvenir » p.225



Merci Dominique Loreau pour ta sagesse! Auteur de 11 ouvrages et de plusieurs best-sellers, je pense sans hésiter que j’irai découvrir d’autres de tes essais. Je relis déjà des passages de cet ouvrage. Un auteur, qui peut influencer positivement sur votre vie. A lire sans l’ombre d’une hésitation.



« Plus on désencombre,



plus on prend conscience de tout ce qui est inutile« p.37




Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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L'art de l'essentiel

Ce livre nous offre une bouffée d'oxygène dans cette actuelle société de sur-consommation.

Dominique Loreau nous fait profiter des plusieurs années où elle vécut au Japon, le pays des traditions, de l'art des cérémonies de thé et bien d'autres rituels. Elle nous invite à s'inspirer de cette mentalité minimaliste qui prône un retour aux sources et à l'essentiel...

Avec ce recueil de conseils aussi précieux que bienveillant, apportez une touche de zen, de l'équilibre et revenez à l'essentiel.



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L'art de l'essentiel

C'est suite à cette lecture que j'ai commencé à faire du nettoyage par le vide:vêtements non portés depuis longtemps,paperasse inutile,....et un certain nombre de livres essentiellement des polars dont je sais que je ne les relirai pas.Au terme de" jeter "l' inutile ,utilisé par l'auteur ,je préfère cependant celui de "donner" ou échanger.J'ai cessé d'acheter des polars sinon d'occasion en format poche et j'ai la chance de pouvoir compter sur une bibliothèque municipale proche et très bien fournie .Ca ne me dérange pas d'être en décalage par rapport aux sorties récentes.
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L'art de l'essentiel

Décidément, cette philosophie du rangement n'est pas pour moi. Si certains passages sont intéressants, car de bon sens, un livre n'est pas nécessaire.



De plus, je le trouve un peu moralisateur en "stigmatisant" (ce terme est peut-être un peu dur, mais je n'en trouve pas d'autre) les personnes qui aiment amasser et n'arrivent pas à jeter.



Que chacun vive comme il a envie !!!



Encore heureux que je n'ai pas acheté ce livre que je vais vite rendre à sa propriétaire. Pourtant, elle n'a vraiment pas besoin des conseils de Dominique Loreau, car comme elle, adepte du minimalisme et aimant beaucoup le Japon et sa philosophie de vie.
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L'art de l'essentiel

A lire et relire...ice livre aide dans l' approche du bonheur.
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L'art de l'essentiel

d'urgence
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L'art de l'essentiel

http://www.babelio.com/livres/Loreau-Lart-de-lessentiel--Jeter-linutile-et-le-super/156909
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L'art de l'essentiel

Un livre qui peut être destiné à tout le monde, pratique et utile.
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L'art de l'essentiel

Ce week end, j'ai pris des livres un peu au hasard dans ma PAL. Le seul critère était qu'ils soient rapide à lire, car je savais que dès lundi je récupèrerais un roman de lecture "imposé".

Je me suis donc lancé dans ce guide Zen. Comment est il arrivé sur ma PAL : aucune idée. Mais il était là, attendant que je m'y plonge.

Ce que j'ai fait pendant 2 ou 3 jours. C'était une lecture assez plaisante et qui à mon avis permet de relativiser beaucoup de nos attachements matériels ; à condition évidemment d'accepter certains commentaires., ou d'être déjà déjà assez proche de ce type d'idéologie.

Parce qu'il faut avouer que j'ai rapidement trouver ces sentences assez dogmatiques, et surtout jamais justifiées !

Du genre : il faut désencombrement notre habitation car les objets mêmes si on ne les voit pas, encombre notre esprit ; ou ; nous nous sentons mieux quand tu devons séjourner à l’hôtel car nous ne disposons que de peu d'objet personnels avec nous. Malheureusement, ce genre de vérité n'est absolument pas la mienne. Donc la première fois que je la lis, je me dit pourquoi pas, la seconde ça me fait sourire, et à la troisième je soupire en levant les yeux aux ciels. J'apprécie qu'on me justifie ce type de déclaration, et là ce n'est pas le cas.

Malheureusement, à force de répétition de ce genre, j'ai plutôt eu l'impression de lire un essai de propagande assez sectaire.



Et surtout, il semblerait que Dominique Loreau et moi même n’ayons vraiment pas la même notion de ce qu'est l'essentiel. Pourtant, au départ cela semblait assez bien défini : de quoi s'abriter, se vêtir et se nourrir.... Mais dans le chapitre sur la mise en pratique, certains exemples concrets tombaient sous le sens, alors que d'autres m'ont juste fait halluciner ! Parmi les essentiels il y aurait les pendentifs en diamants !!!! Et là, je dois avouer que je reste très songeuse.



Je ne retiens donc de ce livre, que la première partie, qui contient beaucoup de questionnement sur la définition de ce dont nous avons besoin pour vivre, mais c'est bien le questionnement et le cheminement de réflexion qui m’intéresse. Pour moi le reste du livre, n'est plus qu'une réponse à ces questionnements personnelle à l'auteur qui malheureusement gâche un peu la question.
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L'art de l'essentiel

On prend les mêmes idées que dans L'art de la simplicité et on continue. On redit à peu près les mêmes choses ; c'est toujours zen (ça c'est sympa), mais on avait compris.

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L'art de l'essentiel

3ème lecture de ce guide du désencombrement, du bonheur par le vide et de la zénitude... L'offre éditoriale exponentielle sur le minimalisme et ses variantes qui tente d'enrayer le tsunami consumériste en nous donnant bonne conscience pour le prix d'achat d'un livre de poche, rend cet ouvrage daté tant chaque auteur y va désormais de la sienne en ajoutant sa touche personnelle, pour nous expliquer ce qui devrait être un comportement responsable à savoir ne pas utiliser ou prélever plus que nécessaire, un peu à la frugale manière amish. Ce qui me plaît dans L'art de l'essentiel de Dominique Loreau, est justement ce rappel des fondamentaux, et ces conseils basiques de bon sens, vertu manquant à un grand nombre d'entre nous.





Jeter semble d'emblée facile, alors pourquoi si peu de personnes en sont-elles capables ? Pourquoi nous accrochons-nous à des objets qui ne représentent que ce que nous aimerions être ou ce que nous avons été, nous claquemurant dans un passé mort ou dans un avenir potentiel alors que nous oublions de vivre dans le présent ?





Bref, à certains carrefours où plusieurs directions mal éclairées s'offrent, à des moments douloureux où la vie nous somme de choisir, il est nécessaire de se demander qui l'on est, comment l'on désire évoluer, et, question ultime peut-être, ce que l'on désire garder ou jeter ; il est utile aussi de voir écrit noir sur blanc que l'accumulation de biens matériels n'a aucun sens, et que l'on ne commet pas un sacrilège si l'on décide de s'en débarrasser. Rappel salutaire.

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L'art de l'essentiel

M’intéressant beaucoup au concept du minimalisme, je ne pouvais pas passer à côté de cette auteure.

Dominique Loreau n’est certes pas autant médiatisée que Marie Kondō, mais elle reste néanmoins une référence en la matière.



Dans cet ouvrage elle parle de l’encombrement et du désencombrement.

Différents sujets sont abordés autour de nos possessions, de leur valeur, de leur utilité, et surtout pourquoi nous accumulons autant.

Elle livre quelques conseils pour désencombrer notre maison et donner une seconde vie à nos objets superflus pour faire de l’espace en soi.

Nos goûts changent au cours de notre vie. Tout garder c’est accumuler inutilement. L’auteure propose alors de nous débarrasser de tout ce qui n’est pas essentiel pour nous aujourd’hui.



« Notre vie est le temps dont nous disposons. »



Dominique Loreau fait bien la distinction entre la simplicité volontaire et la pauvreté subie.

Moins posséder et ne garder que des objets de qualité que l’on aime profondément permet selon elle, de vivre dans un luxe zen. En exemple, elle se réfère au « mujo », le concept zen japonais.

Elle part du principe que chaque chose que l’on possède occupe une place dans notre subconscient. On comprend alors très vite son idée qui consiste à dire que les objets qui nous entourent n’occupent pas uniquement une place matérielle.



Ce livre fait aussi réfléchir sur notre manière de consommer (parfois à outrance). Quelques bonnes réflexions sont présentes, notamment sur l’aspect écologique et le cercle vicieux du recyclage (pour les plastiques et emballages).

Le concept du kufu (l’art de faire avec les moyens du bord) est aussi mentionné.



« Imaginez que vous êtes en voyage et vivez de la même façon. »



J’ai tout de même relevé de nombreux points où je ne suis pas d’accord avec l’auteure, mais tous les énumérés serait trop long. Je pense que certains de ses conseils ne sont pas forcément adaptés à tout le monde. Comme par exemple, de faire que quelques réserves alimentaires pour le dimanche soir, ou de se débarrasser de choses pour les emprunter à d’autres.



J’ai aussi trouvé que l’auteure s’exprimait parfois de manière un peu trop radicale : « Ne gardez que ceci ou cela. Débarrassez-vous de ci et ça. Donnez ceci... » Je pense que chaque personne doit plutôt aller à son rythme, puis garder ou donner les choses selon son ressenti.

L’auteure pense que le meilleur moment pour se débarrasser des choses est lorsqu’on est en colère. Pour ma part, je n’en suis pas convaincue. En étant en colère on risque plutôt de faire des mauvais choix que l’on peut regretter par la suite.

Plus loin dans son livre concernant les objets à valeur sentimentale, il faudrait selon elle, agir avec prudence. C’est assez contradictoire.



Les exemples sont nombreux, comme d’emporter en voyage des choses à trier car on a le temps. Mais au contraire, on essaye toujours d’alléger au maximum nos bagages lorsqu’on part, ce n’est pas pour s’encombrer de choses à trier !

Dominique Loreau va parfois trop loin dans sa démarche, comme le fait de faire savoir à nos proches que l’on ne souhaite désormais en cadeau que des articles consommables. Pourquoi pas. Mais selon l’auteure, on doit faire le même type de cadeaux. Pourquoi devrions-nous imposer notre façon de vivre à notre entourage et ne plus respecter leurs propres choix de cadeaux ?

Elle cite aussi : « Préparez votre mort à tout instant. » Pourtant, elle dit plus haut qu’il faut vivre dans l’instant présent et ne pas vivre par anticipation...



Bref, malgré ces quelques petites incohérences, ce livre se lit plutôt bien.

C’est un bon moyen d’inspiration pour commencer une démarche minimaliste.

Les conseils ne sont cependant pas à prendre au pied de la lettre, mais ce n’est que mon avis.



Et je termine par une citation inspirante :

« Le bonheur dépend de ce que l’on vit et pas de ce que l’on possède. »
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