Elizabeth Hoyt

Petite déception pour ce 3e et dernier tome de la série.



Cette fois c'est le vicomte Simon Iddesleigh qui est au centre de l'intrigue. Nous l'avions déjà rencontré dans les deux tomes précédents, plutôt dans le rôle du bon ami un peu excentrique mais fidèle. Cette fois, il se retrouve en bien mauvaise posture, battu et laissé pour mort dans la campagne de Maiden Hill. C'est Lucy Craddock-Hayes qui le sauve d'une mort certaine en le ramenant dans la propriété familiale pour le soigner. le comte aimerait succomber aux émotions que la belle Lucy fait naître en lui, mais il veut se concentrer sur son unique but: venger la mort de son frère en provoquant en duel les hommes qui l'ont fomentée.



Dans ce tome, il n'y a plus ce pétillant qui m'avait tant plu précédemment, plus d'humour dans les dialogues entre les personnages... Ce roman est sombre, très sombre. le personnage de Simon est torturé, suicidaire et si Lucy est une femme de caractère, comme toutes les héroïnes de la série, elle souffre.



Dommage que cette série se termine comme cela en demi-teinte pour moi. Ca n'enlève rien à la qualité de la plume de l'autrice et je me laisserai certainement tenter par ses autres romans.

Georgina Maitland est la propriétaire d'un domaine dans le Yorkshire. Il est rare, en 1760, qu'une femme seule soit à la tête d'une telle exploitation. Elle est secondée par son intendant, Harry Pye. Indépendante, obstinée et n'ayant pas froid aux yeux, Georgina qui approche dangereusement de la trentaine est bien décidée à rester célibataire. Mais connaître les joies de l'amour physique la tente beaucoup... et Harry Pye pourrait bien lui apprendre deux ou trois choses.



Deuxième tome d'une série qui reste toujours pétillante même si ce tome était moins drôle que le précédent, malgré quelques bons traits d'humour dans les dialogues entre les deux personnages principaux.

On est dans la romance historique pur jus, de celle où les héroïnes sont plus modernes que leur époque et où les personnages ont tous un sacré caractère. Le fond de l'intrigue repose sur une sombre histoire de moutons morts empoisonnés dans les champs et d'une rivalité avec Granville, propriétaire voisin qui terrorise son entourage.



L'histoire d'amour est jolie sans vraiment faire rêver, le pont avec le tome précédent apparaît dans les derniers chapitres et les scènes érotiques sont bien dosées et bien écrites. Un bon moment pour ceux qui apprécient la romance historique.

Série de 12 tomes, je l'avais mise depuis longtemps de côté vu le nombre. Mais quand on voit Marcellina dévorer en peu de temps toute la série, ça donne à réfléchir vu nos goûts souvent communs. Ahhh et c'est encore une bonne pioche au vu de ses critiques ! Elizabeth Hoyt a une plume très fluide, légère, drôle avec des personnages entiers et attachants. Les dialogues sont assez croustillants, les personnages secondaires sont bien amenés pour suivre leurs propres aventures dans les prochains tomes. Bon ne faites pas comme moi à voir qui seront les prochains protagonistes car sinon gros gros spoil sur l'identité du fantôme de St Giles.



Veuve, Tempérance dirige tant bien que mal un orphelinat avec son frère en plein cœur du quartier mal famé de Saint Giles. Ayant un manque cruel d'argent, elle accepte de servir de guide dans le quartier la nuit à lord Caire, aristocrate aux mœurs dissolues pour l'époque dont la maîtresse vient d'être sauvagement assassinée. Nuit après nuit elle va l'aider à retrouver le meurtrier, mais leurs relations tournent vite à des rapprochements hot, l'alchimie passe bien entre ces deux personnages au caractère fort.



Un début de série prometteur que j'ai enchaîné de suite avec les suivants.

« Ma sorcière adorée » est le premier tome de la nouvelle série d’Elizabeth Hoyt, une auteure de romances que j’apprécie particulièrement. Ses séries sont construites de la même manière : un fil conducteur (là c’est l’assassinat d’une jeune fille 15 ans plus tôt), une intrigue annexe (ici une enquête sur la disparition d’une femme mariée) qui permet une rencontre sentimentale entre deux êtres que tout sépare. J’ignore encore combien de tomes seront écrits et s’ils seront tous de valeur égale, en attendant j’ai apprécié le premier tome.



Freya de Moray a vu sa vie changer 15 ans auparavant : un drame l’a privé de son père, a mutilé son frère et elle-même a dû quitter le foyer familial. Elle a été élevée par une tante qui appartenait à une communauté secrète chargée de défendre les femmes. Devenue adulte, Freya est devenue dame de compagnie pour pouvoir mieux œuvrer en secret. Sa nouvelle mission est de découvrir si Lord Elliot Randolph n’aurait pas tué sa femme, cette dernière a été enterrée à la va vite sans qu’on sache ce qui s’était passé exactement. Freya se rend donc avec la famille dont elle est dame de compagnie à une garden-party donnée par une famille qui a la bonne idée de posséder des terres proches de celles de Lord Randolph. Mais sur place, Freya découvre un invité inattendu, le duc de Renshaw, autrefois ami de son frère et qu’elle rend responsable du drame qui s’est déroulé 15 ans plus tôt. Celui-ci la reconnaît et ne comprend pas pourquoi elle se fait passer pour une dame de compagnie, de même qu’il ne comprend pas pourquoi elle lui voue une haine absolue. Et si lui-même est là, c’est qu’un invité le fait chanter !



On a l’impression que l’intrigue part dans tous les sens mais le talent d’Elizabeth Hoyt nous évite de nous perdre. Elle recentre d’ailleurs rapidement son histoire autour de ce couple qui oscille entre haine/amour, colère/agacement chaque fois qu’ils se croisent, l’occasion de dialogues affûtés entre eux. Ils vont d'ailleurs travailler ensemble pour connaître la vérité sur la mort de Lady Randolph. Cette affaire de cette épouse morte mystérieusement nous offre une suite de péripéties. On ne s’ennuie pas une seconde, le rythme est prenant, les personnages secondaires nous promettent des développements ultérieurs dans les tomes suivants, je pense notamment au personnage féminin Messalina Greycourt qui aura certainement son histoire. En conclusion un bon cru !

Je n'aurais jamais imaginé que ma première rencontre avec Elizabeth Hoyt se passerait aussi bien ! Je suis passée par toutes les émotions avec ce livre et depuis ma récente expérience avec Lisa Kleypas, je ne m'attendais pas à retrouver aussi vite un tel plaisir de lecture avec un autre auteur de romance !



L'histoire est pourtant banale et exploite une fois encore les différences sociales qui mettent à mal certaines relations. Mais l'auteur apporte un complément solide à son récit grâce à des caractères précis et sympathiques et un scénario relativement original où les situations inconfortables et les personnages secondaires sont vraiment passionnants à suivre.



Le personnage d'Anna Wren, jeune veuve éloignée des clichés de la romance, nous montre une femme mûre qui a connu pas mal de désillusions et se bat toujours contre la pauvreté au moment où le livre démarre. Elle partage un cottage avec sa belle-mère (Mère Wren) et leur jeune bonne Fanny. Autant dire que la vie n'est pas simple pour ces trois femmes qui maintiennent coûte que coûte une apparence de respectabilité malgré leur revers de fortune. Elles ne se souviennent pas de leur dernier achat vestimentaire, mangent de la viande deux fois par semaine, font toutes les économies possibles et imaginables et survivent vaille que vaille grâce au potager. En effet, l'époux d'Anna est mort très jeune sans leur laisser de quoi vivre dignement. Lorsque Anna voit enfin la possibilité de gagner un peu d'argent en occupant un poste respectable auprès du comte de Swartingham, elle ne fait ni une ni deux et saute sur l'occasion ! Malheureusement pour elle, c'est le début des problèmes...



J'ai a-do-ré Anna ! Tout simplement ! Une femme fragile mais déterminée, pas forcément jolie, intelligente et fine, sans cesse tiraillée entre son souci des convenances et sa sensualité (d'où le titre, me direz-vous) et qui a enfoui l'amertume et les regrets de son précédent mariage sous les apparences bien lisses d'une veuve respectable. Anna possède pourtant beaucoup d'humour malgré sa situation et ses fréquentes joutes oratoires avec le comte sont extra !



Et notre fameux comte dans tout ça ? Et bien c'est un homme que j'ai trouvé vraiment fascinant : terriblement viril malgré ses cicatrices, marqué lui aussi par un précédent mariage et déterminé à épouser une fille à la généalogie on ne peut plus honorable afin qu'elle lui donne une ribambelle d'héritiers. Bien sûr, sa rencontre avec Anna va bouleverser ses plans. Comment ne pas s'attacher à cet ours mal léché, bourru, grincheux, et blessé dans sa chair et dans son âme depuis la disparition de toute sa famille à cause d'une terrible maladie qui l'a épargné mais également enlaidi ? Edward est une espèce de Rochester aux réparties cinglantes qui est absolument fasciné par sa petite secrétaire trop convenable. Les deux forment un couple atypique et attachant qui me rappelle - et oui !! - un certain roman d'une certaine Miss Brontë. Leur première rencontre est d'ailleurs particulièrement explicite : un cheval, un chien, une jeune fille qui passe par là à l'improviste, bref... je vous laisse imaginer le reste...



Mais le comte de Swartingham n'est pas un aristocrate ordinaire : il est passionné par l'agriculture et passe son temps avec ses fermiers, à arpenter des champs inondés, à sauver des brebis égarées dans les ruisseaux (ahhh... la scène de la brebis... le corps ruisselant, les cheveux dégoulinants... oulàlà.. je m'égare...) et à éviter autant que faire se peut les réunions mondaines des environs. Ses seuls écarts de conduite se résument à de fréquentes visites à Londres dans un certain établissement, qui lui permettent de conserver un célibat relativement paisible...



Quoique leur relation soit au départ exclusivement professionnelle, les choses évoluent très vite entre Edward et Anna qui se sentent irrésistiblement attirés l'un vers l'autre mais ne peuvent pas se laisser aller à leur passion naissante. C'est ici qu'Elizabeth Hoyt insère le scénario le plus excentrique que j'ai jamais lu dans ce type de roman et nous montre la vraie personnalité d'Anna qui est avant tout une femme déterminée à obtenir ce qu'elle veut et va prendre tous les risques pour ça. J'ai trouvé cet aspect de l'histoire joliment original. Il permet d'apporter du piment au couple d'Anna et Edward qui sans cela, seraient probablement restés éloignés l'un de l'autre pendant trop longtemps ! On retrouve un parfum de La Belle et la Bête dans ce récit, entre un homme marqué par les évènements tragiques de son passé, replié dans son domaine envahit par la solitude, et une jeune femme simple et dégourdie qui ne se laisse pas facilement rebutée par le caractère autoritaire et discourtois du comte.



Pour résumé, ce premier tome est une vraie bonne surprise qui allie passion, volupté et humour. Il a l'avantage de présenter des personnages sensibles et cohérents, malgré certaines situations un brin burlesques sur la fin, et fait même référence à une partie de la mythologie grecque - le mythe d'Eros et Psyché - à travers un conte de fée que l'on découvre à chaque début de chapitre et qui s'inscrit en parallèle du scénario principal. C'est aussi l'occasion pour le lecteur de faire la connaissance des deux "mâles" qui seront au centre des prochains livres et qui me sont déjà très sympathiques !



J'ai très envie de renouveler "l'expérience Hoyt" avec la suite de cette série : Liaison Inconvenante qui met en scène l'un des amis du comte.
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Dans une série, le plus dur est de tenir sur la longueur, mais Elizabeth Hoyt réussit à maintenir un bon niveau pour ce cinquième opus. Après le 4ème où l'on découvrait l'identité du fantôme de Saint Giles, l'histoire se tourne sur un second fantôme, le premier raccrochant après son mariage. Un troisième a formé en même temps que les deux autres mais chut ce sera pour un prochain tome.



Godrick était un homme assez austère, ami de lord Caire du premier tome. Veuf inconsolable de son amour de jeunesse, il s'est donné à corps perdu dans sa mission de fantôme. Il s'est remarié avec Meg, qui s'est juré de se venger du fantôme qui a assassiné son amant avant toute annonce officielle de fiançailles alors qu'elle était enceinte.

Après deux ans de vie séparée, Meg revient à Londres bien décidée à se venger et à assouvir un autre de ses plus forts désirs. La rencontre de ces âmes meurtries, aimant toujours leur âme sœur disparue tragiquement, pouvait laisser craindre une romance assez plate,mais elle se met en place tout en douceur, sans cliché. Deux âmes éprouvés qui reprennent goût à la vie et à l'amour au contact de l'autre.



Tous les personnages reviennent plus ou moins fréquemment et c'est un plaisir de les retrouver, sans que leur présence soit forcée omniprésente.

Encore un bon opus.

Enfin je l'ai sorti de ma PAL (pile à lire), quelle honte ! Comment j'ai pu le laisser traîner aussi longtemps ! En plus c'était LE tome qui me faisait le plus envie. Une chose en entraînant une autre, il est resté sur mes étagères.



Je savais que j'allais adoré ce troisième volet ! Oui dès fois on est déçu de mettre la barre trop élévée mais, ici, aucune déception, c'était parfait ! Un coup de coeur pour Silence et Mickey.



Silence est obligé de recroiser la route de Mickey,le pirate, l'homme qui a ruiné sa vie. Et en plus, elle va devoir rester près de lui pour qu'il veille à sa sécurité. Ce n'est pas pour l'enchanter mais pour garantir la sûreté de Mary Darling, sa fille, elle est capable de tout ; même vivre auprès de cet homme.



Mickey n'est pas très chaleureux et sympathique mais il va se piquer au caractère de Silence et ça va beaucoup lui plaire. J'aime beaucoup son personnage car sous ses déhors de méchant, il a un grand coeur. Et puis au contact de Silence, le jeune homme change.



J'ai vraiment apprécié leur couple, leur échange, leur relation qui s'étoffe au fil des pages. Leur caractère qui change en apprenant à mieux se connaître. Tout est fluide entre eux, et touchant.



On tourne les pages trop vite, c'est prenant, un belle romance. C'est simple et ça coule de source mais c'est exactement ce que je voulais.



L'auteur met en place les prochains protagonistes et j'avoue qu'Hunter me fait beaucoup envie également. J'espère me régaler autant avec le suite.



Je suis ravie de cette lecture, Silence et Mickey ont rempli parfaitement mes attentes. C'était le couple qui me faisait le plus envie et ça a magnifiquement fonctionné. Je conseille cette saga pour ceux qui aiment les romances historiques.
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Après un opus sur chacune de ses soeurs Tempérance et Silence, voici un tome concernant le jeune frère, maître d'école assez austère, totalement dévoué aux orphelins qu'il recueille.

Dans le précédent tome, on voyait se profiler la nouvelle romance avec une jeune veuve, meurtrie par la vie. Winter est un idéaliste, vivant sa mission comme un sacerdoce, abandonnant toute idée de vie pour lui même. Les femmes, l'amour étaient exclus de sa vocation, Isabelle vient tout remettre en cause ses convictions. Elizabeth Hoyt joue encore une fois le contre pied des romances classiques. Non seulement on est dans un quartier sordide mais les protagonistes sont dans un schéma inverse de l'habituel. Winter joue le rôle de la jeune débutante, la vierge idéaliste. Il est plus jeune, près de 8 ans d'écart, alors que d'habitude c'est les hommes qui ont la trentaine bien passée.



On découvre plus l'identité, les motivations du fantôme avec la recherche d'un méchant, homme dans l'ombre. Ce n'est pas mon préféré mais il s'inscrit dans une bonne lignée qui incite à continuer jusqu'au bout.

Relecture très sympathique de ce roman mi-chick-lit , mi- policier.



Turner a attendu 4 ans pour se venger . D'habitude la vengeance est un plat qui se mange froid mais là c'est HOT , très très HOT...

Pendant 4 ans déguisée en gentille fille effacée , elle a trompé son monde mais quand des braqueurs débarquent dans la banque où elle travaille le samedi, Turner décide de profiter de l'occasion.

Désormais en cavale , la jeune femme veut rétablir la vérité sur son oncle.C'est sans compter sur le FBI, et un agent spécial très mignon qui a un léger problème, il craque un peu trop sur la souris qu'il est sensé attraper ...



C'est mignon, très rythmé, .

Et les éditions Marabout avaient fait un joli travail d'illustration sur une série de romans" chick-lit / policièr", ( à la fois beau et marrant), fond en violet foncé , personnages (hauts !) en couleurs . Le contenant correspondant bien au contenu. Vraiment un chouette travail!

Le tome que j'attendais depuis un moment, celui avec le duc le plus frappé, le plus manipulateur, pour qui la vie d'autrui n'est qu'un pion sur l'échiquier du pouvoir. Réussir à en faire le héros de cette romance était une gageure dont j'espérais beaucoup car il est de plus en plus pédant, antipathique au fur et à mesure des tomes précédents que lui donner un autre aspect était assez difficile.

Élizabeth Hoyt y parvient néanmoins tout en conservant la noirceur de son âme, c'est un salaud mais on arrive dans un certain sens à l'apprécier, à tout le moins à le comprendre. Son attitude à protéger sa jeune sœur, bâtarde, sacrifiée aux plaisirs des seigneurs du chaos y est pour beaucoup. Son enfance le rend un peu plus humain, maltraité par son père, haï par sa mère comme copie de ce maître tellement détestable.

Face à lui, Bridget, une gouvernante travaillant nouvellement pour lui mais cherchant à aider ses victimes. Elle se laisse finalement séduire par son côté diabolique. Peut-être un peu trop facilement, romance oblige, des rapports corsés plus longtemps auraient pu être plus crédibles. Mais ce n'est pas les codes dans une romance.

Plume fluide, des dialogues un peu acerbes, des personnages hauts en couleur, toujours la patte de l'autrice qui nous sert encore un bon roman historique.

Avant dernier tome de la saga des fantômes de Maiden Lane centré sur la société secrète des maîtres du chaos évoqués depuis quelques tomes.

Le fantôme fait son retour sous les traits de Alf, une jeune femme déguisée en garçon pour survivre dans les bas fonds de Saint Giles. Elizabeth Hoyt avait mis un peu en avant ce personnage secondaire précédemment et c'est un plaisir de retrouver ce personnage si atypique. Avec son brin d'innocence, sa capacité à disparaître, c'est une anguille, un informateur hors pair pour débusquer la société secrète.

L'homme du roi, le duc de Kyle, bâtard du roi anobli, est chargé de mettre fin à leurs manigances. Mais il tombe dès le début du tome dans un traquenard dont vient le sauver le fantôme.



Pas mal de rebondissements pour une romance historique. La plume d'Elizabeth Hoyt est toujours aussi fluide,alerte, avec des pointes d'humour. Cette saga sort vraiment du lot par son côté atypique, ici un duc même si bâtard du roi avec une actrice, ne fraierait jamais avec un gamin de Saint Giles, un couple totalement impossible. Mais elle réussit à bien l'amener même si on a quelques facilités scénaristiques.

Étant adepte des romances historiques et ayant été tentée par les résumés, je me suis lancée le défi de lire les 12 romans de la saga cette année. Et ce tome 1 annonce la couleur car j'ai passé un excellent moment de lecture !



Nous suivons ici la romance entre Tempérance, qui s'occupe d'un orphelinat au côté de son frère Winter. Un jour, son chemin croise celui de Lord Caire, qui cherche l'assassin de son ancienne maîtresse, Marie. En échange, il introduira Tempérance parmi la bonne société pour lui permettre de rencontrer des généreux donateurs, car les finances de l'orphelinat vont mal.



Le roman comporte des défauts, à savoir une enquête un peu bancale à mon sens ainsi qu'une fin expédiée, qui a légèrement atténuée mon enthousiasme car j'ai dévoré le roman. Cela aurait mérité un ou deux chapitres de plus.



Pour le reste, j'ai apprécié la romance et les deux héros. J'ai aussi aimé le décor, les différents personnages qui gravitent autour de l'orphelinat et les mystères introduits pour les prochains tomes. J'ai vraiment hâte de découvrir les prochains couples et d'en savoir plus sur le fantôme de Saint-Giles !

Lady Freya de Moray ne vit que pour son rôle de Macha (informatrice) pour la communauté des Femmes Sages, des femmes dont la mission est de défendre la liberté des femmes. Lorsqu'elle tente de réunir une comtesse et son enfant, Freya tombe sur le duc de Harlowe, un fantôme de son passé.

A cause notamment de lui, son frère vit reclus, infirme depuis quinze ans.

Il ne la reconnaît pas. Après tout, elle n'était qu'une enfant à l'époque.



Freya travaille depuis quelques années comme dame de compagnie pour les filles de Lady Holland. Cette couverture lui permet de voir et d'entendre beaucoup de choses.

Lorsqu'elle apprend que Lord Randolph souhaite proposer une loi qui réintégrera la chasse aux sorcières, Freya décide de persuader son employeur de se rendre à la garden party de Lord Lovejoy afin de déterrer des secrets sur Lord Randolph.

Son chemin recroisera celui du duc de Harlowe et cette fois-ci, Freya aura plus de mal à garder ses distances.



Ce roman m'a bien plu pour plusieurs raisons. Premièrement, l'héroine a une forte personnalité et en fera voir de toutes les couleurs à Christopher, duc de Harlowe. Elle n'est pas une demoiselle en détresse et le lui fera bien comprendre. Elle devra néanmoins accepter les sentiments qu'elle éprouve pour lui.



Avec leur passé commun traumatique, cela ne se fera pas du jour au lendemain. J'ai hâte d'en apprendre plus sur ce qui est arrivé cette fatale nuit quinze ans plus tôt. J'imagine que l'auteure nous réserve cela pour les prochains tomes.



Christopher, de son côté, traîne une grande culpabilité derrière lui. Il n'a pas su protéger son ami ni sa première femme. Il devra apprendre à affronter ses démons.



Une romance comme je les aime avec des personnages forts, une intrigue intéressante, des personnages secondaires qu'on a hâte de mieux connaître, de l'action et of course des passages interdits aux plus jeunes :p.

Elizabeth Hoyt est vraiment au-dessus du lot en matière de romance « historique-érotique ». Elle a une petite application magique intégrée à son PC et lorsqu’elle écrit, il en résulte un livre captivant que l'on nepeut décrocher avant l'ultime mot fin.

Je le conseille à celle qui ont envie d'être envoutée.
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C'est le tome de la série que j'attendais de lire avec impatience. Silence est présente depuis le début, en aparté dans les intrigues. J'avais hâte de découvrir ce qu'il allait lui arriver, car, jusque là, Silence n'a pas eu une vie facile. L'orphelinat semble lui donnait un nouveau but dans l'existence, et s'occuper de Mary Darling l'aide à surmonter ses peines. Elle reste une femme assez fragile. Mais, cette fois-ci, face à celui qui est l'auteur indirect de son malheur, Silence compte se rebeller et l'affronter. Mickey O'Connor, dit Mickey le Charmeur, est un homme riche et puissant qui dirige ses hommes d'une main de maître. Il est impitoyable, manipulateur et fourbe. Pourtant, face à Silence, ses actes semblent montrer un personnage tout à fait différent. Son ennemi, Le Vicaire, est un être sombre. On découvre l'histoire qui les lie dans ce volet. La relation entre Silence et Mickey est assez tendre, romantique contre toute attente.

Avis complet sur le blog
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Troubles plaisirs est le deuxième livre de la série Maiden Lane d'Elizabeth Hoyt. Ce fût avec joie et entrain que je me suis plongée dans ce nouveau volet. J'ai totalement été happée par l'histoire : je l'ai dévorée ni plus ni moins. La romance est beaucoup plus présente que dans la premier tome, mais elle est agréable à découvrir, intime et pourtant très intense....
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Alors, comment dire … Vous vous souvenez de la version pirate de Mme Lindsey ? Et bien la version pirate d’Elizabeth Hoyt, c’est le mec qui est assis sur un trône dans une grande pièce tapissé d’or avec du marbre par terre et des brigands tout autour de lui qui attend ses ordres. Il trône comme un roi mais version AP, ça donne également : il est beau, il a du charme, il a la chemise entrouverte, il est arrogant et sûr de lui. Voici pour Mickey O’Connor (rien que le nom, moi, je dis…).



Silence est une jeune veuve tout bien comme il faut, qui a déjà rencontré cette crapule de Mickey ce qui a eu pour conséquence la destruction de son mariage. Depuis, Silence est devenue veuve et s’occupe des enfants de l’orphelinat. Une de ces enfants lui est particulièrement chère : Mary Darling. Sauf qu’il s’avère que c’est la fille de Mickey et que celui-ci a décidé qu’il fallait qu’il garde sa fille avec lui et tant qu’à faire Silence avec.



Cette histoire est merveilleuse. Mickey est un vrai méchant, il a tué, il vole, il ne sait pas aimer. Il a régulièrement deux filles dans son lit, il menace, il essaye d’affamer Silence car elle ne veut pas prendre son repas avec lui. Bref, un vrai méchant mais au fur et à mesure, face à Silence, il va mettre de l’eau dans son vin car elle est loin de se laisser faire. De plus, ça a lieu en 1738 à Londres, c’est dans les bas-fond, entre les trafics de gin et les taxes pirates sur les bateaux.



C’est une très belle histoire dans un environnement passionnant avec des personnages plausibles, imparfaits et une très très belle histoire d’amour.
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J'ai beaucoup aimé cette histoire. Le suspens est présent, l'histoire bien trouvée. Un bon moment de lecture.

Sachez que c’est quand même “J’ai lu” qui a fait preuve d’une imagination débridée car le titre en anglais est assez sobre “The raven prince”.

Dans ce livre, nous assistons à la rencontre entre un homme au caractère colérique et à la peau vérolée et d’une jeune veuve très sage. Le comte de Swartingham est un personnage que j’ai beaucoup apprécié du fait de sa non conformité au profil type du héros de romance. Il jette les objets quand quelque chose le contrarie, crie, se bat. Bref, un vrai ours, mais un ours qui a de l’humour et sais s’entourer de personnes atypiques.

Anna est une jeune veuve qui en a déjà vu des vertes et des pas mûres et qui tombe amoureuse du comte. Celui-ci la prenant pour une sainte, et la désirant en non stop, décide de décharger ce surcroît de raideur pénienne dans un bordel à Londres.

C’est faire honneur à votre esprit qui brille par sa logique que ne pas vous dire qui il va croiser au bordel.

Bien entendu, vous vous doutez bien que ce n’est pas une bonne idée d’aller se divertir de cette manière et que le caractère plein de sagesse d’Anna va se révéler assez désinhiber dans ce contexte… mais cela prêtera à conséquence, forcément.



C’est une histoire sympathique à lire, c’est bien écrit et j’aime définitivement cette auteure pour ses histoires “incorrectes”.
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Voici un livre qui partait assez mal au vu de son titre Français provocateur, je dois dire que sans le conseil avisé de lectrices jamais je ne me serai intéressée à cette œuvre et cela aurait été une absurde erreur de ma part car je serai passée à côté d'un ouvrage passionnant. Une preuve de plus comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparence.



Le titre en version original est en réalité "The Ravin Prince" qui sera ici en rapport avec le conte du corbeau que l’héroïne Anna empruntera à la bibliothèque personnelle du comte de Swartingham ainsi qu'au nom du domaine Ravenhill Abbey. L'intrigue se déroulera en parallèle du conte que l’héroïne parcourra et chaque début de chapitre nous dévoilera une partie de la fable. Ce petit complément d'information étant soumis mon billet peut bel et bien commencer.



Anna Wren jeune veuve de 31 ans vivant avec sa belle mère et sa bonne se verra dans l'obligation de trouver un travail au vu des difficultés financières que traversent les deux femmes. Une heureuse et bienvenue opportunité se présentera de manière fortuite et inattendue en la personne de Hopple l'intendant d'Edward de Raaf. L’héroïne se verra donc offrir le poste de secrétaire auprès du colérique, bourru et conservateur comte de Swartingham. Fraichement de retour dans son village natal après avoir fuit le Manoir familial de Ravenhill Abbey ayant été décimé par la variole, Edward de Raaf veut repartir de zéro. Étant le seul survivant de cette terrible maladie, le comte se sent à présent dans l'urgence de vite fonder une famille afin que sa lignée ne s'éteigne pas avec lui. Propriétaire terrien, Edward embauchera la jeune Anna afin de retranscrire ses manuscrits d'agronomie et sera, à sa grande stupéfaction très vite attiré par cette souris grise insignifiante et insolente. Une attirance qui se révèlera réciproque mais que le très conservateur comte s'interdira, hors de question de céder et de profiter d'une très respectable jeune veuve. Ce dernier préfèrera plutôt assouvir ses bas instincts dans le bordel de Londres le plus connu "La grotte d'Aphrodite". C'était cependant sans compter sur le caractère déterminé d'Anna qui sera prête à tout pour ne pas perdre Edward et ce, même à risquer d'entreprendre une liaison scandaleuse pouvant la détruire et réduire à néant de manière irréversible sa réputation .



Cela fait un petit moment que je lis beaucoup de louanges sur la romancière Elizabeth Hoyt, il était donc évident que tôt ou tard je tente l'aventure avec cette auteur. Dès le premier chapitre l'auteur m'a immédiatement envoutée de par une plume fluide et experte, extrêmement riche d'un vocabulaire soutenue et d'un humour subtil et omniprésent dans toutes les situations qu'elles s'y prêtent ou non. La toute première rencontre entre Anna et Edward fut d'ailleurs un moment absolument mémorable, le comte tombant de cheval et éclaboussant la pauvre Anna sur son passage. Cette dernière ne se laissant pas départir de sa bonne humeur et toisant un Edward énervé et vexé insinuant qu'il est un piètre cavalier. Ce premier face à face ne pouvait laisser présager que le meilleur pour la suite et ce fut bien évidemment le cas.

Elizabeth Hoyt est parvenue a créer un couple cachant de solides traumatismes et blessures qu'ils ne pourront guérir qu'en étant ensemble.

Le comte de Swartingham fut une totale réussite. Homme extrêmement autoritaire, asociale et colérique jusqu'à faire voler les objets dans la pièce en signe de mécontentement, il semble être à première vu un homme antipathique et détestable, cependant il en sera tout autrement. Cet homme pourvu d'un lourd passé plus que torturé est toujours marqué par les ravages de la maladie l'ayant épargné, Edward s'avèrera au contact d'Anna être un homme très charmant, maladroit, bourré d'humour, extrêmement honnête et dévoué à ses gens. Une personnalité très attachante qui dévoilera d'autres facettes fascinantes au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue. Anna quant à elle cachera également ses fêlures ainsi qu'un traumatisme qu'elle n'a toujours pas su dépasser. Cette jeune veuve un peu passe partout, cultivée se battra pour ses convictions sans se soucier du quand dira t'on ce qui l'opposera fréquemment à un Edward plus que protecteur et désapprobateur, des passages mordants et amusants qui laisseront souvent un comte sans voix et dépassé par la passion et les frustrations de l’héroïne quant à sa condition de simple femme. Anna est pourvue de beaucoup de caractère, ne se laissant pas marcher sur les pieds et qui prendra grand plaisir à faire tourner en bourrique le comte de manière toujours nonchalante, innocente sans se laisser départir de son calme. La relation les liant ira d'ailleurs crescendo, la tension sexuelle se voulant palpable et enivrante et les scènes dans la grotte d'Aphrodite se voudront à la fois poignantes et totalement sulfureuses. Un couple que j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre et dont l'évolution bien qu’atypique a su retenir mon attention du début à la fin. Un jeu du chat et de la souris qui ne cessera d'apporter des rebondissements par moment déchirants dû à des non-dits et quiproquos mais qui à d'autres se révèleront totalement hilarants au vu des caractères respectifs du comte et de sa secrétaire. Entre face à face chastes et romantiques mais teinté d'érotisme, de joutes verbales croustillantes et amusantes et de corps à corps passionnés et sulfureux, les tribulations d'Anna et de son prince Corbeau nous combleront du début à la fin.

Au vu du petit patelin qu'est Little Battleford, une intrigue sera bien entendu finement troussé entre ce village et Londres afin de contrecarrer la naissance de ce charmant duo. Elizabeth Hoyt ne nous a également pas ménagé quant à la création de ses personnages certes secondaires mais heureusement très présent autour de notre duo. Et si Anna et Edward sont des personnalités d'envergure, ceux en retrait n'auront pas rougir et ne feront aucunement pale figure. Que cela soit Hopple le pauvre intendant toujours habillé d'accoutrements dit à la dernière mode, Davis le vieux valet sourd, pas diplomate pour un sous et grossier quant à conseiller son maître sur sa vie dissolue, les deux sœurs Smythe faisant le plus vieux métier du monde ainsi que les deux compères et amis d'Edward, Harry et Simon. Ces deux derniers seront d'ailleurs les héros des deux prochains tomes. J’ajouterai que j'ai beaucoup aimé Simon, ce libertin assez drôle et insouciant ayant toujours le mot pour rire risque de promettre beaucoup au vu de sa personnalité. La cerise sur le gâteau concernera les protagonistes appelés à mettre des bâtons dans les roues d'Anna et du Comte, pas de stéréotypes ici mais de réelles têtes à claques détestables pour qui on ne peut trouver aucune circonstances atténuantes.



Un roman d'Elizabeth Hoyt se révélant fortement alléchant quant à la découverte de ses autres œuvres. Une intrigue originale ayant su fidèlement restituer la véracité des mœurs de l'époque quant à la place des femmes, de leur choix plus que restreint et des privilèges des hommes sur elles. Une œuvre à la fois touchante, poignante et hilarante grâce aux personnalités d'Anna et d'Edward absolument impayables. Une réussite que je ne peux que chaudement conseiller.